Thursday, November 5, 2015

Réflexions sur de la cinématographications


Après une absence d'environ 6 mois pour cause de 1)je n'avais plus accès à mon blog et 2)on m'a fortement dérouragé d'écrire dans la vie prétextant mon manque de 1)talent et 2)d'humour, me voici donc de retour. C'est possiblement le retour que vous attendiez le moins dans votre vie et je comprends, parce que si j'étais vous, je m'attendrais à tout sauf ça.


Creepozoids : Un film de David DeCoteau est synomyme de plein de jeunes hommes torse nu pour des raisons louches. Bien que Creepozoids ait une durée de 72 minutes et un seul décors, le film parait plus long. Beaucoup plus long. Des effets spéciaux amateurs, un costume de monstre en caoutchouc, des éclairages approximatifs font de Creepozoids un plaisir coupable.  


Without Warning : Without Warning c'est le genre de film de sci-fi/horreur terriblement terrible sortie au début des années 1980 et qui fut rapidement oublié. C'est également le genre de film que j'ai vu étant plus jeune, il y a 20 ans. Ce qui est frustrant c'est qu'il m'a fallu  87 minutes pour finalement m'en souvenir alors que le film n'en dure que 90. C'est à se point mémorable. Tout au long du film je me disais : Mon Dieu mais je n'ai jamais vu quelque chose d'aussi mauvais. C'était faux puisque j'avais déjà vu le film....  


The Agression Scale : Je dois admettre que The Aggression Scale m'a divertit. Le film est loin d'être parfait et devient plus ridicule à mesure qu'il avance mais l'énergie de la mise en scène, les cadrages  ainsi que la tronche des acteurs donnent au film un p'tit quelque chose de plus que les films du genre omettent. Sorte de Home Alone extrêmement violent, The Aggression Scale sait doser sa violence pour la rendre réaliste aux situations dans lesquelles se trouvent les protagonistes plutôt que le contraire. Le film n'a rien de prétentieux ni de "tongue-in-cheek" souvent associé à ce genre de film. Un film sérieux fait avec sérieux, peut plus souvent qu'autrement nous faire oublier ses lacunes.


The Beast Within : Dans ma tendre jeunesse où j'ai loué à peu près tout les films d'horreur du club vidéo du coin, je me souviens très bien de The Beast Within, on m'avait parlé de la scène de transformation qui rivalisait avec celle de The Howling et An American Werewolf In London.  Je n'avais par contre, jamais loué le film. Aussi bien profiter de sa sortie Blu-Ray pour me permettre une petite écoute. The Beast Within est basé sur un roman que je ne lirais jamais. Le film est saccadé au point où l'histoire n'a presque pas de sens, passant du passé au présent, d'un personnage à un autre sans qu'on ne comprenne trop qui joue quoi et pourquoi. C'est un peu une version poche de Xtro ou la scène de transformation perd tout de sa superbe dans un transfert HD où l'on voit tout les maquillages. Bref, The Howling peut se tenir tranquille, on est pas près de lui enlever le titre de la meilleure transformation en loup-garou (merci Rob Bottin (et non je ne suis pas un fan de An American Werewolf in London))


Footsteps : Avant Merantau et The Raid et surtout The Raid 2, Gareth Evans a commis un crime sur pellicule (en fait c'est tourné dans un mini DV tout croche) Footsteps.  Parce qu'il faut bien commencer quelque part je me dis que Footsteps est plus un essaie scolaire/amateur/film famillial qu'un vrai film. L'idée du film n'est pas innovatrice (un dude se filme en train de battre des sans abris dans le métro ou quelque chose comme ça) mais dans les mains d'un réalisateur chevronné., ça aurait pu être quelque chose de très bien. C'est à se demander comment Evans à pu réaliser The Raid tant ce Footsteps est désolant. On ne voit en rien la touche d'un futur metteur en scène.  Les cadrages et la mise en scène sont approximatifs et les acteurs sont tous terribles. On ne va nul part avec l'idée si bien qu'on a souvent l'impression qu'il s'agit d'un court métrage étiré inutilement sur 80 longues minutes. Un rare exemple où le réalisateur à su non seulement se racheter par la suite mais se réinventer complètement.


Masks : Masks est un espèce d'hommage aux giallos plus particulièrement ceux d'Argento mais dans un film qui rapelle Stage Fright de Soavi et sans aucun style particulier. Les meurtres rapellent ceux des films d'Argento sauf que les personnages réagissent comme des imbéciles soit en criant ou en ne réagissant pas du tout en fait, ce qui donne un côté un peu raté et fait de Masks un slasher bidon comme tant d'autres. Loin de moi l'idée de dire que Masks est terrible en fait il est plutôt écoutable et possiblement un des moins pire que j'ai vu depuis longtemps  mais pour un hommage au giallo je préfère Amer.


We Jam Econo : De tout les documentaires musicaux que j'ai écouté dernièrement, We Jam Econo est sans l'ombre d'un doute le meilleur. Le film tournée dans les années 2000 contient plusieurs images d'archives des Minutemen en spectacle en plus d'une tonne d'entretiens filmés durant les années 1980 quand D. boon était encore vivant.  Mike Watt retourne sur les lieux où lui sa bande ont joué, enregistré et/ou habité. Le documentaire laisse la place à plusieurs intervenants (les mêmes que d'habitude (Ian Mackaye, Henry Rollins, etc) mais cette fois ils ne radotent pas les mêmes trucs). Sans en apprendre des tonnes sur le mouvement DIY ou sur les Minutement ou le courant punk des année 1980, la grosse force de We Jam Econo est son côté nostalgique très touchant même pour un inculte dans le domaine. Le gros bémol c'est que la réalisation est assez amateur (des zooms in sur les intervenants pendant qu'ils parlent = non!).  


American Hardcore : American Hardcore est un documentaire assez moche sur la musique punk aggressive des années 1980. Le problème c'est que la réalisation molle et le mixe sonore déficient donne un côté amateur cheap au film. Ce n'est pas tellement un problème dans un documentaire surtout quand le sujet est intéressant. Mais voilà, bien que le sujet soit intéressant, le film est complètement inintéressant et comme on traite d'un sujet très vaste le film se perd en cours de route. C'est que plusieurs joueurs clés de la scène n'ont pas voulu y participer parce qu'ils avaient un problème avec le réalisateur alors celui-ci à du faire avec ce qu'il avait sous la main sans jamais mentionner les pièces manquantes rendant le tout un peu foireux et créant ainsi du révisionisme musical.


Scarce : Scarce c'est un peu comme Wrong turn 9 ou Motel Hell 4, un film qu'on a vu plusieurs, plusieurs fois avant sans jamais être tomber véritablement sur une bonne version du genre. Scarce est un peu plus gore que la moyenne mais pas moins con.  En plus, c'est canadien! 


