Sunday, November 9, 2008


Guy Ritchie a, pour une raison que j’ignore, une horde de fans qui sont prêt à attendre la sortie d’un de ses films. Dumoins c’est ce qu’on essaie de nous faire croire depuis Lock, Stock and Two Smoking Barrels, film sortie de nul part qui est devenu depuis un film culte. Tom Cruise en a meme acheter les droits pour un eventual remake. Snatch, son film suivant, fut un plus grand succès , puis, plus rien. Ritchie est resté culte pour les 23 personnes qui ont aimé ses 2 premiers opus mais son remake de Swept away de Lina Westmuller fut un échec total et Revolver n’est jamais sortie sur les écrans nord-américains.
Le voilà de retour en forme, selon les critiques, avec RocknRolla, film de gangsters et de fraudeurs peuplé de personnages Ritchie-esque et de situations dont lui seul croit excitantes.
Ce qui est fascinant avec Ritchie c’est que plusieurs acteurs sont prêt à jouer dans ses films pour une fraction de leur salaire juste pour le plaisir de jouer sous sa direction. C’est pour cela que Thandie Newton, Jeremy Piven, Tom Wilkinson et Ludacris jouent dans RocknRolla, comme si Ritchie était le Tarantino des temps modernes.
On peut dire que RocknRolla est le meilleur des films de Ritchie et ce même si il n’y a aucun suspense et que le revirement final est scotché au récit comme s’il était important. Les personnages sont bien développé et l’humour noir fonctionne justement à cause des personnages et des acteurs qui les campent.
Le gros problème du film et il est énorme c’est qu’une voix off raconte tout le film dans les 5 premières minutes. Tout est expliqué et les 110 minutes suivantes ne servent à rien puisque le suspense est inexistant. C’est ce qui donne l’illusion que le punch final ne sert à rien puisque la découverte du « méchant » n’a jamais été le but du film. Le film n’est qu’un prétexte à suivre une multitude de personnages qui essaient de doubler les autres et comme rien n’arrive, tout ça se termine un peu en queue de poisson.
On aurait aimé peut-être plus d’action, peut-être de plus grands enjeux pour créer un semblant de suspense mais non. RocknRolla est le film le moins prétentieux de Ritchie, dommage que ce soit le seul compliment que l’on peut ui donner.

Zack and Miri Make a Porno


Avec Clerks 2, Kevin Smith avait prouvé qu’il pouvait utilisé le langage cinématographique (un peu) et dirigé des acteurs pour donné une comédie trash mais touchante. Il avait réussit à rendre touchant et presque épique son histoire de deux commis dans un restaurant de fast food.
On pouvait donc s’attendre à une comédie sale et vulgaire mais réussi avec Zack and Miri Make a Porno. Et bien non. Le film ne fait jamais rire et les situations qu’il engendre sont anecdotiques et trop caricaturales pour créer un climat de sympathie pour les deux protagonistes qui n’ont de toute façon pratiquement aucune chimie. Elisabeth Banks est jolie et très drôle mais Seth Rogen joue encore le personnage balour et irritant, sans charisme auquel il nous a habitué une douzaine de fois depuis trois ans.
Smith nous avait donné la comédie romantique ou plutôt le drame romantique réussie Chasing Amy et on se disait qu’il connaît un truc ou deux aux rom-com ce n’est malheureusement pas le cas. Tout ici est générique et cliché et surtout très peu inspiré.
C’est rare que l’on peut prétendre attendre des clichés, en fait on en demande vu la situation initiale du film et jamais ils n’arrivent, jamais le film porno que Zack et Miri tournent n’est une source de comédie et jamais on ne peut différencer entre la réalisation bancale et molassone du film de Smith et du porno que ses protagnistes tournent tellement tout est filmé de façon plate et statique. Le tournage d’un porno parodique est une source de situations cocasses. Pas ici, c’est comme si Smith avait cru bon parodier quelque chose qu’il n’a même pas le talent de pouvoir faire, comme si c’était son film qui était une parodie d’une parodie. On ne croit jamais à l’histoire d’amour entre Banks et Rogen, raison d’être du film, peut-être à cause du caractère détaché de Rogen, tout ce qui sort de sa bouche n’est que platitudes ou insultes aux dépents des autres. Personnage égoîste et sexiste, il ne trouve jamais notre sympathie. Smith à réaliser avec Zack and Miri make a Porno son pire film, même si l’idée de départ laissait place à quelque chose de plus hilarant.

Tuesday, September 30, 2008

Eagle Eye


D.J. Caruso ou Daniel John pour ceux qui aime le détester, est un réalisateur qui a le vent dans les voiles depuis le succès surprise Disturbia. Il est réuni encore une avec la vedette de son film précédent, le jeune et talentueux Shia Labeouf puisque le seul talent de Caruso c'est d'avoir Labeouf comme acteur. Caruso n'a ni l'imaginaire pour créer un monde étrange (The Salton Sea), ni le savoir-faire pour créer un suspense (Taking Lives, Disturbia). Il se contente de lire un scénario aussi minable soit-il, et de le porter à l'écran avec un maximum d'effet pyrotechnique et un minimum de logique et de cohérence. Ok, Disturbia était sympathique pour un thriller adolescent, mais il n'y avait aucun suspense, aucun rythme, de l'humour douteux et surtout aucun build up, aucun mystère quant à l'identité d'un voisin tueur pyschopathe.

Cette fois, Caruso, a entre les mains un scénario beaucoup plus achevé et moins idiot que Two for the Money ou Taking Lives. Un scénario beaucoup plus étoffé, ce qui l' empêche de faire des faux pas ou tout simplement n'importe quoi (comme de faire passer la ville de Québec pour Montréal (oui, le Chateau Frontenac) dans Taking Lives avec des acteurs français (Olivier Martinez, Jean-Hugues Anglade) pour jouer des policier québécois qui parlent en anglais). Avec un scénario aussi étoffé, Caruso n'a qu'a faire ce qu'il fait le mieux, filmer sans trop se poser de question sur la pertinence ou la cohérence de ce qu'il met en scène. Et comme tout bon réalisateur sans talent, il na qu'à copier d'autre metteur à scène (allo Fincher et la scène des pylones électriques, bonjour Spielberg et la scène de Aria, comment ça va Fincher, encore, pour un semblant de rythme à la The Game) pour donner un semblant style bien à lui.

Le film commence plutôt bien et nous tient en haleine jusqu'à la fin, mais c'est le genre de film où tout arrive très vite et où tout est très haletant pour que le spectateur n'ai pas le temps de respirer, pour qu'il se sente absorbé dans un univers ultra compliqué alors que tout la vélocité de la mise en scène et du montage ne sert qu'a caché tout ce qui cloche avec le scénario pas aussi béton qu'il croit être. Bien sûr les questions qui restent en suspens après le film ne nous empêche pas d'être divertit mais il nous permet de voir à quel point les 4, oui, oui QUATRE scénaristes ainsi que le réalisateur n'ont jamais pensé plus loin que leur scénario, n'ont jamais pensé que leur infrastructure s'étendait à quelque chose de beaucoup plus grand au niveau de la conspiration autant qu'au niveau géographique que la partie qui est montré dans le film. La différence avec The Game par exemple c'est que le film de Fincher nous faisait douter tout au long du film qui ou quoi faisait partie de la conspiration et heureusment pour les scénaristes ils n'avaient pas impliqué beaucoup de personnages ce qui rend toute l'opération crédible. Alors qu'ici au fur et à mesure que l'intrigue devient évidente, que le suspense se ramolie, que les invraissemblances se multiplient, le film nous laisse avec un tas de questions à propos des gens impliqué dans l'histoire à savoir s'ils sont utilent ou non. À la toute fin, ce qui a commencer comme un thriller paranoiaque aux allure d'un Parallax View, se transforme en grosse conspiration nationale où les dommages collatéraux sont beaucoup plus intense et élevés que ne le laisse croire le scénario. On finit par douter énormément des gens impliqués malgré eux dans l'affaire, et on finit par croire que tous les détour pris par nos amis scénaristes en rapport à l'intélligence de l'ordinateur n'est qu'après tout aux services de l'action puisqu'en conclusion, le dit ordinateur n'a pas l'intélligence ou les moyens de venir à bout de son plan alors que tout le début du film nous laisse croire le contraire.

En conclusion, Eagle Eye demeure divertissant même si on aurait pu se passer de la fameuse scène d'amour entre les deux protagoniste qui ont facilement 14 ans de différence entre eux. Le film ne laisse aucun temps mort même s'il s'éssouffle assez rapidement après un premier 30 minutes intense. On finit par ne plus trop y croire tellement les scénaristes ont essayer aussi fort qu'ils le pouvaient d'écrire quelque chose de tight, alors que les trous dans le scénario se multiplient comme des morpions dans les petites culottes de Paris Hilton. Grâce entre autre à un montage très serré et un rythme rapide, le film fini par tout de même à nous garder en haleine même s'il se dégonfle très rapidement en cours de route.

Monday, September 29, 2008

Surf the channel part 3

Surfer le channel est devenu un mode de vie pour moi. voici pourquoi :

Parce qu'on peut y écouter des films PLATES.

J'ai pu y voir de grands classiques comme P2, où Wes Bentley promit à une belle carrière pour son rôle de jeune fucké dans American Beauty joue les psychopathes avec autant de subtilité que Boom Desjardins dans un jeu de quilles(?). Des meurtres très sanglants, des décolletés très plongeant et un vide scénaristique affligeant. D-War ou Dragons war pour les intimes est une grosse merde qui a couté 32 millions de dollars pour ne jamais sortir sur les écrans nord-américains. Des effets spéciaux fait sur un Commodore 64 et un scénario écrit sur une facture de Jean Coutu nous donne l'impression que le film à coûté 10 fois moins cher.
Schrooms, sorte de slasher pour drogués nous dévoile un punch final absurde et sans intérêt dans un film où le réalisateur a cru que de belles images léchés et une ambiance cauchemardesque pouvait excuser une suite incroyable de faux pas.

Dans un mélange entre les deux films précédents, Skinwalkers film de loups-garous et non frère illègitime de Luke Skywalker, est un espèce de croisement banal et mal chié entre Underworld, Silver Bullet et Aliens.Rhona Mitra et Elias Koteas essaient tant bien que mal de nous garder en haleine en télégraphiant le scénario 13 ou 14 pages à l'avance et où Jason Behr, acteur dont on a pu voir le talent dans D-War, leur donne la réplique en chef des méchants lycanthropes qui veulent dominer le monde.

