Looper : Rian Johnson est
malheureusement peu connu des cinéphiles mais en trois films il a sû implanter
son univers, sa passion pour le film de genre (film noir pour Brick, comédie
hollywoodienne mêlant exotisme européen avec The Brothers Bloom et le film de
sci-fi avec Looper). Il nous a aussi offert des scénarios intélligents,
réfléchis et remplie de dialogues forts sans jamais être explicatifs. Johnson
malgré son manque de reconnaissance est jusqu’à maintenant supérieur au
pseudo-génie de Richard Kelly. Looper sans réinventer le film de voyage dans le
temps, mêle adroitement The Terminator, Scanner et un film de mafia en un film noir excitant.
Johnson réussi à nous surprendre plusieurs fois et sa mise en scène, soignée,
est inventive. Joseph Gordon-Levitt transformé physiquement pour ressembler à
Bruce Willis est épatant tant il imite les tics de Willis à la perfection.
He’s Just Not That Into You : J’avais
oublié avoir déjà vu ce film adapté d’un pseudo-roman pour femmes malheureuses.
Ma 2e opinion n’est pas tout à fait différente de la première.
Jennifer Connelly ne peut être une femme trompée, surtout pas pour Scarlett
Johansson (même si on la voit en sous-vêtement, Johansson n’arrive pas à la
cheville de Connelly). Ben Affleck et Jennifer Aniston mérite d’être un couple
plate. Justin Long sert un peu de narrateur et de fil conducteur car comme je
n’ai jamais lu le livre à succès, j’ai l’impression que son personnage, dans le
livre, raconte à une fille les secrets de la technique de la drague et autres
rudiments du « comment savoir si un dude veut juste te fourrer ou te
tromper avec ta mère ». Justin Long est à ce qu’il paraît un coureur de
jupons incroyables dans la vrai vie (j’imagine que les pubs d’Apple sont plus
populaires que je ne le pense) il est tout de même difficile de l’imaginer
flirter comme un mâle alpha du haut de ses 3 pieds 5 et de son ossature de
gamin pré-pubère. Busy Philips semble le trouver irrésistible alors qu’elle
mesure au moins 4 pieds de plus que lui. Kristof Kristopherson joue le père de
Aniston comme si on pouvait y croire. Bradley Cooper est peu ou pas sexy. Kevin Connolly nous
rejoue le gars pas super confiant parce qu’il mesure 3 pouces de plus que son
coloc, Justin Long et qu’il porte mal la cravate. Seule Ginnifer Goodwin est
crédible mais tellement chiante qu’aucun spectateur ne veut s’identifier à
elle. C’est un peu comme si on avait trouvé ça cool d’avoir un casting de gros
noms mais qu’on avait pas trop réfléchie à comment on allait utiliser les
acteurs dans des rôles qui ne fonctionnent pas vraiment.
Beastly : C’est un peu une version
pour adolescents attardés de la Belle et la Bête. Une version abrutissante
surligner au gros marqueur gras pour surexpliquer aux adolescents la morale de
l’histoire au cas où ils seraient distrait par leur SMS pendant l’écoute du
film. On veut être sûr que même s’ils écoutent d’une oreille attentive, ils
vont tout piger. C’est donc l’histoire d’un gars super beau avec une coupe de
cheveux vraiment cool et un corps de nageur avec abdos pis toute. Il répète
sans cesse qu’il est beau et qu’il a de beau cheveux et que ses abdos sont
meilleurs que les tiens. Il se fait jeter un sort par une des Olsen Twins qui
joue une sorcière ou qui est devenue une sorcière depuis sa majorité. Le gars
devient pas tellement laid, mais disont spécial. Il a perdu ses beaux cheveux
mais ses abdos sont toujours meilleurs que les tiens. Il a 12 mois pour trouver
l’amour ou quelque chose comme ça sans avoir à se fier à son physique. L’amour
intérieur. Le film a donc été écrit par un(e) petit(e) obèse. Il jette son
dévolue sur la blonde de Zac Efron. Par un pivot scénaristique incroyable que
je ne me rappelle plus, elle finit séquestré chez le gars aux abdos parce que
le père de la fille, Roc Laforturne (de la populaire télé-série Les Boys) est
un drogué. Je sais ça na pas de sens mais c’est comme ça que je m’en souviens.
