Sunday, December 29, 2013

Réflexions sur de la cinématographication




L’Écume des jours : Chaque fois que Gondry sort un film, tout le monde devient un peu érectionné dans ses culottes. Comme si on oubliais que la réussite de Eternal Sunshine Of The Spotless Mind était en grande partie dû au scénario. Comme si on oubliait que les films scénarisés par Gondry sont assez moches. L’écume des jours est certes, écrit par Boris Vian et Gondry est semble-t-il l’homme de la situation mais c’est aussi oublier que Gondry adapte lui-même le scénario et qu’il a plus de films moches dans sa filmographie que de romans moches dans la bibliographie de Vian (whatever that means). L’Écume des Jours est visuellement inventif, amusant et beau. Scénaristiquement parlant, le film de Gondry est fidèle au roman, un peu trop au point que rendre cinématographique quelque chose qui ne l’ai pas devient lassant puisque ce qui relie cette inventivité soit l’histoire d’amour est complètement vide. Le littéraire ne peut pas toujours devenir visuel. L’artifice devient du tape-à-l’œil et perd de sa symbolique imagée. En rendant visuel toute les inventions de Vian, Gondry ne fait que transposer un texte en image, de façon vide.


Kick Ass 2 : Pas que Kick Ass soit un grand classique mais il était plutôt amusant et passait un peu à côté de son méssage en glorifiait un peu la violence. Kick Ass 2 est réalisé et écrit par un dude qu’on s’en torche qui à jadis gagné un concours genre Star Académie du cinéma. Ce qui semble être important pour lui c’est que le film soit violent et drôle. Encore une fois, on change la BD pour en faire un film qui passe à côté de son message et qui accumule des blagues pas drôles. Bien que tout ait un côté bédéesque, le film ressemble plus à une peinture à numéro qu’à quelque chose ressemblant minimalement à quelque chose de bon.


Unlucky Charms : Unlucky Charms c’est une façon de profiter du succès de Leprechaun mais 15 ans trop tard. Alors on adapte le film en parodie de télé-réalité mais 10 ans trop tard. On a donc un retard de 25 ans pour un film qui va rembourser ses frais dans peut-être 25 ans. Unlucky Charms est donc un film mathématiquement peu plaisant. Beaucoup de poitrines dénudés et de scènes de sexe tout ça fait par des actrices qui ne savent pas jouer. Il y a une histoire mais je ne m’en rapelle plus, il y avait trop de seins à voir alors fuck le récit! On dirait que le film a été tourné dans l’entrée de maison du producteur avec l’éclairage disponible à portée de main en un après-midi de juillet. Les acteurs sont embarassants et j’espère qu’ils ont été bien payé.


Drinking Buddies : Drinking Buddies n’est décevant que parce qu’il promet plus qu’il n’offre. Un film mumblecore mais avec des acteurs connus détruit un peu le but recherché soit un genre de ciné-vérité sur 2 couples sur le déclin. Olivia Wilde au naturel est toujours aussi belle et Jake Johnson avec une barbe forment un beau couple d’amis. Par contre Jason Sudeikis, Anna Kendrick et Ron Livingston ne sont pas crédibles en gens du peuple. Pas qu’ils ne « soient » pas crédible mais comme ils sont connus, il y a quelque chose qui se perd dans les intentions de faire « vrai ». Sympathique malgré tout.


Hellbenders : Hellbenders c’est une bonne idée mal exploitée. En fait, pas tant mal exploité que pas exploité jusqu’au bout. Un genre de mélange entre Dogma et Bubba oh-tep et Jack Brooks : Monster Slayer. Une comédie d’horreur vulgaire pas assez drôle et pas assez vulgaire où des prêtres péchant à qui mieux mieux attendent la venu du diable pour le retourner en enfer. La faute revient peut-être au scénariste-réalisateur (dont le film est une adaptation de sa BD) qui n’a peut-être pas assez d’expérience dans le domaine de la comédie. N’empêche que Hellbenders n’est décevant que parce qu’il promet mieux mais il demeure toutefois divertissant et est de loin supérieur aux essaies du genre.


Dracula 3D : Par où commencer? On sait depuis longtemps que Dario Argento n’est plus que l’ombre de l’ombre de lui-même. Pelt, sa contribution au Masters of Horror lui avait redonné des ailes mais il nous avait pondu un Giallo complètement plus qu'exécrable. Peut-être que les problèmes de production ont eu raison du film alors c’est pourquoi son Dracula 3D est donc attendu. Pour voir s’il s’est vraiment refait la main avec Pelt. Pour être gentil, Dracula 3D est un film minable. C’est comme si Argento depuis Two Evil Eyes ne comprennait pas ce qui avait fait de lui le cinéaste culte qu’il a été et qu’il est toujours pour autant qu'on ne s’aventure pas plus loin qu’Opera (1988) dans sa filmographie. Les scénarios un peu trop explicatifs et les dialogues mal traduits ont toujours été problématique dans le cinéma d’Argento mais on s’en foutait un peu puisque la caméra, l’ambiance, la musique et les meurtres inventifs et bien chorégraphiés nous faisait apprécier ses films. Ce n’est donc pas de ce côté que les films récents d’Argento décoivent mais du côté cinématographique. Comme s’il ne comprenait pas ou plus comment fonctionne une caméra, des éclairages, des cadrages. Comme s’il ne comprenait pas la fonction d’acteur. Il a toujours eu du mal avec les CGI alors imaginez maintenant il doit utiliser le 3D. Dracula 3D est un hommage aux films de la Hammer et c’est louable mais encore faut-il comprendre ce qui faisait de la Hammer un studio favori des fans du genre. Pour Argento, un bon film de Dracula se tourne en décors cheaps de studio ultra éclairé, trop éclairé. On dirait du mauvais télé-théâtre. Même Les Belles Histoires des pays d’en-haut semble plus réaliste d’un point de vue historique. Encore une fois l’inceste nous guette puisque Dario dénude sa fille Asia pour la 5 ou 6e fois. On ne s’habitue jamais à ce genre de scène, non pas parce qu’Asia Argento n’est pas superbe nue mais parce qu’on sait que c’est son père derrière la caméra. Parlant de nue, l‘actrice principale se dévetie dans les 5 premières minutes de façon non-érotique et accèssoire. C’est assez étrange de voir une fille se dénudé pour rien dans un décors en carton ultra-éclairé où l’on peut apprécier à notre plus grand désarroi, les imperfections de la-dite dame, à cause du HD. Non pas que la midinette soit imparfaite physiquement mais on a pas pris en considération qu’une scène aussi mal foutu allait à l’encontre du côté érotique recherché. Thomas Kretcshmann est probablement le Dracula le moins impressionnant jusqu’à ce jour délogeant ainsi Gérard Butler et Richard Roxburgh qui ont jouer le rôle dans des bides cinématographiques. Les acteurs sont tous exécrables et jouent phonétiquement avec une patate dans la bouche alors les scènes de tensions ressemble à ceci :

Fille #1 : Poublas babou nono rectrif, Dracula!

Fille #2 : Nassa issa mda ectrapur.

Fille #1 : Bablo pas bi !

Fille #2 : Don’t be scared!

On a l’impression que tout le monde parle français comme Joey dans Friends. Les effets CGI sont d’une médiocrité extrême. Dracula se transforme en mante religieuse pour une raison obscure mais complètement loufoque et une scène de gare en CGI m’a fait vomir jusqu’à ce que je me rapelle que le film est en 3D. J’ai donc compris pourquoi le train, la fumée, la gare et les mouches étaient aussi réussi : pour compétitionner avec Avatar. Rutger Hauer apparaît le temps d’une scène ou deux dans le rôle de Van Helsing et joue avec un air torve, comme s’il n’en revenait tout simplement pas que le décors en carton dans lequel il se trouve représente le studio du film et que les acteurs à qui il s’adresse ne semble pas comprendre l’anglais. Un film sans âme, sans suspense, sans tension, sans érotisme mais Dracula en mante religieuse, ça vaut le visionnement.


Curse of Chucky : Curse Of Chucky est le 6e film de la série. Il jongle avec beaucoup de chose en même temps :il est une sorte de remake, une suite immédiate au premier film de la série, il essaie de faire oublier le ton humoristique des deux précédents et il essaie de bouclé la boucle avec les 5 films pour repartir à neuf. Un pari réussit.Un film beaucoup moins drôle que ne l’était les dernier films de la série, beaucoup plus sérieux, donc. Le film en profite pour créer un suspense efficace et réussit l’exploit de faire un film d’horreur qui rapelle les années 1980 sans être con. Curse Of Chucky est un Direct-to-DVD mais le profesionnalisme et le talent mis de l'avant donne l’impression d’un film au budget énorme et qui aurait définitivement sa place sur un écran de cinéma. Une bonne surprise.


Curandero : Curandero est un film écrit et produit par Robert Rodriguez mais réalisé par Edouardo Rodriguez (aucun lien de parenté). Curandero est un film que Miramax à laissé sur les tablettes pendant 5 ans avant de le sortir en DVD dans l’indifférence la plus totale. Pas que le film soit très bon mais il est visuellement soigné et très sanglant. En plus, il nous permet de voir Carlos Gallardo, le mariachi original. Tourné au Mexique et se déroulant dans le milieu de la magie noire, Curandero montre le savoir faire de Rodriguez (Edouardo). Le film ne va pas au bout de ses idées mais il est plus intéressant que bien des trucs américains tournés au Mexique dans les dernières années.


Hatchet 3 : Hatchet 3 commence où Hatchet 2 s’était terminé, dans le bayou avec une tête qui explose. On étire un peu (beaucoup trop) la sauce pour trouver tout ça encore amusant. C’est gore et les effets spéciaux old school sont excellents mais le plaisir n’y ai plus. Cette fois c’est vraiment le dernier de la série puisqu’à la fin, sa tête explose (encore).


Last Exorcism part 2 : Non mais quel film de marde! On oublie le côté faux-documentaire qui faisait le charme en plus d’être la raison de vivre du premier film et on se concentre de façon classique sur « l’après » des évènements du premier. Mais de façon complètement poche. Sans suspense, horreur, humour, amour, drame, sport, dessin animé, sous-titre, science-fiction, religion, guerre, bataille navale, poursuite dans un champs de pissenlits, explosion, nain, pirate, etc…Juste le film le plus plate jamais crée. Je ne demande même pas de ravoir les 90 minutes de vie que ce film m’a fait perdre, je ne veux pas qu’il me doive quoi que ce soit.