Parlant de talent, The Eye, le remake avec Jessica Alba, se passe de tout commentaire. Tout comme le remake inutile et inintéressant de Prom Night où les meurtres commis hors champs par un Jonathon Schaech au plus profond du gouffre dans sa carrière, doit faire face à des acteurs de 28 jouant les ados attardés.

Dernier film de la catégorie Ça pue! Death Race, autre remake de film des années 1970 qui avait vu naître la carrière de Sly Stallone. Cette fois au commande nul autre que le talentueux Paul WS Anderson, mari de Milla Jovovich et réalisateur de Mortal Kombat et autres gros films solides comme Soldier, À ne pas conffondre avec l'autre réalisateur du même nom. Jason Statham joue aux côtés de l'anti-charismatique Tyrese Gibson dans un pseudo-film violent qui démontre avec violence ce qu'il dénonce, la violence à la télé. Film hypocrite mal écrit aux dialogues forcés et au punch finale mal orchestré, Death Race nous écrapouti le cerveau avec son faux cynisme et ses one-liners digne de Demolition Man.

Dans la catégorie, Film correct, j'ai passé un bon moment!, Rocket Science, Rescue Dawn, Elisabeth : The Golden Age, Traitor, Stardust, Spiral, Flags of our fathers, Silk et Resurecting the Champs qui nous prouve que josh Hartnet peut jouer et que Samuel Jackson n'a pas été aussi bon depuis The Caveman's Valentine , sont tous des films qui sont correct et où j'y ai passé un bon moment.

Quid Pro Quo, film étrange avec Vera Farmiga et Nick Stahl où Farmiga est obsédé par Stahl, quadraplégique et devient excitée lorsqu'elle fait semblant d'être en chaise roulante...

The Promotion
, comédie pas drôle où Sean Williams Scott et John C Reilly se donnent la réplique dans ce qui se croit un pseudo- Office Space.

Smart People où tout les acteurs jouent des rôles qu'ils ont déjà joué avant en mieux, se croit....smart.

Run, Fatboy, Run, première réalisation de David Schwimmer et qui ne change strictement rien à l'écoute du film d'avoir cet information, est un véhicule pour Simon Pegg, pour sa percée Hollywoodienne.

Girl With The Pearl Earring, film ronflant et prétentieux avec une Scrkett Johansson encore plus fatiguante et laide que jamais (pas de sourcils, grosse poitrine tombante, lèvres pseudo-pulpeuses)

Sleuth, remake inutile d'un grand film du même nom est très décevant.

Shrunken Heads, petit bijou de film réalisé par le frère de Danny Elfman est peut-être ce qui s'est fait de mieux pour la compagnie Full Moon.

Slipstream, film de science-fiction très fauché, assez divertissant mettant en vedette un Mark Hamill, post-Star Wars dans ce qui semble être un pseudo-Blade Runner sans ambition et sans moyen.

(REC), le film d'horreur espagnol le plus médiatisé depuis Accion Mutante et dont le remake hollywoodien ne s'est pas fait attendre n'est pas aussi génial que le laisse supposé sa réputation. Le film bien réaliser mais un peu mal joué par l'actrice principale qui en met un peu trop et qui du même coup nous empêche de vivre réellement le suspense du film. Quelques scènes chocs, beaucoup d'attente, beaucoup trop. C'est à ce demander ce qu'un Robert Morin aurait pu en faire, lui qui maitrise la technique du cinéma à la caméra objective.

Felon, film de prison, ayant comme principals interprètes, Val Kilmer, Stephen Dorff, Harold Parrineau et Sam Sheppard est lon d'être aussi mauvais que le laisse croire le casting. Beaucoup de trahison, abus de pouvoir, rien de bien nouveau pour un film de ce genre mis à part le synopsis où un Stephen Dork(!) se retrouve en plein milieu d'une guerre de gang alors qu'il se retrouve en prison pour homicide involontaire lorsqu'il a tué à coup de batde baseball un voleur entré chez lui par infraction. Étant le petit nouveau de la prison et n'appartenant à aucune bande, il devient le bouc-émissaire, les prisonnier se servant de lui pour faire leur sale besogne sachant qu'il ne veut pas de trouble....

Finalement, Righteous Kill, film retrouvaille pour Pacino et De Niro. Thriller policier qui semble avoir été écrit en 1992, quand le thriller policier était à la mode et un peu mal écrit car les scénaristes essayaient de nouveaux trucs, de nouveaux punch finals, etc.... Le film est mal joué et tout est télégraphié tellement c'est mal écrit. On se retrouve au final avec le film typique où le méchant psychopathe saute une coche et surjoue, expliquant tout son plan machivélique et blah, blah, blah. Donnie Wahlberg joue mieux que De Niro et Pacino joue une sorte d'imitation de Pacino qui joue mal. Carla gugino joue la salope un peu nympho et John Leguizamo s'est trompé de plateau de tournage mais ils ont décidé de garder le footage quand même, ça bouche des trous....

Sunday, August 3, 2008

The Mummy : Tomb of The Dragon Emperor


The Mummy et The Mummy Returns sont de très mauvais films qui ont surprenement été adoré par des milliers de gens. Le but, pour Stephen Sommers, était de ressortir des boulamites le bon vieux personnage de la momie qui avait fait les grands jours des studios Universal dans les années 1930. Sommers avait même été jusqu'à croire qu'il était invinsible après les peformances grandioses au box-office des deux premiers volets en rassemblant les autres personnages de l'horreur des studios : Frankenstein, Dracula et le loup-garou en un seul film : Van Helsing. Film ayant fait ses frais mes ayant été descendu par les critiques de partout dans le monde. Sommers a donc pris un temps de repos où il nous concocte G.I. Joe, the movie.

On décide donc de faire une suite plus de 6 années plus tard avec, cette fois, aux commandes, Rob Cohen, monsieur Ego. Depuis qu'il est passé de producteurs à réalisateur, Cohen croit qu'il a réinventé le thriller (The Skulls) mais surtout le film d'action ( XxX, The Fast and The Furious). J'imagine qu'il va jusqu'à croire qu'il a crée la carrière de Vin Diesel. Sans blague chaque fois que Cohen sort un film, il en parle comme s'il venait de révolutionner le 7e Art. Il nous fait croire que ça a été tout un défi de mettre en scène un avion avec des sentiment dans Stealth, Are you fucking kidding, Rob? Non seulement tout les films mentionné ci-haut sont surement les pires fait dans les 10 dernières années mais en plus The Mummy 3 ne leur arrive pas à la cheville en terme de nullité. C'est dire si Cohen est un génie qui se réinvente à chaque navet.

Il est extrêment dur de trouver des qualité au dernier volet de la trilogie. Les scènes 'action sont correctements menés et les effets spéciaux sont réussi même si tout est fait en CGI. Cohen met en scène un vieux fantasme en tournant des scènes d'action avec Jet Li, Michelle Yeoh et même Anthony Wong. Cohen rend donc hommage aux films de hong Kong à qui il voue un culte. On peut deviner l'amour du réalisateur pour le cinéma de genre asiatique puisqu'il avait réalisé la biographie de Bruce Lee Dragon, The Story of Bruce Lee, peut-être seul film dans la fimographie du réalisateur de Daylight qui puisse avoir un semblant d'intérêt. Jet Li joue ici encore une fois le vilain et comme il a déclaré qu'il prenait sa retraite il y a 3 ans, il doit ajouter un autre navet à sa filmographie qui ne finit plus de finir malgré ses menaces de retraite.. Michelle Yeoh fait se qu'elle peut avec les dialogues embarassant qu'on lui fait dire, Wong se débrouille, Maria Bello en remplacement de Rachel Weisz, est laissé à elle même et cabotine jouant un rôle très naïf au côté d'un Brendan Fraser égal à lui-même qui semble prendre un malin plaisir à sous-tiré le plus de ironie de ses dialogues cabotins. ajoutez un John Hannah cabotinant et Luke Ford, un des pires acteurs que j'ai pu voir depuis Sébastien Huberdeau dans L'Ile de Sable et vous avez la recette gagnante pour un film où les acteurs ainsi que leur performances ne font que remplir le film entre deux scènes d'actions pas très excitante de toute façon.

L'histoire est un prétexte et il n'y a pas de mal à cela mais lorsquelle est remplie de clichés débilisants, de one-liner ratés, de dialogues soit descriptifs, soit embarassants, soit raccourcissants l'histoire à sa plus simple expression, on a non seulement l'impression que l'on se fout du spectateur mais celui-ci finit par avoir la certitude que le scénario fut écrit par des élèves de maternelle B. cohen essai de faire revire les films d'aventure de l'époque laissant joué les acteurs comme s'ils étaient dans un film de Capra en donnant une naiveté et un charme que le film n'a jamais et qui finit par faire cucul et immature. Cohen essaie également de profiter du succès du dernier Indiana Jones mais failli lamentablement à la tâche.

Thursday, July 31, 2008

Surf The Channel part 2

Grâce à la magie de surfthechannel.com, j'ai pu voir dans les deux derniers mois de très grands films.

J'y ai eu droit à The Condemned, film produit par la WWE et joué par des lutteurs, une histoire de télé-réalité qui sera bientôt repris dans le remake de Death Race 2000 du grand Paul W.S. Andersson, sorte de croisement entre The Most Dangerous Game et autre Hard Target mais avec comme toile de fond, un émission de télé et un constats social sur la facination des gens avec la violence, etc...Un brin meilleur que The Marine produit par les mêmes gens sympathiques, mais assez plate et ennuyant malgré un rythme rapide et des acteurs offrant des prestations au-dessus de la moyenne.
Dans la même catégorie, disons films de bien mauvais goût, Hero Wanted mettant en vedette mon acteur préféré, Cuba Gooding, Jr. n'est rien d'autre qu'un drame policier dont j'ai tout oublié....Harold and Kumar escape from Guatanamo Bay est une autre comedie pour jeunes drogués qui sans être la plus subtile et la moins stupide, fait tout de même rire quelque fois. Sublime, film vendu comme un film d'horreur mais n'est qu'en fin de compte qu'un drame médical un peu épeurant n'ayant ni gore, ni suspense que des acteurs qui surjouent. Starship Troopers 3, deuxième suite à l'excellent film de Paul Verhoeven est une coche au=dessu du second film de la série mais c'est tout. Film de série B n'ayant qu'un seul décors pour les 30 première minutes et cherchant à tout prix que ça ne paraisse pas trop, Straship Troopers 3 est avant tout un film de recrutement pour l'Église, nous disant que si on prit fort, fort, Dieu va nous accorder ce que l'on désire vraiment.

