Monday, August 15, 2011

Reflexions sur de la cinématographication

The Resident : The Resident est une excuse pour remettre la compagnie Hammer sur pied après plus de 30 années dans les limbes (Christopher Lee, acteur de la Hammer par excellence y tient un rôle (environ 18 secondes à l’écran)). C’est aussi une excuse pour voir Hilary Swank en petite tenue. Donc deux bonnes raisons. Outre la performance de Swank et du toujours charmant Jeffrey Dean Morgan (le Javier Bardem des pauvres), The Resident n’est qu’une suite de clichés typiques du suspense made in USA. On ne comprend jamais trop les raisons du psychopathe, on doit se contenter du fait qu’il est psychopathe pour expliquer son comportement, ce qui est bien mince.

Surfer, Dude : Ne comprenant jamais vraiment où on veut en venir ou ce qu’on veut dire, ce film de surf n’en est pas un. Rien à voir avec Stacy Peralta ou Point Break. Surfer, Dude est le 1er film où Matthew McCaunaughey est torse nu durant l’entière totalité du film. 100% bedaine. 89 minutes de shirtless fun. Jamais un chandail ou une camisole, ou un schâle ni même une toge ou un pareo . Juste des pectauraux. Même lors d’une scène à l’aéroport McCaunaughey est cadré en plan très rapproché du visage pour ne pas que l’on puisse voir s’il porte un jersey ou un gaminet aux douanes. No way! On garde le mystère. Est-il allergique au polyester? Porte-t-il un chandail invisible? Peu importe! Il y a beaucoup de marijuana dans Surfer, Dude alors pas étonnant que l’on y retrouve de façon presque cliché Willie Nelson, Woody Harrelson et Scott Glen. Surfer, Dude n’est pas un film à la Cheech & Chong, par contre, on a l’impression que tout les personnages masculins sont des imitations de Jeff Spiccoli, ce qui devient vite irritant.

Robowar : Robowar eat aussi connu sous le titre Une imitation minable et raté de Predator. Réalisé par Vincent Dawn aussi connu sous le nom de Bruno Mattei, ce film est une copie pratiquement exacte du classique de McTiernan mais avec un robot qui fait des bruits risiblements drôles (on dirait des bruits de ventre, futuristes ou comme si R2-D2 avait besoin de ritalin) en guise d’extra-terrestre. Les one-liners bidons de Schwarzenegger et Carl Weathers de Predator sont repris, ici, exactement de la même manière mais avec beaucoup moins de convictions par des acteurs de la trempe de Reb Brown ou Romano Puppo (genre de sosie musclé de Gerard Darmon). Un philippin jouant le rôle de Billy va même jusqu’à s’arrêter, sortir un couteau, et se couper le ventre pour attirer le robot/predator/R2-D2. La grosse différence et elle est énorme, c’est qu’au lieu de se diriger vers un hélicoptère, ils se dirigent vers un bateau.

Hall Pass : La bande-annonce du dernier film des frères Farelly laisse présagé un genre de Wedding Crashers sur le crack avec plein de seins dénudés, d’humour gras et d’images de pénis en folies. Des images de pénis il y en a. C’est tout. Avec sa morale prévisible sans être chiante, Hall Pass ressemble à Shallow Hal meets There’s Something About Mary fait pour les 45-53 ans.

Prowl : Dans la lignée de tout les films du AfterDark Festival, Prowl est probablement l’un des moins chiant. La réalisation est compétente comme toujours mais les acteurs choisi pour leur beauté avant tout s’en tirent énormément bien en ne jouant aucunement des personnages d’ados écervelés. Rien de bien original, mais pas une perte de temps non plus.

Tale of Zatoichi Continues : Comme son titre l’indique, ce film raconte la continuité des aventures de Zatoichi.