Scalene : Scalène est, on le sait tous, un triangle à trois côtés différents mais scalène en japonais se traduit probablement par Rashomon car Scalène raconte une histoire en 3 points de vue différents. Le sujet est délicat : un ado handicappé est accusé du viol d'une fille du voisinage. Les personnages sont détestables non pas qu'ils soient dignes de Jersey Shore mais plutôt parce qu'ils viennent d'une classe sociale pauvre, une classe sociale qui tente de survivre et etc... Évidemment il y a quelque chose de caricatural mais le réalisateur ne traite jamais ses personnages de haut et c'est sa plus grande qualité. Le problème outre le budget modeste est que la réalisation est prétentieuse. Tout est extrêmement approximatif non pas par manque de budget mais tout simplement parce qu'elle tente d'imiter quelque chose de mieux. On comprend ce que le réalisateur à voulu faire mais c'est souvent 1)inutile et 2)trop imparfait pour vouloir finalement dire quelque chose. Il s'agit plus d'un manque de vision et de talent(c'est son premier film) que d'un manque de moyen.  Raté.


Pawn Shop Chronicles : Dans un monde idéal Wayne Kramer tournerait ce genre de film un peu cartoonesque et inutile et Paul Walker (RIP) y jouerait ses meilleurs rôles. Mais voilà, nous ne sommes pas dans un monde idéal, Paul Walker(RIP) est décédé et Wayne Kramer devra faire mieux. Bien que Pawn shop Chronicles soit plus amusant et réussie que Smokin' Aces (film avec lequel il partage un goût pour la violence cartoonesque et les personnages caricaturaux) il n'en demeure pas moins qu'on a plus l'impression d'un sous-Tarantino, réussi certes, mais 15 ans trop tard. C'est qu'on en a vu des Things To Do In Denver When You're Dead pour rééellement croire que Pawn Shop Chronicles est plus original. Mais comme j'ai mentionné plus haut Wayne Kramer a du talent, il n'a pas l'égo de Joe Carnahan et il a beaucoup plus de style. dommage qu'il s'adonne à faire des films qui ne font pas rire beaucoup de gens à part peut-être Paul Walker (RIP).


Soft For Digging : Soft For Digging vaut vraiment une écoute. Il se peut que vous détestiez le film mais il aura au moins réussi à ne pas vous rendre indifférent. Un film sans dialogue où un vieillard en robe de chambre part à la recherche de son chat dans la forêt derrière chez lui est plutôt intrigant. Soft For Digging est un film au micro-budget où le réalisateur à soigné sa mise en scène, sa direction photo et son ambiance. Loin d'être prétentieux, le film est un objet étrange et intéressant comme il s'en fait peu.


Stitches : Stitches est une comédie d'horreur très gore qui malheureusement n'a pas le bon ton. Les acteurs ne sont pas bons et l'humour ne fonctionne pas. On comprend que le réalisateur ne se prend pas au sérieux mais Stitches aurait pu être possiblement un classique s'il s'était contenté d'être sérieux. On a raté une bonne occasion en ne soignant pas la mise en scène.  Évidemment le budget risible du film n'aide en rien mais comme les effets spéciaux sont extrêmement réussis et les meurtres très sanglants, la défaite du manque de budget n'est même pas une option pour excuser la paresse de la mise en scène et le manque de direction des acteurs. Dommage on aurait pu avoir un excellent slasher avec Stitches.


Summer Scars : Summer Scars est une tentative de Stand By Me mais avec un côté violent beaucoup plus développé. En fait le film veut tellement être actuel (l'intimidation des jeunes et etc...) qu'il se perd et ne va nul part assez rapidement. Comme si traiter un sujet en surface était suffisant pour ne pas avoir à expliquer quoique ce soit.


Tougher Than Leather : Possiblement le premier film Hip hop, Tougher Than Leather est par moment navrant mais demeure divertissant malgré tout. Écrit et réalisé par Rick Rubin avec l'argent qu'il a dû faire avec la popularité de son label Def Jam, Rubin se donne en plus un rôle de mafieux où le talent du producteur est plus que limité. Heureusement que Run DMC et les Beastie Boys ont plus de charisme que Rubin et rendent le film amusant. Le budget ultra-limité n'aide en rien mais les valeurs de production pour un si petit budget sont surprenante et les cadrages biscornus et les travellings donnent l'impression qu'ils ont pu influencer le travail de Hype Willians sur un film comme Belly par exemple.


The Incident : The Incident est un thriller d'horreur bien fait mais dont l'hstoire est complètement foireuse. Non pas que d'être prisonnier d'un asyle durant la nuit soit la pire des idée mais le fait que chacune des personnes qui y est internées soient des tueurs assoiffés de sang est quelque peu tiré par les cheveux. Les personnages sont loin d'être mémorable mais le suspense fonctionne bien pour un film du genre. Dommage encore une fois, que l'histoire soit tellement ridicule.


Dracula Untold : Je n'ai aucun souvenir du film sauf le fait d'y avoir aperçu Dominic Cooper prisonnier de CGI mur à mur qui y perdait son temps. On y raconte l'histoire du gars qui va devenir Dracula un jour et les raisons qui l'on poussées à accepter de commencer à sucer du sang et se transformer en chauve-souris et etc... 


Found : Found est un film qui se veut troublant, l'histoire d'un gamin victime d'intimidation  (on s'en fout) et qui se réfugit dans les films d'horreur (en VHS) pour s'apercevoir que son frère est un tueur en série ne va nul par. La morale est surligner au gros marqueur gras mais la réalisation mollassonne ainsi que des acteurs moins que convaincants finissent par nous achever assez vite. D'autant plus, que le côté moralisateur est agaçant. La scène de torture est gore mais réalisé de façon amateur et sans passion.  Les 10 dernières minutes se veulent choquantes mais comme le film est mal joué, les enjeux et le suspense nous passent 10 pieds par dessus l'occiput. 


The Battery : Je crois bien avoir vu 99% des films de zombies existant et comme il y en a 3 nouveaux par semaine ça en fait beaucoup. Beaucoup trop. Beaucoup trop parce que environ 1% d'entres eux sont dignes de mention. C'est très peu. C'est une très mauvaise moyenne, même. C'est à se demander pourquoi on continue d'en faire. Probablement parce qu'il y a des gens comme moi qui les écoutes. Malgré les imperfections, The Battery est possiblement le meilleur film de zombies depuis 28 Days Later, un film qui amène le genre ailleurs. Sans trop en faire et sans rien révolutionner, The Battery réussie à rendre la trame de l'apocalypse zombie originale. Et pourtant rien de particulier ne s'y passe. 30 minutes du films se situe à l'intérieur d'une voiture, les zombies sont quasi-absent. Bref, The Battery m'a éblouie par ces plans-séquences, sa musique, sa tension. Un bon p'tit film.