Dans la catégorie "Drame soporifique", The Painted Veil , est beau, bien joué mais extrêmement prévisible et classique tant dans sa réalisation que dans son récit. Joshua, film qui se cherche , hésitant entre drame familial ou film d'horreur à la Good Son où les acteurs font se qu'ils peuvent avec le peu qu'on leur donne. The Straightheads sorte de rape-revenge mettant en vedette Gillian Andersson n'est pas très intéressant à cause d'une facture visuelle qui va à l'encontre de son sujet. Grace is Gone sorte de Kramer vs Kramer des temps moderne où dans un élan d'originalité, la femme d'un père de deux enfants joué par John Cusack, meure en Iraq et celui-ci doit annoncer la nouvelle aux enfants et vivre avec le deuil. Sujet actuel s'il en est un mais cette fois au lieu de faire mourir le père c'est la mère qui meure en héro au combat. Cusack est bon comme toujours, pour faire passer des dialogues un peu cucul et pour montrer les sentiments enfouis d'un homme meurtri mais il n'est pas crédible en espèce de nerd.

Dans la catégorie "Fais moi rire", The Heartbreak Kid, remake d'un film du même nompar les frères Farelly est assez navrant et pas particulièrement drôle. Il va falloir qu'on m'explique l'admiration des gens pour Michelle Monaghan qui selon moi gâche plus souvent un film qu'elle ne le rend mémorable.Hairspray, version John Waters est un film assez sympathique, la version 2007 du film met en vedette John Travolta dans un déguisement de femme obèse plutôt ridicule. C'est en voyant la version de Waters que j'ai compris pourquoi. Dans le film de Waters l'actrice jouant la mère est nul autre que Divine, acteur fétiche, ami de Waters et travestie par excellence. Donc pour faire un clin d'oeil au film de Waters, Adam Shankman a décidé de rendre hommage à Divine plutôt que d'utiliser Kathy Bates. C'est une erreur de la part de Shankman puisque Divine se voulait une femme et en voyant le film de Waters on ne croirait jamai sle contraire alors que Travolta en femme est juste complètement absurde en plus d'être immoral pour les enfants.

Finalement dans la catégorie "Heureuses surprises" He Was A Quiet Man mettant en vedette un Christian Slater chauve et une Elisha Cuthbert paraplégique. Même si le film est un peu prétentieu et que les effets spéciaux sont risibles, il n'en demeure pas moins qu'il est très intéressant. Talk To Me
est un agréable film où Don Cheadle et Chiwetel Ejiofor se donnent la réplique avec aplomb. Surviving My Mother est une comédie familialle meilleure que ce qu'elle n'a l'air. Je ne comprends pas pourquoi utiliser autant d'acteurs francophones pour les faire parler en anglais. Il me semble qu'il y a assez d'acteurs anglophones au Québec. Green Street Hooligans sorte de Romper Stomper mais en mieux. Un film violent où l'on peut voir jusqu'où les fans de soccer européens sont prêt à aller pour faire chier les fans de l'équipe adverse.

Pour finir, Halloween, la version de Rob Zombie. Un autre remake inutile à mettre dans la pile avec les autres, Amytiville Horror, The Hitcher, etc... Zombie fait dans la première partie du film, ce qu'on se contrefout, il essaie de donner une humanité à Michael Myers, une raison pour justifier ses actions. C'est un peu la façon PC de faire des films d'horreur maintenant, La même chose à été fait avec Texas Chainsaw Massacre. Pourquoi créer des raisons et justifier le comportement d'un tueur? pour que le spectateur s'identifie à lui? pour enlever tout monstrusotié au personnage? Ce qui crée le suspense et la terreur dans ce genre de film c'est justement le fait que le meurtrier est fou et sans âme et qu'il peut s'urgir à tout moment et tuer de n'importe quel façon. Que sa mère fut une prostituée, qu'il se soit fait taxé son argent de poche à l'école n'est q'une façon stupide de nous développer la psyché d'un meurtrier. Il tue car des ados le ridiculisaient à l'école, Join the fucking club, buddy!
La deuxième partie du film est un remake du fim, c'est bien fait, plus rythmé que l'original mais justement cette lenteur faisait de l'original un crescendo de suspense. Zombie n'a pas la subtilité de Carpenter.

Wednesday, July 23, 2008

Hancock


Hancock est le nouveau film mettant en vedette Will Smith et c'est probablement le pire film de l'année. Un inième film de super-héro sortant sur nos écrans déjà saturé par le genre depuis le mois de mai. Hancock a l'avantage de ne pas être basé sur un comic book mais sur une idée originale bien mince qui débute pourtant bien pour ensuite prendre un détour inutile et malhabile à la suite d'un élément surprise du scénario fort prévible et télégraphié par le réalisateur Peter Berg qui semble n'avoir aucune idée de se qu'il fait derrière la caméra.

Berg, ancien acteur jouant souvant le Ethan Hawke des pauvres, un sous-Matt Dillon ou un simili-Bill Paxton, s'est tourné vers la réalisation avec Very Bad Thing, une comédie noire complètement détestable et surtout aucunement drôle. Il a ensuite réalisé The Rundown, comédie d'action sympathique mettant en vedette The Rock, pour ensuite surprendre tout le monde avec le film sportif Friday Night Light, film sur le football universitaire extrêmement intéressant et fort bien réalisé comme un faux documentaire qui a été le sujet d'une série télévisée par la suite. Berg a ensuite réalisé le film d'action pseudo-politico machin The Kingdom, scénarisé par Matthew Carnahan, le frère de Joe Carnahan pour qui Berg avait tenu un rôle dans son film Smokin' Aces aussi scénarisé par Matthew.

Cela étant dit, On peut voir la feuille de route de Berg qui est écclectique laissant plus souvent qu'autrement le sentiment que Berg ne sait pas ce qu'il fait ou bien qu'il sait ce qu'il fait mais il le fait n'importe comment. Oui, le style faux documentaire sciait à merveille à Friday Night Lights mais il n'était pas approprié pour The Kingdom, d'autant plus que l'utilisation d'acteurs connu comme Jamie Foxx, Jennifer Garner, Chris Cooper et Jason Bateman enlevait toute logique au côté documentaire du film et en devenait sa plus grande faiblesse.
Avec Hancock, Berg utilise le même procédé dans certaines scènes et rend par le fait mêmes ce procédé tout à fait inutile laissant croire que Berg ne comprend pas se qu'il fait. Et c'est peut-être vrai puisque le film fini par s'essouffler après 30 minutes et prendre un détour vers les origines, inutiles, de son protagoniste pour ainsi perdre toute logique et s'éloigner du synopsis de départ.
Si Berg s'avait ce qu'il fait il aurait 1)jamais tourné ce film, 2)lu le scénario et 3)mieux dépenser les 150 millions de dollars du budget qui, on se demande, ou ont bien pu passer ces dollars. Surement pas dans les effets spéciaux de très mauvaises qualités.
Il est difficile à croire qu'avec l'argent à sa disposition, il ait pu nous donner des effets visuels aussi mal chié mais en même temps si on se remémore les scènes de l'usine dans The Rundown, on se souviendra que les effets visuels étaient tout aussi mauvais. À croire que Berg s'en fout un peu ou qu'il devrait porter des lunettes avant d'approuver quoi que ce soit qui dépasse ses compétences. Il faut tout de même avouer qu'il faut avoir du coulot pour réaliser un blockbuster et donner moins que le strict minimum aux spectateurs qui ne désirent pas moins que voir des explosions ou des déraillements de trains qui ont un semblant de vérité visuelle.

Pour revenir au tournant que le film prend en plein milieu de parcours, il est sans contredit inutile, prévisible et complètement incohérent. Berg télégraphie un pseudo pivot scénaristique grace entre autre à un montage (trop)appuyé et mal foutu au niveau du récit. Le film prend ainsi une tournure explicative dont on se contre-crisse relatant les origines de notre héro et prenant tout le reste du film délaissant ainsi les scènes d'action pour ensuite y revenir pour une finale bâclé et anti-climax-esque. Une finale violente avec un semblant de profondeur ou les protagonistes agissent n'importe comment et réagissent bizarrement aux tournures que prend le drame.

Berg y ajoute ou dumoins croit y ajouter des touches humoristiques. Si on a vu Very Bad Things, on sait immédiatement que Berg n'a aucun sens de l'humour et que ce qu'il considère comme étant de l'humour noir est tout simplement des gens qui se tapent sur la gueule violemment, filmé crûement et hermétiquement et laissant très peu de place aux rires voire même à un sourire en coin.

Le scénario d'environ 2 napkins et demi est d'un illogisme abhérant. Théron passe environ 10 minutes à surexpliquer une partie de l'histoire qu'on avait compris puisque Berg filme et monte son film sans aucune surprise allant même jusqu'à faire comprendre le CV de chaque personnages laissant ainsi peu de place à la surprise, donc suite aux surexplications, le film se met à nous montrer tout le contraire de ce qui à été surdit de façon maladroite, scénaristiquement parlant.

Ces explications artificielles fort mal intégrées au film font sombrer Hancock dans une nullité cinématographique abjecte.

Tuesday, July 22, 2008

The Dark Knight



The Dark Knight, nouveau film de Christopher Nolan, suite de son Batman Begins et inième version du justicier masqué pour le grand écran est devenu un phénomène culturel en peu de temps. Le film de Nolan est devenu le spectacle à voir, l'oeuvre d'art par excellence, le meilleur film du 21e siècle, Nolan est devenu le nouveau Kubrick. Tout ça parce que la mort de Heath Ledger a donné au film un aura de mystère en plus d'un énorme coup de publicité.
Le film est un des mieux coté sur les sites internet de la planète, The Godfather a trouvé un nouveau rival. Les geeks de la planètes entières combattent les mauvaises critiques en insultants les critiques allant jusqu'à les traiter de laids et chauves, photos à l'appui. Le film est intouchable, les fanboys vont même jusqu'à trouver un complot à propos des critiques newyorkaise qui jusqu'à maintenant sont les seuls à ne pas aimer les film de Nolan préférant Spiderman.