The Collection : Il y a quelques années le scénario d’une suite à la série Saw à été refusé, le scénariste à donc utilisé le-dit scénario pour tourner un film original: The Collector, film d’horreur surprenant quoique quel que peu ridicule. The Collector est de loin meilleur que toute les suites à Saw sortie à ce jour (je n’ai pas vu le Saw 3D). Alors pourquoi ne pas en faire une suite avec The Collection?  Qui dit suite, dit film inférieur, The Collection est donc un film inférieur au précédent. Bien que tout soit divertissant, remplie d’action et de gore que tout soit monté de façon rapide (au point où les ellipses passent pour des mauvais raccords)malgré tout ça, le film est complètement stupide. Du début à la fin. Rien n’est cohérent avec la réalité. Tout est extrêmement con. Tout les personnages agissent de façon idiote à chaque instant pour les services du scénario. Rien n’est logique dans les actions des protagonistes. Comme le film bouge très rapidement, le spectateur n’a pas tout à fait le temps d’y réfléchir puisqu’il n’y aucun répit dans le film. il se passe toujours quelques chose pour surprendre le spectateur. Des félicitations sont de mise pour l’inventivité à laquelle le scénariste à pu trouver tout ces moyens de piéger/torturer/massacrer ces gens mais des tapes sur la gueule se sont perdu quand est venu le temps au scénaristes de tout raccorder ça ensemble.  


Pat Garret & The Kid : C’est le film avec Bob Dylan qui joue un cow boy. Il est plus crédible comme cow boy que Mick Jagger ne pouvait l’être en Ned Kelly. Mais il est moins crédible en acteur que ne pouvait l’être Mick Jagger (Freejack rules!). Peckinpah filme les paysages de façon magistrale et ces acteurs (Kris Kristofferson/Jason Robards) sont crédible. On a par contre l’impression qu’il était saoul lors du montage. Pas que tout soit incohérent, juste inamusant. 


Twilight’s Last Gleaming : Aussi surprenant que soit ce film, il n’en demeure pas moins que The Rock est une version sur le speed et la kétamine de Twilight’s Last Gleaming (non il ne s’agit pas d’un prequel à Twilight). L’histoire en est pratiquement la même mais sans explosion et/ou poursuite en voiture/tramway et/ou scène de sexe et/ou Nicholas Cage en pleine fornication. Le montage n’est pas aussi frénétiquement psychédélique que dans le film de Michael Bay mais plutôt simple avec quelques split-screens. La finale est surprenante.


Devil’s Pass : Un faux-docu/found footage/imitation d’un film à-la-Troll Hunter mais réalisé par Renny Harlin, le dude qui à fait Cutthroat Island en plus de marier et divorcer Geena Davis. On est loin de 12 Rounds qui lui était loin de Cliffhanger. Harlin ne cesse de tourner des films de commandes soit pour adolescents pas super intélligents ou pour fanatiques de films d’action qui n’en demandent pas tant. Devil’s Pass ressemble à un film tourné par un débutant qui ne comprend pas le genre, écrit par quelqu’un qui ne connaît rien d’autre que des clichés pour télégraphier son intrigue et jouer par des acteurs qui ont été dirigé par un finlandais fou qui jadis était marié à Geena Davis.  J’ai sérieusement l’impression que le réalisateur de ce film s’est désisté au montage et que Harlin a complété le travail. Il l’a fait pour Exorcist IV alors pourquoi pas pour Devil’s Pass, aucun projet n’est assez petit ou minable pour ce viking barbu.


Blair Witch Project : On a souvent ri de Blair Witch Project disant qu’il s’agissait d’un film sur 3 tatas qui s’engueulent à propos d’une map perdue en pleine forêt. En le réécoutant, force est d’admettre que c’est plutôt vrai. Ayant toujours été un défenseur du film voilà que celui-ci à mal vieilli et je dois admettre qu’avec tous les founds footages sortient dernièrement Blair Witch a beau être en quelque sorte la raison de cette mode récente, il a perdu de sa superbe. La mécanique du film m’est apparut tout à coup beaucoup trop évidente, les dialogues, trop écrit (la faute à un montage qui va directement à l’essentiel). La finale est toujours aussi intense mais elle m’a aussi toujours paru un peu plaquée après autant de minutes de dialogues vides entre 3 tatas qui s’engueulent pour une map perdue.


Longest Yard : The Longest Yard est une bonne idée sur papier : un match de football où tout les coups sont permis entre des prisonniers et l’équipe de gardiens de la prison. Il est donc normal qu’on en ait fait un remake (foireux). Le remake s’est concentré sur des blagues de pénis, d’homosexuels et de flatulences avec Adam Sandler et Chris Rock alors que l’original s’est concentré sur sa vedette, Burt Reynolds. Les deux films n’ont finalement pas utilisé le potentiel que le scénario leur offrait. Ce qui rend la version de Sandler encore plus foireuse puisqu’ayant été tourné 30 ans plus tard, il n’a pas cru bon  nous donner quelque chose de décent. La version Reynolds est problématique sur plusieurs points. Le ton du film n’est pas clair. Il s’agit d’une comédie mais sans humour et un peu trop vulgaire (à peine mais elle rend confus le côté humoristique de la chose). Il s’agit d’un film de bromance mais avant-gardiste, au point où par peur de ne pas être assez viril, on effleure la question de bromance et le film à du mal à se rattraper par la suite au moment du match de football. On y perd l’amitié et le etc dans les relations entre prisonniers. Le film se concentre beaucoup trop sur la partie « Burt Reynolds est un mauvais garçon » et « Burt Reynolds est en prison et doit donc labourer des champs de marde ». Ce qui est 1)inutile et 2)finit par laisser moins de temps au camps d’entrainement (trop court, trop de personnages, pas assez de temps avec eux, deviennent inutiles au final) et moins de temps au match (un peu trop garoché). On y perd donc les enjeux et le divertissement que le film aurait pu nous donner. Burt Reynolds sans moustache c’est divertissant mais pas assez.  




Tuesday, November 26, 2013

Réflexions sur de la cinématographication


Vertige : Vertige est une série télé québécoise en 6 épisodes dont le vertige n’y a rien à voir. La série fut la plus récompensé lors des…prix de la télé…en 2012. Les Jutra? Les Métrostar? Les Adisq? Les Gémeaux? Je ne me rappelle plus du nom des trophées que la série à gagné à pleine pelletée mais une chose m’a énormément surpris. Un prix pour le scénario. C’est que Vertige est rempli de très mauvais dialogues non naturels et d’une intrigue abracadabrante très télégraphiée tout en essayant de donner les informations au compte goûte de façon hyper artificielle au point où l’intrigue aurait dû se terminer après 1 seul épisode. Les acteurs font leur possible pour exagérer leur réaction pour cacher se qu’ils cachent et ainsi faire durer l’intrigue plus longtemps qu’elle ne devrait. Dès le début on comprends à grand renforts de montage et mise en scène malhonnête que personne n’est qui il semble être mais on comprend également très très rapidement que personne n’est réellement méchant et que tout ça va se terminer par un malentendu. L’amnésie est un syndrôme très cinématographique, on ne sait trop comment ça fonctionne mais elle est très intéressante dans un intrigue lorsqu’on veut en dévoiller le moins possible sous prétexte que le personnage principal en souffre. Vertige en devient pratiquement ridicule tellement on mise sur cette amnésie alors qu’elle handicappe l’intrigue plutôt que de la servir comme elle croit le faire. À un moment donné Fanny Malette s’écrit : Je suis tannée de plus me souvenir, d’avoir ces trous dans ma tête!. Alors qu’on pouffe de rire devant une telle exclamation complètement ridicule d’un personnage qui ne semble aucunement martyrisé par cette perte de mémoire mineure qui lui a, évidemment, fait oublié que les grandes lignes de l’intrigue principale. Les éléments du scénario sont tellement télégraphié qu’à la toute fin, alors qu’on a compris les enjeux depuis fort longtemps, on ne peut que trouver imbécile et risible les actions de la mère du personnage principal et la réaction de celle-ci lorsqu’elle comprend ce qu’on a tous compris. Les personnages se parlent tellement peu entre eux pour faire durer le mystère que rien n’est naturel, tout est complètement chiant. Vertige n’est pas le pire truc que j’ai vu dans ma vie, la réalisation est soignée malgré quelque choix de mise-en-scène débatables et les acteurs sont tous bons malgré leur tendance à exagérer et malgré le fait que l’on passe son temps à dire que Fanny Malette est très belle (on peut dire beaucoup de chose de Fanny Malette mais belle n’en est pas une). Mais le scénario est complètement foireux.


Men In Black 3 : Men In Black 2 n’est resté que 17 minutes dans ma boite de souvenirs. Men In Black 3 restera plus longtemps. C’est donc, plus amusant que le 2 mais plus chiant que le 1er. Men In Black 3 est le dernier film de la filmographie de Will Smith, de sa période « sans son fils » ou « Jaden-less ».  Une bonne époque!


Hustlers, Hoaxters, Pranksters, Jokesters and Ricky Jay : Un documentaire sur la vie d’illusionniste de Ricky Jay. C’est super bon!


The Oregonians : The Oregonians a quelque chose de surprenant. Comme un mélange entre Carnival Of Souls et Eraserhead. Comme un hommage à David Lynch et une pseudo-experimentation à-la Amer. Un film inhabituel et cauchemardesque. Il faut par contre passer par dessus une très très mauvaise direction photo pour pouvoir rééellement apprécier le film. C’est que la caméra à 17$  c’est une chose mais encore faut-il savoir s’en servir et savoir utiliser la lumière naturelle (si on n’a pas le budget d’utiliser des lumières artificielles). Malgré son écclectisme et sous ses airs de film complexe d’auteur, The Oregonians demeure un film facile d’accès et pas aussi étrange dans sa métaphore qu’il ne le croit. Peu importe si les acteurs ne sont pas terribles puisque le but est de donner un spectacle étrange et c’est là que la direction photo trop pauvre nous empêche de vraiment y croire. Le film est terriblement handicappé par ce visuel, ce qui a pour effet de ne pas trop prendre au sérieux certains aspects du film comme par exemple ce costume de grenouille assez navrant et ces multiples hommages à Lynch. C’est un peu comme si  le réalisateur s’était dit que son film allait devenir culte de toute façon alors à quoi bon soigner sa direction photo. Au contraire, c’est le visuel non soigné du film qui nous empêche de vouloir le revoir et le revoir.


