Tuesday, December 27, 2011

Top Dix

Chaque fin d’année apporte son lot de Tope disse et bla bla bla…

Loin de moi l'idée de paraitre condescendant et arrogant avec mes goûts musicaux, mon but est de dresser une liste d'album que j'ai aimé durant l'année 2011 pour la partager avec les gens question de créer un dialogue, une conversation, un argument, un débat. Pour également faire découvrir aux autres des artistes qui leur sont peut-être passé sous le nez ou qu'ils ont entendu d'une oreille inattentive et qu'ils voudraient donner une seconde chance. Tout ceci est bien sûr subjectif puisque nos goûts sont personnels mais également influencés par nos préférences.

Voici donc, de façon abrégé et sans ordre précis, un tope disse qui n’en est pas un :

The Black Keys - El Camino : Probablement l’album le plus attendu de la fin d’année, El Camino est le pire album du groupe. Jamais un album n’a semblé si commercialement inventé pour vendre de la bière, des séries télé américaines ou des voitures. Le duo va même jusqu’à faire une ballade hyper-prévisible musicalement et terne émotionellement, c’en est presqu’insultant. Pourquoi El Camino est-il dans le tope disse? Parce qu’une fois passé la première moitié de l’album, les chansons deviennent soudainement solides. Les grooves de bass drum et les riffs de guitares qui tuent prennent le dessus sur les sonorités pseudos-radiophoniques. El Camino aurait dû être un EP. Il se retrouvera dans le fond de la pile des albums de Black Keys, comme Magic Potion, que l’on ressort une fois de temps en temps pour se rendre compte qui’il n’est pas si mal.

Tapes ‘N Tapes - Outside : Aucun album n’a joué autant, en 2011, dans mon Aiepode, sur ma table tournante, sur mon ordine ou dans mon discman que Outside, 3e galette de Tapes ‘N Tapes. De Badaboom en passant par Desert Plane, de Freak Out à Mighty Long et Nightfall, la bande à Josh Grier m’a donné le goût de devenir musicien dans un coverband de Tapes ‘N Tapes. Avec ses lignes de guitares simples et des grooves de basse efficace, c’est la batterie qui transporte les chansons d’Outside et qui dirige le reste du groupe pour donner un effort commun dans la même direction. Les comparaisons à Pavement se terminent ici, Tapes ‘N Tapes peuvent voler de leurs propres ailes avec un son bien à eux.

Wild Flag : En écoutant la première galette de Wild Flag on s’aperçoit que le côté mélodique de Sleater-Kinney venait de Carrie Brownstein et Janet Weiss (l’album solo de Corin Tucker sortie l’année dernière sert également d’argument). Les ex-Sleater-Kinney sont aidé au chant par une Mary Timony post-Helium et post-carrière-solo pour le plus grand plaisir des fans des deux défunts groupes et pour les fans de musique rock. Timony à cessé depuis peu de chanter à propos de dragons, licornes et arcs-en-ciel pour se concentrer sur des sujets plus mature (je n’ai rien contre les contes enfantins mais elle se devait de se réinventer). Elle insuffle donc une dose de rock et Brownstein fait de même sans jamais faire ressentir une compétition entre les deux chanteuses qui alternent derrière le micro. L’album sonne comme un équilibre parfait entre les forces de chacune d’elle et une forme de camaraderie est palpable sur chacune des chansons.

Crooked Fingers - Breaks in the Armour : Eric Bachman n’a pas la voix la plus sensuelle ce qui n’était pas un problème au temps de Archers of Loaf, mais qui peut s’avérer problématique sur son projet folk-rock Crooked Fingers. Bachman a une plume incroyable et plusieurs de ses chansons misent sur cette plume plutôt que sur sa voix rauque et éraillée. Breaks In the Armour est non seulement le meilleur album de Crooked Fingers, l’album le plus cohérent et l’album ayant les plus belles chansons de Bachman depuis Dignity and Shame mais il est également l’album où Bachman essaie de chanter dans une tonalité acceptable comme s’il découvrait pour la première fois qu’il n’est pas obligé de chanter avec sa gorge.

The Head and the Heart : N’écoutant pas la radio et n’étant aucunement cool, je suis rarement dans la coup lorsque vient le temps de vivre une passion sans borne pour Mumford & Sons ou Fleet Foxes ou Dawes. C’est pourquoi je n’ai jamais entendu un de ces groupes, préférant The Felice Brothers (même si Celebration, Florida est une déception) ou The Head and The Heart. Avec son folk-rock qui rappelle The Band et ses magnifiques mélodies au piano, The Head and The Heart nous ont donné un album d’une grande maturité pour un groupe de musicien qio travaille ensemble depuis moins de 2 ans.

Malajube - La Caverne : N’étant pas un grand fan du groupe montréalais et encore moins de l’album Labyrinthe, parcequ’ils ne donnent jamais, selon moi, des albums entièrement satisfaisants mais toujours des albums où une touche inventive se fait sentir ça et là et/ou une bonne mélodie anéhantie par un refrain pseudo-accrocheur. La Caverne est ce qu’ils ont pondu de plus grandiose et de plus cohérent, du début à la fin. Ils ont su amalgamer leur côté expérimental avec leur côté pop tout en étant radio-friendly sans perdre leur côté innaccessible.

Man Man - Life Fantastic : Avec leur 4e album, les gars de Man Man, nous donnent quelque chose de plus mature, de moins chaotique, moins cacophonique. Ce côté carnaval-esque, est ce qui faisait la force de ces troubadours sur les albums précédents. Life Fantastic est beaucoup plus solide puisqu’on utilise le côté déglingué pour créer des mélodies concentrées plutôt que de partir dans plusieurs directions. Avec Life Fantastic, Man Man s’éloigne des comparaisons à Tom Waits qui les suivent depuis leur début.

Pj Harvey - Let England Shake: Let England Shake est un hymne d’amour pour l’Angleterre natale de Polly Jean Harvey. Mais c’est aussi un album rempli de hargne. Revisitant des moments historiques précis du pays, PJ Harvey explore la force du peuple face à une politique déficiente, des guerres meurtrières inutiles et elle questionne l’identité nationale dans des chansons musicalement solides où les instruments à vents y jouent un rôle important.

The Pack AD - Unpersons : Il aura fallu 4 albums pour ce duo de Vancouver avant d’accoucher d’un album non seulement décent mais parfaitement endiablé où chaque chanson prouve au-delà de tout doute que ces deux femmes savent rocker plus que n’importe quel imposteurs comme Dave Grohl ou Nickelback. We Kill Computers, l’album précédent était une déception monumentale, Becky Black et Maya Miller ont compris qu’un vide était à combler depuis la séparation de Mr. Airplane Man et elles ont sortie les riffs qui tuent pour prendre leur place et nous servir une leçon de rock.


Sallie Ford & The Sound Outside - Dirty Radio : Sallie Ford nous sert un album remplie de petits bijoux retros qui mêlent le jazz, le swing et le soul avec sa voix bien distincte. Un joyeux croisement entre Sharon Jones et Ella Fitzgerald. Dansant, rythmé et contagieux, Dirty Radio est je l’espère le premier d’une logue lignée d’albums pour Sallie Ford & The Sound Outside. La seule raison pour laquelle on n’a pas entendu parler de Sallie Ford cette anéée, c’est parce que physiquement, elle ne ressemble en rien à Zooey Deschanel.

Peter Peter : Parce que le Canada anglais a Chad VanGaalen (qui a sortie un bon album cette année), que les français ont Michel Boorgaert et que les ricains ont Joseph Arthur ou Elliott Smith (RIP), le Québec se devait d’avoir un auteur-compositeur-interprète de talent qui donne dans l’electro-acoustique planant. L’album éponyme du chanteur est loin d’être parfait mais le spleen et la sensibilité qui s’en dégage en font un incontournable de 2011.

Buddy McNeil & The Magic Mirrors - Introducing Once Again…: Le EP Help Me Mama sortie en 2010 annonçait la suite des choses pour ce quatuor montréalais qui joue les chansons de la légende disparu Buddy McNeil. Un album festif et extrêmement dynamique qui devrait se retrouver dans votre playlist pour 2012, si ce n’est pas déjà fait. Procurez-vous maintenant Introducing Once Again… sinon vous risquez d’être absent lors de la prochaine révolution musicale.

The Bloody Hollies - Yours Until the Bitter End : 1er album en 4 ans et 4e album du trio devenue quatuor, Yours Until the Bitter End est ce qu'il sont fait de mieux. Fini le côté garage-punk très brut et cru. L'ajout d'un claviériste vient donner une touche blues au rock du groupe ce qui leur permet des mélodies plus accrocheuses et efficaces. Le son est plus accessible, certes, mais la force et l'intensité sont toujours les mêmes. The Bloody Hollies rockent ta face.


Mentions honorables :

Archers of Loaf - Icky Metle : Réédition du classique 1er album du quatuor de Chapel Hill, NC. Cet album me fait voyager dans le temps où j’allais au CEGEP de Saint-Hyacinthe dans mon Ford LTD, mon radio-cassette toujours à tue-tête avec mes cassettes de Spoon, Pavement, Pixies et mes bonnes vieilles copies de The Speed of Cattle et Vee Vee d’Archers of Loaf. Icky Metle était déjà discontinuée à l’époque. Je n’ai jamais arrêté de les écouter depuis me berçant souvent sur l’air de Underdogs of Nippomo ou Harnessed in Slums. Ils ont laissé un grand héritage à la musique indie en 4 albums seulement. Icky Metle sera suivi en 2012 de Vee Vee, All the Nation’s Airport et le non-moins bizarre White Trash Heroes, le Wowee Zowee du groupe. Eric Bachman a su nous donner par la suite des chansons aussi bien écrites avec Crooked Fingers mais jamais il n’a rocké autant qu’avec Archers of Loaf et par le fait même ne m’a fait hocher la tête et rocker le popotin que sur Wrong ou Web in Front.

Rob Crow - He Thinks He’s People : Comme Pinback est en hiatus depuis Autumn of the Seraphs, Rob Crow en profite pour nous concocter un inième album solo. Crow qui a à son actif pas moins de 30 albums y va de son plus accessible, celui qui se rapproche le plus de Pinback, celui qui semble posséder le moins de remplissage ou d’expérimentations sonores. Un album simple où nombre barbu s’ouvre sur sa dure réalité de musicien indépendant au 21e siècle.