Je n'ai pas particulièrement aimé The Dark Knight tout comme je n'avais pas particulièrement aimé Batman Begins même si les deux films possèdent énormément, ÉNORMÉMENT de qualité, de suspense et de scènes remarquablement remarquables. Un des problème est que Nolan ne sait pas filmer des scènes d'actions. les scènes de combat sont filmé trop près, les poursuites en voiture sont incompréhensibles en plus de ne pas être très excitante. De plus les éllipses sont incroyablement maladroites laissant croire que Gotham City est un village de 18 pieds carrés.

Il y a peu de bonnes raisons de détester The Dark Knight, sauf pour dire le contraire de toutes les critiques dithyrambiques et faire le rabas-joie. Le film est loin d'être détestable, il est seulement loin d'être le meilleur film de tout les temps. Les 45 premières minutes sont longues et assez pénibles au niveau du jeu des acteurs et des dialogues un peu trop explicatifs et télégraphiés. Comme Nolan a décidé de donner un look très réaliste à son Batman au lieu d'un côté bédéesque, il y a quelque chose d'étrange lorsqu'on voit Batman en costume, en plein milieu de Chicago, il semble tout à fait ridicule et hors de son élément.

Comme je disais plus haut, je n'ai pas détesté mais je n'ai pas aimé non plus, The Dark Knight est probablement le film le plus overhypé des 5 dernières années.

Tout a été dit sur la performandce de Ledger dans la peau du Joker, alors je ne dirais que ceci, il est encore meilleur que ce que les critiques ont dit jusqu'à maintenant. Ledger, personifie un Joker d'une rare intensité, il va même jusqu'à y jouer un double rôle, Ledger ne joue pas le Joker, il vit le Joker, il joue Giovanni Ribisi jouant le Joker, ce qui est extraordianire.

Tuesday, July 15, 2008

Hellboy II


Helboy II a le malheur d'être le premier film de Guillermo del Toro depuis son triomphe avec Pan's Labyrinth. Maintenant tout le monde va comparer ses prochains films à ce dernier comme si del Toro n'avait jamais rien réalisé avant, comme s'il n'avait pas déjà une filmographie, comme s'il n'avait jamais été pris au sérieux avant. Mis à part les créatures, Hellboy est un film très différent de Pan's Labyrinth. Comme si on comparait Saving Private Ryan à Schindler's List pourtant deux films fait par le même réalisateur. Spielberg a le talent de pouvoir faire des films différents qui se complètent eux-mêmes, chaque film a son propre univers et pourtant on peut y reconnaitre le style de Spielberg. C'est pourquoi E.T. ne ressemble pas à Empire Of The Sun que Jaws ne ressemble pas à The Color Purple. C'est la même chose pour del Toro. Il a le talent de nous amener, nous transporter dans un univers différent à chaque film, mais chaque film se suffit à lui-même sans qu'on ai besoin de les comparer. Ou si on les compare, il faut le faire avec le reste de l'oeuvre de del Toro et non seulement avec le film qui l'a rendu célèbre.

Hellboy II est avant tout la suite de Hellboy et non celle de Pan's Labyrinth. C'est également l'adaptation de la bande dessiné de Mike Mignola qui signe aussi l'histoire du film comme pour le premier. del Toro adore la bande dessiné et cela se sent a travers ses personnages, a travers l'humour qu'il injecte dans le film (autant le premier volet que le deuxième), à travers chaque détails qui fait de son film non seulement une histoire d'amour pour la BD de Mignola mais pour l'amour du cinéma. Car del Toro est un visionnaire et il peut créer un univers magique, fantastique, il est également un amoureux du cinéma et son langage cinématographique se raffermie de film en film. Les plans séquences sont de plus en plus nombreux, il utilise également la profondeur de champs plus souvent qu'avant et dans ce cas-ci, pour un effet comique. Ses personnages sont toujours bien développés et les scènes dramatiques ne sont jamais cul-cul et plus souvent qu'autrement, touchantes. Tout ça depuis Cronos, son premier film, période plus gothique mais toujours aussi noir, période qui comprend également Mimic
et Devil's Backbone. del Toro tout en gardant un côté gothique, s'est tourné vers le fanatstique avec Hellboy, Hellboy II et Pan's Labyrinth. Seul Blade II demeure un entre deux, un OVNI dans sa filmographie, une film d'horreur/action réalisé comme un manga japonais, un film qui également basé assez librement sur une BD. Blade II, tout en étant l'OVNI est le tournant dans sa filmographie, un film sous-estimé, incroyablement bien réalisaé mais ayant le désavantage d'être la suite de Blade mais ayant l'avantage de donner à del Toro un plus gros budget, comme un gros show pour montrer son talent et donner un nouveau virage à sa filmographie qui lui on ouvert les portes de Bilbo le Hobbit.

Pour en revenir à Hellboy II sans être le plus important film de sa filmographie, il demeure tout de même un bon divertissement aux visuels remarquable, un bon compagnon au premier film ainsi qu'un bon film de super-héro et ce malgré certains petits défauts de mise en scène. Même si le film tourne un peu les coins ronds au début, il reprend sa vitesse de croisière par la suite pour nous donner une finale grandiose.

Thursday, July 3, 2008

Wanted


Wanted est le premier film hollywoodien de Timur Bekmambetov. Le réalisateur russe à qui l'on doit NightWatch et Daywatch, deux énormes succès au pays de la vodka a tout pour réussir dans le pays de l'Oncle Sam. Il peut donner à ses films un look ultra léché comme peu peuve se vanter de faire à Hollywood à part bien sur Michael Bay. Bekmambetov donne un look, un genre une importance Bay-esque à ses films avec avec pratiquement 25 fois moins de budget que l'ami Michael. Daywatch a un budget de 4, 2 millions de dollars pour un film d'action assez inventif, un peu n'importe quoi d'une durée de 146 minutes contre Bad Boys 2 par exemple, d'une durée de 147 minutes qui a coûté à ses producteurs 130 millions de dollars.
Donc Bekmambetov peut faire un film aux scènes d'action inventives pour moins cher que Hollywood, il est donc normal qu'on l'ai approché en lui donnant 50 millions de dollars pour tourner son premier blockbuster américain mettant ainsi un hiatus sur sa trilogie des Nightwatch.

Wanted est l'adaptation d'un comic book violent de Mark Millar et J.G. jones. Le film est un semblant de croisement entre The Matrix et Fight Club. Le protagoniste est un col blanc joué de façon sympathique mais un peu niais par James McCavoy. Une voix hors champs initule nous explique tout ce qu'on voit et tout ce qu'on avait déjà compris. Le côté un peu comico-bédéesque agace au début mais comme il disparait après 20 minutes...Les clichés se suivent mais on garde tout de même un sourire en coin jusqu'à ce qu'on s'aperçoive que tout ça est vraiment malsain et que le protagoniste désire sortir de sa vie de merde en devenant un tueur et tuer l'assassin d'un père qu'il n'a jamais connu. Le héro est donc un personnage ultra égoïste et égocentrique qui devient un assassin hors pair après son entrainement intensif de 5 semaines....

Le tout est bien mené et a un rythme rapide. Les scènes d'actions sont jouissives et c'est ce qui nous permet d'être tenu en halaine puisqu'elles nous emportent dans un autre monde, quelque chose de quasi science-fictionesque. La fusillade final est excitante et Michael Davis aurait eu besoin d'être autant inspiré lorsqu'il nous a pondu son brûle-rétines, Shoot 'em up. Par contre tout, le reste l'histoire et les acteurs sont une suite de clichés énervant et un peu mal orchestré. Morgan Freeman est d'un ridicule navrant lorsqu'en voulant choquer l'auditoire avec son "Motherfucker" risible il ne fait que perdre sa crédibilité, déjà qu'après Lucky Number Slevin et The Big Bounce il ne lui en reste que peu. Angelina Jolie est complètement sexy et mystérieuse, elle rampe dans ce film tel une chatte et elle dégage un odeur de sexe de tout les pores de sa peau.

