Wednesday, December 26, 2012

Réflexions sur de la cinématographication


Pocket Ninjas : 4 scénaristes ne réussisent pas à pondre quelque chose de cohérent alors que le titre est beaucoup plus cool que le film. Je sais que je ne suis pas l’homme le plus intélligent du monde mais Pocket Ninjas m’a fait gratter la tête à plusieurs reprises me demandant sans cesse : What the fuck, esti? Le public cible étant les jeunes de 2 à 3 ans, je me suis dit qu’on les prenais vraiment pour des ordures. Le film est tellement condescendant dans sa stupidité que ça fait mal.  C’est toujours noble de vouloir faire des films familliaux mais il faut d’abord savoir que les enfants ne sont pas des entités complètement abruties et sans âmes. Dave Eddy, le réalisateur, semble penser que tout les enfants du monde sont de jeunes crétins entièrement débiles à qui on peut présenter n’importe quoi en autant qu’il y ait des clowns, des ballons et des grimaces. Le film accumule les montages « d’entrainements sous fond de musique remplie d’espoir et de persévérance » et il recycle sans cesse les mêmes images lors de ces multiples montages d’entrainement. On peut comparer Pocket Ninjas à Sidekick mais pas vraiment non plus…


Up The Academy : Je crois que c’est le 1er et peut-être le seul film produit par le magazine MAD, Up The Academy est remplie d’humour qui même en 1980, année de sortie du film, était vraiment dépassé. À moins bien sûr que des blagues de flatulences soit le nec plus ultra en matière d’humour pour vous et vos enfants.


Carriers : La cinématographie essait de donner un style au film. Bravo, cinématographie! Mais un film est beaucoup plus que ça, je pense. Carriers est un pseudo-film de zombie mais à-la-manière de 28 Days Later, se sont des gens infectés d’un virus quelconque, des virusés, donc, et non des zombies. Nuance! Le film est un mélange de 28 days Later et The Road Warrior mais se concentre sur la relation entre ses protagonistes qui se détériore assez rapidement. Le problème c’est qu’on essaie d’en faire un film d’horreur avec des scènes risibles de il-y-a-peut-être-des-loups-qui-nous-guettent-dans-le-noir et autre un-virus-mortel-qui-ressemble-à-des-trucs-pas-cool-de-sang-qui-sort-de-la-bouche-etc… alors que le film se veut une étude de personnage face à une situation de crise, soit l’épidémie d’un virus mortel. Bien que le film soi écoutable, les personnages sont détestables, il est donc difficile de ne pas vouloir les voir mourir. On passe donc a côté de tout ce qui aurait pu être intéressant pour se concentrer sur une intrigue mille fois vu au cinéma et à la télé.


The Revenant : Film avec, surprise, des zombies, The Revenant est une comédie politico-guerrio-bidon à-la-manière d’un An American Werewolf in London-meets-Dead of Night mais comme si on pensais que l’humour passerait mieux si on était vraiment aucunement subtil. Le film commence plutôt mal avec son humour pas clair et ses acteurs pas bons, puis on comprend après 20 minutes qu’il s’agit d’une comédie. Un dude de l’armée revient d’entre les morts et va habiter chez son meilleur ami, un blondinet qui ressemble à Jake Busey. Ayant besoin de sang pour vivre, les deux zigotos décident d’aller tuer les vendeurs de drogues et autres malfrats du quartier pour 1)voler leur argent et 2)donner du sang frais à l’ami zombie. Tout ça devient ridiculement absurde lorsque le blondinet devient aussi un zombie, que les traficants de drogues reviennent d’entre les morts et etc… Le film veut tellement être culte et cool que ses bons coups sont souvent anéanties par ses nombreux plus mauvais. Dans le même genre, je préfère les films de Jake West.


They Eat Scum : Je n’ai personne d’autre que moi à blâmer pour avoir perdu mon temps avec ce vidéo tourné dans un sous-sol crasseux. Ma rétine m’en veux encore.