Strange Boys - Live Music : Sans être aussi surprenement surprenant que les deux albums précédents, Live Music est dans la continuitée de ce que nous a offert les jeunes de Strange Boys. Un croisement entre les Black Lips et Bob Dylan. Comme si Strange Boys avaient réussi ce que André Ethier (ex-Deadly Snakes) n’avait jamais pu dans sa carrière solo.

Alamo Race Track - Unicorn Loves Deer : Pas aussi bon que les deux albums précédents, les hollandais de Alamo Race Track donnent encore une fois dans du pop rock qui rapelle parfois Apples in Stereo mais avec un chateur à la voix moins irritantes pour le tympan. Parce que le tympan, c’est fragile.

Marcellus Hall - The First Line : Hall se la joue solo en reprenant quelques chansons du dernier album de White Hassle, son défunt groupe et en y ajoutant 12 autres chansons fragiles, touchantes, admirablement bien écrites comme lui seul peut le faire. Mes attentes étaient élevés et elles n’ont pas été entièrement comblées. Il faut dire que ses relectures de Star position et Neon, the Night sont au mieux inutiles au pire complètement ratées. Mais pour la simplicité de The Firt Line, la beauté émotive de One of Us et la sentimentalité de Don’t Go, Marcellus Hall, conteur hors pair et lyriciste de talent, offre tout de même quelque chose de bien avec cet effort solo.

Boots Electric - Honkey Kong : Pendant que Eagles of Death Metal est inactif parce que Josh Homme est retourné vers ses Queens of the Stone Age, Jesse Hughes l’autre moitié du groupe, se lance dans l’aventure solo sous le nom de Boots Electric. Album très court et très inégal, Honkey Kong est ce qui ressemble le plus à du EODM sans en être alors on ne va pas bouder son plaisir. Certaines chansons peuvent passer pour des B-sides ou du remplissages mais la plupart du temps on tape du pied et on hoche la tête en faisant du air guitar.

Primus - Green Naugahyde : Pour leur 1er album en 13 ans, si on exclus le EP Animals Should Not Try To act Like People, les gars de Primus n’ont pas tellement changé. Leur son non plus. Certains seront repoussé par le manque d’évolution musicale tandis que d’autres seront ravis que le trio californien reprend où il a laissé. Avec de nouveaux classiques comme Lee Van Cleef et Tragedy’s a comin’, Primus est comme une vieille paire de chausettes chaudes. Parfait quand on veut pas se faire chier avec un nouvel album de Radiohead.

Dale Earnhardt Jr Jr - It’s a Corporate World / The Drums - Portamento : N’étant ni un ni l’autre mon genre musicalement parlant (genre de pop avec une touche d’électro) je me suis surpris moi-même à écouter ces deux albums à répétition. Très mélodique et musicalement très solides le 2e effort de The Drums m’est apparu comme une révélation tandis que Dale Earnhardt Jr Jr (aucun lien avec le pilote de NASCAR)a su incruster ses mélodies dans ma petite tête pour me faire sourire pendant une bonne partie de l’année.

The Dirtbombs - Party Store : N’hésitant jamais à surprendre ses fans, la bande à Mick Collins nous a donné un album de reprises avec Party Store. Des reprises de chansons technos venant d’artistes de Detroit. Des reprises technos qui une fois amalgamées au style des Dirtbombs se transforment en chansons rock garage incroyablements dansantes tout en étant pratiquement identiques à la version originale. Puissant!

Jack Oblivian - Rat City : Toujours aussi prolifique tout comme Greg Cartwright, son partenaire de The Compulsive Gamblers et Oblivians, Jack Oblivian nous arrive avec son album solo le plus solide à ce jour. Comme à peu près tout ce qu’il fait est énergique et intense, Rat City est son album le mieux produit, le moins sale, ce qui augure bien pour la suite des choses. Il semble avoir de plus en plus confiance en ses moyens et cela paraît dans les chansons de ce 10e album (solo ou avec son groupe les Tearjerkers).

Yuck : Ex-membres de Cajun Danse Party auquel s’est joint de nouveaux musiciens, Yuck nous a donné un album qui rappelle le shoegaze des années 1990 ainsi que des légendes lo-fi de cette même époque. Et pourtant, Yuck semble original et d’une fraicheur intéressante plutôt que d’une copie ou d’un groupe aux sonorités nostalgiques. Une agréable surprise.

The Fleshtones - Brooklyn Sound Solution : Après plus de 30 années de métier où ils n’ont toujours pas eu le succès escompté, les gars de The Fleshtones continuent de nous servir leur rock garage aux tonalités surf malgré leur cinquantaine et leur cheveux gris. L’album en édition limité vient avec un DVD, documentaire sur le groupe rock le plus méconnu d’amérique du Nord.

Jacuzzi Boys - Glazin’ 320/ Davila 666 - Tan Bajo : Pour les amateurs des Black Lips, Jacuzzi Boys et Davila 666 sont se qui se rapprochent le plus du son et du genre du groupe de rock garage primitif d’Atlanta (qui a également sortie un album cette année). Les deux groupes y vont de leur second effort pas aussi bon que leur premier mais assez solide pour donner le goût de les écouter souvent.

The Masonics - In Your Night of Dreams and Other Forebounding Pleasures : Le trio de Mickey Hampshire continue de nous servir des albums qui se ressemblent, certes, mais qui sont beaucoup plus solides que ce que peut nous offrir les Foo Fighters ou les New Cities ou Metallica ou Raffy ou My Chemical Romance ou Sloan ou etc…

Tuesday, December 13, 2011

Reflexions sur de la cinématographication

Ghoulies 4 : N’ayant rien à voir avec les autres films de la série, Ghoulies 4 est d’un ennuie mortel. Les ghoulies du film ne ressemble en rien à ceux des films précédents mais plutôt au trolls de Troll 2. Réalisé par Jim Winorski, le film met donc en scène des craques de seins et des filles en g-strings de façon très très pudique. Pour les fans de Winorski seulement (sa mère, son chien, etc)

X : C’est l’histoire de deux prostituées qui se rencontrent par hasard et qui pour un soir seulement, travaillent ensemble (il y a des hommes qui ne se contentent pas d’une seule femme, il faut croire), et qui sont témoin d’un meurtre ou règlement de compte ou d’une dette de jeu mortelle ou quelque chose comme ça et qui passent le reste du film à fuir. C’est très peu sexy, c’est très peu thrillant et c’est très peu divertissant.

Caged Virgins : Aussi connu sous son vrai titre Requiem pour un vampire, ce film à la musique presque psychédélique très forte qui surgit à n’importe quel moment est ennuyant à mourir. Les vampires les plus pathétiques du cinéma (deux dents pointues en carton), errent ça et là dans un château vide et dans un champs à la recherche de deux jeunes femmes qui selon eux sont encore vierges mais qui pour le spectateur semblent un peu trop vieilles et à l’aise dans leur sexualité pour l’être vraiment, pour aider le vampire en chef à garder son immortalité… ou quelque chose comme ça ou peut-être pas aussi, j’ai peut-être mal compris… mais les dents sont en carton, ça c’est sûr. Il y a également une scène où des squelettes en toges font peur aux deux vierges/sexuellement-à-l’aise. Il ne s’agit pas de squelettes en putréfactions mais bien de squelette tout droit sortie d’un magasin de déguisement d’Halloween, trop blanc avec des vis pour les articulation. Mémorable!

Superheroes : Pour les 3 lecteurs qui lisent mes réflexions cinématographicantes, j’ai, dans le denier billet, laissé supposer que les gens qui se déguisent en superhéros dans les grandes métropoles américaines sont sain d’esprit contrairement à ce que l’on peut voir dans Super, Defendor ou Kick Ass. Malheureusement après le visionnement de Superheroes, documentaire de HBO, je doit avouer que j’ai tort. C’est gens-là sont visiblement pathétiques, tristes et un peu dérangés mentalement. C’est d’une tristesse de les voir patrouiller la nuit pour sauver la veuve et l’orphelin alors que jamais ils ne sont pris au sérieux par les forces de l’ordre ou par les habitants qui se moquent d’eux. Ils n’ont de respect que les uns envers les autres et très peu d’entres eux semblent sain d’esprit. Pour la plupart, ils sont des rejets de la société qui se donnent un rôle pour aider les gens en détresse. Le problème vient de ceux qui visiblement ont été victime d’intimidation dans leur jeunesse et mêlent un peu la réalité et la fiction. Même Stan Lee n’est pas d’accord, pas qu’il soit une sommité en matière de justice mais il n’a jamais mélangé la réalité et la vie des personnages qu’il a créée.

Fright Night : Remake d’un film qui n’en demandait pas un puisque même encore aujourd’hui Fright Night fait rire et surtout peur grace à ses effets spéciaux encore efficaces. Par contre, William Ragsdale est particulièrement mauvais dans le film. Fright Night nouvelle mouture n’est pas particulièrement mauvais mais pas particulièrement mémorable non plus. Divertissant, dison. L’idée est la même mais en voulant l’actualiser on se perd un peu en court de route surtout en voulant utiliser la technologie hyper chouette du 3D dont tout le monde s’en torche. L’humour fonctionne, les acteurs se prennent au jeux mais le film n’est absolument jamais épeurant ou horrifique. Dans l’original on prenait un peu plus de temps pour démontrer que le voisin Charley pouvait ou non être un vampire, on laissait planer le doute alors qu’ici, après 6 minutes tout le monde est au courant comme si ce n’était pas nécéssairement important. On a souligné, dans plusieurs critiques du film, le changement du personnage de Peter Vincent qui passe de « horror host » à celui d’un magicien à la Criss Angel pour le remake. J’avais plutôt l’impression de voir Russel Brand, puisque Criss Angel ne fait jamais vraiment de blagues sexistes et de pénis et de vagins et de etc… Un autre changement est celui du personnage de Evil Ed, on en a fait un cas dans l’original pour des raisons qui n’avaient rien à voir avec le film(l’acteur qui jouait Evil Ed est devenue acteur porno pour films gais), puisqu’il était mieux développé, on comprenait ses raisons de s’associer au vampire, il était en plus terrorisant alors qu’ici il est joué par McLovin de façon drôle mais très peu horrifique. Bref, le film n’a aucun temps mort mais on a troqué l’horreur pour l’humour question d’avoir un public cible plus jeune qui trippe ben raide su’l 3D, stie!