Brothers Justice : Dax Sheppard décide de tourner un film blockbuster d’action hollywoodien et ainsi devenir une vedette du film d’action. Brother’s Justice est en quelque sorte un faux-documentaire sur le faux film que Sheppard veut faire. L’idée du film est plus drôle que le film lui-même. Une sorte de mauvais mélange entre The Office et un film de Christopher Guest, Brother’s Justice est rempli de caméos qui font sourire mais qui ne donnent pas plus au film une raison de l’apprécier. Les intentions sont bonnes, l’exécution pas tout à fait réussi.


Dudes : Si vous avez toujours rêver de voir Flea (le bassiste des Red Hot Chili Peppers),  se promener sur un cheval en se dirigeant vers l’horizon, Dudes est le film pour vous. Pour les autres qui adorent Jon Cryer dans Two and a Half Men, Dudes est le moment de vous apercevoir que Cryer n’est pas un super bon acteur. Il y a quelque chose de très années 1980 dans Dudes ne serait-ce que l’histoire de vengeance typiquement 80’s. Dudes est une tentative de Penelope Spheeris (pré-Wayne’s World) d’hollywoodaliser le mouvement punk qu’elle aime bien. 


Cyborg Cop : Cyborg Cop est une tentative evidement ratée de faire un Robocop en mieux. En fait, Robocop aurait dû s’appeler Cyborg Cop puisqu’il est plus cyborg que robot mais bon. Toujours est-il que Cyborg Cop est remplie de dialogues complètements hilarants. Que dire des effets spéciaux? Brillant! Des lames sortent des doigts du cyborg méchant pour trancher des gorges. Les lames ressemblent à des limes à ongles du dollorama. Le bras mécanique-robotique du cyborg méchant est en fait un chandail où l’on a déssiné un squelette métallique donc quand il bouge son bras, ça plie, c’est drôle. Je ne suis pas trop sûr pourquoi le titre est Cyborg Cop puisqu’on ne le voit qu’à la toute fin du film et qu’il n’est pas un policier.


Bad Medecine : Bad Medecine n’a rien à voir avec la chanson du même nom de Bon Jovi, il s’agit en fait d’une comédie en milieu hospitalier comme il s’en faisait tant dans les année 1980. Le film n’est pas très drôle et a un humour très familial, il faut dire que Steve Guttenberg n’a jamais vraiment fait dans le salace. Bad Medecine donne un 2e rôle à vie au cinéma pour Robert Romanus et à Alan Arkin un rôle de mexicain qui lui permet non seulement de voler la vedette mais lui permet également d’être très crédible en mexicain. Plus crédible que Charlton Heston dans Touch Of Evil, mettons.


Brain Dead :À ne pas confondre avec Brain Dead ou même Brain Dead, Brain Dead est un film d’horreur un peu gore de Kevin Tenney qui nous avait donné il y a de cela des lunes Night Of the Demon. Brain Dead est le genre de film poche qui ne se prend pas au sérieux, alors il y a toujours des one-liners ridicules pour cacher le fait que le budget est risible et les acteurs peu bons. Brain Dead est gore, ce qui est intéressant mais tout est un peu foireux et c’est à l’humour de cacher les carences scénaristiques et/ou de mise en scène. Tenney ne sait aucunement comment diriger des comédiens pour qu’ils jouent sur le même ton alors tout le monde est laissé à eux-même ce qui donne des résultats qui varient beaucoup. Les 3 actrices se montrent les seins dans les 3 premières minutes du film tout à fait gratuitement. Elles le font de façon indépendante dans 3 scènes différentes puisque les personnages ne se connaissent pas vraiment mais bon, après 3 minutes, le spectateur à vu 6 seins.


Among Friends : Among Friends est la première réalisation de Danielle Harris, après des années à jouer l’actrice dans des films d’horreur, Harris passe derrière la caméra pour un film… d’horreur. Elle s’en sort plutôt bien, il faut dire qu’elle n’a qu’un seul décors et que le film à l’avantage de ne pas avoir une longue durée. Par contre, le scénario est complètement foireux. Il n’y a pas grand chose qui fonctionne et il n’y a surtout aucune logique derrière les intentions du personnage principal et les actions des autres protagonistes. Je veux bien croire que la méchante vilaine fille veut torturer ses amis pour le mal qu’ils ont fait mais elle n’a aucne raison valable de le faire. Et le plus dérangeant c’est que tout les personnages commettent l’adultère (jusqu’ici tout va bien) mais entre eux. Il n’y a aucun personnage qui décide de ne pas tromper son chum/blonde avec le/la meilleur( e) ami( e)de celui/celle-ci. C’en est presque incestueux et c’est tellement con que le spectateur fini par ce dire qu’il y a du Jerry Springer en dessous de tout ça.


Let It Be : Let It Be est un semi-documentaire sur l’enregistrement de l’album du même nom des Beatles. Le groupe de Liverpool joue les chansons du disque de façon mécanique et sans âme. Georges Harrison joue comme s’il boudait et Lennon et McCartney lui parle comme s’ils le chicanaient. Ringo Starr semble ne pas comprendre la langue anglaise. Puis en milieu de parcourt, le film se transforme en spectacle surprise filmé je ne sais où en public. Les chansons s’enchainent de façon monotone, les membres du groupe ne se parlent pas et les gens interrogés dans la foule  pensent tous que les Beatles font de la musique satanique. Étrange.


War Games :War Games c’est 3 scénaristes qui ne savent pas écrirent qui sont partie d’un canevas de base assez convenue et basé sur une histoire vraie pour nous donner un film assez chiant. C’est une version avec budget de Trigger Man. Une caméra podzienne (qui abuse de foyer/hors-foyer) qui croit nous donner du style avec une désaturation post-produite est ce qui donne de la qualité au film. Sinon le reste est un peu confusant et ce n’est pas voulu c’est le manque d’expérience du réalisateur qui est en cause. Les acteurs se débrouillent mais ils ne peuvent excuser toutes les incohérences de leurs actions. Bref, War Games, c’est poche.


Jandek On Corwood : On vit à une époque où tout le monde pour des raisons différentes détestent les hipsters. Hipster, on l’est tous un peu. Voilà, le problème est réglé. Jandek On Corwood est un film complètement détestable. Il est un film typiquement hipsterien fait probablement par un hispter et pour les hipsters. Je m’explique. Jandek On Corwood est un documentaire sur un chanteur folk américain hyper mystérieux. Il a plus de 70 albums autoproduits, pour la plupart, à son actif en 35 ans de carrière. Le film est donc un tentative de la part du documentariste d’obtenir un entrevue avec Jandek. Le film passe donc les 89 minutes de sa durée à nous parler de Jandek sans jamais qu’on le voit puisqu’on ne sait pas qui il est. Dans un documentaire réussi comme le récent Color Me Obsessed où pendant plus de 2 heures on nous explique qui sont The Replacements sans jamais entendre une chanson, voir une photo ou un membre du groupe, on atteint le but voulu, celui de mythifier un groupe de musique sans l’aide de celui-ci. Jandek On Corwood à un agenda différent puisque le but pour le documentariste est de nous montrer qu’il peut, lui, avoir un entrevue avec Jandek, que ses goûts musicaux sont excellents puisqu’il connaît, lui, Jandek, un artiste que personne ne connaît. C’est ce que je veux dire par détestable et hipstérien. Cet espèce de : « Je connais un chanteur que personne ne connaît »  ou «  Je l’ai connu avant qu’il ne devienne populaire ». C’est un peu le combat de Jandek On Corwood, 89 minutes d’intervenants qu’on se contrecrisse genre un gars qui fait de la radio à Little Rock en Arkansas dans son garage et qui nous explique que LUI, il connaît Jandek, il a écouté tout ses albums et ils sont merveilleux. Tout les intervenants sans exception, nous explique qu’ils l’ont connu avant qu’il ne soit populaire ou avant tout le monde ou avant sa naissance ou etc… Tout les intervenants sont sans exceptions des pauvres gens qui n’ont pas de vie mais qui semblent penser en avoir une puisqu’ils connaissent, eux, Jandek. Tout les intervenants, sans exception, croient connaître Jandek mieux que quiconque. Ce qui devient complètement agaçant puisqu’on n’a pas le goût, nous, de le connaître Jandek. Parce que sa musique ne nous plaît pas tant que ça. Le premier truc que je n’ai pas dit à mes amis (j’en ai quelques uns) après le visionnement de Jandek On Corwood c’est que je connaissais un chanteur folk américain mystérieux que personne ne connaît. Je ne les pas dit à mes amis parce que j’ai détesté le film et surtout parce que le film ne m’a pas fait découvrir Jandek, l’artiste mais plutôt une bande de sans-dessins qui le connaissent mieux que quiconque. Où est l’intérêt?


Hype! : Hype! est un documentaire sur la musique grunge ou sur Seattle de l’après Nirvana. En fait, j’imagine que le but était de montrer le genre musical et sa ville mais que Kurt Cobain est mort pendant le tournage alors le film est devenu par défaut autre chose : une version opportuniste de traiter d'un sujet qui avait été traité 10 000 fois avant puisque la mort de Cobain à précipité les choses pour des milliers de journalistes du monde entier. Hype! en a donc souffert. Ne l’ayant jamais vu à l’époque, je doit admettre qu’il est beaucoup plus intéressant de voir ce film 15 ans plus tard, pour mieux y comprendre les dommages collatéraux et mieux comprendre le phénomène ainsi que la machination abbérante qu’est l’industrie du disque.