Dr Doogie vient nous jouer son personnage de Barney mais aveugle et là non plus
j’ai pas pigé. Peu importe parce
qu’à la fin le gars retrouve ses beaux cheveux et vole la blonde de Zac Efron.
Tel est le pouvoir de la beauté et des abdos.
The Five-Year Engagement : Emily Blunt
et ses yeux bleus + Jason Segal et son humour bon enfant un peu cute, dans le
même film ça ne peut qu’être amusant ou cute ou drôle. Aucune de ses réponses
mais The Five-Year Engagement n’est pas pour autant un film plate, juste pas
super spécial.
Amateur Porn Star Killer : Oui, ce
film existe mais il n’est pas tout à fait un film. C’est surtout une excuse
pour nous montrer un meurtre qu’on ne montre pas. Il y a malaise non pas parce
que la fille que l’on voit à l’écran va se faire violer ou tuer ou les deux ou
ni un ni l’autre mais parce que la scène où rien ne se passe à une durée
d’environ 38 minutes. On veut créer un malaise avec ce que le tueur dit et fait
avec la fille alors que le malaise vient du fait qu’il n’y a rien de
cinématographique, rien d’érotique, rien de subversif, rien de talentueux, rien
d’angoissant. Le peu de fois où j’ai filmé mes propres aventures sexuelles, le
résultat était beaucoup plus net et érotico-machin que les 71 minutes de ce
film. Ces 71 minutes donnent l’impression que le temps s’arrête et que chaque
minutes se rallonge d’environ 180 secondes. On ne comprend pas trop le style du
film. On a l’impression qu’il s’agit d’un found footage alors que tout est
monté avec des effets cheaps pour choquer ou donner l’impression que le 45$ de
budget à en fait été de 45 0000$. On a aussi l’impression que c’est un document
policier puisqu’un texte défile à l’écran nous expliquant que le tueur cours
toujours ou je ne sais pas trop quelle niaiserie. Tout est cheap et amateur,
ils ont eu ça de vrai avec le titre mais sinon il n’y a pas de tueur ni de porn
star ni de tueur de porn star ni de porn star amateure. On peut décortiquer le
titre comme bon nous semble mais jamais on arrivera à trouver un sens entre le
titre et le film. Ils nous ont donc menti, qu’ils aillent chier.
Amateur Porn Star Killer 2 : Oui,
cette suite existe. Pas tellement meilleur que le premier opus mais on doit
tout de même donner des points à la pseudo-actrice qui joue de façon
convaincante et aguichante une femme voulant visiblement s’adonner à des jeux
érotiques violents. C’est donc surprenant qu’elle capote quand le
« tueur » lui donne ce qu’elle demande depuis 55 minutes. On a droit
à un pénis qui pénètre un vagin, une fille se faisant étrangler, des plans de
doigts qui entrent dans un anus, tsé des trucs que tu ne veux pas
nécéssairement voir un mardi après midi. C’est un peu insultant pour la fille
qui joue dans le film et doit non seulement être nu mais se faire humilier par
le caméraman qu’on ne voit jamais (sauf pour son shaft en érection).
Amateur Porn Star Killer 3 : Oui,
cette trilogie existe. Le film prend place dans une voiture pendant environ 78
des 81 minutes du film. Un caméraman embarqe une fille qu’il humilie en la
giflant, la déshabillant, la pénétrant avec ses doigts et son pénis pour
ensuite la battre ou je ne sais trop, ce n’est pas toujours évident. Une scène
d’environ 5 minutes est hors foyer parce que le caméraman est trop minable pour
s’apercevoir que sa caméra est à « autofocus ». Il a dû sacrer au
montage quand il a vu le résultat et c’est tant pis pour lui. Ça lui apprendra
de faire des films de mardes.