Borderland : Un peu comme Turista ou Saw ou genre, quelque chose qui pourrait ressembler à un film d’horreur où des jeunes américains voulant aller baiser des filles exotiques hors-USA mais se font kidnapper, battre, torturer et tuer à coup de machete.

Nightmare Man : Nighmare Man est une pure merde amateur qui fait fait friser les oreilles du début à la fin. Filmer comme un film de CEGEP en 1992, les 28 premières secondes vous font rouler les yeux tellement tout est cheap, que les dialogues sonnent faux et que l’acteur italien joue avec un terrible accent. Il faut dire que l’apparition du titre dans une police d’écriture risible de couleur rouge semblant tout droit sortie d’un Commodore 64, donne un peu le ton de ce que sera la suite : une désolation pathétique. Les acteurs ne sont absolument pas en faute (sauf l’italien) c’est surtout au niveau du scénario et de la réalisation que tout est foireux. Le scénario est typique et cliché mais la répartie entre les protagonistes est ce qui’il y a de plus efficaces même si elle brise le ton et le suspense presqu’à tout coup en essayant d’être drôle et vivante ou en essayant d’être révélatrice pour le spectateur alors qu’on oublie toute trace de réalisme. Les acteurs sont laissé à eux mêmes ce qui au début n’est pas nécéssairement un problème jusqu’au moment où le film se transforme en version ridiculo-malaisante de Evil Dead. Rien d’aussi inimaginatif n’a jamais été mis sur pellicule, c’est pourquoi le film est tourné en miniDV de façon assez peu professionnel. L’utilisation d’une caméra semble être tout nouveau pour le réalisateur et l’utilisation d’éclairage avait oublié de faire partie du brainstorm de pré-prod. Jamais une mise en scène ne m’a semblé aussi peu efficace pas seulement au point de vue cinématographique mais également au point de vue technique. Comme si on avait une idée, clichée ou non, mais en n’ayant aucune idée de comment la mettre en scène ou si vous préférez en la mettant en scène de la seule mauvaise façon possibe, à chaque fois.

Deaths of Ian Stone : Ce qui commence plutôt bien, un croisement entre Dark City et Groundhog Day où le protagoniste meurt chaque jour et refait sa vie le lendemain dans la peau de quelqu’un d’autre, fini par lasser et perdre toute son éfficacité dans une intrigue qui n’intrigue pas. C’est que la seconde moitié du film se concentre sur la fuite du protagoniste tout en surexpliquant le plus possible le mystère. Le film perd beaucoup de sa force en voulant être un gros film d’action avec une finale explosive qui n’a rien à voir avec le reste du film alors qu’il aurait dû demeurer à plus petite échelle. D’autant plus que la prémisse cesse de fonctionner après 30 minutes comme si on s’en foutait un peu et qu’il ne s’agissait que d’un élément déclencheur alors qu’il est la raison d’être du film. Pas super mauvais mais avait tout les éléments pour être beaucoup mieux. Pour les curieux, la fille de Bill Murray tient le rôle de l’ange de la mort.

Alien 2 : 6 années avant que James Cameron ne donne une suite au chef-d’œuvre de Ridley Scott, les italiens, eux, n’ont pas perdu de temps. Alien 2 n’a donc rien à voir avec le Aliens de Cameron mais il n’a pratiquement rien à voir avec celui de Scott non plus. Pour un film de 80 minutes, le temps est plutôt long surtout dans le dernier tiers où la protagoniste tente de fuir une menace peu menacante dans une métropole vidé de ses habitants, épisode qui n’a absolumenet rien à voir avec le reste du film. Du gore bien fait mais en petite quantité donne au film sa seule raison d’exister.

Twice Upon a Time : Film d’animation pas tellement vieux (1983) mais qui donne l’impression d’avoir été fait en 1813 avec une technologie rudimentaire même à cette époque. Je suis même prêt à dire que l’animation est tellement désuète que le film en devient pratiquement psychédélique. Je n’ai absolument rien compris à l’histoire pas plus que je n’ai compris où tout cela prenait place. On dirait un croisement entre l'animation de South Park et l’animation de Terry Gilliams de l’époque des Monthy Python mais en version « excrément ». La pupille de l’œil demande beaucoup de repos après le visionnement de Twice upon a Time qui tire son côté culte grâce à la participation de George Lucas en tant que producteur et Henry Selick et David Fincher comme animateurs.

The Pick Up Artist : James Toback a souvent utilisé Robert Downey Jr. comme son alter ego même si physiquement il n’y a aucune ressemblance. Toback a pratiquement toujours écrit et réalisé des films dans le monde des shylocks, des gamblers, des joueurs compulsifs, des beaux-parleur sauf bien sûr quand ses films traitent de Mike Tyson. The Pick Up Artist est donc dans la lignée de l’œuvre de Toback puisqu’il met en scène un Robert Downey (sans le Jr et avec une craque entre les dents) en beau-parleur qui séduit les dames avec comme trame de fond un personnage de mafieux joué par Harvey Keitel. Downey Jr. est charismatique comme jamais et sa complicité avec Molly Ringwald est amusante. Le film est assez oubliable comme n’importe quel Toback (même si son Fingers fait figure de film culte depuis son remake pour De battre mon cœur s’est arrêté).

The Woman : Certains ont trouvé le film misogyne, ce qui me laisse dire que la plupart des gens n’ont aucune idée de la définition du mot. Pour qu’un film soit misogyne, il faut que la vision de son auteur et/ou réalisateur la soit aussi et que la conclusion que l’on peut apporter est inévitablement sexiste et « contre la femme » .Il faut que l ahaine déborde du cadre filmique, métaphoriquement parlant. La violence faite aux femmes dans The Woman est perpétué par un homme qui abuse de son pouvoir en prenant un malsain plaisir à humilier « le sexe faible » (c’est lui qui le dit)et son fils à qui il semble lui inculquer les rudiments de la haine féministe. Il est évidemment difficile de trouver des personnages de femmes fortes dans le film pour y réfuter la misogynie. Je dirais que toutes les femmes du film sont forte à leur façon c’est seulement devant la présence intimidante du père qu’elles semblent frêles, innocentes et sans défence. C’est par peur de représailles que la mère et sa fille semblent soumisses. Surtout que la violence de celui-ci semble toute nouvelle, venue de nulle part. La professeure fait aussi preuve de force en allant voir la famille pour leur expliquer les soupçons sur leur fille. Et la « femme » du titre peut difficilement faire preuve de force puisqu’elle est battue, violée et torturée tout en étant attaché du début à la fin du film. Par contre, sa vengence est terrible. T-E-R-R-I-B-L-E! D’une violence malaisante surtout dans sa finale, The Woman souffre d’un acteur principal peu charismatique et peu talentueux à la limite de la caricaturee, ce qui n’aide en rien les lacunes du scénario (un manque d'exposition entre autre) et d’une utilisation minable de la musique. Plusieurs aspects du scénario sont peu dévelloppées : la violence subite du père, sa relation avec le clan des ermites, une explication des ermites. Le réalisateur Lucky Mckee semble être le chef de fil pour adapter les romans de Jack Ketchum au grand écran et The Woman est une collaboration scénaristique entre Ketchum et Mckee. Ils nous donnent ce à quoi on s’attend d’eux mais en oubliant le plus important, l’histoire. Peut-être parce qu’il ne s’agit pas d’une adaptation mais d’une scénario original. Ayant aimé tout ce que Mckee à fait jusqu’à maintenant (je n’ai jamas vu The Woods mais même lui l'a renié) j’aurais voulu aimer The Woman. C’est un film difficile mais pas un nouveau classique.

Red State : Étant plus à l’aise devant un auditorium remplie de gens prêt à l’attendre parler de marde et de fissure anale que derrière la caméra, Kevin Smith y va, selon ses propres aveux, de son avant dernier film avant sa retraite. Red State est un changement de registre pour celui qui nous a offert la preuve dernièrement qu’il ne pouvait faire un film de façon profesionnelle avec Cop Out. Tâtant le film d’horreur religieux, Smith nous offre ses dialogues les plus matures en s’essayant à quelque chose de plus adulte. Malheureusement, comme il ne sait pas faire un film, ses idées se perdent dans une mise en scène travaillée, certes, mais inadéquatement montée pour créer un suspense ou pour choquer les gens. Se qui frappe le plus avec Red State c’est justement cette mise en image qui ne ressemble en rien à ce que nous a offert le réalisateur de Jersey Girl. Le look est professionnel, comme si Smith avait soudainement une vision d’auteur mais plus le film avance plus on s’aperçoit que Smith n’a aucune idée comment utiliser sa mise en scène, en fait elle est inexistante et son inexistantisme apparaît encore plus flagrante au montage où la force et le suspense de chaque scène sont brutalement anéantie par leur propre vide. Comme si finalement Smith s’était décidé à filmer n’importe comment, caméra à l’épaule, sans réfléchir à son montage et à sa montée dramatique en se disant que de toute façon une fois monté, le suspense allait exister par lui-même alors que c’est tout le contraire. Venant d’un nouveau réalisateur, Red State pourrait s’avérer pas tout à fait au point mais intéressant pour la suite des choses, mais venant de quelqu’un qui à plus de 15 années de métier sous la ceinture, le film apparaît assez rudimentaire et son message (religion/police/corruption/blablabla) est tout simplement perdu. Les ruptures de ton ne fonctionnenent pas dumoins comme elles le devraient et la prestation de l’acteur méga-cool-culte (pour Tarantion et Rodriguez) Michael Parks, est loin de lui valoir une nomination à un quelconque gala d’acteur même si Smith crie haut et fort qu’il recevra une statuette d’orée aux prochaines cérémonies des Oscar. Red State n'est pas un film si terrible, mais il est très loin de ce que Smith croit avoir réalisé.