Trigger Man : Ti West a le vent dans les voiles depuis ses excellents The House of The Devil et The Innkeepers. On a même oublié qu’il avait fait et renié Cabin Fever 2. Trigger Man, son 2e film est une sorte de petit miracle pour un budget aussi risible (10 000$). Trigger Man est comme une version des pauvres d’Ennemy At The Gates, une version minimaliste à l’extrême de Deliverance. Ceci étant dit, c’est malheureusement là où s’arrêtent les qualités du film. Jamais ô jamais un film n’aura été aussi mal filmé, aussi approximativement mis en image. J’imagine que le caméraman a voulu créer un suspense à-la-Paul-Greengrass, caméra à l’épaule avec énorméments de mouvements et de zoom-ins/outs mais le résultat anéhantit complètement le but visé puisqu’au lieu de créer une tension, le film donne au spectateur une raison de croire qu’il écoute un film d’un amateurisme navrant. Les vidéos de Noël filmé par votre oncle en 1983 sont plus fluides. Que le résultat soit approximatif et extrêmement redondant peut pour certaines personnes comme moi, ne pas trop déranger. Mais le problème avec les zoom-ins/outs en abondances de Trigger Man c’est que comme la caméra très cheap (d’une valeur de pas plus de 38$) ne fait pas de supers beaux zooms à la base, il est d’autant plus frustrant de voir qu’une fois le zoom fait, la caméra est non seulement hors foyer mais l’image que l’on veut cadrer n’est pas cadrée, ce qui donne des images du genre : un homme debout dans la forêt, un zoom-in sur lui qui finalement se termine sur l’arbre en arrière plan ou sur son oreille au lieu de son visage, l’auto-foyer se met en marche pour finalement focaliser sur l’arbre/oreille et le caméraman peut ainsi se rendre compte de sa bourde et replacer légèrement sa caméra vers le visage qui lui fini par s’auto-foyer encore une fois. Le spectateur se gratte donc la tête en se demandant qu’est-ce qu’on veut bien me montrer, sapristi!


Go On :  Go On est la série télé du retour pour Matthew Perry (aucun lien de parenté avec Katy Perry) et malheureusement elle ne sera pas renouveller pour une 2e saison. C’est bien dommage puisque Perry a réussi à nous faire oublier le plus que médiocre Mr Sunshine. Go On est drôle et amusant et tout ses personnages sont attachants. Vous pouvez l’écouter sur Netflix mais ne vous attendez pas à quelque chose qui ressemble à Breaking Bad (il paraît que c’est bon).


Flight 666 : Flight 666 est un documentaire assez classique et chronologique sur la tournée mondiale d’Iron Maiden en 2008. Pour les fans du groupe britannique, ce documentaire est à voir et à posséder même s’il ne propose rien de bien nouveau puisqu’ils n’y apprendront rien mais il demeure que le film de Sam Dunn est plus qu’une pièce de collection. Flight 666 nous présente un groupe de musiciens qui ont évolué ensemble depuis la fin des années 1970 (sauf pour les quelques fois où Bruce Dickinson, le chanteur, fut remplacé sur certains albums) pour aboutir avec cette sérénité et ce bien-être de se côtoyer encore plus de 30 années plus tard. Il ne semble y avoir aucun conflit interne dans ce groupe, que des monsieurs contents de pouvoir encore donner tout ce qu’ils peuvent à leurs fans du monde entiers. Que des musiciens et pères de familles sereins et calmes, ayant réussient leur rêve d’enfance. Celui de jouer de la musique heavy metal. Avec Flight 666, on redécouvre Iron Maiden où on les avait laissé (puisqu’on a tous un jour ou l’autre écouter du Iron Maiden). Les scènes de spectacles capturés par Dunn et ses caméramens sont fluides et donnent le goût de hocher de la tête. Le plus, absurde dans Flight 666 qui est également le nom de l’avion que le groupe utilise pour sa tournée c’est, et c’est cela qui vend le film, que l’avion qu’utilise le groupe et son équipe pour voyager dans le monde est piloté par le chanteur de la formation. Bruce Dickinson, compositeur-interprète-producteur-propriétaire de chateaux et pilote.


Tuesday, October 22, 2013

Réflexions sur de la cinématographication


Rock Of Ages : Adaptation de la pièce de Broadway, Rock Of Ages s’adresse aux gens un peu rockeur cheap qui croient que Poison et Foreigner ont redéfinie et révolutionné la musique rock. C’est également une version familiale un peu matante de Showgirl (une fillette blondasse quitte son bled pour aller accomplir ses rêves à L.A. où embûches et hommes aux mains baladeuses se retrouvent sur son chemin mais sans aucun boobies ou menstruation). On y raconte une histoire un peu plus abracadabrante que nécéssaire et même si plusieurs acteurs semblent s’amuser, il est bien évident qu’ils perdent leur temps. Le film n’est pas aidé par deux acteurs principaux complètement fades et mornes, Julianna Hough et un certain Diego Boneta. Mais peu importe puisque Bryan Cranston y joue un petit rôle et selon mon feed facebook, Breaking Bad est la meilleure chose qui soit arrivé à l’univers depuis le pain tranché.


Parker : Inième adaptation à l’écran du personnage écrit par Donald Westlake, Parker est probablement la version la plus violente et la moins amusante (quoique Payback était assez violent). Bien que la réalisation ensoleillé de Taylor Hackford ressemble à celle de Point Blank de John Boorman, le film ressemble beaucoup trop à un direct-to-DVD et les invraissemblances n’aident en rien le récit. Le gros problème est que tout est monté de façon extrêment rapide qu’on en vient à ne pas trop comprendre les enjeux, pas que ceux-ci soit complexes non plus mais les sous-intrigues non aboutits qui sont à la base de l’intrigue principale laissent complètement indifférents tout comme les personnages de méchants du film que l’on voit au début et à la fin seulement. Nick Nolte, Clifton Collins Jr. et Michael Chiklis y perdent leur temps dans des rôles complètements éffacés et inutiles. Aussi bien réécouter Payback.


Colombiana : Écrit et produit par Luc Besson, il est donc normal que Colombiana met en scène une femme filiforme en petite tenue qui maîtrise une arme à feu comme une experte tout droit sortie d’un wet dream bessonien. Film d’action remplie de trous et de raccourcis scénaristiques, Colombiana profite d’un photo aux couleurs exagérément chaudes et d’une caméra qui bouge sensuellement comme on ne l’a pas vu depuis Leon de Besson dont Colombiana aurait pu être la suite. Série B qui en donne beaucoup pour son argent, le film d’Olivier Megaton n’a pas d’autre objectif que de divertir les hommes en manque de sensatons fortes et il réussit plus ou moins sans difficultés. Brindille Saldana se promène dans des conduits d'aération super propres de prisons colombiennes super sales. Mention spéciale à l’agent immobillier qui a vendu la villa au personnage du méchant sans lui dire que son plancher de salon était fait en gypse.


Julia X :  L’intrigue de Julia X est appréciable puisqu’elle peut surprendre dans ses 20 premières minutes. Mais. La réalisation sensiblement incompétente à cause entre autre de décors en carton trop éclairés et d’actrices pas super bonnes vient handicapper à peu près toutes les intentions du réalisateur.  Hercules y joue un tueur en série qui rencontre des femmes sur les internets et les kidnappe pis toute. Cette fois, Julia, lui en donne un peu plus qu’il ne l’aurait voulu en étant elle-même une tueuse en série qui rencontre des hommes sur les internets pour les torturer pis toute. En gros, le film se veut drôle et amusant alors qu’il contient environ 55 minutes de trop, c’est que un moment donné, des gens qui se battent et se puirsuivent dans une maison de campagne tout en déblatérant des dialogues supposément drôles peut être long. L’humour ne fonctionne pas, en fait, il y a plus de mauvais raccords que de bonnes blagues. Les intentions sont là et sont assez évidentes et c’est ce qui rend le ratage plus évident aussi. Il y a quelque chose de malsain aussi de mettre ne valeur des femmes fortes qui en veulent aux sexisme des hommes alors que dès qu’elles en ont l’occasion, se vêtissent de mini-jupes et de bas 3/4 pour la soi-disant girl power alors qu’il est évident que le but est de voir des push up bras bien remplie de poitrines pour émoustiller le spectateur moyen.


Eaters : Eaters c’est le 14 364e films de zombies sortie dans les 3 dernières années. Il est en retard de 14 363 films meilleurs que lui.


Going To Pieces : GTP est un documentaire sur l’histoire du slasher américain fait par 2 cinéastes qui en connaissent assez peu sur le sujet ou qui ont décidé d’y inclure que les films de leur intervenants (Wes Craven, Sean S. Cunningham, John Carpenter). Les intentions sont bonnes mais le manque de connaissances historiques des deux cinéastes est flagrantes surtout qu’on  l’impression qu’ils ne font que du name-dropping. Ils ne s’aident pas en « spoilant » plusieurs films en nous montrant leur finale ou leur pivot scénaristique. 


Dirty Girl : Juno Temple, la fille de l’autre, ira loin, c’est une bonne actrice mais Dirty Girl n’est pas le bon film pour se donner un opinion sur le sujet. Non pas que Temple y soit mauvaise, c’est plutôt le film qui est une perte de temps.


Norbit : Norbit c’est le retour d’Eddie Murphy dans des rôles multiples où les maquillages de Rick Baker prennent le dessus sur les blagues écritent par 4 scénaristes. Comme dans le temps de Coming to America. Ou The Nutty Professor. Comme dans le temps où Eddie Murphy était drôle. Comme dans le temps ou l’humour d’Eddie Murphy allait plus loin que des flatulences. Comme dans le temps où Eddie Murphy faisait rire. Norbit c’est ça, une tentative de faire un pot pourri de tout ce qu’on aime du Eddie Murphy de jadis dans un contenant du Eddie Murphy moderne en oubliant ce qui faisait du Eddie Murphy de jadis l’antithèse de l’Eddie Murphy moderne. Mais raté. Donc moderne. Donc crissement poche.


Love, Wedding, Marriage : Nouvellement divorcé de Catherine Keener, l’acteur Dermot Mulroney décide de réaliser son premier film à propos d’un couple au bord du divorce et de leur fille qui essaie de les réunir même si elle a, elle aussi, des problèmes bidons dans son couple.  Comédie romantique raté, Love, Wedding, Marriage est basé sur un roman supposément drôle et dont Mulroney à enlevé toute trace d’humour pour y injecter une dose beaucoup plus dramatique que nécéssaire. Il y a quelque chose de très moralisato-chrétien dans le film alors on n’est pas surpris d’y voir dans le rôle principal Mandy Moore, chanteuse à temps partiel et actrice de films chrétiens sans saveur. Il n’y a rien d’intéressant dans le film alors du coup on se fout des personnages surtout celui du mari de Mandy Moore joué par un certain Kellan Lutz, un gars aux abdominaux beaucoup plus important que sont talent d’acteur mais avec une sale gueule, un croisement entre la face de Chris Pine et Jacques Villeneuve. Jamais un acteur sois disant beau n’aura été aussi peu charismatique et laid.