Le Vrai du Faux : Je ne suis pas quelqu'un de très intelligent ou de particulièrement futé mais je dois dire que ce Le Vrai du Faux m'a laissé complètement perplexe. Pourtant ça avait l'air si simple comme film : une comédie du gars qui a fait De Père en flic. Jamais une comédie n'aura été si peu drôle, jamais une drame n'aura si peu ému. Pourtant il s'agit d'un film d'Émile Gaudreault le gars s'y connais un peu en comédie(Le Sens de l'humour, Mambo Italiano, des films que je n'affectionne pas particulièrement). Des films qui ne nous oblige jamais à réfléchir ou a activer notre cerveau. Et là, Gaudreault nous arrive avec un semblant de simili-quelque chose de profond sur... quoi exactement? Le syndrome post-traumatique des soldats? L'état du cinéma québécois? Un compromis entre film d'art et film commercial? Toujours est-il que le canevas de base ne fonctionne aucunement. je ne sais pas dans quelle réalité habite Gaudreault mais il campe son film dans un Québec qui ressemble à Hollywood où les petites gens trippent fort sur les vedettes locales du grands écrans et où les réalisateurs de films populaires (comme Gaudreault) sont idolâtré par ces mêmes gens. Stéphane Rousseau autographie des DVD de ses films pendant un lancement d'un nouveau film, dans la scène d'ouverture. Je ne sais pas pour vous, peut-être que je suis trop casanier et n'a jamais été en mesure de me rendre sur un tapis rouge du genre mais je crois sincèrement qu'Érik Canuel ne signe pas d'autographes sur des DVD de Nez Rouge ou du Survenant pendant la première médiatique de ses films. Je suis même convaincu que 98% des québécois ne connaissent que Denis Villeneuve, Denys Arcand et Denis Héroux comme cinéastes d'ici. Gaudreault fait de la projection, je crois qu'il aimerait secrètement que les gens lui apportent des DVD de Surviving my mother pour qu'il puisse les autographier, il aimerait secrètement que les gens le reconnaissent dans la rue, que les policiers ne lui donnent pas de contravention sous prétexte qu'il a réalisé Nuit de noces et qu'il a fait partie du Groupe Sanguin. Il faut être crétin pour croire qu'un réalisateur de films à gros budget se promène en filmant avec son iphone sous prétexte de prendre des notes pour son prochain tournage. Ce genre de réalisateur a des recherchistes, des meetings de productions, des spécialistes du domaine que l'on veut explorer (ici, les soldats et le stress post-traumatique). Je ne crois pas que Michael Mann a suivi Ali pendant des semaines pour pouvoir faire Ali. Je ne crois pas que Spielberg est allé à la guerre pour tourner Saing Private Ryan. Ils ont fait leur recherche. Bref, si le film de Gaudreault représente le faux, alors le Vrai du faux est très vrai.


Live Nude Girls : Avec un titre comme Live Nude Girls on s'entend que le public cible est les hommes qui aiment la pornographie parce que Tera Patrick et Bree Olsen y jouent des danseuses et qu'à part les amateurs de porno, personne ne connait Tera Patrick et Bree Olsen. Bien sûr les amateur de Har Mar Superstar peuvent aussi être curieux puisqu'il y tient un second rôle mais au-delà des fans, Live Nude Girls est un film qui ne devrait en aucun cas être vu (sauf pour ceux qui croient que les porn stars ne peuvent être de bonnes actrices, ils seront surpris puisque Tera Patrick s'en sort très bien). Le film se situant en 1985 pour une raison que l'on ignore est filmé tout croche et sans l'aide d'un soundman compétant donc la bande audio est plutôt déficiente. Mais, dude, il y a des seins!


Fresh Meat : En tout cas, c'est pas mon film préféré... 


Macabre : Macabre est un très mauvais titre pour ce film non pas qu'il n'y ai rien de macabre mais je l'aurais titré : Carnage. Parce qu'en fait c'est ça : 90 minutes de gens qui s'entretuent de façon ultra violente pour aucune raison valable. Le film n'a aucun humour, juste une suite de tueries. Un peu comme À l'intérieur mais avec 3 fois plus de personnages donc trois fois plus de gens qui se font trucider à coups de faux, de machetes, de couteau, d'arbalète, de scie à chaine, bref des choses qui coupent. Réalisé par les Mo Brothers, Macabre est bien meilleur que leur film suivant, Killers, film qui a fait leur renommé de façon injustifié puisqu'il est assez mauvais(mais tout aussi violent). Macabre plaira aux amateurs de film violent comme Cold Fish ou Dream Home . Mais au-delà des meurtres ce film n'a rien pour lui, aucun humour, aucun but, aucun suspense juste une suite de cranes qui éclatent ou de têtes qui se font décapiter. 


Morituris : Morituris va comme suit : 3 gars en voiture embarquent deux filles qu'ils croisent sur leur chemin et se dirigent tous vers un rave ou une fête quelconque, les 3 gars veulent en fait violer les filles et c'est ce qu'ils font de façon brutale pour ensuite se faire tuer un à un par des gladiateurs zombies sorties d'outre-tombe. Les gladiateurs morts-vivants ne veulent pas nécessairement punir les violeurs pour leur action horrible, il semble qu'ils veulent seulement décapiter et empaler des gens puisque même les victimes, les 2 filles, y goûtent. Alors je suis un peu confus quand au message ou au but du film. Ce n'est pas la première fois que je l'écris mais mon manque de connaissance sur le viol collectif, en fait, le viol tout court, fait en sorte que j'ai de la difficulté à comprendre l'attrait d'un film comme celui-là, tout comme j'ai de la difficulté à comprendre l'attrait du viol en tant que divertissement. J'ai toujours l'impression que mon manque d'expérience dans le milieu du viol y est pour quelque chose, mais d'un autre côté je suis tiraillé par le fait que ça ne m'intéresse pas du tout. Parfois j'ai l'impression que c'est la faute de mes amis, j'ai l'impression qu'ils sont lâches, qu'ils ne veulent pas amener notre amitié plus loin, à l'étape suivante. Si je me fis au film, ça semble plus amusant en groupe.  Quoi de plus amusant que de voir le pénis de son ami pendant qu'un autre ami frappe une fille sans défense avec des ciseaux. Peut-être aussi que Morituris est comme un film porno pédophile : produit exclusivement pour un groupuscule de gens qui s'intéresse à ce genre de chose. Peut-être que la réponse est là, Morituris est mauvais puisque je n'y comprends pas l'attrait, parce que son sujet ne ressemble en rien à mes hobbies. Peut-être aussi que Morituris est une merde parce qu'il se sert du viol comme divertissement, en le traitant comme s'il s'agissait d'une activité amicale d'après-midi un samedi ensoleillé. 