Lucky Luke : 3e adaptation filmique(de mémoire) de la BD de Morris/Goscinny, cette dernière mouture du cowboy cool au max à l’avantage d’avoir un visuel très bédéesque qui rend l’écoute presque divertissante surtout comparé au minable Les Dalton. Jean Dujardin enfile les bottes laissé par Til Schweiger (ou Terrence Hill). Comme il a aussi écrit le scénario, Dujardin en profite pour nous faire comprendre qu’il ne comprend rien à l’univers de Lucky Luke en y allant de scènes comiques qui n’ont rien à voir avec le personnage, comme si celui-ci n’était qu’un grand tata un peu idiot, un croisement entre Brice de Nice et Hubert Bonisseur de la Bath. Comme on regroupe environ 17 aventures différentes dans le même scénario, il est difficile de voir une ligne directrice dans ce qui devient un foutoir.

Fading of the Cries : Faisant partie de ces films d’horreurs « de marde », Fading of the Cries est presqu’une honte à plusieurs niveaux. À commencer par l’histoire qui est d’une platitude abrutissante mais la mise en image télévisuelle cheap et à la limite du simili-film-érotique n’aide en rien la cause. Les acteurs sont tristes à pleurer parce qu’on sait que pour eux, il s’agit probablement du dernier film dans lequel ils pourront jouer quoique Thomas Ian Nicholas sera de retour dans la suite d’American Pie.

Tuesday, November 29, 2011

Zatoichi at the Blood Fest : Le Festival de sang promis dans le titre n’arrive jamais mais ce 25e film dans la série des Zatoichi est une agréable surprise surtout que les 4 ou 5 dernières aventures du samourai aveugle sont plus que mauvais.


Priest :

Scott Stewart(réalisateur) : Hey Paul, ça va?

Paul Betanny (acteur roux n’apparaissant pas dans l’œuvre de Romain Gavras et mari de jennifer Connely) : Oui ça va!

Scott : Écoute, je ne te l’ai jamais dit, mais j’ai utilisé toute les scènes coupées de Legion et je les ai monté pour en faire un autre film.

Paul : Fuck Off!

Scott : Je te le dit. J’ai tout pris, ajouté des CGI et des vampires bidons. J’ai aussi tourné quelques scènes avec les abdos de Cam Gigandet…

Paul : Cam Gigandet? What the fuck?

Scott : Oui, le vampire poche qui meurt dans Twilight.

Paul : Oh Cam Gigandet! Le sodomite du remake de The Experiment.

Scott : Je ne sais pas, j’ai pas vu.

Paul : C’est pas nécéssaire.

Scott : Bon. Toujours est-il que si tu vois des affiches du film Priest avec ta face dessus et que tu n’as aucun souvenir d’avoir tourné dedans, c’est parce que, comme je t’explique, je l’ai un peu traffiqué.

Paul : Ok, pas de problème. Est-ce que c’est bon?

Scott : Paul, Paul, Paul, a-t-on déjà fait quelque chose de mauvais toi et moi?


Sucker Punch : Aussi beau à regarder que soit Sucker Punch, Zack Snyder n’est absolument pas capable de raconter une histoire. Watchmen et 300 étaient les meilleurs storyboards jamais fait pour lui, il n’a fait qu’un copier coller, l’histoire se racontait d’elle même. Dawn of the Dead est un remake pratiquement copier coller aussi, l’histoire est la même mais la morale est inexistante. Sucker Punch est le premier scénario original que Snyder met en scène et il arrive difficilement à raconter quelque chose, à apporter un point sur quoique ce soit. Au mieux, Snyder apparaît comme un brillant faiseur d’images, au pire, un misogyne qui rate complètement sa cible. On est supposé lire plusieurs niveaux de lecture dans Sucker Punch mais ça ne fonctionne tout simplement pas. Comme on a tous vu La Rivière du Hibou de Robert Enrico, on sait après 10 minutes où le film se dirige, Enrico nous faisait patienter 15 minutes alors que Snyder passe plus de 2 heures à nous abrutir le cerveau d’images de jeunes femmes en baby doll qui joue du coude ou mitraillent tout ce qui bouge. On a parfois l’impression de voir un version sérieuse d’un sketch de Contrat d’Gars.


Mother’s Day : Remake d’un film de Troma, Mother’s Day est avant tout la chance ultime pour Darren Lynn Bousman de faire un mea culpa pour toutes les merdes qu’il nous à pondu (Saw 2, 3 et 4, Repo The Genetic Orchestra). Bousman n’a pas le talent de James Wan mais il n’est pas non plus un sous-tâcheron, il a seulement la mauvaise habitude de mal choisir ses projets. Mother’s Day s’inscrit dans la lignée des rares films d’invasions de domicile, genre beaucoup plus présent dans les années 1980. D’une grande violence, Mother’s Day a l’avantage d’avoir une mise en scène soignée et un montage assez serré pour que le suspense fonctionne, dumoins dans sa première demie. Le film n’échappe pas aux clichés du genre mais s’en tire plutôt bien puisque les acteurs jouent bien diminuant ainsi l’impact des clichés.


Final Destination 5 : La série tourne en rond depuis au moins 2 films, mais elle est toujours bien réalisée si ce n’est que les acteurs sont toujours exécrables. La qualité du film repose dans l’ingéniosité des morts/meurtres des personnages dont on ne ressent jamais la moindre sympathie et dont on souhaite la mort la plus vicieuse qui soit. Ce qui est un peu malsain d’écouter un film pour voir les gens mourir. Le suspense ne réside jamais à savoir qui va survivre mais plutôt comment vont-ils mourir. Malsain mais divertissant, Final Destination 5 ressemble aux autres films de la série mais cette fois ils ont inclus une finale surprise surprenement surprenante qui fait sourire malgré le fait que ça ne fonctionne pas à 100%.


Parole de Flic : Film d’action écrit, interprété et produit par Alain Delon, il en profite également pour chanter la chanson thème du générique de fermeture dans un anglais risible qui vous fait friser les oreilles. Pour venger la mort accidentelle de sa fille par une bande de malfrats en redingote/cagoule/gants de cuirette, Pratt (Delon), se rend à Lyon (en France) et enquête. Il en profite pour séduire une policière qui tombe en amour avec lui après s'être mise nue au plus grand plaisir du spectateur qui roule des yeux depuis au moins 45 minutes. Pratt prend part à une poursuite en voiture incompréhensible qui se termine de façon bizarre dans une rivière et il se déguise en clown pour kidnapper le méchant à l'aide d'un crocodile en plastique sur roues dans une scène beaucoup trop longue pour être efficace ou amusante. La fin nous laisse perplexe autant parce que ne comprend pas se qui s'est passer et autant par la réaction des 28 figurants qui regarde un cadavre sans bouger comme s'il s'agissait d'une scuplture de Rodin.


Hyenas : On prend un film de loups-garous et on les change pour des hyènes (pourquoi?) avec un résultat beaucoup plus que navrant. Bien sûr les effets spéciaux des transformations sont risibles mais jamais autant que les hyènes en CGI qui pourraient rivaliser avec les oiseaux de Birdemic. Les dialogues sont atroces mais pas autant que les acteurs qui les récitent. Christa Campbell qui se met nue à peu près à chaque présence devant la caméra, a toujours les seins un peu flous comme si on ne voulait pas vraiment les montrer. Agace-pissette! Certaines performances d’acteurs irritent par leur caricature (le policier qui se pourlèche les babines). Beaucoup de revirements surprises qui ne tiennent pas la route et une histoire d’amour qui défie toute la logique du film. La scène de l’auto-stop est tellement ridicule, cliché, mauvaise et ahurissante qu’elle est de loin, la scène la plus drôle de l’année peu importe le média.


Vampira : Documentaire sur Maila Nurmi qui tenait le rôle de Vampira dans Plan 9 From Outer Space entre autres et qui fut la première "horror host" pour la télévision. Filmé et monté de façon très rudimentaire, à la limite du film étudiant, ce documentaire nous apprend très peu au sujet des "Horror Host", passe en vitesse sur la vie de Nurmi et nous montre le chanteur des Misfits être content et Julie Strain dans une robe en léopard.


The Terminators : Des cyborgs à forme humaine arrivent sur la terre et tue des gens pour aucune raison valable. C’est à Jeremy London de jouer les héros, ainsi qu’un shériff et 2 ou 3 idiots et une camionette et un fusil et etc… Tourné avec le budget d’un épicerie pour deux étudiants (Kraft Dinner, beurre d’arachide, thon en canne), on étire inutilement un scénario inexistant et on insulte le spectateur avec une poursuite finale inter-gallactique. Je ne surpendrais personne en écrivant qu’Arnold Schwarzenneger ne joue pas dans le film.


Zatoichi Darkness is His Ally : 26e et dernier film de la série (en excluant le remake de Kitano), ce Zatoichi a été produit 16 années après le 25e film (les 25 films ont été produit entre 1964 et 1973), ce qui explique que Zatoichi est maintenant grisonant. Cette fois, le film est beaucoup plus sombre, beaucoup plus violent et d’une intensité jamais vu en 25 films. Possiblement le meilleur Zatoichi, cette conclusion est satisfaisante.


Don’t Ring The Bell : Aussi connu sous le titre de The Mafu Cage, ce 2e titre est beaucoup moins trompeur puisqu’il y a bel et bien une cage dans le film. Carol Kane joue une femme qui perd peu à peu la tête et enferme des hommes dans la cage du gorille qui appartenait à son papa et dont elle et sa sœur ont héritée. Voilà, ça ressemble à ça! C’est assez psychédélique.





Sunday, November 20, 2011

reflexions sur de la cinématographication

Zatoichi and the Fugitives : Rien à voir avec le docteur Richard Kimble, Zatoichi se frotte à une bande de malfrats pas gentils dans un combat épique assez sanglant.

Samaritan Zatoichi : C’est le film de la série qui est interchangeable avec les autres. D’autant plus que le titre ressemble étrangement à Zatoichi, the Samaritan.

Boss Nigger : Oui, le titre du film est raciste mais pas autant que les personnages qui utilisent le N-word pour nous faire comprendre qu’ils sont vils et terribles. Par chance, Fred Williamson troque son habit de footballeur pour des chaps de cuir et vient à la rescousse pour faire le ménage de ce bled western-esque pourri.