The Dilemma : The Dilemma est une comédie familliale de Ron Howard non-scénarisé par Babaloo Mandel. Ce qui ne veut pas dire que Mandel est le meilleur scénariste au monde, mais sachant qu’il n’a pas scénarisé ce film, on peut déjà douter de sa qualité.
Film pas drôle où Vince Vaughn et Kevin James essaient de se sodomiser avec tendresse mais ne peuvent décevoir leur femme respective alors ils passent leur temps à se dévorer des yeux. C’est un peu la suite de Brokeback Mountain. Évidemment ce n’est pas ça du tout mais c’est comme ça que j’ai vu le film. Le film veut nous faire croire qu’il touche des themes profonds alors que tout le monde agit ou réagit de façon imbécile ce qui rend confus le message (si message il y a ) que Richie Cunningham essaie de nous livrer. Un peu comme dans son remake de Louis 19, The Dillemma est remplie de scènes chaotiques où l’incohérence  est de mise alors que le but est de faire rire le public. Il faudrait dire à Ron Howard que si le spectateur se gratte la tête ce n’est pas parce qu’il trouve ça drôle.


Vulgar : Vulgar est un film produit par Kevin Smith pour son ami Bryan Johnson. Le problème est là car qui dit Kevin Smith, dit comédie salace aux répliques amusantes et grasses. Vulgar n’est pas une comédie ou dumoins, si elle en est une, elle est complètement ratée. Le viol n’est pas une matière à rire. Le film se cherche donc entre comédie noire, drame et étude de personnages tout en ratant les 3. Évidemment le budget de 120 000 patate n’aide en rien la facture visuelle très pauvre mais Brian O’Halloran est un très mauvais acteur et le fait qu’il se croit très bon n'aide pas plus le film (il faut écouter les commentaires audios sur le DVD de Clerks pour comprendre). Johnson qui a écrit le film nous donne des répliques réalistes et un sens de la répartie qui nous garde réveiller mais l’inaction de son personnage principal face à son viol détruit le film parce que 1)l’humour ironique qui en découle est hors contexte et 2)la psyché du personnage qu’il veut démontrer est maladroitement établie. De plus, Johnson touche certaines cibles qui passent dans le beurre mais dont Kevin Smith (qui y joue un rôle, sans barbe!)reprendra quelques années plus tard dans Clerks 2 mais surtout Red State. 


La Reine Rouge : Adapté d’un roman de Patrick Senécal, La Reine Rouge est une Websérie médiocre. En 12 épisodes on suit les aventures d’une ado qui se masturbe le vagin et qui, parfois, tue des hommes pour rien. Sans aucune montée dramatique la série multiplie les dialogues pathétiques écrit par Senécal tel un vieux mononcle cochon qui préfère croire que les filles de 16 ans sucent des pénis que parce qu’elles sont des filles plutôt que de leur créer un semblant de dévelloppement psychologique qui pourrait expliquer un tant soit peu quelque chose. Senécal préfère croire que tout les jeunes hommes qui vendent de la drogue ont des fusils dans leur tiroir et sont prêt à tuer des policiers et que les ados ne parlent que de baise. Suite de 5150 rues des Ormes, La Reine Rouge n’a rien gardé du film d’Éric Tessier qui n’était pas un grand cru de toute façon. Un petit bémol, l’époque où se déroule l’histoire n’est pas très crédible. Si on croit les dialogues, on est en 1992 et le club vidéo où la fille travaille ne contient que des DVD, sans compter les voitures et les vêtements qui font très 2012.


Roméo et Juliette : On a beaucoup parlé de Hot dog au début de l’été comme étant le pire film québécois. On n’avait oublié l’existence de la version québécoise de Roméo et Juliette. La bonne nouvelle c’est que si on a oublié Roméo et Juliette en si peu de temps, on oubliera certainement le film de Marc-André Lavoie tout aussi rapidement. En essayant une adaptation « adolescence-moderne » de l’œuvre de Shakespeare c’est oublier que Baz Lurhman l’a fait 10 ans au paravant pour la génération MTV de façon magistrale. Yves Desgagnés, homme de théâtre, se donne comme défi de faire mieux que la version DiCaprio (parce qu’on a tous pas vu/oublié la version Zeffirelli). Il y a quelque chose de théâtral et pas du tout désagréable dans les 15 premières minutes. On a l’impression que le tout aura une théâtralité chorégraphiée avec des décors mal éclairés, des costumes cheaps et un budget risible. Une version correcte mais pas vraiment imaginative du texte sheakesperien. Mais voilà que l’histoire prend forme et on comprend que Desgagnés est plus préoccupé par les corps de garçons imberbes et que le scénariste prend des libertés avec le texte qu’il ne peut maîtriser. De plus, tel un Denys Arcand, le scénariste parle d’une génération qu’il ne connaît aucunement. Comme si le film avait été écrit par un vieux mononcle poche en retard de 12 ans sur la jeunesse qu’il croit décrire (une jeunesse folle des raves? En 2006? Vraiment?). Le film manque cruellement de folie si bien que le personnage homosexuel de Louki détonne dans ce film fade où Jeanne Moreau y perd son temps. Des personnages perdent tout leur sens dans une intrigue de motards (encore un sujet aucunement d’actualité) et dont le scénario à énormément de difficulté à nous faire croire à cette histoire d’amour interdit. En fait, jamais on ne croit les amoureux maudits à part le fait qu’il doivent l’être puisqu’il s’agit de Roméo et  Juliette. Le film se perd dans ses scènes de tribunal qui s’étirent inutilement et qui ne veulent absolument rien dire. Tout est très peu convaincant.




Friday, August 30, 2013

Réflexions sur de la cinématographication


Hot Dog : Le 3e film de Marc-André Lavoie à été détruit par les critiques avant même sa sortie en salle. Lavoie est allé dans toutes les tribunes crier haut et fort que son film est super bon. Il en a profité pour dire que les critiques sont des cancres et que le peuple québécois est de toute façon une bande d’abrutits qui aime n’importe quoi, alors pourquoi pas son film. Évidemment, c’est toujours louche quand quelqu’un s’époumone à expliquer que ce qu’il fait est bon. Parfois il faut prendre un peu de recul face à son œuvre et laisser les gens décider par eux même.
Est-ce que Hot dog mérite autant la haine de tous et chacun? Oui et non. Oui parce que le film est mauvais. Très mauvais. Mais il n’est pas le pire film québécois, il n’est pas pire que Cruising Bar 2 ou Les Boys IV par exemple. Loin de moi l’idée de dire que Hot Dog est bon, ou de défendre le pseudo-film de Lavoie c’est seulement que j’ai vu pire. Ceci étant dit, n’aller pas voir Hot Dog.
On peut donner des points à Lavoie pour avoir essayé de faire une comédie de situation plutôt qu’une comédie typiquement québécoise avec ses dialogues remplie de one-liners hors contexte mais où la drôlerie doit être de mise malgré tout. Lavoie s’est dit : mes dialogues seront réaliste et mes situations seront exagérées au point de créer l’euphorie. Au final, Hot Dog est remplie de dialogues d’une platitude et d’un ennui mortel et de situations loufoques incompétement mise en scène et s’emboitant l’une dans l’autre de façon moins que convaincante. Lavoie en a profité pour tourner les coins ronds et ainsi donner à son film plusieurs trous scénaristiques fort évident que c’est à se demander comment les acteurs n’ont pu voir autant d’incohérences dans le scénario. Lavoie, étant le génie cinématographicomique qu’il croit être n’a évidemment pas vu que son film ne tient pas la route mais c’est pas grave, les québécois n’en demandent pas tant, ils ont l’équivalent d’une 6e année de toute façon (c’est ce qu’a dit Lavoie, et c’est en voyant son film qu’on se dit qu’il doit avoir, lui, l’équivalent d’une 5e année).
Beaucoup de gens ont critiqué les institutions gouvernementales pour avoir donné à Lavoie 1,9 millions de dollar pour son film. En fait, la compagnie de Lavoie à mis 1 million et les institution ont mis le reste. Ce qui ne change pas grand chose. Le problème avec le budget s’est que quelqu’un quelque part à dû s’en mettre dans les poches parce qu’il est impossible que le film ait coûté aussi cher. Tourner dans un bureau, un pit de sable et une maison de campagne avec toujours la même échelle de plans et les mêmes cadrages peu ou pas éclairés convenablement, Hot Dog est pratiquement du théâtre filmé, filmé tout croche. Il n’y a rien de dispendieux dans le film et il n’y a rien, visuellement, qui semble professionnel. On dirait un long sketch filmé comme les gags Juste pour rire. Même Lol looke plus que Hot Dog.
Lavoie à laissé les acteurs à eux-même ce qui n’est pas une bonne idée. En décidant de ne pas les diriger et en leur disant de la jouer réaliste, les acteurs en ont profiter pour improviser un peu et Lavoie n’a pas cru bon intervenir pour les empêcher de cabotiner. À moin, bien sûr, que Lavoie ne sais aucunement faire la différence entre un acteur qui joue et un acteur mal à l’aise. Rémy Girard et Éric Salvail jouent dans le ton voulu même si on est à des années lumières du résultat escompté (un croisement entre Tarantino et les frères Coen)et Edith Cochrane à un excellent timing comique. Carlos joue encore l’imbécile, l’homme mou digne d’une pub de Breault & Martineau et Paul Doucet est égal à lui-même, c’est à dire aucunement convaincant. J’ai toujours trouvé que Doucet était un acteur médiocre (sauf dans la série Jean Duceppe) et jamais il n’a autant paru minable que lorsqu’il est laissé à lui-même dans ce film. Réaction après réaction, Doucet n’a jamais l’air convaincant, il a toujours l’air d’exagérer une caricature. Il y a aussi un gars qui ressemble à Daniel Lemire et il joue exactement comme s’il était dans un spectacle de Damiel Lemire. Les 3 autres acteurs du film ont eu la décence de passer inaperçu.
Sur papier, l’histoire du film et ses quiproquos peuvent faire rire ou dumoins sourire. Mais une fois mis en image on a l’impression qu’on aurait peut-être dû se torcher avec ce papier. C’est que Lavoie n’a aucune idée comment enchaîner ses quiproquos de façon cohérente et c’est la base même d’une comédie de situation. Si tes situations se suivent sans réalisme ou sans fluidité ou sans cohérence on ne peut qu’avoir comme résultat une impression de suite de sketches mal écrits ou d’un mauvais épisode des Chick 'N Swell ou Monthy Python’s Flying Circus. Le scénario donne l’impression d’avoir été le résultat d’un cadavre exquis écrit par 7 enfants de 9 neuf ans. Que l’on implique la mafia, c’est correct, mais qu’on l’implique de façon plus réussie ou dumoins qui donne l’impression de ne pas être inutile. Si on veut faire rire et rendre les quiproquos hilarants, il ne faut pas que la mafia passe son temps à expliquer ce qu’elle va faire, ça tue la punch, il me semble.  L’élément déclencheur, une dent dans une saucisse, n’est pas un aussi bon plan de vengeance que ça en a l’air. La dent va se broyer dans la machinerie avant de devenir une saucisse et/ou peut-être que personne n’achètera le paquet où la saucisse se trouvera. Comme plan de vengeance, on a vu plus solide mettons.
De toute façon, Lavoie n’est pas à un exemple près de son manque de vision cinématographique. Bluff était un pari, humble certes, qui était plus réussi que raté (l’histoire du tableau était maladroitement écrite/mise en scène/joué). Y en aura pas de facile, le film précédent de Lavoie était un ratage complet. Le canevas de base était simple mais jamais Lavoie n’a réussie à le rendre crédible/cohérent/amusant. Hot Dog n’est pas tellement mieux que Y en aura pas de facile mais les 2 films sont ratés de la même façon. Ce qui nous fait croire que Lavoie n’a pas appris de ses erreurs ou qu’il croit sérieusement qu’il est un Chaplin ou un Cukor moderne.
Que le film ne m’ait fait rire, on s’en fout un peu, une comédie est difficile à faire de toute façon mais que le film soit autant inaboutit, approximatif, plate, à la limite de l’amateurisme, mal écrit, joué et faussement réalisé, ça c’est insultant. Que l’on ait une 6e année ou un non.


