Sunday, October 30, 2011

Reflexions sur de la cinématographication

Left Bank : Film d’horreur belge ayant ses détracteurs ainsi que ses admirateurs, autant dire qu’il ne laisse pas indifféent. Il faut dire que les personnages ne sont pas très sympathiques, que l’histoire est lente et que le film est rempli d’une imagerie dont on ne comprend jamais vraiment s’il s’agit d’un rêve, de symbolique flamande ou de style bidon. Le film est lent si bien qu’on ne sait jamais vraiment où il se dirige et une fois arrivé à sa conclusion qui peut sembler ridicule pour certains, on en comprend beaucoup plus sur cette symbolique, ces rêves mais il est trop tard, le film est terminé. Une chose est sûr, ce film mérite une seconde écoute. En plus de faire jaser sur sa signification. Une très bonne surprise.

Kinchiku : Le leader d’un groupe de…de…d’anarchistes? Se retrouve en prison et c’est à sa copine que revient le droit de continuer les activités de ces activistes. L’histoire est simple mais il faut la lire derrière la pochette du DVD car en visionnant le film, on pige que dalle. Pas que ce soit psychédélique et tout mais plutôt que c’est foutrement mal filmé, extrêmement mal monté et particulièrement mauvais. On voit que le réalisateur cherche à créer un style mais il n’y arrive jamais autant avec son montage approximatif qu’avec sa composition du cadre mal chié. C’est gênant! Mais ce qui est encore plus gênant ce sont les scènes de sexe où l’on peut voir des couilles de japonais taper flasquement sur les fesses d’une japonaise un peu dégueu qui jouit en faisant des faciès iritant pour la pupilles. Après avoir couché avec tout les membres du groupe (sauf 1, le petit gêné à lunettes), ils partent tous en excursions dans la forêt pour… je ne sais trop… mais on fini par couper le pénis de l’un, exploser la tête de l’autre en plus de jouer dans sa matière cervicale, on tranche la tête de l’un, on mitraille les trompes de phalopes de l’autre avec un shotgun etc… comme ça jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un et même lui, gêné par sa performance, j’imagine, s’enlève la vie en se laissant glisser le cou sur son sabre.

Zapped : Moment de gloire dans la carrière de Scott Baio, Zapped est une comédie adolescente qui semble avoir de la difficulté à trouvé son public cible. Après avoir reçu un coup sur la tête et inventer une boisson bidon dans son laboratoire d’école, Baio se met à pouvoir déplacer des objets télékinétiquement. Tout ça est évidemment très stupide avec beaucoup d’humour famillial et caricatural jusqu’à ce que Baio utilise son pouvoir pour dévêtir des poitrines et dénudir des seins féminins. Ce que je croyais être un genre de Watatatatow :the movie devient tout à coup un Porky’s… pour adolescents. Une finale Carrie-esque qui avec ses seins et ses robes qui s’envolent diffère des feux et meurtres du film de De Palma tout en nous laissant espérer que jamais plus ils n’oseront refaire un film dans le genre…

Zapped Again : Ils ont oser refaire un film dans le genre et il se titre : Zapped Again. C’est un peu la suite de Zapped mais 8 années plus tard, mieux joué, moins stupide (un peu) et moins de seins.

The Wiz : The Wiz, c’est la version cinématographique de la pièce de Broadway basé sur le Wizard of Oz mais pour les afro-américains du ghetto new yorkais. Michael Jackson y joue l’épouvantail et Diana Ross, Dorothy. Les chansons sont entrainantes mais oubliables, et le film est visiblement tourné dans un studio, alors les décors sont impressionnant mais hermétiques. On aurait dû tourner dans les rues de la ville. Le budget en aurait pris un coup mais à ce que je sache, le film à coûté très cher alors…

7 Women for Satan : Aussi connu sous son titre original : Les Weekends maléfiques du Comte Zoroff, ce film français est une honte cinématographique mais un bon partie pour une programmation double avec un film de Jean Rollin. L’histoire est simple mais on semble vouloir la compliquer avec une imagerie psychédélique où plusieurs femmes se mettent nue et courent dans un champs ou une forêt ou etc… En poussant beaucoup sa chance, Michel Lemoine (scénariste, acteur et réalisateur) tente de nous faire croire qu’il s’agit d’une suite au film de 1932 The Most Dangerous Game. On y croit pas une seule seconde. Certaines scènes sont incompréhensibles, ex : une femme dont le comte Zoroff vient de faire la connaissance s’enfuit parce qu’elle a peur de lui (il l’a giflé et insulté quand même). Elle s’enfuit donc et le Comte la poursuit en cadillac, dans la forêt, accumulant les crissement de pneus sur la pelouse et les virages dangereux entre les rochers pour ensuite la happée avec sa voiture, s’excuser et lui dire qu’il l’aime alors qu’elle est morte. Les dialogues sont risibles et font de ce film une pure merveille.