Burning Palms : Il y a quelque chose d’amusant et d’intéressant dans ce film à sketches à l’humour très noir. Le seul hic c’est que le film est dépeint comme une bande dessinée divisée en 5 histoires comme si on n’assumait pas tout à fait le côté trash du film et qu’on s’excusait en disant : « C’est bédéesque, jamais je ne me permettrait de rire des couples gais qui veulent adopter un enfant ou jamais je ne me permettrait de rire d’un viol ». Malgré cette maladresse pardonnable, ce film est assez irrévérencieux pour passer un très bon moment.

Fitzccaraldo/Aguirre The Wrath of God : Je n’écoute jamais les commentaires audios des réalisateurs sur les DVD (sauf lorsque c’était, jadis, mon travail de le faire) mais comme Fitzccaraldo et Aguirre The Wrath of God font partie de mes meilleurs films les plus préférés au monde, je me suis prêté à l’exercice. J’ai été surpris à quel point Werner Herzog est très précis dans ses souvenirs et anecdotes et ce pratiquemement 35 années après avoir réalisé les 2 films (les commentaires ont été enregistrés en 2007). Ses interventions sont vraiment intéressantes et démontre le grand sens du cinéma que possède Herzog. Deux très très grands films à voir absolument.

Red White and Blue : Bon, bon, bon, quelqu’un essaie de choquer l’Amérique avec son film. Fail!

Super : Super est un inième film où des gens ordinaires se prennent pour des super héros. Là où Kick Ass restait plus ou moins fidèle à la BD dumoins au style bédéesque, Batman Begins aussi et Defendor, gardait une légèreté comique, Super est très sérieux, malgré son côté déglingué-dramatico-comique. Il apporte les mêmes questions que les autres films et touche aux même thèmes. Autant dire qu’il n’est pas meilleur ni pire que Defendor par exemple. Comme c’est un film de James Gunn, on doit s’attendre à quelque chose de plus trash d’où cette scène de sexe malaisante mais surtout inutile. Gunn frappe dans le mille lorsqu’il nous montre la violence mais surtout l’impact de celle-ci sur les gens ordinaire, on a beau se prendre pour un super héros, de la chevrotine dans les dents, ça fait mal, tout comme un coup de clé anglaise. Mon problème avec Super et j’avais le même avec Defendor, c’est que les protagonistes sont tous un peu fêlés dans la tête, à la limite de la maladie mentale. Rainn Wilson agit comme il le fait parce que ça copine le quitte pour un mafieux, il agit donc par vengeance. Alors pourquoi se déguiser si ce n’est que pour faire un travail de vigilante à la Death Wish. Donc les raisons justifient très mal les actions, tout comme l’état mental des protagonistes, c’est un peu réducteur d’en faire des gens malades mentals. Il y a de plus en plus de gens ordinaire qui jouent les « Héros » dans plusieurs grands centres urbains en amérique, Phoenix Jones à Seattle étant le plus médiatisé (pour les mauvaises raisons), je ne crois pas que ces gens soient moindrement atteint mentalement.

Zatoichi the Festival of Fire : Il n’y a absolument aucun festival dans ce film ni même de feu alors le titre est trompeur. J’ai téléphoné aux producteurs pour avoir des explications mais impossible de leur parler. Moi je voulais voir du feu et je n’en ai pas eu. J’avais le même sentiments que lors de la projection du film de barbarerie très peu sanglant, Les Invasions Barbares. Il s’agissait d’une histoire contemporaine qui n’avait rien à voir avec une invasions de vikings. On m’avait répondu, à l’époque, avez-vous déjà vu un film de vikings mettant en vedette Rémy Girard. La morale de cette histoire est qu’il est important d’avoir un titre qui représente bien le film pour éviter toute confusion ou quelque chose comme ça.

Zatoichi at Large : Probablement le pire film de la série et de loin. La série est assez redondante et chaque film se ressemble beaucoup mais il reste que tout est sympathique et divertissant, comme les James Bond. Zatoichi at Large serait le Live and Let Die ou le Living Daylight de la série. En essayant de faire changement le film devient une espèce de comédie grotesque où les japonais moustachus surjouent et où Zaroichi, pour une raison inexpliquée, devient tout simplement con, en tombant dans les pièges de ses adversaires, lui qui à toujours été stratégiquement prudent et ayant toujours été en avance sur ses ennemis. Comme si son spidey-sense ne fonctionnait plus (chose qui arrive souvent dans la trilogie de Sam Raimi). Il se fait piéger avec deux cordes et il semble impossible pour lui de les couper avec son sabre alors que dans les 22 films précédants il pouvait couper des murs de bambous ou des chariots de légumes avant même que ceux-ci se rendent à lui. Moi, je crois, qu’on se fout de ma gueule.

Zatoichi Meets the One-Armed Swordman : Une autre tentative de croisement entre Zatoichi et un autre personnage mythique du cinéma japonais. Le One-Armed Swordman n’est pas aussi épique que Yojimbo et on s’entend qu’avec un seul bras, il n’est pas tellement spectaculaire. C’est pourquoi il n’apparaît qu’au début et à la fin du film, parce qu’il est plate.

Zatoichi in Desperation : Un changement radical dans la série où musique funk et ambiance sale prennent le dessus sur ce qui était jusqu’à présent, une bonne série de films sympathiques. On a l’impression d’arriver en plein milieu de Shaft in Tokyo ou Coffy and The Samourais si ce n’est qu’il n’y a aucun afro-américain. Habituellement, une série de films commence à sentir sa fatigue après 3 ou 4 films, c’est un miracle qu’il en a fallu 22 pour que Zatoichi commence vraiment à devenir minable. En fait, depuis la scène de l’homosexuel-travestie qui essaie une pénétration anale à Zatoichi pendant son sommeil, la série à commencer à piquer du nez. C’est vraiment pas cool de profiter de la générosité d’un aveugle de la sorte.

Mindflesh : Film britannique à petit budget qui l’utilise à fond pour nous donner un mindfuck captivant. Un mélange minimaliste entre Lynch et Cronenberg qui ne se prend pas au sérieux et qui est surprenement intriguant. Malgré les sous-intrigues et le mélanges de flash backs, flash forwards et scènes oniriques, tout est bien maitrisé.

Last Cannibal World : En inssérant le mot « cannibal » dans le titre et en faisant croire qu’il s’agit d’images d’archives (ou reconstitution) d’un événement « vécu par le Docteur Robert Arper », on essaie de surfer sur la vague de Cannibal Holocaust. Last Cannibal World est sortie avant Cannibal Holocaust et à été réalisé par le même réalisateur, on a seulement changé le titre par la suite pour le plus grand plaisr des amateurs de cannibales. L’acteur Massimo Foschi gagne des points non pas parce qu’il joue le Docteur Robert Arper avec conviction mais parce qu’il est nu pour plus de la moitié du film en plus de se faire tirer le pénis et se faire « shaker la bourse » par des aborigènes. Last Cannibal World est, de mémoire, le seul film où une femme accouche d’un bébé pour ensuite couper le cordon ombélical avec ses dents, prendre le bébé et le lancer à un crocodile dans un lac.

Automaton Transfusion : À 73 minutes, Automaton Transfusion est extrêmement redondant. Film de zombies/infectés/virusés filmé avec une caméra à 37 dollars et ayant un budget 2 fois plus élevé, se contente d’avoir un rythme extrêmement rapide et des plans un peu tout croches pour créer un chaos alarmant qui semble plus débile qu’autre chose. Des acteurs de 38 ans jouent des ados pré-universitaires et courent partout pour accentuer le chaos, le sang coule à flot et tout le monde crient, etc…

The Ward : The Ward c’est le retour au cinéma de grand-papa Carpenter. The Ward c’est aussi un croisement entre une version moins chiante de Sucker Punch et une version trash de Girl, Interupted pour finalement conclure à la manière de Identity (un autre film de James Mangold). La facture est très télévisuelle, probablement dû au fait que Carpenter à travaillé sur la série Masters of horror et en à gardé quelques tics. Je crois que Carpenter n’est pas très bon avec les histoires fantastiques impliquants des fantômes/esprits, il a toujours excéllé dans tout ce qui est réaliste (Assault On Precinct 13, Halloween, Escape From New York, They Live). Chaque fois qu’il a mis en scène du fantastique, il en a résulté ses films les plus faibles (Ghosts of Mars, Prince of Darkness, In the Mouth of Madness, Big Trouble in Little China). N’empêche qu’un mauvais ou moyen Carpenter vaut mieux qu’un bon Wes Craven alors on ne va pas bouder le retour de papi Carpenter. De plus, Amber Heard ne m’a jamais semblé aussi belle.

Legend is Born : Avec le succès de la série Ip Man, ce prequel n’apporte absolument rien sinon des combats compétants mais mous.

Zatoichi Meets Yojimbo : Film le plus long de la série, il met en scène les deux héros mythiques du cinéma japonais. La rencontre entre les deux samourais n’est pas aussi excitante qu’espèrée. La chimie entre Mifune et Katsu est amusante.

The Beast in Heat : Film de la nazi-exploitation, The Beast in Heat n’est rien d’autre qu’un très mauvais croisement entre Ilsa She-Wolf of the SS et Gestapo’s Last Orgy. Des soldats nazis font des expérimentations scientifiques en torturant des juifs dans un sous-sol remplie de cages et d’intruments de torture. La scène d’anthologie du film est bien sûr celle où un espèce d’homme-bête viole des juives sur un lit de foin. Il rugit comme une bête en donnant des coups de pelvis où l’on peut très bien apercevoir que son petit pénis mou n’entre aucunement en contact avec les parties intimes de la demoiselle en détresse qui crie en s’époumonant. Il y a aussi quelques vagins qui se font électrocutées. À la toute fin,****Spoiler**** tout le monde meurt.

5 Days of War : Renny Harlin essaie de faire un Redacted ou un Welcome to Sarajevo avec ce 5 Days of War, film de guerre se cachant derrière une pseudo-morale patriotico-machin. Harlin n’a absolument rien à dire, il préfère faire exploser des maisons et des camions. Pour les fans de Heather Graham, ne perdez pas votre temps, elle meurt dans les 3 premières minutes. En fait, elle meure tellement rapidement, qu’on a l’impression qu’elle va revenir plus tard dans le film. Non. Le frère jumeaux bedonnant de Val Kilmer s’amuse et Rade Serbadzia est égal à lui-même en personifiant une fois de plus, un général louche de l’europe de l’est.