Revenge of The Boogeyman : Ulli Lommel est un réalisateur détesté depuis encore plus longtemps que Uwe boll. La différence est que Boll à du talent. Lommel se met en scène dans une séquence d’entrevue où l’on peut apercevoir son micro-cravate. Le spectateur se demande tout au long s’il s’agit de paresse du directeur artistique ou si vraiment le but est de voir le mircro-cravate. Peut-être s’agit-il de placement de produit. Revenge of The Boogeyman est bien entendu la suite de Boogeyman, le film gore d’Ulli Lommel et non celui produit par Sam Raimi 25 ans plus tard. Boogeyman 2 est donc 10 minutes d’entrevue avec micro-cravate, 55 minutes de scènes du premier film qui servent de flashback et environ 15 minutes de nouveau matériel. Comment faire de l’argent en recyclant quelque chose qu’on a déjà fait. Lommel est donc avant-gardiste puisqu’il a samplé son propre matériel pour faire un hommage et une suite à son propre matériel. Ironiquement, Revenge of The Boogeyman a été banni à sa sortie à cause de sa violence alors qu’il s’agit en fait de la violence du film Boogeyman, qui lui, n’a pas été banni.

I Miss You Hugs and Kisses : Ne serait-ce que pour voir Donald Pilon jouer un polonais en anglais, ce film canadien est un must. Mais soyez prévenue, I Miss You Hugs and Kisses est une pure marde cinématographique.

We Are The Night : Film allemand avec des femmes-vampires, We Are The Night est un croisement entre Sex In The City et whatever mais avec des vampires féminins super poches. Sorte de pseudo-blockbuster, ce film a donc un look dispendieux et des effets spéciaux efficaces. On dirait un film de Renny Harlin avec des vampires sexy (y-a-t-il des vampires non sexy? Même Nosferatu est hyper-phaliquement beau). Donc, des vampires font les boutiques et soupent dans de grands restaurants et c’est super intéressant! À la toute fin, elles se battent de façon vampiresque et le réalisateur en profite pour multiplier les plans de caméra cools qui donne un look visuel un peu incohérent pour la rétine humaines, on voit où il veut en venir (être cool) mais pas sûr que le rendu soit clair ou aussi impréssionnant qu’il ne l’avait prévu ou promis aux producteurs lors des brainstormings en pré-production. Pour les fans de vampires et autres trucs vampiresques, We Are The Night va vous renverser, vous donner fois en l’humanité et vous donner le goût de lire du Anne Rice dans un parc avec une rodingote de cuirette, pour les autres, disont que c’est meilleur que Les Morsures de l’aube.

H.O.T.S. : Un peu comme une version féminine de Animal House. H.O.T.S. est remplie de poitrines nues, de concours de T-shirt mouillés, de seins, d’hommes un peu stupide qui perdent leurs moyens lorsqu’ils voient des seins, de seins nues, d’humour pas super drôle mais toujours en lien avec de la poitrine féminine, de jolies demoiselles (tous des anciennes playmates), de seins, et SEINtera…difficile de faire un choix entre H.O.T.S. ou Animal House, je dirais que les deux films sont de valeur égale, si vous avez aimé l’un vous aimerez l’autre.

Mega Pirahna : On écoute pas un film comme Mega Pirahna en s’imaginant que ce sera incroyable et que notre vie va changer. Sauf bien sûr si un rien vous émerveille et que vous n’avez pas beaucoup d’ambitions, dans ce cas, Mega Pirahna pourrait vraiment devenir un état d’esprit. The Tao of Mega Pirahna. Avec l’avancement de la technologie, n’importe qui peut faire un film de genre et lui donner un look cool pour des peanuts. La série B et Z ont beaucoup appris des « flatulences d’AVID » de Requiem For A Dream, de la « shaky-cam » de Paul Greengrass et des CGI d’After Effect. Il y a 15 ans un film comme Mega Pirahna aurait, pour le même budget, un look de marde, des effets visuels de cul et une mise en scène scrotomale. Mais voilà, la technologie est ce quelle est, Mega Pirahna à beau être mal écrit, très mal joué, pas super bien mis en scène, il demeure que son look un peu délavé, ses effets spéciaux pas si mal, ses effets visuels acceptables et son montage pseudo-stylé assez mauvais en font un plaisir coupable pas aussi risible qu’il n’y paraît. Merci technologie!

The Burrowers : Western horrifique un peu gore mais bien foutu, ce film de série B à un look respectable, des acteurs solides, de très bons effets spéciaux et une intrigue intéressante. C’est à se demander pourquoi il n’a jamais joué au cinéma, il l’aurait mérité puisqu’il n’y a rien de cheap ou d'embarassant dans The Burrowers.