Paranormal Entity : Paranormal Entity ressemble étrangement à Paranormal Activity, même, les plus rusés s’en apercevront, l’orthographe du titre est sensiblement le même.
PE raconte l’histoire d’un dude qui décide de filmer les phénomènes paranormaux qui se passent dans la maison familliale tout en nous faisant croire qu’il s’agit de vrais images prisent sur le vif. Le film débute plutôt bien avec des acteurs pas super mauvais et une histoire qui tient la route. Juste au moment où on arrive pour croire que PE est supérieur à PA, le film devient un peu n’importe quoi et les lacunes du réalisateurs se font sentir de façon flagrante. Non seulement l’histoire tourne-t-elle à vide en peu de temps mais l’accumulation de stupidités, d’erreurs techniques et les invraisemblances nous font friser les cheveux. Comme si le peu qui nous tenait intéressé, prenait le bord pour se concentrer sur quelque chose de plus exploitatif. Plus le film avance plus on aperçoit des truc qui habituellement ne nous dérangeraient pas lors de l'écoute d'un film du genre : le film est visiblement tourné dans une maison modèle loué ou squatté, toutes les pièces sont vides (il s’agit de la maison familliale quand même, un minimum de meuble serait exigé), les pièces que l’on voit à l’écran sont toujours les mêmes et situées au devant de la maison comme si l’équipe de tournage ne pouvait utiliser toute la maison, les thermostats ont encore leur emballage, on aperçoit souvent des fils qui ouvre des portes, etc… Au final, l’histoire soit disant « vrai » qu’on nous explique à coup de textes en débuts de métrage n’a aucun sens avec ce que l’on voit ou ce que l’on nous dit durant le film comme si on avait improvisé du début à la fin sans se souvenir du canevas de base. On trouve également douteux de voir la poitrine dénudée de l’actrice principale non pas parce qu’elle à de beaux seins mais parce que son frère (protagoniste principal) l’a filme sans aucune pudeur alors qu’elle est SPOILER morte. On sait qu’il s’agit de technique de marketing que d’ajouter de la poitrine et que cela permet à l’actrice d’ouvrir plus de portes pour sa carrière mais dans le contexte du film il y a quelque chose d’incestueux!


Piranha 3DD : Suite du surprenement divertissant remake du divertissant film de Joe Dante, Piranha 3DD est un film qui a demandé 3 scénaristes pour essayer de parvenir à tenter d’entrependre de risquer quelque chose de bien. Le résultat est imbien. C’est un peu comme si John Gulager, le réalisateur, n’avait pas vu le remake avant de vouloir en faire la suite. C’est aussi comme si John Gulager, le réalisateur, n’avait aucune idée de comment mélanger horreur et humour, chose qu’il nous a déjà prouver avec Feast, Feast 2 et Feast 3. Pour Gulager, rien n’est assez sérieux, tout est une suite de conneries, de grosses poitrines et de sang et ce même si cela va au dépend du film et de sa logique. Comme s’il se disait : « Ce n’est pas du Shakespeare, c’est une suite de gros totons et de piranhas qui mangent des graines, c’est de l’humour. Y a un public pour ça! » Il n’a pas tout a fait tort. La preuve c’est que le remake d’Alexandre Aja à bien fonctionné mais Aja sait ce qu’il fait et il mêle adroitement humour-horreur-poitrine-divertissement, ce que Gulager ne peut se vanter de faire. La ligne est mince entre divertissement de série B et insulte ce que Gulager semble ne pas comprendre. Dans un registre court métrage et/ou sketchs parodiques Gulager serait le roi du trash, dans un registre « cinéma », il ne fait qu’accumuler une suite de blagues salées qui rend le tout épisodique et incroyablement minable. Ce n’est pas parce qu’un film se veut ridicule et cheesy qu’il doit automatiquement être fait avec peu de talent ou de sérieux.