It Follows : Bon.... It Follows. J'ai une relation amour-haine avec lui. Les critiques dithyrambiques, le succès de sa bande sonore, etc.... Mes attentes étaient élevées. Mais ma déception ne tiens pas du faits de mes attentes mais plutôt du manque incroyable de rigueur du scénario. Le film mérite ses bonnes critiques mais il demeure extrêmement frustrant. Mais je crois que les bonnes critiques viennent surtout des "gens-qui-n'aiment-pas-les-films-d'horreur-habituellement-mais-celui-ci-fuck-my-life-c'était-différent-et-très-bon", donc le film n'est pas si horrifiant ou original ou etc qu'on le dit. Peut-être que mon appréciation ou mon respect pour le film grandira si quelqu'un peut m'expliquer ou me convaincre que le film semble dire quelque chose à propos de quelque chose, mais quoi? Parce que le sous-texte du film, bien qu'il semble évident, est difficile à décoder. On peut rattacher plein de signification au film (le SIDA, la peur de la mort, devenir un adulte) mais pour chaque analogie aussi facile soit-elle, il y a une multitude de scènes dans le film qui détruit les arguments. Un film n'est pas obligé d'être une analogie sur quelque chose mais il semble que ce soit le cas ici et elles ne fonctionnent pas. C'est facile de dire que le film est à propos du SIDA mais en quoi cela fait-il du sens dans le film (on attrape la malédiction en forniquant mais on s'en débarasse en forniquant....WTF?) Peu importe l'angle, peu importe l'analogie, ça ne fonctionne pas. Pourquoi le sexe? C'est beaucoup moins efficace de planifier une partie de jambes en l'air pour donner la malédiction qu'une morsure par exemple. Si la malédiction se passait par la morsure, ça ne changerait rien au film ou aux analogies qu'on veut bien lui donner mais ce serait plus simple. Je crois que c'est ce qui rend le sous texte si difficile à décoder, c'est que les boutons que l'intrigue pousse n'affecte en rien le récit, ce qui fait que le film est meilleur si l'on n'essaie pas d'en trouver une métaphore, mais la prémisse rend l'exercice tellement ardu. De l'autre côté, si on prend le film simplement comme un film d'horreur, comme un divertissement, il y a également pleins de lacunes. Loin de moi l'idée de vouloir voir un film parfait c'est seulement que dans ce cas-ci la logique du film n'est jamais respectée, ce qui le rend encore une fois difficile à apprécier. Parce que la réalisation est sublime, la musique également et l'ambiance fait peur, ce qui est plutôt rare pour un film du genre. La partie la plus difficile d'un film d'horreur est d'effrayé ce que 98% des films du genre omettent. Cette fois c'est réussi mais la logique ne tient pas la route au point de nous déconcentrer. Plus on y pense et moins ça fonctionne. On invente des règles que l'on ne respecte pas mais dont on ignore d'où elles viennent. Pas que ce soit absolument nécessaire de voir l'origine du mal mais dans le contexte du film où on y applique des règles, oui, l'origine à de l'importance. Ces règles changent au fur et à mesure que le film avance si bien qu'on n'a pas le choix d'y porter attention et c'est là qu'elles nous déconcentrent du film et de son appréciation. Bref, je suis frustré, voilà!


Cactus Jack : Cactus Jack est un western comique pas drôle avec Arnold Schwarzenneger et Kirk Douglas. On a l'impression d'écouter un épisode interminable et minable de Benny Hill dans le far-west avec ses accélérés et sa musique débile. On a honte pour à peu près tout le monde qui a participé de près ou de loin à ce film.










Sunday, March 8, 2015

Réflexions sur de la cinématographication


Le Scaphandrier : Le Scaphandrier à été gravement critiqué à sa sortie et c'est dommage, même s'il le mérite. Un film d'horreur québécois est plutôt rare, je crois que les fans du genre essaient de voir le positif dans un film comme Le Scaphandrier et un bide commercial fait en sorte que le prochain film de genre sera encore plus rare. Mais d'un autre côté, on ne peut pas défendre Le Scaphandrier que parce qu'on souhaite voir plus de films d'horreur québécois. On ne peut pas cacher tout les défauts du film et il y en a une tonne, que parce qu'un film de genre sort trop peu sur nos écrans. La rareté n'est pas une bonne raison d'apprécier quelque chose d'aussi mal foutu. C'est comme défendre un film comme Hot Dog parce que c'est rare un film qui a comme canevas une dent dans une saucisse.  Ou défendre Kangouroo Jack parce que le JEEP est super sharp. En fait, ce qui est frustrant avec Le Scaphandrier c'est que pour un film fait par un amateur de série-B, le film est mal écrit. Jamais on ne sent l'amour pour le genre, jamais on croit assister à l'oeuvre d'un passionné de films d'horreur 80's. Il y a plus d'amour, de respect, d'inventivité et d'hommage dans 90 secondes de bande-annonce pour Turbo Kid que dans 90 minutes du Scaphandrier. Bien que tout soit mis en scène de façon compétente mais anonyme, le film n'a aucun ambiance, le choix des plans est discutable et le ton est entre deux chaises et c'est probablement ce qui heurte le plus. Jamais on ne comprend s'il s'agit d'une comédie forcée, d'une comédie ratée ou d'un film sérieux. Même la blague du titre pase dans le beurre (après des films comme  Le Plombier et Le Charpentier voici Le Scaphandrier)Les acteurs sont pour la plupart mauvais non pas parce que le film le veut mais parce qu'ils sont mal dirigé. Les effets CGI très pauvres sont très certainement voulus aussi pauvres mais si on avait vraiment su créer un pastiche de série B, on aurait utilisé une maquette plutôt que des CGI. Si Jacques Godbout faisait IXE-13 aujourd'hui, je suis convaincu qu'il utiliserait quand même des maquettes plutôt que des effets visuels voulus très cheaps. Les zombies arrivent de nul et part et ce n'est pas tellement grave, ce qui est grave c'est la pauvreté de leur utilisation et de la mise en scène, d'où l'importance d'un storyboard, selon moi. Ou juste un petit brainstorm. Ou juste un peu d'imagination et de fonctionalité. Bref.  Le problème avec les fims de genre québécois c'est qu'ils sont à la base très mal écrit. Je ne comprends pas comment un amoureux du genre peut pondre quelque chose qui donne l'impression qu'il n'a jamais rien vu de sa vie ou qu'il ne comprend pas le genre qu'il affectionne. Tout est mou dans ce film, rien n'est véritablement senti, l'humour ne fonctionne pas en fait rien ne fonctionne sauf les effets gore qu'on voit trop peu. 


G.I. Joe 2 : Aussi connu sous le nom de G.I. Joe : Retaliation, mais comme personne ne sait ce que retaliation veut dire, G.I. Joe 2 fera l'affaire. On aurait aussi pu titrer le film : Dwayne " The Rock" Johnson and A Couple Of Guys With Guns Also Starring Bruce "I don't Give Two Flying Fucks" Willis. Parce que c'est à peu de chose près un gros résumé du film. The Rock déblatère des choses dont tout le monde se contrecrissent et des simili-acteurs hochent de la tête. Bruce Willis arrive comme un chien dans un jeu de quilles avec l'attitude du gars qui est meilleur que toi pour porter secours à Dwayne "The Rock" Johnson et ses amis avec des fusils.  Sur une durée d'environ 120 minutes, on a droit à quelques explosions, de l'humour de bas niveau et une apparition de 10 minutes de Magic Mike (il avait le rôle principal dans le premier film mais il est remplacé par Dwayne "The Rock" Johnson parce que tsé, il meurt dans les 10 premières minutes).  Tout le monde trouve que le film est meilleur que le premier et les gens ont raison mais c'est un peu comme dire qu'un étron est plus solide que de la diarhée. On s'entend que de la marde, c'est de la marde.