Fuhrer Ex : La première fois que j’ai lu l’autobiographie de Ingo Hasselbach, j’ai été sidéré de voir que son entrée dans le monde des néo-nazi s’est fait au début des années 1990. J’étais bien naïf de penser que ses « exploits » s’étaient déroulés dans les années 1970, avant ma naissance. J’étais bien naïf de penser que le racisme avait cessé d’exister dans les pays civilisés. J’étais encore plus naïf de croire que de son excellente autobiographie, il en tirerait un grand film. Fuhrer Ex semble vouloir raconté l’entrée d’Hasselbach chez les nazis, il se donne des raisons bidons comme s'il voulait mettre en garde les jeunes d'aujourd'hui face à de tel regroupement tout en n'expliquant jamais ce que ces regroupements font. Comme si la seule mention du mot nazi était sufisante pour faire fuir la jeunesse d'aujourd'hui face au recrutement de cette "secte". Comme si Hasselbach (qui a écrit le film) voulait être le moins précis possible, en ne mouchardant jamais ses anciens collègues, question de plusieurs années de fraternités avec des assassins, pour ne pas mettre sa vie en danger ou je ne sais trop. Ce qui a pour résultat que le film est incroyablement faible au niveau scénaristique. Pourtant la biographie est remplie de passages spectaculairements horribles. L’acteur principal n’a aucun charisme et les raisons de sa désertion du mouvement n’a strictement rien à voir avec la réalité mais avec une réalité cinématographique. Fuhrer Ex ressemble à un mauvais téléfilm prévisible et ne prend jamais aucun risque. À éviter.

Sunday, August 7, 2011

Des films de chez nous!

Starbuck et Le Sens de l’humour sont à l’oposé du spectrum du film commercial québécois. Le Sens de l’humour représente le film d’été de façon paresseuse, un genre de blockbuster québecois avec tout les ingrédients nécéssaires pour en faire un succès public mais sans jamais bien appréter ses ingrédients comme si on se disait que ceux-ci allaient suffire alors pourquoi changer une recette gagnante, tandis que Starbuck se tient du côté du divertissement sympathique rempli de bons sentiments mais jamais suffisant, ne prenant pas son public pour des idiots, un film qui travaille fort une intrigue farfelue pour la rendre crédible tout en apportant un constat sur la famille et les enfants alors que le film de Gaudreault ne nous dit absoluement rien en racontant une intrigue tout aussi fafelue mais dont on se contrecrisse.

La mise en scène de Gaudreault est beaucoup plus solide que ce qu’il nous a offert auparavant. Adieu le côté mauvais théâtre-filmé de Mambo Italiano ou le côté téléfilm de Nuit de noces. Le réalisateur de De Père en flic à pris de l’assurance et c’est tant mieux. Autant au niveau des images avec ses plans aériens qu’au niveau de la direction artistique. Gaudreault donne un côté (un peu) bédéesque à son film ce qui permet de mieux avaler la pillule puisque cette histoire d’un tueur qui kidnappe deux humoristes est invraissamblable.

Évidemment il s’agit d’une comédie, mais on rit rarement dans Le Sens de l’humour. Michel côté à beau avoir kidnappé deux humoristes mais jamais leur blagues ne fait rire en fait, la plupart du temps leur répartie est plutôt embarassante. Même les engueulades entre Benoit Brière et Louis-José Houde tombent à plat. L’humour du film a été écrit de façon paresseuse, comme si on s’était dit qu’avec le casting, les gens allaient rire peu importe. C’est ce qui déçoit dans Le Sens de l’humour, on veut encore une fois plaire au plus grand dénominateur commun alors on ne se force pas beaucoup, sachant d’avance que le pari est réussi.

Le film gagne des points en nous montrant un peu l’envers du décors, soit de voir la vie d’un humoriste en tournée, la mécanique d’un spectacle ou de l’écriture d’un spectacle mais il nous montre également qu’un humoriste hors de sa scène, hors de son élément, est rarement comique.