Tony Manero : Vendu comme un film de tueur en série alors qu’on a surtout l’impression d’y voir les aventures dramatico-obssessionel d’un fan de Saturday Night Fever et de son personnage joué par John Travolta, Tony Manero. Ce film chilien se veut une pseudo-métaphore sur la politique chilienne de l’époque, ce qui est possible, loin de moi l’idée de nier ce dont j’ignore. Par contre, comme le film est vendu à-la-manière d’un suspense qui croiserait le Maniac de Lustig et Henry Portrait Of a Serial Killer de McNaughton, on ne peut qu’être déçu devant si peu de suspense ou de développement psychologique. Ce qui a pour effet que lorsque le protagoniste tue, on ne comprend pas pourquoi et comme ça arrive si peu souvent (2 fois) on ne comprend encore moins. Tout est crade et antipathique et assez malsain.


The Carter : Je ne suis pas un fan de rap, je ne connais aucunement Lil’ Wayne et sa musique. Je connais par contre sont visage anti-humain et sa dentition qui me rappelle Jaws (celui de Moonraker). Je dois admettre qu’après avoir vu ce documentaire pas flatteur mais pas glorifiant non plus, j’ai trouvé  Lil’ Wayne sympathique. Je n’écouterais jamais sa musique (trop d’auto-tune) mais c’est un type qui au-delà de sa consommation exorbitante de sirop pour la toux, se conssacre uniquement à sa musique et rien d’autre. Ce qui peut être plate pour sa fille. On est loin du rappeur qui s’entoure de femmes-objets ou qui s’amuse avec ses fusils dans son hood avec ses homies. Lil’ Wayne ne vit que pour son art et se doit d’en faire pour ne pas sombrer dans un état mental regrettable, un peu comme John Frusciante et son besoin de faire des albums pour éviter de prendre de l’héroïne, par exemple.  


The League Of Gentlement’s Apocalypse : Ce film est l’adaptation d’un série télé britannique que je ne connais aucunement alors je me sens mieux puisque je n’ai rien compris au film. Par contre, j’ai ri.


Infestation : Infestation est un film qui a couté 5000$ et ça paraît. Tourné avec une caméra cheapette et monté sur différents logiciels informatiques pour lui donner toute sorte d’effets visuels et looks différents. Infestation fait très mal à la rétine. Il y a quelque chose d’admirable à voir un film, assez mauvais, mais tourné et produit avec tellement d’amour qu’on ne peut qu’être surpris du talent des gens qui y ont travaillé. On nous en donne beaucoup pour le maigre budget. Ne méprennez pas mes propos, Infestation est un film que l’on doit applaudir pour le seul fait que ses artisans sont venu à bout du processus de création. Le film devient redondant assez rapidement surtout à cause des mauvais acteurs et du changements de look continuel (on passe du night-vision au tout-est-rouge au noir et blanc au etc…) Le montage resserré à la limite de la crise d’epilepsie est ce qui sauve le film et lui donne un côté beaucoup plus dispendieux, il est ce qui permet d’apprécier ce film. Au-delà, du montage, ça sent le désastre.


The Divide : Xavier Gens est un habile faiseur d’images, il place la caméra à des endroits et des angles qui avec ses travellings, donne un côté sensuel. Un look cool et sur de lui mais qui au delà du style, n’apporte rien au langage cinématographique et par le fait même à la narration. Gens semble également ressasser les mêmes thèmes post-apocalyptiques où l’homme est un loup pour l’homme et sans son humanité, l’homme devient un nazi. Que ce soit subtil(dans The Divide) ou pas (Frontière(s)), il semblerait que pour Gens, on est tous un peu nazi dans notre intérieur. The Divide est léché, apporte des questionnements mais finit par être inoriginal assez rapidement, surtout dans son dénouement. Le fait que The Road, assez similaire dans ses thèmes et Blindness, assez similaire dans ses thèmes et dénouements soient sortie sur les écrans récement font de The Divide une pâle copie des deux autres et ce, même si aucun des 3 films ne soent rééellement bons ou réussis. Le film a un certain problème avec la temporalité de son récit et les actions des personnages frustres par leur imbécilité. Comme si le but était de choquer de façon un peu forcer plutôt que d'essayer de nous présenter le tout de façon un peu plus crédible.