Homefront : Homefront est un film basé sur un roman, un peu comme 50 Shades of Grey qui est lui aussi basé sur un roman. La différence est que la violence de Homefront n'est pas consentante entres les adultes du film qui se tapochent à propos d'un laboratoire illégal de crystal meth et ce même si James Franco semble être un amateur de BDSM. C'est dans Homefront que Kate Bosworth atteint des sommets de maigritude, elle qui est devenu un petit paquet d'os. Je crois que la prochaine étape de la diète à Bosworth est justement de se faire enlever quelques côtes question de perdre un autre 8 livres. Toujours est-il que le film écrit par un certain Sylvester Stallone pour son ami Jason Statham est possiblement le meilleur truc de Statham depuis 5 ans ce qui ne veut pas dire grand chose.


2 Guns :  Si je me fie aux forums sur IMDB l'attrait principal de 2 Guns est la poitrine dénudée de Paula Patton. Un internaute y va même jusqu'à demander si elle porte un string et si oui, y voit-on toute la splendeur du popotin de l'ex de Robin Thicke. On peut presqu'entendre cet internaute se masturber en attendant la réponse.  Oui, la poitrine de Patton est bien en vedette dans le film, non, malheureusement jeune internaute (en espèrant que tu sois jeune et innocent), on n'y voit aucnement le popotin de la Paula. Il n'est pas très respectueux de parler du physique d'une actrice dans un film mais comme je n'ai rien d'autre à dire sur 2 Guns... C'est que le film croit être un divertissement amusant et rempli d'action (C'est le ton dans lequel Denzel et Walhberg jouent) mais jamais le réalisateur ne parvient à nous amuser. D'autant plus qu'on ne comprend qu'au générique final que le film est basé sur un roman graphique. Donc, c'est une fois le film terminé que l'on comprend les intentions du réalisateur et de son film  et c'est également à se moment qu'on comprend qu'il n'a pas réussie son pari.


Hansel & Gretel : Witch Hunters :  Hansel et Gretel sont frère et soeur et ils parlent anglais avec un accent différent, j'imagine qu'ils sont né de la même mère mais d'un père différent. Le gros problème du film est dans son ton. On ne comprend jamais si le film se veut sérieux ou s'il essaie d'amuser et de donner aux fans de gore quelque chose de mainstream et amusant. Le film est donc entre deux chaises et je crois que dans les mains d'un autre réalisateur, Hansel & Gretel aurait très bien pu être une réussite. Ou peut-être que si le film avait 30 minutes de plus on aurait mieux apprécié les enjeux, mieux apprivoisé les personnages et l'univers dans lequel ils vivent. Tel qu'il est présentement, le film est trop rapide et confu et le spectateur a de la difficulté à s'enlever de la mémoire les images de Van Helsing, film qui lui ressemble beaucoup mais en beaucoup moins bon (Van Helsing est beaucoup moins bon). Ça aurait pu être mieux, dommage.


Jade : Jade est un film qui vu aujourd'hui pourrait bien être le préféré de Jian Gomeshi mais à l'époque il n'était qu'un thriller érotique de plus. Après Basic Instinct et Sliver Joe Eszterhas nous donne le scénario de Jade. Une copie des deux autres films où on change le nom des personnages en se disant qu'on y verra que du feux. Selon Esztherhas, on a complètement réécrit le scénario dans son dos si bien qu'il ne se sent aucunement responsable du film. Évidemment c'est difficile à croire étant donné le bide du film mais William Friedkin, le réalisateur ne se cache pas d'avoir complètement réécrit le film pour l'adapter à sa sensibilité. Ce qui est difficile à comprendre c'est pourquoi Friedkin à réécrit le film pour qu'il ressemble à Basic Instinct et Sliver. Bref. Friedkin à des goûts de luxe et ça parait, le film est moins un thriller érotique qu'un drame en milieu bourgeois. Body of Evidence sortie la même année rempli mieux son mandat de thriller érotique. Bien que le suspense est inexistant sauf dans les 2 dernières minutes de façon plaquée et que l'érotisme est inexistant également, le film est donc ennuyant à mourir. Le gros problème est dans le casting du film. Je ne crois pas qu'avec des acteurs différents ça aurait été mieux mais on se serait peut-être moins ennuyé. De choisir David Caruso en détective qui bande mou est difficile à prendre. Non pas parce que j'ai la certitude que Caruso bande comme un cheval mais parce qu'il n'est aucunement un acteur crédible ni un acteur de premier rôle. Après NYPD Blue, on a essayé de nous vendre Caruso comme jeune premier mais Kiss Of Death et Jade lui on offert des rôle où il n'était pas mauvais mais où son physique ingrat de vieux roux nous empêche de croire qu'il est un dur gangster dans Kiss Of Death ou un détective actif sexuel mais mou dans Jade. Le rôle de la femme libidineuse revient à Linda Fiorentino qui avait réussi à nous aguicher dans dans The Last Seduction un an auparavant mais de la voir en objet sexuel sado maso ne fonctionne pas, non pas parce que Fiorentino n'est pas jolie et/ou sexuelle mais parce que son attitude nonchalante et sa voix rauque ne fonctionnent pas dans un contexte bourgeois. Pour finir, quand on pense à un être sexuel pouvant tromper sa femme et étant insatiable au lit on pense automatiquement à Chazz Palminteri, cet être suave qui pue le sexe et le cunnilingus. C'est probablement ce que s'est dit Friedkin ce qui vous donnes une idée de tout les autres mauvais choix qu'il à pu faire avec Jade.

Zombiez : Non il ne s'agit pas d'une faute de frappe, c'est vraiment le titre du film. Réalisé par un certain ZWS (j'imagine que ça se prononce Ziwesse) Zombiez est vous l'aurez deviné, le pire film ever. En fait, Zombiez est tellement mauvais qu'il en est hilarant. On peut en faire un drinking game. La musique est la même en loop du début à la fin, les 4 ou 5 même notes un peu cheesy R n' B. Le genre de musique qui ne donne aucune ambiance, ne crée aucun suspense, n'est ni dramatique, n'appuie aucunement l'action, elle se contente de meubler le film de bout à bout. Les scènes se déroulent soit en bordure d'une forêt, possiblement au chalet familial soit dans un parc industriel où l'on essaie de nous faire croire que chaque édifice est à une certaine distance de l'autre alors que l'on peut très bien y voir 1)la structure d'un pont qui ancre l'action dans le parc industiel et 2)une affiche publicitaire en bordure de route. Donc, quand la fille se cache dans le loft de son copain, on voit que le-dit loft est à côté de l'affiche publicitaire et lorsqu'elle se sauve à la course, passe devant l'affiche et tourne le coin de rue, on peut voir le pont qui lui est juste à côté de son lieu de travail. En plus, je ne serais pas surpris que le loft soit en fait le 2 étage du lieu de travail puisque lorsque le copain ouvre la porte pour se sauver, il n'est aucunement dans un hall d'entré d'appartement mais dans une pièce avec des cabinets en métal. On peut aussi savoir quelle scène à été tourné à quelle journée puisque l'on a qu'à regarder les petites culottes qui dépassent des jeans de la fille. Bien que tout le film se déroule en une journée, les petites culottes, elles,  changent de couleur d'une scène à l'autre. 