Ce sont les acteurs qui permettent au film de garder le peu de vraisemblance ou d’intérêt. Michel Côté réussi à rendre crédible et attachant ce tueur soumie par un père presque sadique. Benoit Brière étonne dans son personnage d’humoriste chiant, Houde quant à lui se permet de jouer Houde mais avec des répliques moins drôles qu’à son habitude, c’est ce qu’on appelle jouer un personnage à contre-courant. Sonia Vachon vole la vedette alors qu’Evelyne Gélinas perd son temps en jouant un personnage stéréotypé qui donne droit à des blagues ou des revirements télégraphiés tellement son personnage est mince et redondant.

Pour un film avec un titre aussi évocateur, on aurait aimé qu’il y ait au moins une blague, mais non…

Starbuck, lui, est loin d’être parfait mais prend le temps de développer ses personnages avant de les lancer dans une aventure rocambolesque. L’écriture de Ken Scott aidé de Martin Petit est beaucoup plus fine beaucoup moins porté sur la grosse blague. En fait, les moments les moins réussie de Starbuck sont les moments où le film essaie d’être drôle. Les réparties entre Huard et Bertrand sont ce qui fonctionnent le moins car elles essaient beaucoup trop fort à arracher un sourire et le film n’a pas tant besoin de l’humour pour être aimé. Il réussie très bien sans cette note forcée.

Le film prend son temps mais réussi à venir nous chercher.

Ken Scott à lui aussi pris énormément confiance derrière la caméra et sa mise en scène est solide surtout comparé aux Doigts croches. Son film est touchant et « sweet » un peu comme sa Grande séduction. Scott ne prend pas le spectateur pour aquis et le récompense. Dommage que le film prend une tournure un peu inutile dans son dernier acte, en fait c’est surtout que tout arrive un peu abruptement, sans jamais vraiment être dévelloppé alors on a l’impression que la tournure scénaristique ne sert que de remplissage ou est une façon maladroite pour arriver à une conclusion satisfaisante.

Au delà de cet aspect mal chié du scénario, le film est franc, sympathique, touchant et humain et on ne peut demander mieux, surtout pour un film d’été.

Monday, August 1, 2011

Reflexions sur de la cinématographication

Two Guys And A Girl And A Pizza Place : La 2e saison de ce sitcom qui nous aura donné Ryan Reynolds, nous donne également Nathan Fillion dans un petit rôle certes, mais un rôle récurent. La seconde saison se concentre un peu plus sur des histoires d’amour où nos 3 protagonistes en voient de toute les couleurs. Toujours aussi drôle, ce sitcom est un bon divertissement. À la 3e saison, Fillion est devenu un personnage pricipal et plus rien ne se passe dans le restaurant de pizza. Ils auraient pu changer le titre pour Three Guys And a Girl and An Appartment.

The Man From Hong Kong : Classique australien, ce film policier à vraiment mal vieilli au point de vue des scènes d’action mais il peut se vanter d’avoir inspiré Die Hard pour la scène où John Maclane se lance en bas du Nakatomi Plaza attaché à un boyau d’incendie. Comme son titre l’indique, ce film traite d’un homme qui vient de Hong Kong, un policier, qui vient enquêter sur un réseau de drogue chinois à Sidney dirigé par un jeune Sammo Hung portant fièrement la coupe de cheveux de René Simard. C’est vous dire si l’impact du jeune Simard à vraiment touché toute la planète. Tout ça ressemble bien sûr à Beverly Hills Cop mais 10 ans plus tôt et beaucoup moins drôle. Un policier hirsute ressemble à Jack Black, Georges Lazenby (James Bond) semble tout doit sortie d’un film porno 70’s avec sa moustache et ses sofas en cuir orange, une poursuite à pied dans les rues de Sidney Point-Break-style, de mauvais explosions, bref, un bon divertissement.

The Giant Claw : The Giant Claw est un film de série-B où un aigle géant mutant s’attaque aux humains. Un peu comme Q – The Winged Serpent mais en beaucoup moins bon. L’aigle mutant géant est en caoutchouc et ses ailes sont attachés à des ficelles mais comme il est géant ce sont de longues et grandes ficelles... je pense.