Livide : Alexandre Bustillo et Julien Maury ont frappé fort avec À l’intérieur, leur premier film. Film gore, violent mais également puissant par son suspense, chose rare pour un film d’horreur et encore plus pour un film d’horreur français. Les portes d’Hollywood se sont ouvertes pour le duo (on a parlé d’un remake d’Hellraiser) mais elles se sont refermées aussitôt. Le duo à pris le chemin contraire de leur collègue Pascal Laugier y allant pour leur 2e offrande, d’un film d’horreur ambiant dans une maison pseudo-hantée, alors que Laugier avait utilisé la maison hantée comme 1er film avant son Martyrs. Livide est efficace mais très lent à démarrer. Les fans de À l’intérieur, risquent d’être décus par le manque de violence et de gore quoique le film comporte certaines scènes sanglantes. Bustillo et Maury se rapprochent plus de James Wan et son Dead Silence avec leur mise en scène solide, leur ambiance lugubre mais leur incapacité à raconter une histoire intéressante en multipliant des flash backs inutiles et surexplicant des trucs dont on s’en bat les couilles. Reste que Livide peut être apprécié des fans de James Wan ou des détracteurs de Paranormal Activity 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 7


Splintered : Ce film est tellement identique à tout les films d’ados en péril dans la forêt sortient entre 1895 et 2012 que c’est à se demander comment quelqu’un peut-il écrire et/ou réaliser un film pareil en se disant qu’il est fort différent et/ou original. Il n’y a rien de vraiment détestable dans ce film, c’est seulement qu’il est tellement comme les 812 789 autres films que vous avez vu avant que c’est presqu’insultant.


Slithis : Slithis c’est une vue de bibitte avec un gars dans un suit. Le suit est cool mais chaque fois que l’on voit le monstre ce n’est qu’à coup de plans de 1 ou 2 secondes, question de ne pas vraiment voir qu’il s’agit d’un habit avec fermeture éclair. Ce qui n’aide pas, c’est évidemment le fait que les attaques du monstre caoutchouté sont très très peu nombreuses. Alors on doit se taper des scènes de bavardages entre deux poilus. Tout est très sombre alors le spectateurs doit plisser les yeux ou tout simplement gosser avec le « brightness » de sa télé et ça, c’est chiant. L’affiche est M-A-L-A-D-E!


Ice Pirates : Ice Pirates est une comédie futuriste qui se moque un peu de l’univers crée par Star Wars. Contrairement aux parodies du genre Spaceballs ou des mauvais films de science-fiction qui en deviennent drôle, The Ices Pirates se la joue sérieux tout en étant à la base une comédie et c’est tout à son avantage. L’humour est pince-sans-rire ce qui rend le tout acceptable, car les blagues ne volent pas très haut sauf bien sûr pour les amateurs de blagues d’herpès et castration ou autres banalités raciales comme le n-word. Les costumes sont visiblement en caoutchoucs quand ils sont supposés être en métal. Certains robots rappellent R2-D2 mais en plastiques cheap. Encore plus cheap que le robot dans les annonces de Deep n’ delicious (un gâteau mouelleux et magique! WTF?). The Ice Pirates est le genre de film où on accéllère les poursuites en voiture pour 1)donner un côté Benny Hill-esque, 2)faire rire et 3)nous faire croire que la voiture en plastique va vite. Autrement dit, on espère très fort que le spectateur ne s’aperçoive pas qu’on le prend pour un idiot.