Wicked Little Things : L’histoire est banale mais certaines images sont angoissantes. Des enfants mort-vivants tueurs-vengeurs, on n'en voit pas assez dans les films. Le tout est gâché par une sous-intrigue où de méchants hommes d’affaires avec des fusils surjouent leur rôle inutile ainsi qu’un hermite qui est rapide pour aviser les nouvelles venues (Lori Heuring, Scout Taylor-Compton et Chloe Moretz) d’un danger environnant tout en révélant le moins possible ce qu’il s’y passe préférant être mystérieux et ambiguë. Boring….

The Hamiltons : The Hamiltons est le genre de film à micro-budget où tout à été tourné avec une caméra cheap (on est loin du Nadja de Michael Almereyda quand même). On justifie la mauvaise qualité de l’image en faisant du film un faux-documentaire. Dans ce cas-ci, un faux-film-familial. Le problème c’est qu’on ne voit pratiquement aucune différence entre ce qui constitue le document familial, le film et le POV des victimes de la familles Hamilton, mis à part un faux 4:3 pour ce qui est filmé par la caméra familiale. Tout est extrêmement foireux et prend plusieurs dizaines de minutes avant de comprendre la structure formelle du film. À mon avis, ce n’est pas réussi. Le jeu des acteurs non plus n’est pas réussi et c’est ce qui semble bizarre dans ce film. Tous les acteurs donnent l’impression qu’ils sont bons. Ils sont extrêmement mal dirigé et déblatèrent des clichés de façon cliché, ce qui enlève beaucoup de réalisme à l’ensemble. On a parfois l’impression qu’on a pas laissé les acteurs jouer comme ils l’auraient souhaité. C’est vraiment dommage car la conclusion du film est intéressante. The Hamiltons gache une bonne finale intriguante avec un visuel de marde ne servant pas le récit et une pluie de clichés embarassants.

The Gravedancers : Il y a quelque chose de très ridicule dans ce film où deux rednecks dansent sur une tombe ou deux dans un cimetière pour ensuite être hantés par les spectres des tombeaux profannés par la danse. Il n’y a rien de sérieux dans cette intrigue où on y mêle deux recherchistes en phénomènes paranormaux qui radotent tout plein de niaiseries. Tout y est ridicule, surtout les effets spéciaux. Le gros problème c’est que le film se prend très au sérieux et c’est ce qui empêche le spectateur d’apprécier ou bien même de rire du film à ses dépends. Une pure perte de temps.

Zatoichi’s Pilgrimage : Aussi connu sous le titre Zatoichi’s Ocean Voyage, ce film ne se passe jamais sur un bateau ou en bordure d’un lac ou rivière. Un peu plus grand guignolesque que les précédents opus (une main se fait couper, beaucoup de sang rouge-peinture), cette quatorzième aventure du samourai aveugle est divertissante.

Zatoichi’s Cane Sword : Même si le titre semble vouloir se concentrer sur l’épée de Zatoichi, on n'en fait jamais vraiment un cas dans le film. Même si celle-ci sert à couper à travers des barils en bois et des murs en bamboo. Peut-être est-ce une métaphore pour parler du pénis de Zatoichi car pour la première fois en 15 films, il masse une femme. Il est peut-être aveugle mais il n’est pas fait en bois.

Zatoichi the Outlaw : Un autre des films de la série où je n’ai pu avoir accès aux sous-titres. Les dialogues éaient très difficiles à comprendre car je ne parle pas japonais. Depuis les 2 derniers films de la série, il semblerait que Zatochi prend une tengente un peu plus gore. Il y a donc du sang qui coule dans Zatoichi the Outlaw mais il y a également une tête tranchée à coup de sabre ainsi qu’une femme se faisant torturer à la cire de chandelle avant d’aller se suicider au bout d’une falaise.

Zatoichi’s Challenge : La bataille finale se passe sous la neige pour une 2e fois dans cette série de films mettant en scène un samourai aveugle. La neige tombe en gros flocons, c’est presqu’une tempête et le lendemain, Zatoichi quitte le village où la neige à entièrement disparue. Il verse une larme (ce n’est pas à cause de la neige mais à cause d’un gamin) Zatoichi est donc un homme sensible même s’il a tué environ 300 hommes depuis le début de la série.

Flash Point : Donnie Yen continue, à 48 ans, d’enfiler les films d’action dans son Hong Kong natal à un rythme d’enfer. Il a su se renouveller au moins 3 fois depuis le départ de Jackie Chan et Jet Li vers Hollywood. Flash Point n’est rien de moins qu’une imitation d’hybride entre John Woo et les meilleurs Jackie Chan (ceux mis en scène par Sammo Hung) mais une très bonne imitation. L’aspect John Woo-esque ne se fait sentir qu’au tout début, en surface seulement mais le film fini par prendre son envol et on a affaire à une solide série B où les combats, surtout la finale, pourraient presque faire rougir ceux de Drunken Master 2.