Megaforce : Hal Needham est une légende à Hollywood en tant que cascadeur. Smokey and The Bandit ou Cannonball Run mettent en scène des poursuites de voitures et des accidents, ce à quoi Needham excellait. Needham, entouré de 4 autres scénaristes à décidé de faire un gros film d’action futuriste dans le désert, sans voiture. Wrong! Un protagoniste sans charisme ressemblant à un membre des Bee Gees, une histoire incompréhensible, une cinématographie déficiente (tout est un peu rouge) des costumes embarrassants, une actrice choisi pour sa beauté et non pour son habileté à parler anglais, etc...

Les Petits mouchoirs : Les Petits mouchoirs c’est 140 minutes d’acteurs français au sommet de leur forme. C’est un plan-séquence d’ouverture pour montrer que Canet est sérieux et c’est une chanson après l’autre du Top 40 pour montrer que Canet est mélomane et ne croit pas en ses acteurs ou son auditoire. Canet se permet donc d’expliquer à l’aide de chansons, comment le spectateur doit se sentir tout en pensant que ses acteurs ne peuvent jouer les émotions qu’il veut démontrer. Les Petits mouchoirs fonctionne grâce aux acteurs qui jouent des personnages vivant et non des stéréotypes. De plus, Canet ne sent pas le besoin de vouloir nous faire la morale ou de faire un film qui décrit « sa génération ». Bien que la plupart des dénouements soit très cinématographiques enlevant un peu le côté réaliste et que la finale semble plaquer là comme si elle venait d’un autre film moins bon, le film se laisse regarder et n’est pas trop chiant

Just Go With It : Bien que le film soit une comédie, il y a quelque chose dans la prémisse qui ne fonctionne absolument pas. Il faut suspendre son incrédulité pour croire qu’Adam Sandler peut coucher avec plein de jolies filles. Même s’il utilise un stratagème pour les amener dans son lit, Sandler n’a tout simplement ni le corps, ni le charme ni le visage de l’emploi. Autrement dit, Sandler est loin d’être un beau gosse, alors de croire qu’il peut se farcir autant de poulettes, puisqu’il choisi toujours de très jolies femmes, est d’un ridiculisme ridicule. De croire que Brooklyn Decker peut tomber en amour avec Sandler en l’espace d’une nuit est aussi très tiré par les cheveux. Il est aussi ridicule de croire que Jennifer Aniston qui est très belle en bikini, soit plus canon que Brooklyn Decker et ce n’est pas une question de craque de seins. Même Nick Swardson n’est pas drôle c’est vous dire à quel point ce film est une perte de temps sauf bien sûr si vous aimez les hanches de Nicole Kidman qu’elle bougent de façon sexy dans une scène de danse soporifique.

Midgets vs Mascots : Oui ce film existe et je l’ai écouté pour vous, question que vous puissiez passer 90 minutes à faire autre chose de plus constructif comme éplucher des patates ou coller des timbres. Faux documentaire, ce qui n’est jamais un problème si on s’appele Christopher Guest et que nos acteurs peuvent jouer, Midgets vs Mascots n’a rien de tout ça. Il s’agit d’un faux documentaire white trash très vulgaire du genre inceste-pipi-caca avec des blagues idiotes ou mal dévelloppés. Les acteurs sont de très bas niveau et avoir Gary Coleman ou Ron Jeremy ou bien même le nain qui ressemble à Peter Dinklage n’est pas un gage de qualité mais plutôt de la paresse humoristique. C’est un peu comme si on avait voulu faire un croisement entre Chris Guest et John Waters avec l’humour « couilles-poilus » de Danny McBride mais en n’ayant ni le talent, ni la vision de comment on fait rire et/ou de comment on fait un film et/ou un docuentaire et/ou un faux-documentaire.

Chained Heat : Film de femmes en prison, Chained Heat est donc remplie de poitrines dénudées, de scènes de sexe et/ou viol et de la violence inutile.

Death Before Dishonnor : Film de guerre très violent à-la-Rambo mais avec des acteurs bidons. Le film ressemble vraiment à quelque chose que Chuck Norris ou Sylvester Stallone auraient refusé. Les producteurs ont décidé d’aller de l’avant en faisant le film quand même soit en se disant que Fred Dwyer deviendrait le prochain Gary Daniels ou le prochain Thomas Ian Griffith ou que le racisme et le patriotisme qui se dégagent du film allait en faire, pour sûr, un succès. C’est un peu comme Commando mais en beaucoup plus sérieux.