Big Man Japan : Faux-documentaire qui pendant les 20 premières minutes suit un homme dont on ignore les raisons qui en font le sujet du film. Puis, après l’entrevue, on comprend qu’il fait partie d’une famille de super-héros-monstre-géant qui avec l’aide de l’electricité, se transforme en énorme guérrier prêt à défendre sa ville contre les monstres/pieuvres géantes/mutants intergalactiques. Tout ceci est joué de façon humoristique avec des effets spéciaux pas tout à fait crédibles mais on embarque tout de même dans cette histoire farfelue qui fait rire surtout à la toute fin où les personnages portent de gros costumes où l’ont aperçoit la fermeture éclair.

The People I’ve Slept With : C’est bien connu, les comédies-romantiques se ressemblent à peu près toutes et peuvent parfois être pénibles. Qu’arrive-t-il si on prend tous les clichés de la rom-com et on les réunis dans un film remplie de personnages non seulement antipathiques, naivements stupides, insultants par leur immaturité et leur manque de civilité culturelle mais en plus mal joués par des acteurs mauvaisement pénibles? La réponse : The People I’ve Slept With, film indépendant où les hochements de tête et les soupirs du spectateur se comptent par centaine. On essaie de faire rire en créant des situations qui dépassent l’entendement de la protagoniste où elle agit comme s’il ne lui était jamais rien arrivée ni à elle, ni à sa famille, ni à ses amis comme si elle était venue au monde il y a 5 minutes. Elle est d’une stupidité frustrante et c’est ce qui est supposé nous faire rire alors que le film accumule les clichés et les situations malhonnêtes au dépend de sa cervelle d’oiseau ce qui nous la rend encore plus stupide. On a envie d’entrer dans la télé et lui expliquer la vie à coup de taloches derrière la tête, elle ou le réalisateur-scénariste. De plus, tout sonne faux, du happy ending aux changements émotionnels de la protagoniste en passant par des révélations chronologiquements douteuses.

Zwart Water : Thriller horrifique hollandais à l’ambiance glauque et aux acteurs respectables. Très, très peu sanglant mais hautement chargé en atmosphère, ce film de fantômes est un des plus réussi depuis la fameuse vague de J-horror et ses remakes des dernières années.

Sunday, October 30, 2011

Reflexions sur de la cinématographication

Left Bank : Film d’horreur belge ayant ses détracteurs ainsi que ses admirateurs, autant dire qu’il ne laisse pas indifféent. Il faut dire que les personnages ne sont pas très sympathiques, que l’histoire est lente et que le film est rempli d’une imagerie dont on ne comprend jamais vraiment s’il s’agit d’un rêve, de symbolique flamande ou de style bidon. Le film est lent si bien qu’on ne sait jamais vraiment où il se dirige et une fois arrivé à sa conclusion qui peut sembler ridicule pour certains, on en comprend beaucoup plus sur cette symbolique, ces rêves mais il est trop tard, le film est terminé. Une chose est sûr, ce film mérite une seconde écoute. En plus de faire jaser sur sa signification. Une très bonne surprise.

Kinchiku : Le leader d’un groupe de…de…d’anarchistes? Se retrouve en prison et c’est à sa copine que revient le droit de continuer les activités de ces activistes. L’histoire est simple mais il faut la lire derrière la pochette du DVD car en visionnant le film, on pige que dalle. Pas que ce soit psychédélique et tout mais plutôt que c’est foutrement mal filmé, extrêmement mal monté et particulièrement mauvais. On voit que le réalisateur cherche à créer un style mais il n’y arrive jamais autant avec son montage approximatif qu’avec sa composition du cadre mal chié. C’est gênant! Mais ce qui est encore plus gênant ce sont les scènes de sexe où l’on peut voir des couilles de japonais taper flasquement sur les fesses d’une japonaise un peu dégueu qui jouit en faisant des faciès iritant pour la pupilles. Après avoir couché avec tout les membres du groupe (sauf 1, le petit gêné à lunettes), ils partent tous en excursions dans la forêt pour… je ne sais trop… mais on fini par couper le pénis de l’un, exploser la tête de l’autre en plus de jouer dans sa matière cervicale, on tranche la tête de l’un, on mitraille les trompes de phalopes de l’autre avec un shotgun etc… comme ça jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un et même lui, gêné par sa performance, j’imagine, s’enlève la vie en se laissant glisser le cou sur son sabre.

Zapped : Moment de gloire dans la carrière de Scott Baio, Zapped est une comédie adolescente qui semble avoir de la difficulté à trouvé son public cible. Après avoir reçu un coup sur la tête et inventer une boisson bidon dans son laboratoire d’école, Baio se met à pouvoir déplacer des objets télékinétiquement. Tout ça est évidemment très stupide avec beaucoup d’humour famillial et caricatural jusqu’à ce que Baio utilise son pouvoir pour dévêtir des poitrines et dénudir des seins féminins. Ce que je croyais être un genre de Watatatatow :the movie devient tout à coup un Porky’s… pour adolescents. Une finale Carrie-esque qui avec ses seins et ses robes qui s’envolent diffère des feux et meurtres du film de De Palma tout en nous laissant espérer que jamais plus ils n’oseront refaire un film dans le genre…

Zapped Again : Ils ont oser refaire un film dans le genre et il se titre : Zapped Again. C’est un peu la suite de Zapped mais 8 années plus tard, mieux joué, moins stupide (un peu) et moins de seins.

The Wiz : The Wiz, c’est la version cinématographique de la pièce de Broadway basé sur le Wizard of Oz mais pour les afro-américains du ghetto new yorkais. Michael Jackson y joue l’épouvantail et Diana Ross, Dorothy. Les chansons sont entrainantes mais oubliables, et le film est visiblement tourné dans un studio, alors les décors sont impressionnant mais hermétiques. On aurait dû tourner dans les rues de la ville. Le budget en aurait pris un coup mais à ce que je sache, le film à coûté très cher alors…

7 Women for Satan : Aussi connu sous son titre original : Les Weekends maléfiques du Comte Zoroff, ce film français est une honte cinématographique mais un bon partie pour une programmation double avec un film de Jean Rollin. L’histoire est simple mais on semble vouloir la compliquer avec une imagerie psychédélique où plusieurs femmes se mettent nue et courent dans un champs ou une forêt ou etc… En poussant beaucoup sa chance, Michel Lemoine (scénariste, acteur et réalisateur) tente de nous faire croire qu’il s’agit d’une suite au film de 1932 The Most Dangerous Game. On y croit pas une seule seconde. Certaines scènes sont incompréhensibles, ex : une femme dont le comte Zoroff vient de faire la connaissance s’enfuit parce qu’elle a peur de lui (il l’a giflé et insulté quand même). Elle s’enfuit donc et le Comte la poursuit en cadillac, dans la forêt, accumulant les crissement de pneus sur la pelouse et les virages dangereux entre les rochers pour ensuite la happée avec sa voiture, s’excuser et lui dire qu’il l’aime alors qu’elle est morte. Les dialogues sont risibles et font de ce film une pure merveille.

Wicked Little Things : L’histoire est banale mais certaines images sont angoissantes. Des enfants mort-vivants tueurs-vengeurs, on n'en voit pas assez dans les films. Le tout est gâché par une sous-intrigue où de méchants hommes d’affaires avec des fusils surjouent leur rôle inutile ainsi qu’un hermite qui est rapide pour aviser les nouvelles venues (Lori Heuring, Scout Taylor-Compton et Chloe Moretz) d’un danger environnant tout en révélant le moins possible ce qu’il s’y passe préférant être mystérieux et ambiguë. Boring….

The Hamiltons : The Hamiltons est le genre de film à micro-budget où tout à été tourné avec une caméra cheap (on est loin du Nadja de Michael Almereyda quand même). On justifie la mauvaise qualité de l’image en faisant du film un faux-documentaire. Dans ce cas-ci, un faux-film-familial. Le problème c’est qu’on ne voit pratiquement aucune différence entre ce qui constitue le document familial, le film et le POV des victimes de la familles Hamilton, mis à part un faux 4:3 pour ce qui est filmé par la caméra familiale. Tout est extrêmement foireux et prend plusieurs dizaines de minutes avant de comprendre la structure formelle du film. À mon avis, ce n’est pas réussi. Le jeu des acteurs non plus n’est pas réussi et c’est ce qui semble bizarre dans ce film. Tous les acteurs donnent l’impression qu’ils sont bons. Ils sont extrêmement mal dirigé et déblatèrent des clichés de façon cliché, ce qui enlève beaucoup de réalisme à l’ensemble. On a parfois l’impression qu’on a pas laissé les acteurs jouer comme ils l’auraient souhaité. C’est vraiment dommage car la conclusion du film est intéressante. The Hamiltons gache une bonne finale intriguante avec un visuel de marde ne servant pas le récit et une pluie de clichés embarassants.

The Gravedancers : Il y a quelque chose de très ridicule dans ce film où deux rednecks dansent sur une tombe ou deux dans un cimetière pour ensuite être hantés par les spectres des tombeaux profannés par la danse. Il n’y a rien de sérieux dans cette intrigue où on y mêle deux recherchistes en phénomènes paranormaux qui radotent tout plein de niaiseries. Tout y est ridicule, surtout les effets spéciaux. Le gros problème c’est que le film se prend très au sérieux et c’est ce qui empêche le spectateur d’apprécier ou bien même de rire du film à ses dépends. Une pure perte de temps.

Zatoichi’s Pilgrimage : Aussi connu sous le titre Zatoichi’s Ocean Voyage, ce film ne se passe jamais sur un bateau ou en bordure d’un lac ou rivière. Un peu plus grand guignolesque que les précédents opus (une main se fait couper, beaucoup de sang rouge-peinture), cette quatorzième aventure du samourai aveugle est divertissante.