Lac Mystère : Lac Mystère est le nouveau film d’Érick Canuel, le rockeur cinéaste. Jamais une bande-annonce n’aura été aussi trompeuse. On nous vend le film comme un suspense haletant alors qu’il est un drame. Ce qui n’est pas tellement un problème, le problème c’est que Canuel veut à tout prix que son film soit un suspense (à la limite un anti-suspense tant il nous mène sur de fausses pistes)qu’il évacue tout le côté dramatique du film et du même coup rend incohérent son récit, les actions de ses personnages et sa symbolique. C’est un peu comme s’il n’avait pas compris le scénario, même s’il a participé à l’écriture de celui-ci (bravo pour la participation!). Dès le début, on installe tout les clichés d’un suspense pour ne rien en faire et laisser le spectateur se demander quel sera la suite des évènements alors qu’il n’y en pas. Encore une fois, ce n’est pas un problème mais même du côté d’un anti-suspense ou d'un faux-suspense, Canuel ne semble pas en comprendre les mécaniques et la finale de son film en souffre beaucoup. Comme il n’y a aucun mystère au Lac Mystère on se demande un peu quel en est le but. Canuel a toujours cru qu’il faisait du cinéma comme les frères Coen mais il n’a jamais sembler comprendre ce qui faisait la réussite de leurs films. Ils ont, entre autre, un ton uniforme et un humour noir qui découle de l’intrigue alors que Canuel force toujours les situations et jongle malhabilement avec le ton de ses films. Ce qui donne des scènes stupides comme toutes celles dans le bar. Les changements de ton et les dialogues sont non seulement insipides mais irréalistes et surtout pas drôle du tout (l’effet recherché). Que dire de la fusillade finale. La direction photo est belle et Laurent Lucas semble être le seul à savoir dans quel ton jouer. Des félicitations sont de mises pour Laurence Leboeuf qui est très crédible. Lac Mystère est le moins pire des films d’Erik Canuel et son moins show off du point de vue de la direction photo dommage qu’il semble avoir encore de la difficulté à trouver le ton juste.


Iron Sky : Iron Sky est une idée farfelue qui lorsque l’on voit sa bande-annonce, nous fait sourire. Iron Sky aurait malheureusement dû n’être qu’une bande-annonce. C’est que étiré sur 90 minutes, on s’aperçoit que l’idée ne va nul part, que le film ne peut garder son ton pince-sans-rire, que le film n’est pas drôle, que les faux-flares et les green screens nous torturent la rétine, que Udo Kier jouant du Udo Kier n’est plus amusant depuis bien longtemps déjà et que les blagues raciales ont beau n’être que des blagues mais parfois on a l’impression que le réalisateur à un parti prix pour la race aryenne ou il n’a pas le talent de s’en détacher.


Save the Date : Lizzie Kaplan. Enough said!


Manimal : Manimal est une série télé où un charmant britannique peut se changer tout comme Hulk, mais en panthère ou en aigle au lieu d’un homme vert musclé. Oui, la série est aussi stupide que sa description. Je me rappelle l’avoir écouté étant jeune (elle date de 1983). Les scènes de transformation sont non seulement accidentellement hilarantes mais elles sont recyclées d’épisode en épisode. Terrible.


Hidden In The Woods : En voulant écouter Hidden In The Woods (2014), je suis malheureusement tombé sur Hidden In The Woods(2012). Autrement dit en voulant voir un film qui n’est pas encore sortie, j’en ai vu un qui n’aurait jamais dû voir le jour. Film chilien de marde, Hidden In The Woods est un pure film d’exploitation fait pour choquer mais de façon incompétante au point où il n’y a rien de choquant. Les acteurs sont d’un amateurisme qui déssert complètement le film et la mise en scène n’aide en rien. C’est le genre de film où un dude attaque 2 policiers avec une chainsaw et qu’il réussit à scier un des policier qui ne se défend pas alors que son coéquipier lui tire dessus à bout portant mais sans atteindre sa cible. Cette scène est filmé en très gros plan et monté par quelqu’un qui porte des mitaines. C'est à ce point incohérent. Il y a des viols, du cannibalisme, de la drogue, des seins, des mauvais sous-titres, des acteurs qui jouent tout croche, du sang et plein d’autre chose intégrés de façon alléatoire, sans montée dramatique. Il y a aussi beaucoup de blow jobs mais les pire blow jobs jamais filmé, le genre qui n’ont pas l’air amusant à faire ou à recevoir. En filmant de façont quelconque des gens qui simulent des felations, le spectateur est mal à l’aise parce qu’il sait que ce n’est pas comme ça qu’on suce un pénis.


Kill ‘em All : Kill ‘em All est un film d’arts martiaux assez poche où 8 assassins internationals se réveillent dans un hangar abandonné et doivent se batttre l’un contre l’autre pour faire plaisir à leur ravisseur, un homme chauve en costard gris. Les acteurs sont d’une terribilité incoyable mais il faut dire que ce sont à la base des artistes martiaux et non des étudiants de Lee Strasberg. Le film est redondant puisqu’il n’est qu’une suite de combats et certaines scènes assez embarassantes (le truc avec la mitraillette, come on!) n’aident en rien mais la fluidité des combats et sa steady-cam donne du repos à la rétine et ça, ça fait du bien.


The Expatriate : The Expatriate est une version cheap de Taken qui est une version cheap de plein d’autres choses. Le film est connu sous plusieurs autres titres tout dépend dans quel pays vous vivez mais la seule chose à retenir c’est de ne pas écouter The Expatriate. À moins, bien sûr qu’Olga Kurylenko et sa moue boudeuse soit votre tasse de thé.


The Sweeney : Film policier britannique un peu inspiré de la légendaire série télé, The Sweeney n’a rien à envier aux lourdes productions américaines. Avec un budget modeste et des acteurs solides, The Sweeney est une version un peu cliché de Heat. Le scénario est bancal mais la direction artistique donne un côté futuristico-intéressant à Londres. Film aussitôt vu aussitôt oublié The Sweeney à le mérite de démontrer que l’on peu faire des films de genre avec un budget plus que modeste (environ 6 millions de patates) 


Modus Anomalis : Modus Anomali est un film indonésien tourné dans un anglais minimal mais approximatif. Avec 200 000$, Jako Anwar à concocté un clusterfuck qui si vous embarquez dans la désorientation du personnage principal amnésique vous vous retrouverez devant un excellent thriller. Révélant un pivot scénaristique en plein milieu du film, le film ne perd aucunement en tension au contraire, il accentue le suspense tout en démontrant l’étendue du talent de son acteur principal. Modus Anomali est peut-être le meilleur film du genre depuis Memento.


Snow White and The Huntsman : Le film de Rupert Sanders est visuellement très beau et Charlize Theron qui y joue une sorte d’Elisabeth Bathory y est excellente. Mais avec 4 scénaristes et 170 millions de bidous jamais un film aussi dispendieux n’aura été aussi terne. 2 heures 15 d’un ennui mortel.  Ronflant du début à la fin cette grosse production essaie de nous faire croire que Kristen Stewart est plus belle que Charlize Theron. J’imagine que Rupert Sanders croyait que Charlize Theron ressemblait réeellement à Aileen Wuornos et que le fait qu’il trompe sa femme avec Bella l’aveuglait un peu sur la beauté de ses protagonistes. Il y a bien 7 nains dans le film mais Sanders s’en torche beaucoup trop, c’est à se demander pourquoi ils les a mis dans le film. Le reste du film nous montre Thor se battre contre des arbres et des bibittes qui sortent de nul part sous prétexte que la forêt est hantée ou quelque chose comme ça.


Elite Squad : Elite Squad est un film brésilien qui traine sur mon ordinateur depuis plusieurs années et dont je n’étais pas très pressé d’écouter. J’étais encore moins pressé après que sa suite, Elite Squad 2 soit sortie et que la nouvelle selon laquelle son réalisateur allait nous offrir un remake de Robocop. Voilà que je reçois une claque en plein visage, non seulement j’y  ai compris pourquoi on avait choisi Jose Padhila pour le remake de Robocop mais je crois également qu’il va faire un excellent travail. Avec un côté documentaire qui peut rappeller City Of God mais en moins show off, Elite Squad est un film policier prenant et intense. La réalisation est superbe et les acteurs le sont tout autant.


Adam Chaplin : Adam Chaplin est un film italien extrêmement gore écrit, réalisé et joué par Emanuele De Santis. De Santis va au gym environ 8 fois par jour et il veut le montrer à tout prix. Avec un budget de probablement 500$ De Santis l’a tout investit dans After Effects pour donner à son film pas tant un look cool mais un côté cartoonesque à sa violence, on a l’impression de voir une version live du manga Fist Of The North Star(du moins une version plus réussi que la vrai version live du manga) Adam Chaplin n’est aucunement un bon film mais il est au-dessus de la moyenne pour se genre de film où le gore est la raison d’être. Les effets spéciaux impressionnent pour un si petit budget. Même le sang en CGI à l’air réaliste. Adam Chaplin est par contre un film qui aurait pu être un court métrage et il aurait été moins redondant. C’est parce quà un moment donné, des têtes qui explosent, c’est lassant.