Monday, June 23, 2008

Surf the Channel, part 1


Grâce à la très grande et sympathique Valérie Juneau (mieux connu sous le nom de Ju-Ju-Ju-Juno!), j'ai pu découvrir les joies de surfthechannel.com. Maintenant je peux écouter des émissions de télé sur mon ordine sans me faire trop chier et sans être obligé de dépenser 80 $$$ pour acheter la saison 1 de Deadwood, par exemple ou encore mieux sans être obligé de dépenser des centaines de dollars pour avoir une copie DVD de Pimp my car ou autre Punk'd. Maintenant je peux rédiger des textes sur mon ordine tout en écoutant la 4e saison de Lost, je peux faire des corrections tout en jetant un oeil sur Kat Von D dans un épisode de Miami Ink, faire du montage video tout en portant très légèrement attention à Are you being served?.
Le plus beau dans tout ça c'est lorsque j'ai découvers que je pouvais en plus écouter des films, des VRAIS. War of the Worlds 2 avec C. Thomas Howell (stay gold, Ponyboy!) ou même Sex in the City avec les 4 conasses. Car voyez-vous, sur surfthechannel.com, les films apparaissent plus vite qu'au club video du coin. C'est ce qui m'a permis de voir Indiana Jones et le Crâne de Crystal des extraterrestres (oupssss!).
Le plus beau dans tout ça c'est que l'on peut expérimenter, essayer des films qu'on aurait jamais oser toucher, voir ou entendre de notre sainte vie mais qui parfois nous permette de faire de vraie trouvaille, d'énormes découvertes.
En deux mois, comme je n'ai pas de vie, j'ai pu voir, les deux saisons de Masters of Horrors. Cette série télé où des has been de l'horreur essaient de réssussiter leur carrière en s'essayant à un style Tales from the Crypt. Comme tout le monde j'ai été laissé sur ma faim mis à part les deux surprenant épisodes de Dario Argento et les deux de Joe Dante (peut-il être mauvais?), la série est très conservatrice. La deuxième saison par contre, est mieux, plus gore, plus violent, utilisant des sujets plus tabous, prenant plus de risques. 15 Storeys High, série britannique sans grand impact m'a un peu découragé avant de mettre le cap sur Dead Like me, très bonne série américaine sur une bande de gens décédés qui agissent comme grim reaper, tout ça avec un humour pince-sans-rire.
Du côté cinématographique j'ai pu rattraper le temps perdue dans ma filmographie films de marde avec Jumper, un pur navet mettant en vedette le très peu charismatique Anakin Christensen, Van Wilder 2 et sa suite de blagues sexuelles peu subtiles mais surtout peu comiques, 88 Minutes, mettant en vedette un Al Pacino sous l'effet de l'alcool semblant se demander se qu'il fout là tout comme Amy Brenneman, Alicia Witt en jeune étudiante épaisse qui semble être un rôle sur mesure et une Leelee Sobieski en méchante beaucoup trop fanatique et stupide pour créer le revirement de situation voulu. Le film mal écrit par le scénariste de The Fast and The Furious est encore plus mal joué. Wrestlemaniac, film d'horreur amateur mettant en vedette des actrices pornos et des lutteurs masqués est une perte de temps. World Trade Center, film n'ayant pas la moindre raison d'être et Wicker Man, le remake, forment un duo incroyable pour une soirée Nicolas-Cage-qui-cabotine sont deux films mal chié, peut-être la présence de Leelee Sobieski au générique de Wicker Man, peut donner le goût de revoir 88 Minutes et comparer la pire des deux prestations. The Tripper est le premier et ce qu'on espère le dernier, film de David Arquette. Au générique, on peut y voir toute sa famille en plus de quelques acteurs sans talents. Untraceable qui donne encore la chance à Diane Lane de montrer qu'elle est toujours bien conservé malgré ses 43 balaies.
Dans la catégorie, Colin Firth joue toujours le même rôle, Then She Found Me de et avec Helen Hunt est un drame juif-esque famillial long, très long mettant en vedette tout les amis de Hunt et Hope Springs, comédie romantique où Colin Firth doit faire le choix entre coucher avec Minnie Driver ou Heather Graham. Il semblerait que pour Firth, Graham soit un meilleur choix...
Dans la catégorie, J'ai vu ce film avant toi, Indiana Jones and the Not-So-Secret Skull-Thing-From-the Alien-In Close-Encounter- a pu être apprécié mise à part pour la finale un peu trop...Spielbergienne (un indice se trouve dans le titre du film), Trade, film sur le kidnapping et le traffic de jeunes filles au Moyen-Orient, mettant en vedette le trop absent, Kevin Kline est un film qui n'est jamais sortie sur les écrans Nord-Américains, ce n'est ni le sujet ni le traitement un peu difficile qui explique ce choix mais probablement l'absence de sous-titre dans un film où l'anglais n'"est pas la langue première. War, Inc. comédie parodique, sur la guerre écrite et joué par John Cusack est un peu une suite à Grosse Pointe Blank mais en moins bon, en plus politico-machin et tirant sur trop de cible à la fois.
Dans la catégorie, On s'en fout un peu, le surestimé mais écoutable Hotel Rwanda ne m'a pas touché moi et mon coeur de pierre. The Humain Stain avec une Nicole Kidman nue, est de loin une perte de temps tant on ne comprend jamais vraiment les enjeux du film. The Holiday, grosse farce plate de Nancy Myers mettant en vedette un très convaincant et sympathique Jack Black mais une stupide Cameron Diaz, un Edward Burns absent (quand a-t-il été présent celui-là?) et un Jude Law artificiel.
Dans la catégorie, What the fuck!, Hollow Man 2, est une stupidité mettant en vedette le grand acteur Peter Fascinelli et un Christian Slater qui n'est là que pour encaissé son chèque pour faire ses paiements sur sa porsche. Hors de Prix, comédie-romantique française avec Audrey Tatou trop cute et un Gad Elmaleh peu inspiré. Hot Rod, comédie Saturday-Night-Life-esque réussi à faire rire avec un humour très bizarre qui brise souvent le rythme au film où Isla Fisher est tout simplement la plus merveilleuse petite rouquine au monde. Trailer Park Boys : The Movie, est le film basé surla série téléculte canadienne du même nom et qui nous fait douter si on est fier d'être canadien.
Et il y a tout le reste. You Kill Me, comédie noire sympathique mais pas aussi bizarre qu'elle aimerait être. White Noise 2, suite du film fantastique à la facture télévisuelle mais compétente et écoutable met en scène un Nathan Filion en forme. We Own The Night, troisième film de James Gray qui ressemble au deux premier. Waitress, dernier film de Adrienne Shelley avant d'avoir été assassiné dans son appartement est fort sympathique grâce entre autre au dialogues livré comme dans un film de Hal Hartley dont Shelley fut la muse. Les performances de Kerri Russell et Nathan Filion (encore) sont sympathique et efficace. Trust The Man, troisième film du mari de Julianne Moore et mettant en vedette sa muse est une comédie romantique pour les trentenaires en pleine remise en question. 4Sans être original, drôle ou sympathique, Trust The Man, se laisse écouter surtout après The Wicker Man. Things We Lost In The Fire est un drame efficace grâce surtout à la performance INCROYABLE de Benicio Del Toro en junkie. Le gros problèeme du film est le reste de la distribution qui compte entre autre Halle Berry, et qui aurait gagné à utiliser des acteurs non connus. Finalement, This Is England, film du toujours surprenant Shane Meadows est d'une grande brutalité, en plus d'être d'actualité autant historique que sociologique. Toute ressemblance avec Romper Stomper est purement naive. Le film qui nous à fait connaitre Russell Crowe en Amérique mettait l'accent sur la violence mais oubliait d'être réaliste se permettant d'être une suite de clichés qui ont beaucoup trop mal vieillis.

Wednesday, June 18, 2008

The Incredible Hulk


Tout le monde s'acharne sur la version de Ang Lee datant de 2003. Lee avait eu l'audace de faire un film d'auteur personnel avec une méga-production basé sur une BD. Le film avait fait ses frais au box-office, n'étant ni un flop ni un succès commercial. Marvel a donc décidé de produire une nouvelle version du film.
La compagnie qui n'est plus sur la loi de la faillite fait donc un retour indépendant au cinéma avec Hulk et Iron Man. Ça passe ou ça casse pour eux, mais comme Iron Man est un énorme succès, ils peuvent couvrir les frais si jamais Hulk ne rempli pas ses promesses monétaires. Le public semble apprécier cette version réaliser par le grand Louis Leterrier, un protégé de l'ami Besson. Les critiques semblent aussi mieux apprécier, peut-être parce que Edward Norton y joue le rôle de Bruce Banner. Norton a eux du mal à partir avec Marvel, lui qui a co-scénarisé le film, voulait une version plus zen, plus psychologico-machin et non un gros film d'action musclé comme les studios ont préférés sortir sur les écrans. Norton connu pour ses sautes d'humeurs et son controlfreakness sur les plateaux, on se demande ce qu'il pensait en acceptant de jouer dans Hulk en croyant naïvement ne pas participer à un film d'action.
Une loi non écrite du film de monstre est qu'il ne faut jamais montré le-dit monstre avant 40 minutes. On ne doit que voir, l'ombre ou les jambes ou encore mieux, le visage d'un protagoniste criant d epeur à la vue du monstre. Cette loi ne doit jamais être brisé pour une raison qu'on ignore. C'est ce qu'on avait reproché à Cloverfield. Il faut créer un suspense avec le non-vu. C'est en réalité une règle de films de série B qui dans les années 50 n'avaient pas toujours le budget pour avoir un costume de monstre ou des effets spéciaux décents, alors on le montrait le moins possible. La règle est donc resté. Elle est donc, évidement utilisé dans Hulk, mais pourquoi? On sait tous à quoi ressemble l'incroyable Hulk, d'autant plus qu'il s'agit d'une pseudo-suite au film de 2003. On sait tous à quoi il ressemble alors pourquoi nous refaire le coup de cacher Hulk dans des nuages de fumées ou dans l'ombre ?
En voulant mettre l'enphase sur l'action, Leterrier à fait perdre toute crédibilité au film, lui donnant un aura de Godzilla des pauvres. Leterrier élimine toute logique pour créer ses scènes d'action qui sont loin d'être extraordinaire. Une poursuite sur des toits de buildings se transforme en n'importe quoi quand l'hélicoptère de l'armée dirigé par un William Hurt moustachu un peu unidimensionel se met à bombarder et à mitrailler les buildings, les immeubles, les appartements pour essayer, évidement de tuer l'Abomination, espèce de monstre en CGI joué par un Tim Roth en forme. La scène est d'un ridicule, les immeubles explosent puisque l'Abomination évite les tirs de l'hélicoptère, laiissant l'armée préfèrer tuer des gens avec des balles perdues en plein New York que de réfléchir à une stratégie éfficace. L'autre scène d'Action se déroule sur le campus d'un Université en plein après-midi. Il n'y a personne sur le terrain du campus, sauf deux étudiants qui semblent déjà saoul, prenant des photos avec leur cellullaire. Encore une fois, l'armée ne fait rien pour créer un périmettre de sécurité autour du terrain, ils préfèrent utiliser des jeeps qui sortent des buissons à tout bout de champs pour piéger Hulk. La scène est d'un ridicule total, les jeeps sortent directement de fossés et de buissons et comme tout ça se déroule sur un campus universitaire il est bien évident qu'ils sont super bien caché, vraiment bien enfui sous les feuilles des arbustes pour ne pas se fair evoir des 2 élèves qui trainent par-là, c'est une mission top secret après tout.
Hulk est à l'image de ces deux scènes, c'est une suite d'illogisme et de stupidités. Comme si personne n'avait réellement réfléchit en lisant le scénario. Pourquoi mettre Hulk dans une favela au Brésil? s'il se déchaine les répercussion serait disproportionnés. Bref en dire plus serait une perte de temps. Il n'y a rien dans ce film qui soit intéressant, amusant, divertissant. Les acteurs offrent de piètre performance. Liv tyler à l'air trop nunuche pour être une scientifique, Ed Norton en met beaucoup trop pour avoir l'air triste et intense, Tim Roth est éfficace mais son personnage est un peu escamotté, ce qui rend son cheminement vers l'Abomination un peu artificiel.