Zombie Nation :  On peut dire ce que l'on veut sur Uwe Boll, il reste qu'il peut faire des films de façon compétente (Rampage était pas si mal) par contre Ulli Lommel, ne peut en aucun cas faire quoi que ce soit de façon profesionnel. Zombie Nation ressemble plus à un film de cegepien avec un budget modeste que quelque chose de simili-semi-profesionnel. Par exemple, tout le film est tourné (sauf une scène extérieur) dans un grand hangar qui sert 1)de commissariat de police 2)de mezzanine 3)de chambre à coucher et 4)de magasin d'antiquités. Les 4 lieux différents sous le même toit ne sont en aucun cas crédible parce que 1)le magasin d'antiquités n'a aucun lien avec le film,  la porte d'entrée est une immense porte de garage toujours ouverte si bien que la scène où une femme veut un divan se passe la nuit alors c'est un peu louche que a)la porte soit ouverte en permanence même la nuit b)que le femme qui veut un divan ne comprenne pas qu'il est environ minuit et que le magasin est fermé c)qu'elle ne comprenne pas que le magasin est fermé et qu'on entre pas dans un espèce de hangar après minuit même si la porte est ouverte en permanence. La chambre à coucher dans la mezzanine est visiblement dans le même hangar que le magasin puisqu'on y voit la fameuse porte mais on y voit surtout les murs peint du commissariat de police. Le commissariat de police est tant qu'à lui le plus cool jamais fait puisqu'il ressemble à un loft avec ses murs en briques et sa tuyauterie à découvert. La caméra sur rail donne un semblant de dynamisme à ce qui est en réalité un mur de 10 pied de long mal éclairé (en fait c'est bien éclairé mais pas pour un commissariat de police car les agents de la paix passeraient leur temps à plisser les yeux pour lire leur rapport, ce serait vraiment l'anarchie au bureau).  Le tout est fimé avec l'aplomb d'une info-pub anti-drogue. Les zombies sont en fait 4 femmes avec du maquillages vert autour des yeux du genre racoon-chic et on s'entend qu'une nation comporte beaucoup plus que 4 personnes. Le film aurait du s'appeler Zombie Foursome ou Zombie Small Group ou J'suis sortie avec mes chums de filles zombies. En fait, l'apparition des zombie dans le film a autant de sens que dans Le Scaphandrier, c'est à dire très peu.


House of The Dead 2 : House of The Dead 2 est la suite d'un film mal aimé, House Of The Dead A Uwe Boll Movie Based On A Sega Video Game. Quand je dis mal aimé, je veux bien sûr dire mondialement détesté. Mais depuis la sortie du film on a tellement vu de nouveaux films de zombies tous plus horribles les uns que les autres que House Of The Dead en devient un plaisir coupable, un mauvais film de zombies sans plus. House Of The Dead 2 est meilleur que l'original que par sa cohérence narrative, le film de Boll ayant une meilleure direction d'acteurs et une meilleure mise en scène. House Of The Dead 2 fait partie de ses films sans surprises, sans saveur et sans valeur où peu importe le nombre de films de zombies que l'on a pu voir dans notre vie, les personnages semblent ne pas comprendre qu'une balle dans l'occiput fait le travail et ce même si 1)tout le monde sur la terre le sait et 2)les personnages le découvrent dans le film, s'en parlent mais continuent de tirer dans les épaules ou les bras de leurs adversaires zombiefiés.



The Descent : The Descent est à ne pas confondre avec l'excellent The Descent ou même le prétentieux Descent ou même, on ne sait jamais, The Descent 2. Il ne faut pas non plus le confondre avec The Core puisqu'il en est une imitation très cheap. The Core servait à nous vendre l'idée qu'Aaron Eckhart pouvait être un acteur de films d'action alors que The Descent sert à nous rappeller que Luke Perry doit encore payer son loyer ou dumoins l'essence dans sa voiture pour se rendre de son bungalow jusqu'au plateau de tournage. The Core n'est certainement pas un bon film mais il est difficile pour The Descent de faire mieux. Quoique les effets spéciaux utilisés au minimum font sourire, et ne sont pas si terrible. Pour ce qui est du reste on s'emmerde ferme avec Perry partie en mission pour creuser le centre de la terre dans un espèce de grosse drille mécanique. Il part évidemment avec son ex, le nouveau copain de son ex, celui-là même qui le ridiculisait sur les banc de l'université ( qui lui à piqué sa blonde, autrement dit) et un dude de l'armée qui est là bien sûr pour s'assurer que personne ne reviennent à la surface vivant puisque tous doivent mourir en héros. On a donc droit à des dialogues qui n'ont pas leur place dans une mission de sauvetage, des enjeux amoureux qui prennent le dessus sur les enjeux planétaires et sur la patience du spectateur. 


Walled In : 4 scénaristes au talent limité se partage l'histoire de ce film qui n'est rien d'autre qu'une excuse pour mousser la carrière de Misha Barton. Misha qui dites-vous? Exactement, oui!










Thursday, February 5, 2015

Réflexions sur de la cinématographication


Spiderbabe : Jetez un coup d'oeil à l'affiche du film. Enough said!


Suture :  Ce n'est pas quelque chose que j'écris souvent mais si vous aimez les films noirs, si vous aimez les suspenses qui sortent de l'ordinaire et si vouz n'avez jamais vu Suture, VOUS DEVEZ LE VOIR IMMÉDIATEMENT! Fuck American Sniper, Suture va vous tenir en haleine et vous faire réfléchir. Suture va vous cassez la tête pendant des jours et vous allez chercher à y comprendre le pourquoi du comment.  On ne peut pas en dire autant du film de Eastwood.  Le film n'est évidement pas pour tout les goûts mais le culot employé pour nous faire croire à cette histoire de vol d'identité tire plus de l'expérimental que d'une simple gammick mais le spectateur devra suspendre sa crédulité ou dumoins réfléchir aux raisons d'un tel stratagème. C'est un peu comme Seconds de Frankenheimer, c'est obssédant.


American Sniper : Bradley Cooper et Clint Eastwood ont travaillé fort pour nous donner cette suite à Enemy At The Gates où Cooper y joue le rôle du descendant de Vassili (son arrière petit-fils) joué par Jude Law dans le film de Jean-Jacques Annaud.  (Tant qu'à extrapoler sur l'histoire vraie de Chris Kyle...)