Alien VS Ninja : Il y a certainement un « Alien » dans ce film, mais il y a environ 40 ninjas alors le titre est quelque peu trompeur, je dirais. Le alien est un homme dans un habit en caoutchouc et les effets spéciaux sont une gracieuseté de Cheapo-CGI. L’histoire est simple (voir le titre) et est remplie de personnages-dont-on-s’en-bat-les-couilles, en plus d’un humour bon enfant et des centilitres de fluide corporel étrange. Sans être gore à souhait, le film accumule les scènes foubraques en essayant le plus possible de divertir. Je dirais que malgré le choix douteux de certains passages et la qualité caoutchouteuse de plusieurs effets, ce film est supérieur au niveau du divertissement à Alien VS Predator, et Alien VS Predator 2.

Biozombie : Comédie zombie-esque hongkongaise pas drôle, pas gore et pas amusante. Le premier zombie apparaît après 30 minutes. On a donc droit à 30 minutes de comédie pathétique, rien de trop embarassant. Le film ne se prend jamais au sérieux ce qui lui donne un côté très amateur, très caricatural et très oubliable. On a l’impression qu’il est tout droit sortit des années 1980 alors qu’il date de 1998. Si le spectateur est habitué aux comédies peu subtiles de Hong Kong, Biozombie passe le test. La finale se prend pour un jeu vidéo de façon peu convaincante. Un sous-Shaun Of The Dead (même si le film de Wright est sorti 6 années plus tard).

Monday, October 17, 2011

Reflexions sur de la cinématographication

Cafe De Flore : Le succès de C.R.A.Z.Y. à permis à Jean-Marc Vallée de pouvoir faire un film aussi personnel que Cafe de Flore. On est loin de Liste noire ou la suite de Posse avec Mario Van Peebles. L’intrigue de Cafe de Flore nous captive peu puisque c’est un film sensoriel, un film que l’on ressent, un véritable objet cinématographique habilement mis en scène, monté et découpé. Il y a une simili-intrigue qui semble avoir un dénouement imprévisble et on fait confiance à Vallée pour boucler la boucle de façon majestueuse tant les 90 premières minutes du film nous captive avec sa musique, ses images, son peu de dialogues. Il nous guide peu à peu vers un crescendo qui ne peut qu’être jouissif et touchant et ce malgré les quelques maladresses. Mais voilà que Vallée rend les 30 dernières minutes difficiles à accepter en surexpliquant un peu trop dans les dialogues et en forçant une finale aussi improbable qu’inintéressante. Inintéressante parce que cette finale arrive de nul part sans que Vallée n’ai pris le temps de dévellopper quoi que ce soit. Alors tout semble forcé tout en croyant être d’une intélligence et d’une humanité touchante alors que rien ne semble fonctionner sauf, bien sûr, si on surexplique le tout pour y donner un semblant de cohérence. Comme si tout d’un coup, Vallée ne faisait pas confiance à ses specteateurs et que tout devenait extrêmement prétentieux mais avec peu d’argument pour nous convaincre. En fait, on a l’impression qu’il s’agit d’un problème de montage, comme si on avait trop coupé dans les moments les plus importants. Dommage car Vallée a presque réussi un tour de force.

Rien à déclarer : Pour une raison difficile à expliquer, Bienvenue chez les Ch’tis est devenu un succès immensément populaire. Rien à déclarer est le nouveau film de « Daniel » Boon et l’humour « raffiné » de son premier film est remplacé par quelque chose d’encore plus pénible. Avec la subtilité d’une hache dans le front et la drôlerie d’un biscuit Lu dans le vinaigre, le scénario remplie de blagues télégraphiées de Boon est mis en scène de façon télévisuelle et joué de façon caricaturale. Les bandits sont de terribles incompétants, les blagues sont télégraphiés et expliqués, puis, sur-expliqués pour être bien sûr que le spectateur trouve cela incommensurablement drôle. Une histoire d’amour dont on s’en bat les couilles est mélangée à une histoire de traffiquants de drogues sous fond de racisme franco-belge qui ne lève jamais vraiment très haut. Le malaise est au menu. Tout les acteurs belges font partie de la distribution (sauf bien sûr, Jean-Claude Van Damme).

The Mechanic : Remake d’un film d’action des années 1970, The Mechanic garde la même intrigue mais l’actualise, surtout au niveau de la mise en scène plus éfficace au dépend de l’intrigue mal ficellé ainsi qu’au dépend de la relation entre les personnages. Ben Forster est meilleur que Jan-Michael Vincent mais Statham n’arrivera jamais à la cheville de Mr. Majestyk. Le film avance à un rythme rapide si bien qu’on a l’impression que rien ne s’y passe, que Forster n’a pas le temps d’apprendre le métier de Mechanic que la divulgation du méchant arrive sans qu’on ne comprenne pourquoi ils en sont arrivé là, etc… Comme Hollywood n’aime pas les risques, on n’a pas gardé la finale de l’original, préférant penser que l’on a sous la main, le début d’une franchise.