Tuesday, June 17, 2008

The Happening


M. Night Shyalaman est d'une prétention sans bornes. Ses films aussi. Il nous fait toujours la morale comme s'il était un descendant de Bouddha, comme s'il nous pointait du doigt, nous le petit peuple et qu'il nous expliquait tout nos travers en tant que société et en tant qu'humain. En gros Shyamalan se prend pour Dieu en plus de se prendre pour un génie du 7e art. C'est ce qui rend l'écoute de ses films désagréables. Cette espèce d'ego qui sort de tout les plans séquences, cet égo qui est palpable à l'écran et qui nous fait soupirer chaque fois qu'il décide de se donner un caméo, essayant de se surpasser pour se mettre en scène de façon ultra-cool (comme dans The Village où on peut le voir dans le reflet d'une télévision).
Lady in the Water a prouvé au monde entier qu'il n'était pas le génie qu'il croit être. Le film a été un flop en plus de faire perdre à l'ami Shyamalan toute crédibilité puisque se croyant invinsible, il a brisé son contrat avec Disney pour aller voir ailleur sa valeur marchande. Ne trouvant preneur nul part, il a dû produire le film lui-même et pour prouver qu'il ést un des grand de ce monde il s'est donnée un rôle secondaire dans son film, celui d'un écrivain dont le génie va révolutionner le monde de l'écriture. (une métaphore grosse trop grosse, ÉNORME). Il s'est cassé la gueule et comme aucun distributeur ne veut de lui maintenant, il a décidé de produire indépendement et réadapter le scénario que personne n'a voulu pour arrivé avec ce que les fans croit être son retour en force.
The Happening, arrive donc sur les écrans avec les pires critiques de l'année. C'est comme si les spectateurs avaient complètement oubliés que le meilleur film qu'ils ont vu est The Sixth Sense, c'est comme si tout le mopnde avait oublié que Signs est leur deuxième film préféré au monde entier. C'est comme si Lady in the Water avait éffacé toute trace de compétence dans la réalisation cinématographique de Shyamalan, comme si on se rendait compte pour la première fois du vide scénaristique de ses films, de la prétention de ceux-ci, de leur côté hyper-moralisateur, de leur sens biblique caché. C'est comme si tout le monde ne pardonnait plus les excès de leur réalisateur préféré.
On déplore son sens du punch, lui qui nous avait habitué à des pivots scénaristique vertigineux. C'est comme si avec les années et de film en film les spectateurs s'attendaient à un revirement chaque fois. Si bien qu'on ne lui pardonne plus ces mêmes pivots en plein milieu du film, on n'accepte plus de ne pas être rouler à la fin du film, en fait on exige que le punch final soit, justement, à la fin. Alors comme il n'y a pas vraiment de dénouement incroyable dans The Happening, les spectateurs ont décidé de bouder leur plaisir, d'exécrer le film, de ridiculiser les acteurs. Qu'en est-il alors de ce film maudit.
Bien que l'histoire m'apparaisse comme étant ridicule,il n'en demeure pas moins que Shyamalan cré, un peu artificiellement, un état d'alerte, de paranoïa qui fonctionne. D'autant plus que le film est rapide et très bien réalisé (la force de Shyamalan), surtout dans les scènes de suicide. La première partie du film est éfficace mais le rythme ralentit et le film devient de plus en plus moralisateur, enfilant les scènes inutiles, les métaphores stupides et le symbolisme pesant. Jusqu'à ce jour Shyamalan a pu s'en tirer en copiant et plagiant des idées vues dans d'autres films que personne ne se souvient, mais voilà qu'avec The Happening, il réussi difficilement à nous faire oublier que les scènes inutiles ont déjà été vue ailleurs mais qu'en plus elles avaient plus de sens.
En résumé, The Happening est un film prétentieux sous ses allures modeste mais il n'en demeure pas moins un divetissement sans être trop agréable ou excellent.

Tuesday, June 10, 2008


Weezer est un groupe très contradictoire. Avec la parution de leur premier (chef-d'oeuvre) album, Weezer s'est taillé une place de choix chez les fans de l'indie rock et dans les radios commerciales. Deux ans plus tard, avec la sortie de Pinkerton, Weezer à voulu perdre les fans de la première heure, ceux qui ont moins de 18 ans en chantant des chansons beaucoup plus rock mais aux thèmes beaucoup plus sexués et sexuels. Puis, après un absence de cinq ans, Weezer est revenu avec le Green Album, un disque de 10 chansons copiés sur les brûlots du premier album éponyme. Après avoir voulu perdre ses (faux) fans, Weezer est revenu à la formule de la première heure après un absence qui a fait d'eux, un groupe culte. Maladroit est sortie moins d'un an après le Green Album et encore une fois Weezer est revenu avec quelque chose de beaucoup plus rock, beaucoup plus pesant mais en essayant de gardé le côté pop de la première heure. Suite aux fiasco de l'album Maladroit, Weezer s'est absenté pendant trois pour revenir avec leur pire effort Make Believe, qui leur a réouvert les portes des radios commerciales. Une autre absence de trois années et les revoilà de retour avec le Red Album où ils retournent encore aux sons de la première époque mais en y prenant plus de risque.
Weezer jongle donc d'album en album avec la formule du Blue Album et un rock pus pesant pour y perdre les trop jeunes auditeurs mais en essayant d'expérimenter avec un son qui ne leur va pas bien. Ce jeux de yoyo devient tellement abhérant qu'écouter un album de Weezer maintenant est devenu redondant.
Avec ce nouvel opus, Rivers Cuomo laisse plus de place à ses coéquipiers, Patrick Wilson chante une chanson et Brian Bell en signe une autre. Ils essaient même différent style. Mai srien à faire, Weezer nous a perdu il y a longtempsau point où leur album sont devenu inégal et inintéressant. Dommage!

Friday, May 23, 2008

À l'intérieur


Le film d'horreur français est un genre qui fait rire. On imagine très mal le cinéma français donner dans le film de genre puisqu'il maîtrise un cinéma de dialogue, de personnage, de situation plutôt qu'un cinéma d'action. De plus, leur passé cinématographique dans le genre autant policier que d'horreur à été plus souvent qu'autrement risible, plagiant sur le cinéma américain. Heureusement pour eux, ils ont plusieurs réussite dans le genre policier (L.627, Police, Monsieur Hire, Garde à vue, etc) Par contre, leur feuille de route du côté de l'horreur est assez courte. Les diaboliques, La féline et Les yeux sans visages datent des années 1940. Des années 1950 aux années 1980 fut un grand vide jusqu'à ce que quelque titres ressortent durant les années 1980 mais rien de très bon ou digne de mention et ce même si quelques uns ont gagné des prix à Avoriaz. 3615 Code Père Noël de René Manzor fut un retour au genre pour le cinéma français qui s'est estompé aussi vite. Jusqu'à tout dernièrement de jeunes cinéastes s'abreuvant du cinéma d'horreur des années 1970 autant américain (Hooper, Craven, Carpenter) qu'européen (Argento, Bava, Fulci) se mettent à faire éclabousser l'hémoglobine sur les écrans français. Le succès est tel, que même Hollywood vient les recruter pour qu'ils puissent souiller leur réputation.
Depuis Maléfique d'Éric Valette, huis-clos fantastique se déroulant dans une cellule de prison, pas très bon mais assez efficace au niveau du suspense et de l'atmosphère, le genre à de plus en plus bonne réputation dans l'hexagone et dans le monde entier. Valette à pu aller à Hollywood réaliser un remake de One missed call qui selon les dires, est un très beau navet. Alexandre Aja a ensuite réussi à se tailler une place à Hollywood grâce à Haute tension un slasher féminin ultra violent haut en suspense et en hémolobine mais ayant un revirement final qui détruit toute la cohérence du film. Haute tension est hautement surestimé mais il a tout de même permit à Aja de réaliser le remake très, réussi de The Hills Have Eyes et de produire le film P2 en plus d'écrire le scénario. Même chose pour Xavier Gens qui à même réussi à réaliser un film hollywoodien (Hitman) avant même que son premier long métrage ultra violent et stupide, Frontière(s) ne sorte sur les écrans. Tout ces films ont été auréolés de réputations bétons et ce même s'ils ne sont pas à la hauteur des attentes ou tout simplement pas à la hauteur.
Alexandre Bustillo, ancien rédacteur pour Mad movies, et Julien Maury ont, eux aussi, donné dans l'horreur avec À l'intérieur. Mais cette fois, la réputation du film va au-delà des espérances. Bustillo et Maury ont réussi non seulement le pari de créer un vrai film d'horreur mais ils ont élevé le standard autant au niveau suspense qu'au niveau hémoglobine. En plus d'avoir créée un standard pour les films d'horreur à venir, ils ont enfin mis le film d'horreur français sur la carte du monde. Hollywood et les fanatiques de l'horreur ne se tourneront plus désormais vers le Japon ou la Thaillande pour y trouver leur dose de sang, de suspense et de violence. Exit les fantômes et les filles aux cheveux longs noirs dans le visage et au teint pâlotes.
À l'intérieur est un film d'une grande brutalité et d'une rare violence mais contrairement aux films qui mettent uniquement l'accent sur le gore et le sang, Bustillo et Maury ont réussi à créer un suspense et un climat de terreur du début à la fin. La musique omniprésente mais jamais trop présente aide à créer ce climat de terreur angoissant. Les deux cinéastes réussissent à nous surprendre plus d'une fois en évitant certains clichés et en en retravaillant certains autres.
Bien sûr le film n'est pas parfait, il y a toujours dans ce genre de film quelque stupidités commises par des personnages secondaires qui n'ont aucune raison d'être sauf de mourir. Mais cette fois-ci, les stupidités passent sans trop détruire la cohérence du récit et le suspense est tellement haletant que le spectateur oublie très vite les bévues faites par nos deux réalisateurs qui ont, visiblement, un énorme amour pour le genre. Certaines images, dont la scène finale, vous hantent bien après le visionnement du film.

Friday, May 9, 2008

White Hassle


Étant un grand fan de Railroad Jerk, il était tout simplement normal qu'à la dissociation du groupe, je les suive dans leur nouveau périple folk-rock White Hassle, où Dave Varenka avait remplacé son drum pour 2 casseroles et Marcellus Hall avait troqué sa guitare électrique pour une guitare acoustico-folk sur le premier album National Chain. Le duo avait récidivé sur le EP Life is Sweet. Ils sont ensuite devenu un trio avec The Death of Song mais l'album n'a jamais été disponible au Kénada. Comme il est de loin le moins bon de leur album, on leur pardonnera cet erreur(?) de distribution. En 2006, White Hassle revient en très grande force avec l'album Your Language, un nouveau classique! Cet fois-ci l'album n'est pas distribué en Amérique. aucune façon de se procurer ce bijoux. De Montréal à Vancouver, de San Francisco à New York, leur ville d'origine, impossible de mettre la main sur une copie du disque qui est seulement distribué en France sur le label français Fargo. J'avais même écrit au groupe un peu avant mon passage à New York pour savoir où me procurer le CD. Il m'avait répondu qu'étant de Montréal et français, je n'aurais aucun problème à me procurer l'album en France...Alors l'album d'un groupe New Yorkais était disponible seulement sur une compagnie française portant le nom d'une ville perdue du mid-west américain...
Ne voulant pas commander l'album et payer le double du prix en euros en plus des frais de port et manutention j'ai dû me contenter pendant 2 années d'une version piraté sur le Web de l'album jusqu'à tout récement...
Il y a 2 semaines, je me décide et je commande l'album sur Fargo.com en me disant : "Au diable les dépenses". J'ai reçu le CD 1 semaine plus tard et j'ai été chargé sur ma carte Visa. Le punch de cet histoire sans but c'est que j'ai attendu 2 ans pour me procurer un album qui m'a couté...2,50$ canadien...Et oui, le CD était au prix de vente de 2 euros...Sacré français!