Zatoichi’s Cane Sword : Même si le titre semble vouloir se concentrer sur l’épée de Zatoichi, on n'en fait jamais vraiment un cas dans le film. Même si celle-ci sert à couper à travers des barils en bois et des murs en bamboo. Peut-être est-ce une métaphore pour parler du pénis de Zatoichi car pour la première fois en 15 films, il masse une femme. Il est peut-être aveugle mais il n’est pas fait en bois.

Zatoichi the Outlaw : Un autre des films de la série où je n’ai pu avoir accès aux sous-titres. Les dialogues éaient très difficiles à comprendre car je ne parle pas japonais. Depuis les 2 derniers films de la série, il semblerait que Zatochi prend une tengente un peu plus gore. Il y a donc du sang qui coule dans Zatoichi the Outlaw mais il y a également une tête tranchée à coup de sabre ainsi qu’une femme se faisant torturer à la cire de chandelle avant d’aller se suicider au bout d’une falaise.

Zatoichi’s Challenge : La bataille finale se passe sous la neige pour une 2e fois dans cette série de films mettant en scène un samourai aveugle. La neige tombe en gros flocons, c’est presqu’une tempête et le lendemain, Zatoichi quitte le village où la neige à entièrement disparue. Il verse une larme (ce n’est pas à cause de la neige mais à cause d’un gamin) Zatoichi est donc un homme sensible même s’il a tué environ 300 hommes depuis le début de la série.

Flash Point : Donnie Yen continue, à 48 ans, d’enfiler les films d’action dans son Hong Kong natal à un rythme d’enfer. Il a su se renouveller au moins 3 fois depuis le départ de Jackie Chan et Jet Li vers Hollywood. Flash Point n’est rien de moins qu’une imitation d’hybride entre John Woo et les meilleurs Jackie Chan (ceux mis en scène par Sammo Hung) mais une très bonne imitation. L’aspect John Woo-esque ne se fait sentir qu’au tout début, en surface seulement mais le film fini par prendre son envol et on a affaire à une solide série B où les combats, surtout la finale, pourraient presque faire rougir ceux de Drunken Master 2.

Alien VS Ninja : Il y a certainement un « Alien » dans ce film, mais il y a environ 40 ninjas alors le titre est quelque peu trompeur, je dirais. Le alien est un homme dans un habit en caoutchouc et les effets spéciaux sont une gracieuseté de Cheapo-CGI. L’histoire est simple (voir le titre) et est remplie de personnages-dont-on-s’en-bat-les-couilles, en plus d’un humour bon enfant et des centilitres de fluide corporel étrange. Sans être gore à souhait, le film accumule les scènes foubraques en essayant le plus possible de divertir. Je dirais que malgré le choix douteux de certains passages et la qualité caoutchouteuse de plusieurs effets, ce film est supérieur au niveau du divertissement à Alien VS Predator, et Alien VS Predator 2.

Biozombie : Comédie zombie-esque hongkongaise pas drôle, pas gore et pas amusante. Le premier zombie apparaît après 30 minutes. On a donc droit à 30 minutes de comédie pathétique, rien de trop embarassant. Le film ne se prend jamais au sérieux ce qui lui donne un côté très amateur, très caricatural et très oubliable. On a l’impression qu’il est tout droit sortit des années 1980 alors qu’il date de 1998. Si le spectateur est habitué aux comédies peu subtiles de Hong Kong, Biozombie passe le test. La finale se prend pour un jeu vidéo de façon peu convaincante. Un sous-Shaun Of The Dead (même si le film de Wright est sorti 6 années plus tard).

Monday, October 17, 2011

Reflexions sur de la cinématographication

Cafe De Flore : Le succès de C.R.A.Z.Y. à permis à Jean-Marc Vallée de pouvoir faire un film aussi personnel que Cafe de Flore. On est loin de Liste noire ou la suite de Posse avec Mario Van Peebles. L’intrigue de Cafe de Flore nous captive peu puisque c’est un film sensoriel, un film que l’on ressent, un véritable objet cinématographique habilement mis en scène, monté et découpé. Il y a une simili-intrigue qui semble avoir un dénouement imprévisble et on fait confiance à Vallée pour boucler la boucle de façon majestueuse tant les 90 premières minutes du film nous captive avec sa musique, ses images, son peu de dialogues. Il nous guide peu à peu vers un crescendo qui ne peut qu’être jouissif et touchant et ce malgré les quelques maladresses. Mais voilà que Vallée rend les 30 dernières minutes difficiles à accepter en surexpliquant un peu trop dans les dialogues et en forçant une finale aussi improbable qu’inintéressante. Inintéressante parce que cette finale arrive de nul part sans que Vallée n’ai pris le temps de dévellopper quoi que ce soit. Alors tout semble forcé tout en croyant être d’une intélligence et d’une humanité touchante alors que rien ne semble fonctionner sauf, bien sûr, si on surexplique le tout pour y donner un semblant de cohérence. Comme si tout d’un coup, Vallée ne faisait pas confiance à ses specteateurs et que tout devenait extrêmement prétentieux mais avec peu d’argument pour nous convaincre. En fait, on a l’impression qu’il s’agit d’un problème de montage, comme si on avait trop coupé dans les moments les plus importants. Dommage car Vallée a presque réussi un tour de force.

Rien à déclarer : Pour une raison difficile à expliquer, Bienvenue chez les Ch’tis est devenu un succès immensément populaire. Rien à déclarer est le nouveau film de « Daniel » Boon et l’humour « raffiné » de son premier film est remplacé par quelque chose d’encore plus pénible. Avec la subtilité d’une hache dans le front et la drôlerie d’un biscuit Lu dans le vinaigre, le scénario remplie de blagues télégraphiées de Boon est mis en scène de façon télévisuelle et joué de façon caricaturale. Les bandits sont de terribles incompétants, les blagues sont télégraphiés et expliqués, puis, sur-expliqués pour être bien sûr que le spectateur trouve cela incommensurablement drôle. Une histoire d’amour dont on s’en bat les couilles est mélangée à une histoire de traffiquants de drogues sous fond de racisme franco-belge qui ne lève jamais vraiment très haut. Le malaise est au menu. Tout les acteurs belges font partie de la distribution (sauf bien sûr, Jean-Claude Van Damme).

The Mechanic : Remake d’un film d’action des années 1970, The Mechanic garde la même intrigue mais l’actualise, surtout au niveau de la mise en scène plus éfficace au dépend de l’intrigue mal ficellé ainsi qu’au dépend de la relation entre les personnages. Ben Forster est meilleur que Jan-Michael Vincent mais Statham n’arrivera jamais à la cheville de Mr. Majestyk. Le film avance à un rythme rapide si bien qu’on a l’impression que rien ne s’y passe, que Forster n’a pas le temps d’apprendre le métier de Mechanic que la divulgation du méchant arrive sans qu’on ne comprenne pourquoi ils en sont arrivé là, etc… Comme Hollywood n’aime pas les risques, on n’a pas gardé la finale de l’original, préférant penser que l’on a sous la main, le début d’une franchise.

Dylan Dog : Dead Of Night : Dylan Dog est une BD italienne archi-populaire où un détective privé fauché vivant avec son accolyte, un sosie de Groucho Marx, combat les forces du mal (zombies, etc…). Michele Soavi nous avait donné une adaptation personnelle et réussi en 1994 avec Dellamore Dellamorte mettant en vedette Rupert Everett (qui avait servit de modèle pour le personnage de la BD). Certains diront qu’il s’agit du dernier vrai bon film d’horreur italien. D’autres, ceux qui auront vu la version américaine du film (Cemetary Man), diront le contraire. Un gros débat. Peu importe qui a tort, tout le monde à raison de craindre une nouvelle adaptation de la BD. Dylan Dog : Dead Of Night n’arrive pas à la cheville du film de Soavi ou de la BD ou d’un bon film de genre. Avec un budget risible* qui n’aide pas du tout le film, Kevin Munroe met en scène un Brandon Routh qui n’a pas le charisme ou le talent de nous faire croire à son personnage. Routh donne des malaises tellement sa performance est à la limite de l’amateur. Taye Diggs joue le méchant de service avec conviction mais son personnage est peu mémorable. Le tout baigne dans une intrigue où monstres, esprits, loups-garou, vampires et etc se font la guerre en Louisiane. Les CGI pleuvent et donne un côté bédéesque au film, ce qui n’est pas un compliment. Certaines scènes sont foutrement mal chiés puisqu’on n’a pas le budget des ambitions. Le film ne ressemble en rien à la BD (il y a une photo de Groucho Marx dans l’appart de Dylan Dog), le ton et l’humour ne fonctionne absolument jamais. On se demande si c’est supposé être drôle ou non. Les mélanges de genres ne fonctionnent pas, ils donnent plutôt l’impression d’un énorme foutoir foireux où l’on aurait voulu faire un croisement entre An american Werewolf in London, Constantine (qui n’avait rien à voir avec sa BD non plus), Underworld et Blade.

*après avoir fait des recherches, j’a vu que le budget est de 20 millions de dollars, pas si risible que ça finalement.

Limitless : Sorte de pseudo thriller dramatico-peu-thrillo-mauvais, Limitless souffre d’une mise en scène pas si cool mais surtout d’une intrigue qui ne va nul part. On mise sur les yeux bleus et le charme de Bradley Cooper et ce n’est jamais un problème puisqu’il supporte le film sur ses épaules c’est au niveau de l’intrigue que tout est foireux. Cooper prend une pillule que son ex-beau frère/ex-dealer lui donne et sa vie change. Elle lui permet d’utiliser toute ses connaissances acquises pour faire de lui un surhomme. Cooper devient vite accro après avoir écrit un roman en 2 jours et enrichit son compte en banque. Jusqu’ici tout va bien. Puis, un mafieux russe veut lui briser les jambes, son ex revient dans le décor et prend une pillule pour battre un méchant à coup de patins d’enfant et un homme d’affaire véreux veut utiliser Cooper pour s’enrichir alors que ce dernier doit combattre les effets secondaires de la pillule. Même si tout est relativement divertissant, rien n’a vraiment de sens, comme s’il y avait 18 sous-intrigues en même temps mais peu dévellopées alors tout devient épisodique. Johnny Whitworth a toujours de beaux cheveux.