Dylan Dog : Dead Of Night : Dylan Dog est une BD italienne archi-populaire où un détective privé fauché vivant avec son accolyte, un sosie de Groucho Marx, combat les forces du mal (zombies, etc…). Michele Soavi nous avait donné une adaptation personnelle et réussi en 1994 avec Dellamore Dellamorte mettant en vedette Rupert Everett (qui avait servit de modèle pour le personnage de la BD). Certains diront qu’il s’agit du dernier vrai bon film d’horreur italien. D’autres, ceux qui auront vu la version américaine du film (Cemetary Man), diront le contraire. Un gros débat. Peu importe qui a tort, tout le monde à raison de craindre une nouvelle adaptation de la BD. Dylan Dog : Dead Of Night n’arrive pas à la cheville du film de Soavi ou de la BD ou d’un bon film de genre. Avec un budget risible* qui n’aide pas du tout le film, Kevin Munroe met en scène un Brandon Routh qui n’a pas le charisme ou le talent de nous faire croire à son personnage. Routh donne des malaises tellement sa performance est à la limite de l’amateur. Taye Diggs joue le méchant de service avec conviction mais son personnage est peu mémorable. Le tout baigne dans une intrigue où monstres, esprits, loups-garou, vampires et etc se font la guerre en Louisiane. Les CGI pleuvent et donne un côté bédéesque au film, ce qui n’est pas un compliment. Certaines scènes sont foutrement mal chiés puisqu’on n’a pas le budget des ambitions. Le film ne ressemble en rien à la BD (il y a une photo de Groucho Marx dans l’appart de Dylan Dog), le ton et l’humour ne fonctionne absolument jamais. On se demande si c’est supposé être drôle ou non. Les mélanges de genres ne fonctionnent pas, ils donnent plutôt l’impression d’un énorme foutoir foireux où l’on aurait voulu faire un croisement entre An american Werewolf in London, Constantine (qui n’avait rien à voir avec sa BD non plus), Underworld et Blade.

*après avoir fait des recherches, j’a vu que le budget est de 20 millions de dollars, pas si risible que ça finalement.

Limitless : Sorte de pseudo thriller dramatico-peu-thrillo-mauvais, Limitless souffre d’une mise en scène pas si cool mais surtout d’une intrigue qui ne va nul part. On mise sur les yeux bleus et le charme de Bradley Cooper et ce n’est jamais un problème puisqu’il supporte le film sur ses épaules c’est au niveau de l’intrigue que tout est foireux. Cooper prend une pillule que son ex-beau frère/ex-dealer lui donne et sa vie change. Elle lui permet d’utiliser toute ses connaissances acquises pour faire de lui un surhomme. Cooper devient vite accro après avoir écrit un roman en 2 jours et enrichit son compte en banque. Jusqu’ici tout va bien. Puis, un mafieux russe veut lui briser les jambes, son ex revient dans le décor et prend une pillule pour battre un méchant à coup de patins d’enfant et un homme d’affaire véreux veut utiliser Cooper pour s’enrichir alors que ce dernier doit combattre les effets secondaires de la pillule. Même si tout est relativement divertissant, rien n’a vraiment de sens, comme s’il y avait 18 sous-intrigues en même temps mais peu dévellopées alors tout devient épisodique. Johnny Whitworth a toujours de beaux cheveux.

Wet Hot American Summer : J’ai vu ce film à sa sortie alors qu’il avait un aura de film-culte et le seul souvenir que j’en avait 5 minutes après le visionnement était que je n’en avait plus aucun souvenir. Alors ma 2e écoute presque dix année plus tard me fait comprendre que la première écoute avait raison de s’éffacer de ma mémoire. Comédie se passant sur un camp d’été Meatballs-style, ce film est remplie d’acteurs comiques qui ne font aucune blague. Des membres de SNL (Garofalo, Poehler, Shannon), The State (Showalter, Black, Marino, Miles) la troupe Apatow inc. (Rudd, Banks, Lo Truglio) David Hyde Pierce et un Bradley Cooper pré-Wedding Crashers, pré-célébrité et pré-musculature s’égeangent des répliques assez péniblement peu drôles.

Gift : Comme Perry Farrell à un énorme égo en tant qu’artiste, il a demandé à Warner Bros. un budget pour tourner un film à la suite du succès de Nothing’s Shocking, le premier album de son groupe Jane’s Addiction. Farell, le créateur de Lollapalooza, passe son temps avec sa petite amie de l’époque (la co-réalisatrice/artitste Casey Nicolli) à prendre de l’héroïne pendant l’enregistrement de Ritual de lo Habitual. Il n’y a donc pas vraiment d’histoire à son film qui ressemble plus à une vidéo familialle mais avec un budget. Dave Navarro, Eric Avery et Stephen Perkins, les autres membres du groupe semblent ne pas vouloir se mêler des élans cinématographiques de Farrell, alors ils participent le moins possible de façon flagrante à ce film qui n’en est pas un.