Repo : The Genetic Orchestra : Darren Lynn Bousman tourne environ 1 film au 6 mois. Repo est son projet le plus personnellement personnel de sa jeune carrière : une comédie musicale à-la-Rocky Horror Picture Show mais avec des voleurs d’organes. L’idée est noble et probablement bonne si on aime ce genre de chose mais quand ton rêve le plus fou et le plus perssonnel est de créer une comédie musicale pseudo-sanglante, la moindre des choses est de connaître la musique et/ou les comédies musicales. Repo est kitch à cause de son manque de budget et le manque de vision de Bousman. Disont qu’il n’est pas Busby Berkeley. Mais là où la bât blesse est évidemment dans les chansons. Le film, un peu comme Evita par exemple, est chanté du début à la fin. On chante donc les dialogues mais tout est tellement ridicule, surexplicatif et outrageusement malaisant qu’aucune émotion s’en dégage sauf celui d’assister à une parodie beaucoup trop longue d’une imitation d’un musical. Remake de son propre film, Bousman a même une version longue (150 minutes) de son opéra-gore tellement il aime son film. Un autre problème est que tout est hermétique, tourné en studio avec de mauvais éclairages qui accentuent le manque d’espace et qui ne permet pas aux acteurs d’avoir l’air d’autre chose que de mauvais acteurs/chanteurs.  Mon amour pour la comédie musicale n’est pas tellement élevé mais ce n’est pas le fait que je ne suis pas le public cible qui m’a dérangé, c’est le fait que Bousman croit tellement qu’il a crée quelque chose d’original que son film sent la prétention du film culte.





Sunday, November 11, 2012

Réflexions sur de la cinématographication


Neon City : Film de science-fiction canadien tourné quelque part dans les Rocheuses entre Jasper et Banff. Neon City est populaire pour la dernière participation cinématographique de Lyle Alzado, décédé d’un cancer peu de temps après la sortie du film. Film post-apocalyptique qui copie de façon éhontée The Road Warrior, Neon City n’est pas bon mais il est loin d’être mauvais. La direction photo est impeccable pour se genre de production et elle élève le film pour lui donné un aura de film bien foutu malgré son budget. Michael Ironside est excellent dans un de ses seuls rôles principaux sur une carrière de plus de 35 ans. Bravo Michael. Le film est divertissant et pas aussi stupide que l’affiche le laisse croire. Probablement le meilleur clone de The Road Warrior. Il y a tout de même quelques scènes risibles mais bon, je ne vais pas m’acharner sur le testament cinématographique de Lyle Alzado.  

Ator II : Ator II est la suite de Ator que je n’ai jamais vu mais ce n’est pas grave, je n’était pas perdu. Ator est un gars hyper musclé, un douchebag d’une autre époque, sans les tattoos mais avec une épée. Il décide d’aller délivrer quelqu’un ou battre quelqu’un ou les deux ou ni un ni l’autre mais en tout cas, il se bas contre un gros serpent en caoutchouc qui ressemble à un gros bas. Les techniciens semblent avoir de la difficulté à bien faire bouger le serpent/bas pour lui donner un semblant de réalisme, la lumière est donc un peu trop tamisée pour éviter que le spectateur ne s’aperçoive des déboires des techniciens et pour ainsi les laisser croire qu’il s’agit vraiment d’un gros serpent. C’est ça, la magie du cinématoscope.

Ator III : Ator III est le mal aimé de la série. Allez savoir pourquoi? Les 4 film semblent assez identiques à tout point de vue. Et c’est le cas.