Monday, July 29, 2013

Réflexions sur de la cinématographication


Quelques réflexions qui me passaient par la tête pendant l'écoute de certains films....


This Girl Is Badass : On ne peut pas empêcher les gens de faire des films, surtout si le but est de faire de l’argent. Dans ce cas on va toujours appliquer des formules pour plaire au plus grand dénominateur commun et on ne peut rien y faire. Mon problème avec l’application d’une formule c’est que le film devient une copie molle d’un ou plusieurs films meilleurs que celui-ci et le manque flagrant de talent, d’imagination, de vision devient tout à coup tellement évident, que le plaisir de visionner le film disparaît également. Ça devient encore plus un problème dans le film de genre, surtout quand peu de temps avant, des classiques du genre sont apparut sur nos écrans. Merantau malgré sa correction de couleur un peu trop intense est un des 5 meilleurs films d’arts martiaux des 15 dernières années grâce entre autre à des chorégraphies impeccables et une caméra qui suit l’action à ras-le-corps avec une steady-cam magistrale. Même chose pour Ong-Bak qui a pris le monde entier par suprise avec ses plans-séquences et ses scènes d’action incroyables. Il est évident que n’importe quel film d’arts martiaux peu faire pâle figure en comparaison à ses deux classiques. Le but, selon moi est d’essayer de faire mieux et non faire tel quel mais un peu tout croche, en moins bon, en moins sérieux, en plus débile, en plus ridicule, en moins compétent en plus etc…Dans un autre ordre d’idées, les CGI dans un film d’action en général servent surtout pour éviter de payer des cascadeurs. Alors on croit bien faire en utilisant des CGI qui même en 2013 ne peuvent encore bien recréer un être humain. Donc, les CGI sont mal vu lors de cascades (sauf pour effacer des fils) et lors d’explosions. This Girl Is Badass commence plutôt très mal avec ses cascades cheaps où les CGI sont plus qu’évident et qui servent (les cascades) à montrer à quelle genre de fille on va avoir affaire et dans quel genre d’humour l’univers du film baignera (l’humour poche). Le film est donc rempli de blagues minables du genre un gros gangsters avec une voix éfféminée ou un monsieur qui se fait frapper dans les couilles et qui termine sa phrase avec une voix aigue. This Girl Is Badass souffre d’un humour enfantin, d’une histoire terne mais surtout de chorégraphies martiales complètement ininspirées. Autant la mise en scène peu dynamique autant la mise en image des chorégraphies sont déficientes. Ce qui ralentit les scènes de combats et les rend mornes. La chorégraphie est visiblement apprise par cœur et appliquée de façon robotique ce qui nous empêche d’y croire en plus du montage d’insert qui ralentit encore plus les scènes. This Girl Is Badass n’est malheureusement pas digne de son titre.


Looker : Avant Andrew Niccol, il y avait Michael Crichton pour nous donner des romans/scénarios d’anticipation où la technologie pouvait remplacer l’homme et du même coup menacer la survie de l’espèce. Plus souvent qu’autrement Crichton était en avance sur son temps, une sorte de visionnaire. Alors que Niccol s’est reconvertit dans des films adolescents pré-pubère (The Host) et que Crichton est décédé, on doit donc se tourner vers le passé pour découvrir des films comme Looker, un petits bijou science-fictionnesques pas parfait (au contraire) mais tellement en avance sur leur époque du point de vue de l’intrigue qu’il est probablement plus fascinant aujourd’hui qu’il n’a dû l’être à sa sortie il y a 30 ans. Looker est probablement un des films le plus mal monté. Ce n’est pas une question de mauvais raccords mais simplement de scènes manquantes. Il manque tellement de scène dans Looker que parfois on passe de la nuit au jour dans la même scène, même que lors d’une poursuite dans un bureau, la scène se termine par l’apparition à l’écran de Sunday pour nous dire qu’on est dimanche alors que jamais auparavant le temps n’était réeellement important. Cette scène du dimanche commence par une poursuite automobile dans les rues de L.A. alors que la veille on se poursuivait à la course dans un bureau. Que s’est-il passé entre samedi et dimanche pour justifier ce changement de moyen de transport? La musique est ancré dans son époque ce qui fait qu’elle est risible aujourd’hui mais elle à un côté humoristique dans le film ce qui finalement ne nous fait pas tant friser les oreilles. Au-delà du look année 1980 et du mauvais montage, Looker est pour moi, un excellent suspense de science-fiction avec de très belles trouvailles autant visuelles que techniques. Le suspense fonctionne et le film à un récit en avance sur son temps (recrer des humains en CGI pour les garder dans une banque de données informatiques). On y parle également de messages subliminaux dans les publicités, de pistolets hypnotisants, de chirurgies plastiques et le méchant de service à une moustache comme s’il voulait gagner Movember en juillet.


Sexcula : Avec un titre comme celui-ci je m’attendais à une version pseudo-sexy de Dracula. Un peu comme Blacula. Une version où un Dracula moustachu déchirerait plusieurs brassières tout en mordillants avec ses dents de jolies (ou pas si jolies, on est dans les années 1970) poitrines. Mais non. À ma grande surprise, la première scène du film voit une femme mettre un pénis dans sa bouche pour ensuite se faire pénétrer par ce même pénis en gros plan. Sexcula est un film XXX. Je l’ai écouté jusqu’à la fin en croyant naivement y voir apparaître un Dracula moustachu, en vain.


The Lord’s of Flatbush : Il y a une faute ortographique dans le titre et c’est voulu parce que les 4 personnages principaux ne sont pas nécéssairement des lumières. Ils forment un gang de greaser un peu cheap qui au début de leur vie de jeunes adultes, vivent des troubles de jeunes adultes. L’unique raison pour laquelle ce film existe encore aujourd’hui c’est qu’il s’agit du premier film de Sylvester Stallone (après le simili-porno Italian Stallion)et le film pré-Arthur Fonzarelli d’Henry Winkler. Autrement ce film au budget risible est une tentative raté de cinéma vérité avec ses dialogues faussements improvisés et sa caméra épaulé mauvaisement utilisée. Certaines scènes comme celle de l’achat de la bague de fiancailles, est étirée inutilement au point de devenir malaisante puisqu’on y cherche en vain, le talent d’improvisateur de Stallone. 


Maniac : C’était une question de temps avant que l’on fasse le remake du film culte Maniac. Et comme à chaque annonce d’un futur remake, les fans vont aux barricades. Alexandre Aja et son amant Grégory Levasseur nous ont donné certainement les meilleurs remakes des dernières années avec The Hills Have Eyes et Pirahnna 3D particulièrement parce qu’ils sont des fans du genre et des films originaux et cela paraît. Avec leur chien de poche Frank Khalfoun, ils ont concocté à partir du scénraio original de Joe Spinnell, un remake digne de l’original au point de vue de la violence (fuck!! l’original est dur à battre) tout en croyant y avoir apporté une nouvelle dimension (je ne parle pas de 3D). Selon plusieurs Joe Spinell n’avait pas le physique de l’emploi, oui il avait l’air d’un psychopathe (Spinell était loin d’être le plus bel homme sur la planète Terre)mais il compensait dans son rôle de tueur en étant incroyablement sympathique et cultivé. Mais bon, selon certains, il était tout de même trop laid pour que Caroline Munroe en tombe amoureux. Alors la première bonne idée de Aja et compagnie est de changer le physique du personnage passant d’un grand gaillard de 6 pieds au physique frêle de Frodo (Elijah Wood). Dans un élan de je-n’ai-jamais-vu-un-film-de-Robert-Morin, Aja et ses petits amis ont décidé de tourner le film en caméra subjective, le POV du tueur. Une idée bonne sur papier mais pas super réussie parce que
1)le but étant que le spectateur se retrouve à la place du tueur et se sente malpropre en ayant l’impression de tuer les femmes du film. La gammick ne fonctionne pas parce qu’on ne s’attache pas à Frodo comme on le faisait avec Spinell
2)à quelques reprises le film sort de son canevas du POV pour nous faire voir le meurtre ce qui n’a pas de justification artistique valable sauf l’idée de ne pas être redondant pour les spectateurs de toujours voir les meurtres du même point de vue. Ce qui n’est pas plus valable, que l’idée de sortir du POV est pour montrer l’état mental du protagoniste, montrer qu’il perd petit à petit la carte alors qu’il n’a fait que tuer des femmes depuis le début du film, indice qu’il ne va pas super bien dans sa tête.
3)les jump cuts détruisent le film. que l’on passe d’une scène à une autre, il n’y a pas de problème mais que l’on passe d’une voiture à une porte à un escaliers à une autre porte en jump cut de POV est un manque de calcul de la part du réalisateur. C’est comme s’il voulait accélérer les scènes en jump cut car son procédé ralentit le film.
4)Ce ne serait pas la première fois que Aja semble avoir de la difficulté à comprendre ce qu’est un POV qu’il soit filmé ou non. Haute Tension (qui a une scène hommage à Maniac) a le twist le plus raté de l’histoire du cinéma parce qu’Aja ne sait pas ce qu’est un point de vue.
5)les dialogues tout en intériorités de Frodo sont souvent risibles.
6)il est difficile de recréer le côté sale de New York des années 1980 en 2012 à L.A.
Maniac 2012 n’est pas sans intérêt pour les amateurs de gore, il est en plus très fidèle à l’original en lui donnant un très grand hommage lors d’une scène tout droit sortie de l’affiche du film original (un grand moment pour n’importe quel fan).


The Lords Of Salem : Le problème de Rob Zombie est de toujours utiliser sa femme dans ses films. Sheri Moon Zombie est une mauvaise actrice pas assez pour détruire le film mais assez pour se demander pourquoi ne pas utiliser quelqu’un d’autre. De plus, la voir nue, est-ce nécéssaire? Ce n’est pas un jugement, je crois sincèrement que ce n’était pas nécéssaire. Les dialogues au début du film sont assez faibles………………………………………Bon, je vais aller droit au but au lieu de trouver des excuses bidons à Lords Of Salem. J’ai adoré le film! Voilà! C’est dit! Le chat est sortie du sac! Je n’ai aucunement l’intention de le revoir pour ne pas effacer la perfection de la première écoute. Zombie m’a donné l’impression de voir un truc du genre Rosemary’s Baby-meets-The Wicker Man, un genre de film culte où le crescendo de terreur du début à la fin ne fait qu’augmenter. L’atmosphère sublime et les cadrages grandioses font de Lords Of Salem un des films d’horreur les plus mémorables de la décénnie. Et ce, sans presqu’une goutte de sang.