Devil’s Playground : Documentaire sur les Amish, Devil’s Playground se concentre surtout sur le rite de passage où les ados Amish sont relâché dans la nature urbaine des villes où drogues, alcool et sexe et drogue et crack tentent de les emmener vers le côté obscur tout en créant un mindfuck où les ados doivent décider s’ils veulent rester Amish et servir Jésus jusqu’à la fin des temps ou s’ils veulent se fendre la gueule en couchant avec des prostititués cokées en essayant d’oublier leur vie antérieur, leur famille, leur religion. Le film ne prend aucun parti-pris et se contente de très bien expliquer le dillemme que vivent les ados Amish. Ils ont un choix qui déterminera le reste de leur vie. Devil’s Playground est hyper intéressant et humain.

Outsourced : Comédie romantico-prolétaro-machin-truc, Outsourced ressemble à un sitcom avec ses décors de studio, ses blagues pas drôles et ses acteurs plus beaux que bons. Le film raconte l’histoire d’une compagnie américaine de ventes par téléphone qui déménage sa salle téléphonique en Inde question de sous-payer ses employés. Pour garder son emploi, le protagoniste décide de partir en Inde et superviser les ventes. Il tombe amoureux, réussi à se faire aimer de tous les employés et pousse les ventes dans le tapis. Tout le monde est heureux à la fin et tout le monde s’aiment, c’est très beau pis toute. Mais c’est vraiment ennuyant. Surtout les blagues qui jouent avec les clichés de l’Inde (vaches, accent, kama sutra, Thank you, come again, etc).

The Scar Crow : 4 idiots voulant brouter du minou se retrouve dans un village pseudo-hanté par les fantômes de quelque chose qu’on s’en torche et finissent par servir de sacrifice à un épouvantail possédé par l’esprit de quelqu’un ou quelque chose qui autrefois à donner ou vendu son âme etc… De jolies jeunes femmes (pas tant que ça) se dénudent pour attirer les idiots et ça marche. Le montage est remplis de flashs montrant du sang et des gens ensanglantés et de la sanglitude pour absoument rien sauf peut-être pour faire peur au spectateur qui a depuis vraiment longtemps appuyer sur le bouton « stop » du lecteur DVD.

X-Men : First Class : On n‘attendais pas grand chose de ce X-Men First Class surtout après la trahison qu’avait été X-Men III. Mais voilà que le film de Matthew Vaughn (aucun lien de parenté avec Vince) est dans la lignée des 2 premiers films de la trilogie réalisé par Bryan Singer (qui agit ici en tant que producteur). Une réalisation soigné, un souci du détail, un rythme lent qui laisse place au dévelloppement des personnages et de l'intrigue. X-Men First Class est donc un divertissement honnête sans être un grand film d’action.

Étant quelqu’un de très pointilleux je dois tout de même exprimer mon mécontentement face au film mais surtout face au prequels qui selon moi ne servent à rien. Un film comme X-Men Origins : Wolverine n’apporte rien. Au-delà du fait qu’il s’agit d’un des pires films jamais fait, on apprend rien sur les origines du personnages (d’accord sa femme est morte) mais c’est le genre de film où on essaie de boucler une boucle qui n’a pas besoin d’être boucler. On sait que Wolverine est devenu amnésique suite à un accident quelconque, on a pas besoin d’un film pour nous le montrer. D’autant plus que ce genre de film n’a aucun suspense puisque l’on sait que le personnage survivra puisque la temporalité du film se situe avant la trilogie X-Men. On peut dire la même chose de la trilogie Star Wars, là où a New Hope, Empire Strikes Back et Return Of The Jedi concluaient tous sur des finales mythiques et dignent de Shakespeare (ObiWan meurt, Darth Vader est le père de Luke/Han Solo cryogénisé et Luke utilise le côté obscur de la Force), il ne peut donc rien arrivé dans Phantom Menace, Attack Of The Clones et Revenge Of The Sith qu’on ne sache déjà pas. Ces films ne servent à rien dans le sens qui ne font pas avancer l’histoire, il ne font que montrer des choses que l’on savait déjà tout en ayant aucun suspense quant à la destinée des protagonistes. X-Men First class est différent puisque l’intrigue est utile quant au futur de l’histoire. Par contre, et c’est là que je veux en venir (désolé si c’est long), les personnages en sortent tous égratignés. On ne croit jamais en l’amitié entre Professeur Xavier et Magneto et il est difficile de croire que ce dernier avec sa fougue vengeresse redondante soit devenue le Magneto suave et intelligent que Sir Ian McKellen à interprété. Je refuse de croire que McKellen est un être vengeur et un fils à maman il est beaucoup plus profond que ça alors que Michael Fassbender donne l’impression de jouer un tout autre personnage. Même chose pour Beast(d’ailleurs la façon de trouver les surnoms dans le film est risible), il est difficile de croire que la raison de son jolie pellage est dû au fait qu’il s’est injecté un sérum anti-mutation pas tout à fait au point et il est difficile de croire qu’il inventerai lui-même un sérum pas au point. Même chose pour Mystique, il est difficile de croire que Jennifer Lawrence (qui n’est pas une très bonne actrice pour les films de cette envergure) devienne en vieillissant Rebecca Romjin. On peut voir qu’elle prend la forme de Rebecca Romjin dans le film question de faire un clin d’œil aux fans mais pourquoi alors garde-elle le physique de Lawrence si elle peut avoit celui de Romjin. Ce n’est plus une question d’âge, son physique adolescent n’a donc rien à voir. Elle est beaucoup plus verbomoteure et moins cynique que dans la future trilogie et ce n’est pas l’âge qui lui permettra de dévellopé son cynisme, c’est un scénario mal écrit. Xavier est un don juan? Vraiment? Ça lui enlève tout son côté mystérieux, rassembleur et son côté père protecteur. Pour quelqu’un qui peut lire dans les pensées des gens, il a difficilement prévu sa paraplégie. X-Men first Class ne rend pas hommage aux personnages forts des films de Singer, il les écorches un peu en voulant boucler une boucle à-la-George-Lucas. Ne vous en faites pas, ces petits détails ne dérangent que moi et n’empêchent en rien l’écoute de First Class.