Taken 3 : Le premier truc qui frappe avec Taken 3 ce sont les ongles de Liam Neeson. Il a de petits ongles qui lui donnent des doigts tout potelés, aucunement des mains de bagarreur. Neeson n'a pas les mains d'un roi de la savate(je sais, une savate est un coup de pied). Le deuxième truc qui frappe avec Taken 3 c'est de voir à quel point Neeson n'est pas en forme. Il a tellement vieilli qu'il est incapable de courir et/sauter une clotture. Ce qui a pour effet de monter le film de façon tellement tarabiscoté que la rétine ne comprend jamais ce qu'il se passe. À un point tel que la rétine fini par abandonner, dire : Fuck it! et laisser le spectateur se débrouiller avec les images. La rétine dit : j'envois l'info au cerveau, mais c'est à toi de décoder, no way que je me fais chier à donner un sens à des images d'une durée de 8 frames. La rétine a raison. À quoi ça sert sauf pour masquer le fait que Neeson coure comme quelqu'un qui n'a jamais joggé de sa vie (il a les pieds en pingouin lors de la scène de jogging, alors durant les poursuites ça ne peut qu'être aussi gracieux)? Les combats son mal chorégraphiés mais tout autant frénétiquement montés (chose qu'on avait commencé à apercevoir dans Taken 2). Les gens ont beau rire de Michael Bay mais au moins on voit ce qu'il s'y passe dans ses films. Le troisième truc qui frappe avec Taken 3 c'est de s'apercevoir que Dougray Scott à mal vieilli et par le fait même on se surprend à se demander ce qu'aurait été sa carrière s'il avait accepter le rôle de Wolverine et quelle aurait été la carrière de Hugh Jackman par le fait même. C'est une pensée qui a traversé mon esprit pendant 12 secondes, ensuite j'ai été attiré par la prestation toujours débile de Forest Whitaker qui mange les bagels de la scène du crime, donc il mange une preuve. Bravo Forest! Je buvais du rhum dans le cinéma pendant le film et au moment où j'étais saoul, je pouvais encore prédire tout ce qui allait arriver, même les dialogues. Alors j'imagine que quand Luc Besson écrit ses scénarios, il le fait en consommant des quantités incroyables d'eau-de-vie.


Rottweiler : Je ne vous surprendrai pas en vous disant d'éviter ce film à tout prix. Brian Yuzna n'a jamais été super bon comme réalisateur mais depuis son exil vers l'Espagne il me semble que c'est pire encore. Lui qui est partie là-bas pour ouvrir une boite de productions où les films sont tous plus décevants et cheaps les uns que les autres. Le film ne fait aucun sens, il faut dire que la linéarité du récit n'aide en rien sa compréhension, tout est raconter dans un ordre foireux où la logique deviens inexplicable. Par contre, pour rire entre amis, Rottweiler c'est sublime. surtout avec de la mescaline.


Walk Of Shame : Elizabeth Banks est une femme sexy et drôle. Il est facile de voir qu'elle a cru bon de jouer dans ce film, que celui-ci serait drôle et amusant. On peut y déceler une touche d'humour, y comprendre l'idée mais il devient redondant très vite de traiter Banks comme une pute sur le crack, surtout quand ce n'est pas drôle la première fois et que c'est fait de façon maladroite. Walk Of Shame devient donc une comédie avec une seule blague étirée et répétée jusqu'à plus soif.  En fait , la réalisation brouillone et semi-fonctionnelle est ce qui empêche le film d'avoir le ton humoristique voulu.


Death Machine - Director's Cut : À sa sortie, Death Machine ressemblait étrangement à Hardware, il y a en seulement un des deux qui est devenu un classique. Après le succès de Blade (et l'insuccès de The Last Minute) Stephen Norrington à sortie un Director's cut de son Death Machine, une version longue qui au final, ne change pas grand chose à la version précédente. Le film est un peu un foutoir au niveau du ton voulu, jamais vraiment une comédie, jamais trop un film d'action, surement de la sci-fi mais sans trop en expliquer les enjeux futuristes, etc... Il n'en demeure pas moins que Death Machine est une lettre d'amour très geek au cinéma de genre (il faut voir le nom des personnages) et le film est monté au quart de tour. Dommage qu'on y voit pas grand chose tant les images se succèdent à un rythme d'enfer et qu'on y comprenne pas grand chose (j'ai dû voir le film au moins 6 fois dans ma vie et je n'ai jamais compris la prémisse). Possiblment le meilleur truc que Norrington a fait avant de tuer sa carrière en adaptant The League Of Extraordinary Gentlemen.


Detention : Detention est une comédie d'horreur pour ados fait par un clippeur. C'est une version cheap de Scott Pilgrim VS The World (dans son style) mais c'est tout de même un film beaucoup plus amusant que Spun de Jonas Akerlund par exemple.  Les clippeurs ont tendances à toujours vouloir en metrre plein la vue au niveau visuel sans jamais avoir de contenu. Detention, lui, se contente d'être tout simplement divertissant. Le film n'a ni queue ni tête mais il n'a aucune temps mort, et remplie de références culturelles populaires des années 1990, est sanglant, ne se prend pas au sérieux et est techniquement surchargé sans être éreintant pour la rétine. Le plus surprenant c'est qu'il a été écrit et réalisé par le dude qui nous avait donné Torque, ce stupide film de motos qui croyait rivaliser avec The Fast & The Furious mais avec Ice Cube dans un rôle à-la-Vin Diesel (comme dans XxX).  Je ne dirais pas que Detention est mon film préféré mais je voudrais bien voir plus souvent des films comme celui-ci.


The Following : Y a-t-il vraiment quelqu'un qui a adoré cette série télé? J'imagine que oui puisqu'on a fait une 2e saison et qu'une 3e verra le jour en mars prochain. Je n'ai rien contre la violence mais quand il semblerait qu'elle est la seule raison d'être d'une série télé qui ne cherche rien d'autre que de tuer le plus de gens possible, je décroche assez vite. D'autant plus que toute la procédure policière est laissée de côté alors le FBI accumule gaffes par dessus gaffes pour simplifier un scénario étiré inutilement sur 15 épisodes. Non seulement le scénario ne cherche jamais vraiment à être crédible à propos de tueurs en séries et de cultes psychotiques à-la-Charles Manson mais en plus on se fit uniquement à ce que les téléspectateurs ont comme opinions sur le sujet ce qui facilite encore plus le scénario en plus de pouvoir y ajouter gratuitement tout les clichés au genre. Ce n'est pas tant les coups de théâtre qui sont ridicule mais leur accumulation en si peu de temps, ce n'est pas tant les bavures policières qui sont ridicule mais leur accumulations en si peu de temps. Que le FBI se trompe une fois certe mais 2 fois par épisodes, ça fait un peu beaucoup trop. Je ne demande pas que tout soit parfait, que tout soit crédible mais 7% de crédibilité sur 15 épisodes par saison, c'est peu. Sans vouloir me contredire, je crois que The Following aurait fait un très bon suspense de 2h.


Devilman : Devilman, c'est...comment dire... pas très bon. Adaptation d'un manga hyperpopulaire et apprécié de tous, Devilman ne ressemble en rien à  son modèle. Un peu comme le film Super Mario Bros qui ne ressemble en rien au jeu. Ce n'est pas la première fois qu'un manga est mal adapté qu'on pense à Fist Of The North Star ou Wicked City mais Devilman, c'est autre chose. C'est un peu comme si l'on adaptait Tintin et qu'on aurait un afro-américain roux nain dans le rôle du Capitaine Haddock. C'est pas très fidèle, mettons. Si le problème n'était que là, on aurait du plaisir avec Devilman mais c'est que, voyez-vous, le film est terrible à tout les points de vue et ça, c'est pas super blood. On a parfois l'impression de visionner un jeu de PS2 tant les effets spéciaux ne sont pas spéciaux. Et parfois les CGI sont au même niveau qu'Altered Beast au Sega Genesis.