Friday, April 25, 2008

Street Kings


Depuis le début de sa carrière, Keanu Reeves, l'ami d'enfance de Carl Marotte, est critiqué de toute part par les critiques qui le trouvent tout à fait minable comme acteur. Il connait une carrière en dent de scie, mais il n'est pas le seul. Pourquoi tant d'acharnement sur cet acteur monolythique mains non moins sympathique et ayant plus souvent qu'autrement la gueule de l'emploi. On peut dire ce qu'on veut de lui, mais il faut porté le même jugement sur le reste des acteurs qui font partie de la distribution de Street Kings. On peut le descendre comme on veut, mais il faut descendre le film de la même manière. En agissant ainsi, on pourait s'apercevoir que Keanu est un des seul bon élément du film de David Ayer.

KEANU REEVES :
Le problème avec le personage joué par Keanu c'est qu'il est crédible en tant que policier paumé et corrompue mais pas en tant qu'être auto-destructeur et alcoolique. Car c'est ce avec quoi on essaie de nous montrer la faiblesse du personnage, le pourquoi de ses actes, de sa corruption. On se sert du fait qu'il a connu un traumatisme dans sa vie antérieur pour nous faire croire qu'il s'est aveuglé au point de ne plus voir le vrai du faux, le bien du mal. Cette grande maladresse de la part du scénariste nous fait voir un Keanu qui titube, qui boit de la vodka qui cabotine un peu. Outre passé ces clichés malhabile, Keanu est crédible c'est le scénario qui l'est un peu moins.

CHRIS EVANS :
Le seul autre bon élément dans ce film. Avec ce film et Sunshine, Evans nous fait oublier qu'il joue dans la serie des Fantastic Four. Un petit rôle mais solide et intense.

FOREST WHITAKER :
Depuis son oscar il y a deux ans tout le monde est prêt à dire qu'il est excellent. "Une chance que Whitaker est là pour sauver le film" disent souvent les critiques à propos de Street Kings et Vantage Point. On dirait que les gens ont la mémoire courte. De tout les films que Whitaker a fait dans les 20 dernières années on peut compter sur les trois doigts de la main les bons films qu'il a fait. On peut compter sur ses mêmes trois doigts le nombre de prestations décentes. C'est que Whitaker à toujours joué de petit rôle un peu étrange où il était un gros bêta qui louche ou un ami loyal qui louche ou bien encore et souvent un général de l'armé qui louche. Il jouait un voyant éfféminé qui louche dans Species et mon Dieu qu'il était risible pas seulement parce que le film était minable mais aussi parce que c'était Whitaker. Whitaker à toujours été synonyme de rôle poche qui louche et que dire de Waiting to Exhale et First Daughter qu'il a réalisé. Katie Holmes!!!! La mère de Suri!!! Suri!!!! Non, Whitaker n'a jamais été un super bon acteur alors ce n'est pas un oscar qui me fera dire le contraire. Dans Street Kings il surjoue au point de devenir ridicule, au point de devenir égal à lui-même. Il joue un personnage tellement caricatural que la scène finale où il nous récite une inième version du speech de l'homme qui veut dominer le monde, nous semble une parodie. On a le goût de rire et de dire : C'est Keanu qui est supposé être mauvais.

JAY MOHR :
On m'a déjà dit qu'il est très drôle. Pourquoi alors, a-t-il besoin d'une moustache et d'un polo jaune?

DAVID AYER :
Si Street Kings est mauvais c'est entièrement de sa faute. Bien que la réalisation soit efficace c'est au niveau du scénario que ça chie. Training Day était un film un peu trop arrangé avec le gars des vues pour être crédible. Que tout se passe dans une seule journée et que le plan machiavélique de Denzel Washington fonctionne de A à Z était beaucoup trop tiré par les cheveux. Ici c'est un peu le même principe. Ayer tente de faire un drame policier complexe alors que plusieurs scènes sont incompréhensible, comme celle où les deux tueurs de flics finissent pas ouvrir le feu pour une raison qu'on ignore mis à part le fait de créer un suspense et une confusion. Cette scène ressemble à l'affrontement Christian Slater / Gary Oldman dans True Romance mais en moins bien réussi. Les similitudes entre Training Day et Street Kings sont à la limite du plagiat. Ayer qui se plagit lui-même ou un manque vraisemblable d'idée? Même si cette fois le scénario est écrit pas Kurt Wimmer et James Ellroy. La scène où Keanu, les mains attachées, va se faire exécuter par ses collègues ressemble à celle où Hawke, attaché aussi, va se faire descendre par deux méchants. Les deux scènes ont un revirement de dernière minute, cliché, inattendu et ridicule. Le rôle du flic corrompu plus grand que nature joué par Washington dans le film de Fuqua est ici repris par Whitaker avec un discours final sur le bien de la corruption et sur le pouvoir que possède les deux personnages afro-américains arrivent au dernier acte du film et se ressemble étrangement. En multipliant les pistes et les personnages, Ayer ne crée ni suspense, ni drame. En laissant les acteurs à eux-mêmes, il ne crée ni tension, ni affrontement. Ayer se contente de mettre l'emphase sur la violence et le sang. Il se contente de créer des dialogues qui pour lui, semble brillant, mais qui sont beaucoup trop écrit pour être crédible comme par exemple : Do the department a favor and wash your mouth out with buckshot. Et après on s'acharne sur Keanu Reeves parce qu'il ne peut délivrer ses dialogues de façon crédible.

Saturday, April 19, 2008

The ruins


he Ruins, premier film de Carter Smith adapté d'un roman de Scott B. Smith (aucuns liens de parenté) fait parti de ces rares films qui ont pour sujet l'homme versus la nature ou si vous préférez : film où la nature est une menace pour l'homme. Quand je dis nature, je parle de végétations, de plantes, de rochers et non d'insectes ou d'animaux.
The Ruins est un huis clos où 4 adolescents américain en vacances et un allemand se retrouvent prisonnier d'une ruine Maya. De plus, ils sont tenus en otages par des villageois Mayas et des plantes veulent boire leur sang. Pour des raisons jamais expliquées, les plantes sont munies d'une conscience en plus d'être assoifées de sang et de capacités surhumaines. La population Maya ou dumoins les 7 habitants qui vivent en-bas de la ruine semblent au courant de ce qui se passe mais ne font rien pour détruire les plantes mis à part tuer quiconque a eu un contact avec elles. Ce qui fait que nous ne sommes jamais sûr si la population vénère ces plantes-vampires ou si ils n'ont juste jamais pensé à s'en débarasser. Dans un sens on s'en fout un peu parce qu'on se dit que tout ça va mener quelque part...et bien non! Le problème c'est que étant donné que nous n'avons jamais les explications nécéssaires, la finale tombe à plat. Puisqu'on ne comprend pas les enjeux, puisqu'on ne comprends pas l'attitude des habitants, puisqu'on ne comprends jamais vraiment s'il s'agit d'une maladie ou une malédiction quelconque, la fuite de Jena Malone en guise de conclusion ne nous explique pas si on devrait être content qu'elle s'en sorte ou qu'on devrait avoir peur puisqu'elle rapporte en ville cette soit-disant malédiction ou maladie et/ou contamination. On se demande d'ailleurs pourquoi personne n'a mis le feu aux plantes....
Malgré de jeunes acteurs convaincants dans des rôles plus étoffés que le genre nous avait habitué par le passé, le film a d'énormes difficultés à nous tenir en haleine à cause d'un manque flagrant de savoir faire au niveau du suspense et d'un 3e acte qui frôle parfois la limite du stupide dans les actions commis par les personnages. Le film demeure malgré tout moins débile que les films d'horreurs pour ados typiques mais Smith aurait regagné à rendre le huis-clos, la nature, les plantes plus menaçantes. Il a failli à la tâche et s'est contenté de filmer mollement quelque chose qui aurai dû être plus effrayant. C'est ce manque de suspense et de menace qui font que certains gestes commis par les personnages semblent discutables car jamais on ne les sent trop en danger ou piégé dans cette ruine. Les quelques moments de terreurs sont ceux qui se passent à l'intérieur de la ruine et jamais les personnages en en sortant ne semblent vouloir quitter cette endroit maudit. Et que dire de cette scène finale complètement ridicule où deux touristes grecs se rendent à la ruine. Qu'est-ce que cela signifie à part que cette finale nous rapproche des films pour horreur adolescents chose pour lequel le film de Smith semblait se distancié jusque là. Où veut-il en venir? Une suite? Mon Dieu faite que non!

Examen

Jeudi dernier était mon dernier cours de français qui était tout simplement impossibe à faire pour mon petit cerveau. La deuxième partie de l'examen était une rédaction de 250 mots que j'ai fait en 5 minutes.

J'ai remis le texte suivant à mon professeur en me disant que si j'échouais le cours je l'échouerais avec classe : 





J’attachais mes souliers aux coins des rues Rachel et Duluth Ouest quand Luc Plamondon s’arrêtais devant moi et me demandais du feu. Comme je ne fûme que le mardi et que nous sommes lundi matin très (trop) tôt, je dois m’excuser auprès de monsieur Starmania. Peiné devant mon absence de briquet, il continue son chemin jusqu’au restaurant greco-romain où en sortie Goldorak. La rencontre de deux géants. Deux titans. Plamondon, roi de la pop bon marché et empereur de la comédie musicale et Goldorak, dieu des robots et héro par excellence. Tout de suite ils se sont mis à parler de camembert, sujet tabou s’il en est un. Monsieur cœur de rockeur ne comprend pas l’utilité de la croûte blanche sur le fromage tandis que Goldorak prétend qu’elle est la seule raison d’être de ce produit laitier trop méconnu de la gent robotique. Inspiré devant tant de verve venant d’un non-humain, Plamondon décide d’écrire sa prochaine comédie musicale sur les robots combattant le mal et autres cyborgs plutôt que sur la vie de Lucien Francoeur tel que prévu. C’est le freak de Montréal qui va être décu. Ils échangent leur numéro de téléphone pour un éventuel rendez-vous et Goldorak s’envole. Plamondon retourne vers moi et me demande du feu pour allumer son cigare germano-cubain. Je m’empresse de cogner deux roches ensemble tel un scout.