Scream Bloody Murder : Dans la scène d’ouverture, un gamin ne trouve pas mieux que de monter dans le tracteur famillial pour écraser son père. Comble de malchance en s’éjectant du véhicule, il se fait écrabouillé le bras sous les roues du tracteur. Ce qui n’est jamais vraiment clair, c’est s’il a agit de son plein gré et qu’il s’est lui-même mutilé le bras pour faire passé le tout pour un accident ou s'il n’a pas fait exprès. En voyant le personnage manchot à sa sortie de l’asile plusieurs années plus tard on comprend que tout ça doit être dû au hasard tellement il est idiot, stupide et imbécile. Il va donc, à sa sortie, voir sa mère qui s’est remarié avec un moustachu, ce qui rend notre jeune hommu uni-bras en colère ( il a tout de même passé 15 ans en institut psychiatrique ce qui est donc une réaction étonnante, je dirais) Il n’accepte donc pas que sa mère puisse être passé à un autre homme puisque son père est mort depuis 15 ans par sa faute. Fou de rage il tue sa mère, son moustachu et d’autre gens qui se trouve sur son chemin alors qu’il essaie de refaire sa vie avec une prostituée rencontré quelque part. N’acceptant pas que la prostituée soit une prostituée, il tue un de ses clients puis il la séquestre jusqu’à ce qu’elle tombe en amour ou devienne sa mère c’est pas super clair. Il est évident que Pedro Almodovar n’a pas été influencé par ce film pour Tie Me Up, Tie Me Down.

The Final Terror : Sorte de slasher-meets-Delivrance, ce film de Andrew Davis (The Fugitive, Under Siege et le très grand Chain Reaction mettant en vedette un Keanu Reeves bedonnant), est un ennui mortel. Un groupe part en expédition en forêt et se font suivre par un être étrange qui sans nécéssairement les tuer un à un, leur fait peur. Le spectateur doit plisser les yeux puisque tout se passe la nuit et il doit en plus endurer des personnages antipathiques qui s’engueulent pour rien.

Battle Queen 2020 : Film futuriste sans budget qui n’a pas d’autre amition que de montrer la poitrine dénudée de Julie Strain à plusieurs reprises, en fait pendant presque tout le métrage. Les acteurs sont nuls et l’intrigue aussi. On a droit à des motoneiges en guise de vaisseaux spatials, et des images un peu rouge en guise de flashback. Que dire des effets spéciaux expliquant le contact entre la planète Terre et un météorite sinon que les dessins d’un enfants manchots de 7 ans sont beaucoup plus précis et cinématographiques. La mise en scène est déficiente et les scènes de combats ne sont pas montées de façon fluide. En d'autres mots, ce film est risible.