Supersonic : Supersonic c'est un peu comme une version très très très très cheap de Superman. Les effets spéciaux sont hilarants. Lorsque Supersonic vole dans les airs, on voit très bien que les angles de caméras n'ont rien à voir avec les images qui défilent sur le blue screen alors Supersonic vole en diagonale devant un décors qui va de gauche à droite. La rétine ne s'habitue jamais alors elle abandonne et laisse le spectateur se bidonner devant ce paquet d'inepties ridicules.


Kicking and Screaming : Le premier film de Noah Baumbach est comme une version moins Woody-Allen-esque du premier film de Whit Stillman, Metropolitan. En fait, les deux se complètent bien dans une soirée cinéma verbeuse.


The Victim : Après un début de carrière solide, l'acteur Michael Biehn s'est retrouvé plus souvent qu'autrement dans des films de mardes. Cette expérience lui a permis de voir que 1)il pouvait écrire des films lui aussi 2)il pouvait réaliser des films lui aussi 3)il pouvait produire des films lui aussi et 4) sa femme qu'il considère comme a)une actrice et b)une cougar pouvait jouer dans ses films et ainsi avoir 1)une carte de visite pour la carrière d'actrice de sa femme 2) tourner des scènes de sexe avec elle dans des films qu'il écrit, produit, réalise et joue. Bravo Michael! 


The Pet : The Pet est un film pseudo-choquant qui ne choque pas grace entre autre aux acteurs terribles, à une réalisation molle qui ressemble à un mauvais porno cheap et une morale complètement déstabilisante puisque le film nous montre le contraire de ce que le réalisateur veut nous dire parce qu'il n'a pas le talent pour nous le faire comprendre. Reste que les films BDSM se font rare alors celui-ci est peut-être le préféré de Jian Gomeshi.


Blackthorn : Blackthorn est un très très beau western où Sam Sheppard brille mais où pour la première fois en 15 ans, Eduardo Noriega y joue un gentil. Sans prétention, ce film mérite un visionnement.


Blood And Sex Nightmare : J'ai une petite expérience pour vous. Une fois que le DVD de Sex And Blood Nightmare est en marche, sortez prendre l'air pendant une heure (le film à une durée de 59 minutes) revenez à la maison et voilà!


Catacombs : Catacombs c'est un peu un mélange entre Shrooms et As Above So Below mais avec Shannyn Sossamon et Pink (la chanteuse faussement punk qui chante de la pop pour ados débiles). C'est le genre de film où la production à eu accès à un endroit privilégié (les catacombes de Paris) et a décidé d'y tourner un film avec un scénario de 3 lignes en pensant que l'ambiance allait avoir le dessus sur le-dit scénario. Est-ce que c'est réussi? How about no!


The Cook ; The Cook est un slasher extrêmement mauvais sauf pour les gens qui aiment voir des poitrines féminines dénudées de façon complètement gratuite. Le fillm n'a qu'un seul décors et une action, celle de tuer des filles dans une cuisine. Elles se rendent une par une dans la cuisine où le nouveau chef du dortoir féminin les assassine de façon inoriginale. Évidemment le film ne se prend pas au sérieux, on a donc droit à des blagues de lesbiennes frustrées, des références aux classiques de l'horreur et des actrices qui cabotinent, beaucoup. Le film n'a aucun intérêt si ce n'est qu'il existe, qu'une équipe à réussie à le produire et le distribuer.


In their Skin : In Their Skin est un home invasion comme The Strangers ou Funny Game ou Ils ou You're Next mais en moins bon. Moins bon parce qu'il arrive un peu après "la vague" mais moins bon surtout parce qu'il ne réserve aucune surprise, comme une peinture à numéros. Mais c'est surtout son manque de point de vue qui le rend caduque. Les acteurs font ce qu'ils peuvent avec un scénario tout ce qu'il y a de plus ordinaire puis à la toute fin on essaie d'en faire un espèce de drame familial sur le deuil et la culpabilité de façon un peu maladroite.


FreeRunner : Freerunner c'est une peu un croisement entre Yamakasi et Death Race 2000 - The Remake A Paul WS Anderson Movie for the Mentally Challenged mais en moins bon. Si il y a quelque chose de pas super bon dans la vie, c'est bien un film de Paul WS Anderson alors imaginez ce Freerunner. On a l'impression que la production s'est dit on va faire des acrobaties, du parkour mais avec des Gopro et des steadycam mais qu'au final les images n'ont pas eu le résultat espéré, donc on s'est contenté de monter ça avec des mitaines pour donner un impression de dynamisme et ainsi donner des érections aux moins de 12 ans (le seul public susceptible d'apprécier ce film). On ne croit a rien dans ce film de la prémisse aux cascades en passant par les acteurs, rien n'est crédible.


Brick Mansions : Brick Mansions est un remake de Banlieue 13 avec les dudes de Yamakasi, donc des parkour-eurs comme dans le film Freerunner.  Cette fois au lieu de Sean Farris, acteur mièvre par excellence on a droit à Paul "RIP" Walker, acteur mièvre par surexcellence. RZA, y joue le méchant de service avec tout le talent qu'on lui connait (revoyez Ong Bak 2 et applaudissez sa prestation). Depuis 2004 plus de la moitié des habitants de la planète attendaient ce remake avec impatience, le voilà enfin. Merci Luc Besson!


Ninjas VS Vampires : Suite de Ninjas VS Zombies, on peut y déceler une amélioration au niveau de la réalisation et des effets spéciaux (tentative d'effet à la Blade quand les vampires meurent)cette fois. Mais le film est terrible à tout les poits de vue. Filmé tout croche par une bandes d'amateurs qui ont cru bon y ajouter des tonnes de blagues et références à de meilleur films que celui-ci, Ninjas VS Vampires est une pure perte de temps comme il s'en fait trop souvent. À voir que seulement si vous faites partie de la famille du réalisateur.


Death Spa : Death Spa est un film idéal pour rire des costumes d'aérobies des années 1980-1990. La musique est entrainante et les éclairages aux néons rendent le tout inaccetable pour la rétine mais comme les moustaches et les cheveux crêpues ont déjà eu raison de la rétine, aussi bien écouter Death Spa jusqu'à la fin où son lot de gore peut également amuser.


Paperhouse : Paperhouse est le genre de film que j'avais complètement oublié avoir déjà vu. Ça m'a pris environ 10 minutes pour m'apercevoir que la lenteur du film me disait quelque chose. Paperhouse est un film onirico-étrange où tout les acteurs sont excellents mais où la lenteur à eu raison de moi (pour une 2e fois). Le film n'est pas sans intérêt mais je crois que le vendre comme un film d'horreur donne des attentes aux spectateurs qui ne seront jamais assouvis et il est là le problème. Un film trop peu méconnu qui mériterait une 3e écoute de ma part.