Leprechaun In Tha Hood : Avec un
humour bidon pour faire gansta’rap mais pas sérieux, Warwick Davis continue de
s’embarrasser dans le rôle titre et Ice-T vient nous jouer le rôle de l’homme
d’affaire riche et louche avec toutes les nuances et la subtilité qu’il avait
déployé, jadis, dans New Jack City. Davis fini bien sûr le film sur un rap/slam
à propos d’arc-en-ciel, pépittes d’or et autres stupidités lutinesques. Gore
comme un bon direct-to-VHS de l’époque, Leprechaun In Tha’ Hood marque le début
de la mode « films d’horreur from tha hood » qui fut populaire
pendant 3 semaines au début du siècle et qui a remplie les poches de Snopp Dogg
et Ernerst Dickerson.
Slow Torture Puke Chamber : Dernier
film d’une trilogie que je ne suggère à personne, Slow Torture Puke Chamber est
pire que ce que le titre indique. Oui, le film est lent et est une vraie
torture. Oui, il se passe dans une seule pièce où la protagoniste vomie du
début à la fin. Mais ne vous inquiètez pas, elle explique au tout début du film
qu’elle à collaboré pendant 2 ans et demi avec le réalisateur pour nous donner
cette œuvre artistique. Elle est donc consentante. Elle sait ce qu’elle fait.
C’est de l’art. Pas de problème. C’est pourquoi lorsqu’elle écarte les jambes
dans un bain et qu’elle entre un crucifix dans son vagin, je ne me suis pas
inquièté une miette de l’humiliation qu’elle devra subir chaque fois qu’elle
devra parler à sa mère. De toute façon le crucufix dans le vagin, il n’y a rien
là et elle le sait, c’est pourquoi en plus elle se fait vomir sur son vagin ouvert.
C’est de l’art, même Picasso pourrait vous le dire. Lorsqu’elle se cambre sur
le mur de dos pour s’uriner dans la bouche, on peut comprendre la symbolique
d’une telle scène. Ou encore lorsqu’elle « Kotex slap » une fille
séquestrée avec son tampon remplie de « jus de menstru », on sait que
tout ça est une performance pour nous démontrer les horreurs du génocide au
Rwanda ou quelque chose de deep comme ça. Par contre, après tout ce vomie et
surtout lorsqu’elle vomie dans un entonnoir attaché sur la bouche d’une fille,
on ne peut qu’être divertit mais pas autant que la scène où un homme, sortie de
nul part, ouvre avec un couteau le ventre d’une femme enceinte pour lui retirer
un bébé en caoutchouc. Là, en tant que spectateur, on ne peut qu’être satisfait
d’autant de bon goût. Il vomie sur le bébé avant de le violer et de lui
arracher une jambe, se faire vomir en entrant la jambe dans sa bouche et
ensuite mettre le bébé dans un melaxeur pour finir par le boire en riant
machiavéliquement. Je ne sais pas si vous avez déjà bu un bébé liquéfié mais il
est difficile de rire avec la bouche pleine alors : Bravo homme sortie de
nul part!
A Lonely Place To Die : Espèce de
croisement pas super cool de Deliverance et The Final Terror, a Lonely Place To Die
est un survival où des gens partient faire du hiking paisiblement se font
éliminer par des tueurs carabinés qui veulent retrouver une petite fille
kidnappée et délivrée par les gens partient faire du hiking paisiblement. Avec
aucune raison assez solide pour justifier leur meurtre, les tueurs ne peuvent
qu’être bidons. Melissa George fait ce qu’elle peu dans un genre qui commence à
lui peser lourd. Les mouvements de caméras ne sont pas fluides et donnent un look
pauvre et moche au film.