Monday, October 3, 2011

Reflexions sur de la cinématographication

I’ll Never Die Alone : J’ai un problème avec des films comme I Spit On Your Grave (surtout son inutile remake) parce que violer c’est mal et je n’ai pas besoin d’un film pour me le dire surtout quand le seul argument du film est « de dénoncer la violence faite envers la femme ». C’est comme faire un film de 2 heures sur quelqu’un qui coupe des légumes parce que « Les légumes c’est bon pour la santé ». C’est faux de croire qu’un film comme le remake de I Spit On Your Grave ou celui de Last house On The Left apporte un quelconque message anti-machisme-machin puisque ces films ont le soucis de rendre le spectateur voyeur d’une scène de viol. Plus on en met, plus le spectateur est supposé croire que tout ça est dégueulasse alors que c’est de la foutaise, on en met le plus possible seulement pour repousser les limites du bon goût parce qu’on peut arriver au même résultat et avoir le même message sans avoir recours à autant de mauvais goût. Irréversible était risible par la prétention de Gaspar Noé et par son message peu subtil (Noé l’écrit en grosses lettres stroboscopiques) mais contrairement à LHOTL ou ISOYG remake ou Chaos par exemple, il a l’avantage d’apporter beaucoup plus et n’a pas la lacheté de se cacher derrière une pseudo morale féministe. Avec I’ll Never Die Alone on se retrouve dans les même lieux communs mais cette fois on est en Argentine. L’Argentine, le pays où les policiers violent des filles en groupes. Le récit est encore plus mince que les films auxquels il fait référence. La grosse différence ici c’est que le film à un côté atsy-fartsy qui devient un épée de Damocles. Le film n’a aucunement le budget de ses ambitions (un budget de 6000$) ce qui fait que le réalisateur n’a pu mettre la main sur un directeur photo de talent ou même une caméra efficace (il a filmé en 29,97 fps et à mis le tout sur une timeline en 24 fps, sans faire les ajustements nécéssaires) alors tout le côté artistique semble plaqué à la limite du ridicule. On voit les énormes efforts du réalisateur mais le côté voyeur-violence-viol-tuerie prend le dessus et ses élans artistiques, peu convaincants par manque de budget, donne au film un côté plus quétaine qu’il ne le souhaite et donne des scènes un peu longues pour rien. On a parfois l’impression de voir des scènes contemplatives féministo-machins parodiques. Le réalisateur n’est certainement pas aidée par des actrices affreusements mauvaises. Au lieu de donner des prestations digne de l’intensité du film, elles se contentent de donner une imitation de prestation d’actrice. Comme si elles essayaient de faire passer des émotions par leur visages effrayés tout en voulant recréer La Passion de Jeanne D’Arc de Dreyer. Pour ce qui est de la scène de viol, elle est beaucoup trop longue et filmé de façon anonyme où l’on cache le visage des fautifs. S’ensuit une vengeance remplie d’invraissanblences et de stupidités difficilements acceptables et de manque d’intensité et de mise en scène peu efficace et de etc…

The Cable Guy : À sa sortie il y a 15 ans (je n’avais pas détesté à l’époque), The Cable Guy avait été un flop et Ben Stiller en était le responsable. Le revoyant aujourd’hui je peux comprendre pourquoi. Mis à part Reality Bites, Stiller à toujours réalisé des comédies TRÈS PEU SUBTILES, Zoolander, Tropic Thunder ou même Heat vision and Jack et les sketches de son Ben Stiller Show, tout est parodique, et caricatural. The Cable Guy demandait un traitement beaucoup plus subtil, son humour noir est un peu maltraité par Stiller qui ne sait trop quoi en faire et donne un côté parfois bédéesque pour absolument rien à son film. DeVito (Danny) est beaucoup plus compétent avec l’humour noir et aurait pu donner un meilleur film s’il avait été derrière la caméra.

The Minus Man : The Minus Man est le seul film du scénariste Hampton Fancher et c’est une peu désolant. On aimerait bien qu’il récidive. N’ayant pas vu le film depuis sa sortie, j’avais apprécié son côté sérieux comparativement à Clay Pigeons sortie environ au même moment(les deux films ont pour vedette féminine Jeanene Garofalo). Il y a quelque chose de paisible dans cette histoire de tueur en série, comme si l’amabilité du tueur (joué par Owen Wilson) le rendait sympathique malgré ses actions( il tue Sheryl Crow, ce qui le rend sympathique à mes yeux). Il y a quelque chose de Steinbeck, Kerouac ou John Ford dans ce film. Dwight Yoakam, Dennys Haybaert, Brian Cox et Mercedes Rhuel complète la distribution.

A Guide To Recognizing Your Saints : La première fois que j’ai vu le film de Dito Montiel, j’ai été touché et j’ai pleuré (presque). J’ai fini par acheter son autobiographie (le film en est l’adaptation) ainsi que son roman suivant. En réécoutant le film 5 ans plus tard, j’avais des appréhensions. Le film de Montiel est selon moi, toujours aussi touchant, ses acteurs n’auront jamais été aussi bon (on parle de Shia Groundbeef et Channing Tatum). On a l’impression d’être dans le New York pauvre du Queens de 1986. Montiel ne prend pas le risque de ridiculiser la mode vestimentaire de l’époque, les vêtements, pour une fois, ancre le film dans son époque. Il peut sembler prétentieux qu’un auteur adapte son autobiographie et la réalise tout en insufflant une presque mise en abime, mais A Guide To Recogninzing Your Saints est tout, sauf prétentieux.

Fight, Zatoichi, Fight : C’est à peu près ce que cri le spectateur tout au long de ce film où Zatoichi se promène avec un poupon dans les mains, en ne se battant jamais.

Adventures of Zatoichi : C’est exactement ça, oui!

Zatoichi’s Revenge : Zatoichi retourne dans son patelin pour apprendre que son maître à été assassiné par une bande de lâches. Zatoichi cherche les coupables en massant des japonais louches. L’affrontement final est visuellement sublime, avec certaines similitudes à la scène du marteau de Old Boy.

Zatoichi’s and the Doomed Man : Ça devient redondant.

Zatoichi & the Chess Expert : J’ai vu ce film sans sous-titre. Je n’ai rien compris et pourtant j’ai vraiment essayé. Je ne saurais dire qui est l’expert du titre tellement tout le monde semblaient posséder une certaine expertise dans une matière quelconque.