Pusher : Pusher 2012 est un remake du film de Nicolas Winding Refn, c’est pour cela que son nom est écrit en très grosses lettres en haut de l’affiche du film même s’il n’a rien à voir avec. Pusher 2012 est une version britannique du film danois donc sans les sous-titres. C’est une transposition tel quel du film de Refn au point où l’on se demande quel est le but. Pas que l’original soit un très grand film (j’ai préféré le 2 et le 3) mais à quoi sert cette relecture du film qui finalement n’est pas une relecture, juste un film complètement pareil mais avec un peu plus de musique techno et une finale gâchée par un manque de compréhension du réalisateur pour la finale originale ou un manque flagrant d’intérêt pour le développement des personnages au point de plaquer une finale qui n’a pas tant de sens d’un point de vue où les personnages sont unidimentionelles. 


Upside Down : Dans un monde remplie de CGI, de green screens pas super convaincants et de flares aveuglants, des gens pauvres côtoient des gens plus riches qui habitent sur une planète parallèlle mais à la gravité complètement différente (ils sont à l’envers mais à environ 3 mètres de distance). Ce film de science-fiction tourné dans un hangar montréalais (si ça a marché pour 300 pourquoi pas pour The Immortals ou ce Upside Down) n’a rien de science-fictionnesque puisque toute logique scientifique est remplacé au fur et à mesure que le film avance pour convenir parfaitement au scénario. Les acteurs ne sont aucunement responsable du ratage de ce beau film complètement vide. On croit y raconter une version futuriste de Roméo et Juliette alors que l’on explique plus ou moins bien les enjeux d’un tel amour interdit dans une société telle que ce qu’on nous montre, une société qui change les règles de la gavité, une société pseudo-parfaite sans que l’on comprenne trop sa perfection. Evidement, tout ça est une métaphore mais elle est tellement mal exploitée que l’on ne peut faire autre chose que de froncer les sourcils devant autant d’incohérence. Le problème avec Upside Down c’est que les illogismes prennent le dessus sur tout les aspects du film ne laissant aucunement au spectateur le temps d’apprécier quoi que ce soit et l’histoire d’amour semble donc plaquée artificiellement pour les besoins d’images de synthèses et de poursuites gratuites qui arrivent à brûle pourpoint. Si je me fie à la finale d’Upside Down, le remède contre la gravité est une bonne dose de sperme dans le vagin de Kirsten Dunst pour qu’elle tombe enceinte d’un bébé à la gravité opposée à la sienne…. Ou quelque chose comme ça.


Lawman : La 2e saison de la série Lawman ressemble énormément à la 1ere mais cette fois on se permet quelques incursions dans la vie privée de Steven Seagal. On y voit son 6e enfant peu après sa naissance ainsi que sa femme Elle Seagal qui doit avoit 30 ans de moins que lui. Sinon le reste est du pareil au même : Seagal patrouille avec ses collègues les rues de Jefferson Parish en Nouvelle-Orleans où il est sherrif, pour arrêter des crackheads et des alcooliques au volant. La pluspart du temps lorsqu’il arrête un saoulon, celui-ci est heureux de se faire arrêter par Seagal et fini par lui-dire quelque chose du genre :On my god !! Steven Seagal!!I have all your DVD at home! I have Into the Sun, Out Of Reach, Today You Die, Kill Switch, etc… Tous des films méconnus du grand public mais connu des dealers de drogues et autres buveurs de liqueur de malt.


Only God Forgives : Malheureusement Only God Forgives est comparé à Drive dans la plupart des critiques comme si Nicolas Winding Refn était l’homme d’un seul film. Only God Forgives est loin de Drive tout comme celui-ci n’avait rien de Valhalla Rising et que ce dernier n’avait rien de Bronson etc… En fait, Only God Forgive est tout le contraire de Drive. Le film se rapproche plus d’une version réussie de Fear X, le film pseudo-raté de Refn qui se voulait un hommage à Jodorowski. Le film suit le méchant du film plutôt que son héro et ainsi détruit les appréhension du spectateur. Bien sûr tout est onirique, métaphorique et prétentieux mais tout est magistralement bien mis en scène. « Le silence est cinéma » a dit un homme célèbre dont j’oublie le nom et Only God Forgives est donc un beau morceau de cinéma. Certains adoreront tandis que d’autres détesteront mais personne ne sera indifférent et n’est-ce pas là la définition de ce qu’est une œuvre d’art? Je crois que Only God Forgive peut être vu de façon littéralle mais il est préférable de le prendre de façon symbolique, c’est beaucoup moins frustrant. Les critiques ont dit à tort que le film est du « style et pas de substance » alors qu’en réalité le film à de la substance mais il a tellement de style qu’il dillue sa substance.


Le Poil de la bête : Premier film de loup-garou québécois, Le Poil de la bête fut un énorme désastre au box-office et pour cause, les critiques l’ayant complètement détruit à sa sortie. Voulant rire j’ai décidé d’écouter ce film en me disant que des effets spéciaux ratés et de l’humour inadéquat allaient me faire passer un bon moment. Avec le même budget que Only God Forgives (j’ai vu les 2 films la même soirée) Le Poil de la bête n’a absolument aucune qualité visuelle. Les scènes de nuit sont en fait tournées de jour mais avec une colorisation pas tout à fait à point pour être belle ou crédible. Tourné dans un seul décors de château de 7 pieds carrée ainsi que dans une cabane en bois qui sert autant d’Église que de château, de maison familiale, de etc…Le film est ancré dans le même kilomètre carré ce qui facilite les poursuites en forêt puisque tout est si proche. Le Poil de la bête est un ratage complet, pas grand chose ne fonctionne dans ce film. À commencer par le ton, on ne sait jamais où on veut en venir. Est-ce un film historique? un film d’aventure? un film d’horreur? une comédie? Un film d’amour? tout ça en même temps? rien de tout ça? Il est évident que le film se veut un mélange de tout ça mais il ne réussie sur aucun plan. Du point de vue horreur le film n’a rien d’horrifique sauf une intrigue de loup-garou que l’on voit peu. Du point de vue historique rien n’est réellement expliqué, ce qui laisse le spectateur dubitatif devant des mœurs d’époques peu convaincantes. Du point de vue aventure, ce n’est pas tant le budget qui empêche le film d’être excitant c’est dans son récit incompréhensible. Du point de vue de la comédie, les jeux de mot ratent la cible à chaque occasion. Du point de vue romantique, l’histoire d’amour est la seul raison d’être du film parce qu’elle est la moins faible et ce même si elle n’est pas crédible. Les effets spéciaux de loup garou sont surprenement corrects mais comme les plans sont rapides (moins de 20 frames) le spectateur n’a pas le temps de rire. Sauf pour le combat final qui se passe derrière une porte close pour éviter les effets spéciaux. Aucun des acteurs ne semblent jouer dans le même film tant le ton est changeant autant que les accents (on passe d’un français international à un québécois anachronique à un français de France). Martin Dubreuil disparaît en plein milieu du film sans que l’on ne sâche trop pourquoi (manque de budget? Partie jouer de la tambourine?). Michel Barette est laissé à lui-même et filmé n’importe comment au point où sa scène est embarassante. Aucune logique n’est respecté et comme rien n’est vraiment expliqué le spectateur se gratte la tête devant autant d’âneries. En regardant les suppléments sur le DVD on s’aperçoit que les intentions de base ne ressemblent en rien au résultat final. Le Poil de la bête est un film assez honteux. J’oserais dire qu’il est pire que Les Dangereux parce qu’au moins avec Les Dangereux, on en comprenait les intentions.


Birdemic 2 : The Resurrection : Birdemic est probablement le pire film au monde,c'est un désastre visuel, sonore et olfactif. Les effets spéciaux sont tellements risibles qu'on se demande si tout ça est sérieux. Jamais un film n'aura eu autant de changement de ton et de fluctuation dans sa bande audio (la sonorisation n'a pas été fait en post-prod alors on entend le vent et le son ambiant qui coupent d'un plan à l'autre). Le film se prend énormément au sérieux. Avec Birdemic 2, on pouvait s'attendre à mieux. Visuellement la caméra utilisée est meilleure mais le film est exactement pareil et s'en est très frustrant puisqu'il est IMPOSSIBLE de ne pas avoir appris de ses erreurs. La bande audio est aussi déficiente, les effets spéciaux sont les mêmes, etc... C'est comme si cette fois on savait que c'est une grosse blague (selon les gens qui ont participé au film, il semblerait que le réalisateur est convaincu qu'il est un génie visionnaire). Le film est donc frystrant et on se lasse rapidement alors à quoi bon écrire sur Birdemic 2 quand on peu visionner cette scène : http://www.youtube.com/watch?v=ceaVvMoWMKs


Miami Connection : Croyant avoir affaire à une parodie d’un vieux film d’arts martiaux, voilà qu’à ma grande surprise Miami Connection est véritablement un film de 1987 dont on a sauvé les bobines originales d’un incendie en 2004. Le film a été remonté avec 13 minutes manquantes, ce qui est une bonne chose puisque  tout est un peu long. Miami Connection raconte l’histoire de Dragon Sound un groupe rock multi-culturel dont les membres sont des orphelins de 35 ans adeptes de Tae Kwon Do. Ils devront faire face à un groupe rock rival, des ninjas en moto, des dealers de drogues un peu stupides dirigé par le frère barbu de la (seule) fille du groupe rock en plus d’essayer de retrouver le père du claviériste (sa mère étant corééenne lui a laissé une photo de son vrai père, afro-américain, ce qui laisse perplexe sur le côté orphelin du claviériste). Le film est remplie de bijoux musicaux chanté par un sosie de John Oates  des combats aux chorégraphies peu convaincantes et des dialogues parfaitements nuls. Par contre, le film est réalisé de façon compétente et tout à fait sérieuse ce qui le rend écoutable et fait de Miami Connection un excellent mauvais film.