Cashback : J’avais beaucoup aimé à sa sortie ce film de Sean Ellis qu’il avait adapté de son propre court-métrage qui lui avait valu une nomination aux oscars En le réécoutant, on s’aperçoit que les mauvais raccords au montage sont multipliés au point d’en faire un « drinking game ». L’humour ne fonctionne plus même si le film n’est pas si vieux mais le cinématographie est belle et Ellis, photographe de profession, à mis l’emphase là-dessus. Les acteurs principaux sont sympathiques, certains rôles secondaires un peu trop caricaturaux pour faire rire mais le film demeure pseudo-romantique et est parfait pour la St-Valentin, même si la St-Valentin est dans plus de 3 mois…

Tetsuo The Bullet Man : Pas vraiment la suite des deux autres mais quand même un peu mais pas vraiment, Tetsuo The Bullet Man est la preuve que Shin’ya Tsukamoto devrait arrêter de faire des films dans ce genre. C’est que pour moi, il n’y a aucune différence entre Tetsuo, Tetsuo 2, Bullet Ballet, Tokyo Fist et celui-ci. Ce sont tous le même film. Oui, d’un point de vue imagerie/montage/cinématographie, c’est cool mais bon, une fois c’est assez. Heureusement Tsukamoto à fait autre chose dans sa carrière mais une fois de temps en temps il revient à ce genre cyber-punkesque qui l’a rendu célebre. La maitrise formelle est indéniable mais le plaisir est introuvable.

Havoc : Havoc c’est un peu une version 21e siècle de Kids mais en moins bon, en moins réussi et avec un groupe spécifique d’adolescents : les ados riches de L.A. qui s’emmerdent. Le film est surtout connu pour le fait que l’on peut y voir les (beaux)seins de Anne Hathaway mais sans avoir à se taper une intrigue de cowboys qui s’aiment. Écrit par le l’auréat d’un oscar Stephen Gaghan, Havoc est porté par de solides performances d’acteurs surtout Hathaway et Freddy Rodriguez en gangsta’  latino. Le film décrit bien le milieu qu’il met en scène mais demeure une peinture à numéro sans être convaincant. Le film de Larry Clark est toujours la référence dans le genre (sauf pour son intrigue poussé de SIDA).

Hanger : Ryan Nicholson est le roi du film trash. J’ai l’impression qu’il se trouve drôle. J’ai l’impression que les gens le trouve drôle. Hanger c’est un peu une façon de repousser les limites du bon goût mais comme son Gutterball, le film précédent de Nicholson, on repousse les limites dans une intrigue qui n’en demande pas tant. Il y a vraiment trop de plans de vagin dans Hanger. Il y en a un qui est particulièrement repoussant (un plan, pas un vagin) où le protagoniste entre un cintre dans le vagin de la fille pour faire un avortement (d’où, j’imagine, le titre du film). Il y sort un bébé avec son cordon ombilicale et son placenta. Inutile de dire que le protagoniste n’a rien d’un Vera Drake. L’intrigue nous présente le bébé avorté qui n’est pas mort et est maintenant ado et se tient avec sa gang de gens défigurés (pourquoi pas). Des gens meurent, des seins nous sont présentés (et des vagins), des scènes de sexe plates s’accumulent mais il y aussi des gens qui se font chier dans la gueule avant de se faire écraser le crâne par une botte, sans oublier le gars qui se fait pénétrer par un pénis (on dit un viol) dans l’orifice de son ilestomie. On dira ce qu’on voudra, Frank Hennenlotter faisait des films sympathiques, Nicholson, pas mal moins.

Dracula 3000 : 3000-ième adaptation du roman de Bram Stoker, Dracula 3000 est la suite des 2999 autres. On a enfin compris que pour réussir une adaptation de Dracula, on devait situer l’intrigue du Prince de Transylvanie sur un vaisseau spatial un peu comme on l’avait fait de façon magistrale avec Hellraiser 4, Lepreachun In Space, Moonraker et Jason X. Dracula 3000 à tout pour lui, des décors recyclés d’un film beaucoup plus dispendieux, des effets spéciaux fait sur un ordinateur, un montage approximatif fait avec un programme de montage sur un ordinateur, un cast d’acteurs bétons  (Coolio, Zeus, Erika Eleniak et Casper Van Dien), un acteur personnifiant le prince des ténèbres de façon soporifiquement hilarante, etc… Les dialogues ne sont pas seulement une vraie farce mais la manière de les livrer aussi Van Dien donne l’impression qu’il est un héro romantique un peu farceur et un tantinet coquin. Le film se termine sur une scène à l’humour douteux ainsi qu’une explosion assez mal chié par l’équipe des techniciens en effets visuels qui visiblement n’ont aucune idée de ce à quoi ressemble une explosion.