Dracula vs Frankenstein : Ils ne se battent pas vraiment ensemble. C’est un peu comme s’ils existaient dans la même réalité mais qu’ils vivaient leurs aventures chacun de leur côté, assez platement d’ailleurs.

Pranks : Film d’horreur à petit budget extrêmement mal filmé et beaucoup trop sombre.Ce qui n’est pas tout à fait un problème mais comme le film est mauvais, on a pas le goût de plisser les yeux pour voir ce qu’il s’y passe. Filmé mollement dans la cave d’une école, ce simili-classique est un pur ennuie pelliculé. La finale est prévisible et mal mise en scène pour être prenante d’autant plus qu’on y voit pas grand chose parce qu’il fait assez noir. Les acteurs sont à la limite du sans talent et les meurtres n’ont aucune éfficacité cinématographique tellement le montage n’est pas au point.

Vampirella : Vampirella est une honte cinématographique. Probablement la pire adaptation d’un comic book (oui, pire que le Captain America d’Albert Pyun ou le Punisher de Mark Goldblatt…ou Jonathan Hensleigh…ou Lexi Alexander ou le Man-thing de Brett Leonard). Le costume de Vampirella est en plastique et est loin d’être sexy. Talissa Soto est terrible dans le rôle titre mais pas autant que Roger « chanteur de The Who » Daltrey dans le rôle du méchant. Les effets spéciaux sont dignes de Martin Gamal et le récit ne va nul part vraiment rapidement. Pour les fans de Twilight seulement, puisqu’ils aiment les merdes vampiriques bidons.

Mordum : Un autre film qui fait partit des August Underground, cette merde cinématographique n’est vraiment pas pour les cœurs sensibles. En fait, ce film n’est pour personne. Je ne veux pas connaître quelqu’un qui apprécie ce genre de films. Je ne veux pas connaître quelqu’un qui connaît quelqu’un qui apprécie ce genre de films. Tout comme les autres films de la série, le film est un POV tourné en vidéo d’un dude et ses amis qui s’amusent à tuer des gens dans leur sous-sol pour ensuite vomir, uriner ou chier sur les cadavres avant, bien sûr, de les sodomiser. Seins coupés, gorges tranchées, excréments sur les murs et enguelades n’auront jamais été aussi pénible à regarder, sauf bien sûr la scène où un gars sodomise le corps d’un enfant mort depuis plusieurs jours de façon réaliste.

Don’t Go In The House : Film d’horreur assez malaisant qui met en scène un homme troublé qui invite des filles à la maison pour les séquestrer et les passer au lance-flamme. Métaphore sur la vie, ce beau film de… non je blague. C’est un peu comme un remake de Psycho puisque l’homme troublé garde le cadavre de sa maman à la maison et celle-ci lui parle télépathiquement. En fait, il fait de la projection puisque sa mère, jadis, aimait bien lui brûler les bras sur les ronds du poèle. Si Aurore, n’était pas morte au bout de ses blessures, elle aurait probablement tourné comme l’homme troublé de ce film.

Chaos : Chaos est un remake non avoué de The Last House On The Left mais ne le dite jamais au réalisateur de ce film puisqu’il voudra se battre avec vous. C’est dumoins ce qui est arrivé avec Vern et Roger Ebert. Ebert à détesté le film alors David Defalco l’a insulté pour ensuite s’expliquer devant la caméra (un des suppléments du DVD) pour réfuté les commentaires de Ebert. Peine perdu puisque Defalco et son producteur passent pour deux idiots qui n’ont aucun argument solide. Defalco s’en est pris ensuite à Vern en lui demandant de se battre avec lui sur le ring (Defalco est un lutteur lorsqu’il ne tourne pas des films bidons). Devant le refus de Vern et sous sa pluie d’insultes subtiles, Defalco a fini par avouer que Chaos est bel et bien un remake non-avoué du film de Craven… mais en crissement moins bon. Pas que le film de Craven soit un chef-d’œuvre mais il y a une urgence, un message quelque chose de choquant dans sa dégueulasserie alors que Chaos ne veut que choquer sans jamais y parvenir.