Zatoichi’s Vengeance : Après sa revenge le voici qui prend sa vengeance. Un sublime duel au soleil conclut ce 13e film de la série.

American Grindhouse : Documentaire sur le grindhouse américain à partir de ses débuts jusqu’au film de Tarantino/Rodriguez. Ce documentaire nous apprends très très peu sur quoi que ce soit, on a l’impression d’écouter un supplément DVD pour Planet Terror. D’avoir John Landis comme intervenant principal donne une idée du très peu d’information que ce documentaire peu contenir. Je n’ai rien contre Landis, mais quand ton dernier succès cinématographique date de 1988 et qu’il s’agit d’une comédie, je me dit que Roger Corman aurait été plus intéressant (Joe Dante intervient). American Grindhouse est très décevant surtout après This Is Not Hollywood qui a fait grimper les standards en matière de documentaire sur le cinéma de genre.

Lemmy : Lemmy Kilmister est une légende du rock mais n’étant pas un fan de Motorhead j’ai toujours eu l’impression que Lemmy surfait sur la vague de Ace of Spades depuis plus de 30 ans. Je le respecte malgré tout, ce qui me trouble c’est l’angouement qu’on lui porte depuis 30 ans alors que chaque album de Motorhead tombent dans l’oublie et que les gens ne s’intéressent plus aux nouvelles parutions du groupe depuis au moins 27 ans. Lemmy est une légende parce qu’il a cotoyer les Beatles, a été roadie pour Jimi Hendrix, etc… Il a toujours des anecdotes à raconter tel un mononcle. (à moins que de savoir qu’il a déjà échanger de copines avec son fils vous le rend moins redneck). Lemmy est dépeint comme un homme intègre et sympathique mais c’est l’aura de « légende » qu’il traine avec lui qui empêche de le trouver pathétique. Un rockeur de 65 ans habillé en cuir qui collectionne des objets nazi et qui passe son temps dans les vidéos poker est un peu triste. Tout cela fait partie de l’homme, du personnage et c’est correct. C’est quand les intervenants ne cessent de l’acclamer et de l’idolâtrer que tout devient gênant. Qu’Ozzy ou les Damned interviennent, ça va, mais que Dave Grohl se la pète du genre : « Je suis avec Lemmy et je pète de la broue devant mes amis rockeurs de mardes », c’est un peu lourd. Tout sonne faux surtout de voir Billy Bob Thornton échanger avec Lemmy sur des sujets pathétiquements inintéressants. La force de Lemmy est de parler et d’être gentil avec chaque personne qui l’approche mais il semble radoter toujours la même chose, pas parce qu’il souffre de déficience de mémoire mais parce que les gens qui interviennent avec lui, lui demandent toujours les même osties de niaiseries.

Anvil : Anvil est un documentaire un peu difficile à aimer. C’est que les mésaventures que vivent les membres du groupe heavy metal ontarien font rire aux éclats tout en donnant des malaises. On rit aux dépends des gens ce qui est toujours un peu malaisant surtout quand les gens concernés sont sympathiques. On a l’impression de voir un véritable This Is Spinal Tap. Je recommande chaudement le film mais mon seul problème avec Anvil et c’est le problème que j’avais avec NOFX Backstage Passes, c’est qu’après 30 ans de carrière, je trouve un peu difficile à accepter qu’un groupe de musique continuent de faire des erreurs de débutants.

Dunn & Vito’s Rock Tour : On suit Ryan Dunn (pré-accident) et Don Vito pendant une tournée américaine d’un groupe punk-rock bidon dont j’oublie le nom (Paris…quelquechose). Dunn fait le pitre sur scène en première partie du spectacle et Vito se fait sucer les orteils par de jeunes filles en chaleur. C’est un peu l’équivalent de Girls Gone Wild ou d’un Easy Girls From Spring Break. Des filles qui se mettent nues, ou se montrent les seins pour la caméra, et un groupe de punk-rock qui en profite. Le but est évidemment de voir Vito manger et boire dégueulassement et nous faire rire avec son syndrome de Tourette. Dunn & Vito’s Rock Tour est pathétique pour plusieurs raisons, entre autres parce qu’on peut y voir le comportement des jeunes américaines lorsqu’elles sont loin de leurs parents puritains et prudes et aussi parce que Ryan Dunn qui n’a jamais vraiment eu de talent particulier, à terminé sa carrière en se faisant « kicker les gosses » sur scène pour gagner sa vie. Pitoyable.

Believe : Rien à voir avec le spectacle de Criss Angel au Luxor de Las Vegas, Believe est un documentaire sur le retour sur scène de Eddie Izzard. Izzard avait délaissé la scène et sa carrière d’humoriste pour une carrière cinématographique respectable mais ne lui ayant jamais donné de très grand rôle (sauf pour The Riches). Believe accumule les images d’archives de ses débuts sur scène et même bien avant à l’école. Intéressant pour les fans mais Believe n’apporte rien pour les néophytes en ce qui à trait à l’humour du britannique, le documentaire ne nous montre très peu de ce dont il est capable, ce concentrant sur sa famille et sa carrière.