Wet Hot American Summer : J’ai vu ce film à sa sortie alors qu’il avait un aura de film-culte et le seul souvenir que j’en avait 5 minutes après le visionnement était que je n’en avait plus aucun souvenir. Alors ma 2e écoute presque dix année plus tard me fait comprendre que la première écoute avait raison de s’éffacer de ma mémoire. Comédie se passant sur un camp d’été Meatballs-style, ce film est remplie d’acteurs comiques qui ne font aucune blague. Des membres de SNL (Garofalo, Poehler, Shannon), The State (Showalter, Black, Marino, Miles) la troupe Apatow inc. (Rudd, Banks, Lo Truglio) David Hyde Pierce et un Bradley Cooper pré-Wedding Crashers, pré-célébrité et pré-musculature s’égeangent des répliques assez péniblement peu drôles.

Gift : Comme Perry Farrell à un énorme égo en tant qu’artiste, il a demandé à Warner Bros. un budget pour tourner un film à la suite du succès de Nothing’s Shocking, le premier album de son groupe Jane’s Addiction. Farell, le créateur de Lollapalooza, passe son temps avec sa petite amie de l’époque (la co-réalisatrice/artitste Casey Nicolli) à prendre de l’héroïne pendant l’enregistrement de Ritual de lo Habitual. Il n’y a donc pas vraiment d’histoire à son film qui ressemble plus à une vidéo familialle mais avec un budget. Dave Navarro, Eric Avery et Stephen Perkins, les autres membres du groupe semblent ne pas vouloir se mêler des élans cinématographiques de Farrell, alors ils participent le moins possible de façon flagrante à ce film qui n’en est pas un.

Devil’s Playground : Documentaire sur les Amish, Devil’s Playground se concentre surtout sur le rite de passage où les ados Amish sont relâché dans la nature urbaine des villes où drogues, alcool et sexe et drogue et crack tentent de les emmener vers le côté obscur tout en créant un mindfuck où les ados doivent décider s’ils veulent rester Amish et servir Jésus jusqu’à la fin des temps ou s’ils veulent se fendre la gueule en couchant avec des prostititués cokées en essayant d’oublier leur vie antérieur, leur famille, leur religion. Le film ne prend aucun parti-pris et se contente de très bien expliquer le dillemme que vivent les ados Amish. Ils ont un choix qui déterminera le reste de leur vie. Devil’s Playground est hyper intéressant et humain.

Outsourced : Comédie romantico-prolétaro-machin-truc, Outsourced ressemble à un sitcom avec ses décors de studio, ses blagues pas drôles et ses acteurs plus beaux que bons. Le film raconte l’histoire d’une compagnie américaine de ventes par téléphone qui déménage sa salle téléphonique en Inde question de sous-payer ses employés. Pour garder son emploi, le protagoniste décide de partir en Inde et superviser les ventes. Il tombe amoureux, réussi à se faire aimer de tous les employés et pousse les ventes dans le tapis. Tout le monde est heureux à la fin et tout le monde s’aiment, c’est très beau pis toute. Mais c’est vraiment ennuyant. Surtout les blagues qui jouent avec les clichés de l’Inde (vaches, accent, kama sutra, Thank you, come again, etc).

The Scar Crow : 4 idiots voulant brouter du minou se retrouve dans un village pseudo-hanté par les fantômes de quelque chose qu’on s’en torche et finissent par servir de sacrifice à un épouvantail possédé par l’esprit de quelqu’un ou quelque chose qui autrefois à donner ou vendu son âme etc… De jolies jeunes femmes (pas tant que ça) se dénudent pour attirer les idiots et ça marche. Le montage est remplis de flashs montrant du sang et des gens ensanglantés et de la sanglitude pour absoument rien sauf peut-être pour faire peur au spectateur qui a depuis vraiment longtemps appuyer sur le bouton « stop » du lecteur DVD.

X-Men : First Class : On n‘attendais pas grand chose de ce X-Men First Class surtout après la trahison qu’avait été X-Men III. Mais voilà que le film de Matthew Vaughn (aucun lien de parenté avec Vince) est dans la lignée des 2 premiers films de la trilogie réalisé par Bryan Singer (qui agit ici en tant que producteur). Une réalisation soigné, un souci du détail, un rythme lent qui laisse place au dévelloppement des personnages et de l'intrigue. X-Men First Class est donc un divertissement honnête sans être un grand film d’action.

Étant quelqu’un de très pointilleux je dois tout de même exprimer mon mécontentement face au film mais surtout face au prequels qui selon moi ne servent à rien. Un film comme X-Men Origins : Wolverine n’apporte rien. Au-delà du fait qu’il s’agit d’un des pires films jamais fait, on apprend rien sur les origines du personnages (d’accord sa femme est morte) mais c’est le genre de film où on essaie de boucler une boucle qui n’a pas besoin d’être boucler. On sait que Wolverine est devenu amnésique suite à un accident quelconque, on a pas besoin d’un film pour nous le montrer. D’autant plus que ce genre de film n’a aucun suspense puisque l’on sait que le personnage survivra puisque la temporalité du film se situe avant la trilogie X-Men. On peut dire la même chose de la trilogie Star Wars, là où a New Hope, Empire Strikes Back et Return Of The Jedi concluaient tous sur des finales mythiques et dignent de Shakespeare (ObiWan meurt, Darth Vader est le père de Luke/Han Solo cryogénisé et Luke utilise le côté obscur de la Force), il ne peut donc rien arrivé dans Phantom Menace, Attack Of The Clones et Revenge Of The Sith qu’on ne sache déjà pas. Ces films ne servent à rien dans le sens qui ne font pas avancer l’histoire, il ne font que montrer des choses que l’on savait déjà tout en ayant aucun suspense quant à la destinée des protagonistes. X-Men First class est différent puisque l’intrigue est utile quant au futur de l’histoire. Par contre, et c’est là que je veux en venir (désolé si c’est long), les personnages en sortent tous égratignés. On ne croit jamais en l’amitié entre Professeur Xavier et Magneto et il est difficile de croire que ce dernier avec sa fougue vengeresse redondante soit devenue le Magneto suave et intelligent que Sir Ian McKellen à interprété. Je refuse de croire que McKellen est un être vengeur et un fils à maman il est beaucoup plus profond que ça alors que Michael Fassbender donne l’impression de jouer un tout autre personnage. Même chose pour Beast(d’ailleurs la façon de trouver les surnoms dans le film est risible), il est difficile de croire que la raison de son jolie pellage est dû au fait qu’il s’est injecté un sérum anti-mutation pas tout à fait au point et il est difficile de croire qu’il inventerai lui-même un sérum pas au point. Même chose pour Mystique, il est difficile de croire que Jennifer Lawrence (qui n’est pas une très bonne actrice pour les films de cette envergure) devienne en vieillissant Rebecca Romjin. On peut voir qu’elle prend la forme de Rebecca Romjin dans le film question de faire un clin d’œil aux fans mais pourquoi alors garde-elle le physique de Lawrence si elle peut avoit celui de Romjin. Ce n’est plus une question d’âge, son physique adolescent n’a donc rien à voir. Elle est beaucoup plus verbomoteure et moins cynique que dans la future trilogie et ce n’est pas l’âge qui lui permettra de dévellopé son cynisme, c’est un scénario mal écrit. Xavier est un don juan? Vraiment? Ça lui enlève tout son côté mystérieux, rassembleur et son côté père protecteur. Pour quelqu’un qui peut lire dans les pensées des gens, il a difficilement prévu sa paraplégie. X-Men first Class ne rend pas hommage aux personnages forts des films de Singer, il les écorches un peu en voulant boucler une boucle à-la-George-Lucas. Ne vous en faites pas, ces petits détails ne dérangent que moi et n’empêchent en rien l’écoute de First Class.

Scream Bloody Murder : Dans la scène d’ouverture, un gamin ne trouve pas mieux que de monter dans le tracteur famillial pour écraser son père. Comble de malchance en s’éjectant du véhicule, il se fait écrabouillé le bras sous les roues du tracteur. Ce qui n’est jamais vraiment clair, c’est s’il a agit de son plein gré et qu’il s’est lui-même mutilé le bras pour faire passé le tout pour un accident ou s'il n’a pas fait exprès. En voyant le personnage manchot à sa sortie de l’asile plusieurs années plus tard on comprend que tout ça doit être dû au hasard tellement il est idiot, stupide et imbécile. Il va donc, à sa sortie, voir sa mère qui s’est remarié avec un moustachu, ce qui rend notre jeune hommu uni-bras en colère ( il a tout de même passé 15 ans en institut psychiatrique ce qui est donc une réaction étonnante, je dirais) Il n’accepte donc pas que sa mère puisse être passé à un autre homme puisque son père est mort depuis 15 ans par sa faute. Fou de rage il tue sa mère, son moustachu et d’autre gens qui se trouve sur son chemin alors qu’il essaie de refaire sa vie avec une prostituée rencontré quelque part. N’acceptant pas que la prostituée soit une prostituée, il tue un de ses clients puis il la séquestre jusqu’à ce qu’elle tombe en amour ou devienne sa mère c’est pas super clair. Il est évident que Pedro Almodovar n’a pas été influencé par ce film pour Tie Me Up, Tie Me Down.

The Final Terror : Sorte de slasher-meets-Delivrance, ce film de Andrew Davis (The Fugitive, Under Siege et le très grand Chain Reaction mettant en vedette un Keanu Reeves bedonnant), est un ennui mortel. Un groupe part en expédition en forêt et se font suivre par un être étrange qui sans nécéssairement les tuer un à un, leur fait peur. Le spectateur doit plisser les yeux puisque tout se passe la nuit et il doit en plus endurer des personnages antipathiques qui s’engueulent pour rien.

Battle Queen 2020 : Film futuriste sans budget qui n’a pas d’autre amition que de montrer la poitrine dénudée de Julie Strain à plusieurs reprises, en fait pendant presque tout le métrage. Les acteurs sont nuls et l’intrigue aussi. On a droit à des motoneiges en guise de vaisseaux spatials, et des images un peu rouge en guise de flashback. Que dire des effets spéciaux expliquant le contact entre la planète Terre et un météorite sinon que les dessins d’un enfants manchots de 7 ans sont beaucoup plus précis et cinématographiques. La mise en scène est déficiente et les scènes de combats ne sont pas montées de façon fluide. En d'autres mots, ce film est risible.