Sunday, April 13, 2008

Doomsday


Neil Marshall avait réussi un tour de force il y a quelques années en réalisant le film d’horreur The Descent. Non seulement les amateurs de genre ont applaudi, le classant comme étant un des meilleurs films d’horreur des dix dernières années, mais en plus les critiques ont grandement apprécié l’habile mélange de genre et le savoir faire de Marshall. Marshall avait réussi à créer horreur et suspense dans un genre (trop)longtemps laissé sur le pilote automatique.
Le réalisateur de Dog soldiers nous arrive donc avec un nouveau film autant attendu par les fans que les critiques qui ne demandent pas moins à Marshall de sauver le genre encore une fois.
Non seulement Marshall ne réussi en rien à renouveller l’exploit de son œuvre précédente avec Doomsday, mais en plus son film sera définitivement sur la liste des pires films du 21e siecle. Marshall a profiter de son succès pour filmer ses fantasmes d’adolescent. Doomsday est un soit disant hommage aux films de science-fiction qui ont marqué l’enfance du réalisateur. Le problème et il est énorme, c’est que Marshall ne réussi jamais à rendre hommage à quoi que ce soit, il se contente de plagier, de pilier et de refaire des scènes de films et les mettre bout à bout avec un minimum de cohérence. Son film n’est ni un hommage ni un remake, juste un copiage testostéroné et boutonneux. À voir l’accumulation de clichés et d’incohérences dont recelle le film de Marshall, on pourrait croire qu’il a écrit le scénario quand il avait 16 ans et ne la jamais relu avant de faire le film.
Le film se veut un mélange de genre, de rythme et de ton. Passant du film futuriste au film post-apocalyptique et au péplum de façon ridicule, Marshall ne réussi jamais à faire preuve de compétence et de talent. Il ne réussi jamais à garder en haleine tellement tout est artificiel même les geeks qui reconnaissent les films plagiés n’esquissent aucun sourire. C’est que tout est artificiel dans ce film. Chaque segment est basé sur des clichés du genre. Comme si au lieu de plagier le film original, Marshall s’était contenté de plagier un remake d’un remake avec son lots de conneries, d’incohérences débiles et de dialogues stupides. Le film est tout de même sanglant avec ses têtes coupées, ses intestins dévorés et autres cervelles éclatées et Rhona Mitra s’en tire plutôt bien dans un personnage caricatural, sorte de croisement entre Lara Croft (elle servit de modèle pour le personnage) et Snake Plissken, héro de Escape From New York, la plus grande source d’inspiration du film. Outre le film de Carpenter, Marshall plagie de façon complètement non-subtile : Aliens, 28 Days Later, Lords Of the Ring, Mad Max Beyond the Thunderdome, The Warriors, Dawn of the Dead, Gladiator, et The Road Warrior. D’ailleurs la poursuite de voiture finale, sorte de croisement entre The Road Warrior et une publicité de voiture, est tellement copié sur le film de Georges Miller qu’il devrait pouvoir toucher des droit d’auteur.

Vantage Point


Je n’étais pas allé au cinoche depuis au moins 7 jours alors je me suis dit allons donc voir une marde.

Mon choix s’est arrêté sur Vantage Point.

Vantage Point de Pete Travis est un film qui sous ses allures ambitieux et maitrisés n’est rien d’autre qu’un thriller mal foutu, très mal écrit et platement mis en scène.
Le problème avec les thrillers ou films policier américains de nos jours c’est que depuis la série 24, tout doit être rapide, bien orchestré et haletant. Le spectateur en demande toujours plus et souvent, comme c’est le cas ici, toute logique est laissée au vestiaire au dépend de pivots scénaristiques qui ne tiennent pas la route ou de rebondissements surprises stupides et inutiles. Comme si on se disait qu’en donnant au film un rythme effréné personne ne s’apercevra de l’incohérence de son ensemble. Plus souvent qu’autrement et c’est encore le cas ici, l’incohérence est dû à la médiocrité de la mise en scène puisque le réalisateur n’y voit aucune erreurs de logique dans son récit et est convaincu qu’il a entre les mains les clés d’une intrigue béton et que sa réalisation aussi plate ou exceptionnelle soit-elle ne parviendra jamais à mettre en doute la qualité de l’intrigue et la frénésie de son suspense.
L’histoire du film se déroule en Espagne durant un sommet quelconque pour la paix et où le Président des U.S. of A. vient y faire un discours pro-paix dans le monde. Le film multiplie les points de vue de différents personnages suite à la tentative d’assassinat sur le Président allant même jusqu’à y montrer le point de vue du Président lui-même. Le but du film est donc de recréer Rashomon-style, la même scène sous différents angles et ainsi donner au spectateur, petit à petit, la clé de l’intrigue et ainsi construire un suspense autour des personnages qui évidement, ne sont pas ce qu’ils semblent être.
Parlons-en des personnages. Le film fonde son suspense sur le racisme puisque tous les personnages européens sont de possible terroriste. Ils sont tous filmé avec un espèce de sous-entendu qui dit : C’est peut-être lui, le méchant! Ils sont tous ténébreux, mystérieux, étranges, le teint basané, on les filme au ralenti pour être sur que le spectateur identifie cet espagnol ou cet arménien. Alors que tout les américains y compris l’afro-américain Forrest Whitaker sont dès leur première apparition à l’écran, montrés tel qu’ils sont : un touriste, deux gardes du corps, un président et une réalisatrice de télé. Aucun doute sur leur identité, ils sont tels qu’ils sont : des américains respectables faisant leur travail. Dès l’installation de ses personnages on sait que l’on est dans un film qui multipliera les rebondissements aussi peu surprenant soient-ils.
La premier point de vue du film est assez réussi puisqu’il commence frénétiquement et entre assez rapidement dans l’action. On a droit à une scène de description du personnage joué par Dennis Quaid via des images d’archives sur la bravoure de ses actes passés et qui ne sert ABSOLUMENT à rien. Mais elle ne dérange pas nécessairement le récit donc on ferme les yeux sur cette scène qui sert de remplissage et qui aurait dû se retrouver dans les scènes coupés du DVD. Le problème est et il est énorme, c’est que la scène se termine avec la révélation d’un élément extrêmement important que le réalisateur décide de ne pas nous révéler. Le réalisateur décide donc de jouer avec les informations pour que chaque point de vue se termine par une chute scénaristique comme s’il s’agissait d’une série télé où le spectateur doit retenir son enthousiasme jusqu’au prochain épisode, dans ce cas-ci le prochain point de vue. C’est à ce moment que l’on comprend que le réalisateur n’est pas honnête avec nous et les informations qu’il est supposé révéler. C‘est aussi à ce moment que l’on comprend que la soi-disant originalité des points de vue ne sera pas respecté.
Le film recommence avec un autre personnage et un autre personnage jusqu’au dénouement final. Jusqu’à ce qu’on comprenne les enjeux, de cet attentat (pas vraiment), les pions ainsi que les joueurs. Le sentiment qui s’en dégage est que Travis n’a aucune idée comment multiplier les points de vue ce qui nous donne toujours les même plans, comme si on n’avait pas assez filmé d’images pour rapiécer ou joindre les différents segments. Ce qui donne une allure de mauvaise série télé ou de série télé un peu désuète dans son exécution.
Mais là où le bas blesse c’est que Travis ne s’assume pas jusqu’au bout. Le film commence avec le point de vue de certain personnage et ce même si le réalisateur est malhonnête dans sa façon de nous révéler l’intrigue pour ensuite laisser tomber son idée de départ et donner dans son dernier segment, le point de vue de personne ou de n’importe qui, c’est un peu dur à savoir.
Le film se termine par une poursuite automobile pas très crédible. C’est assez insultant de voir deux voitures se poursuivre sur les routes étroites d’une ville remplie de piétons en panique à cause d’une tentative d’assassinat pendant un sommet où gardiens de sécurités et policiers de toutes sorte devraient en principe barrer les rues environnantes.
À la toute fin, Travis essaie de racheter ses propos racistes en incluant auprès des méchants, un des américains (je ne dévoile rien du film puisque tout est dans la bande annonce, il suffit d’être attentif). Il nous montre également que les américains sont des gens biens qui dans une situation extrême sont prêt à tout pour aider la veuve et l’orphelin, que le président est un humain près du peuple et ne voulant en aucun cas décevoir ses citoyens.
Travis nous montre également que les terroristes sont prêts à tout pour arriver à leur fin. Ils nous sert des méchants de pacotilles très intelligents, laissant des dommages collatéraux un peu partout sur leur chemin, assoiffés d’une vengeance quelconque, tuant un et l’autre mais ne sachant quoi faire devant une fillette en plein milieu de la rue. On rie de nous de toute façon avec cette fillette stupide qui traverse, en panique, l’autoroute pour aller rejoindre sa mère du moins une femme qui selon elle ressemble à sa mère et selon le spectateur une femme qui semble 35 ans plus jeune que la dite mère. L’insulte ne s’arrête surtout pas là, puisque la mère qui a perdue sa fille dans la panique de l’attentat se trouve miraculeusement à côté d’elle, à côté de l’autoroute, là, elle s’inquiétait et en discutait justement avec la police qui dans un cas comme celui-là prend vraiment le temps d’écouter les habitants et leur problèmes.
Vantage Point est donc un film qui s’assume très mal, qui part d’une idée pour jamais la tenir jusqu’au bout, qui pue l’invraisemblance et la malhonnêteté et qui multiplie les clichés inutiles. Dans ce genre de film, les personnages sont secondaire à l’intrigue alors les clichés ne sont que remplissage inoriginal. Le montage est réussi et les acteurs offrent de bonnes performances. En particulier Whitaker même s’il baraguine des conneries, Quaid et Weaver. Fox est sous-utilisé, Ramirez à la gueule de l’emploi et Taghmaoui et Noriega sont égal à eux-mêmes, charmant et relégué au rôle de méchant de service pour le premier et beau et ténébreux pour le second.