Emmanuelle VS Dracula : C’est un peu le contraire de Bleu nuit, dans le sens où il y a beaucoup de sexe dans le film mais on n’aimerais qu’il y en ait moins… Le gars qui joue Dracula ressemble à un vendeur de voiture de Repentigny sans le charisme. Les filles sont toutes à poil et jouissent fort. Il y a un intrigue vampiresque mais pas vraiment puisque 89 des 90 minutes du film sont remplie de poitrines feminines.

Hell Comes To Frogtown : La carrière cinématographique de Roddy Rowdy Pipper se limite au classique They Live mais en fouillant un peu sa filmographie remplie de navets on s’aperçoit que Hell Comes To Frogtown est un simili-film culte. Tourné en Afrique avec des acteurs sans grand talent Hell Comes… peut devenir un plaisir coupable. On nous raconte une histoire où des femmes doivent absolument enfanter pour la survie de la race et qui d’autre que Rowdy Pipper, mâle alpha par excellence(il fut une vedette de la WWF après tout) pour les ensemencer. Mais voilà, il devra se battre contre des hommes-grenouilles, repousser les avances sexuelles de sa patronne d’avec qui il tombera amoureux et se vider les testicules dans toutes sortes de femmes sans oublier les calambours à double sens qu’il utilisera sans cesse pour divertir les spectateurs.  Ce film a généré 4 autres suites que je n’ai pas vu mais connaissant mon goût pour le risque et l’aventure…

Feast 2 : Sloppy Second : Suite de Feast, film produit par Miramax Dimension dans un moment où la compagnie se voulait plus gore, Feast 2 pousse un peu plus son humour bidon trash mais se perd dans une intrigue inexistante et crissement mal mise en scène. John Gulager, gagnant de Project Greenlight (téléréalité produite par le couple Damon-Affleck, où le gagnant se voyait réaliser son premier film hollywoodien) et fils de Clu, se spécialisant dans le film trashgorecomédique croit qu’un film se contente de gags douteux et de femmes poitrinées. Feast 2 se croit vachement cool en nous montrant des suicides girls les seins à l’air et des nains gangta’ latinos alors que le film est tristement inoriginal, maladroitement joué par des acteurs assez moyens. Mais le pire est sa mise en scène, Gulager n’a aucune idée de comment raconter une histoire mais a encore moins d’idée à comment la mettre en images pour que ce soit cohérent, brisant parfois la règle du 180 degré par amateurisme plutôt que par rebellion des règles établies. Le montage est tellement approximatif que certain plans ne durent que 15 ou 16 frames, non pas pour donner un semblant de dynamisme mais par manque d’inserts, par manque d’images pour nous faire comprendre l’action. Comme si Gulager n’avait pas fait de storyboard ou n’avais aucune idée de ce qu’il faisait. Le fameux : on va arranger ça en post-prod, n’a jamais été aussi vrai mais n’a jamais été aussi peu efficace. Le tout devient un désastre d’incohérence où certains personnages apparaissent pour ne revenir que beaucoup plus tard, où certains autres personnages meurent sans affecter le spectateur mais surtout sans affecter les personnages. Tout est filmé d’un peu trop près, les green screen sont assez évident, le budget microscopique aussi (il n’y a que 3 cadavres dans la rue). Les gags gores sont peu drôles mais très gore ( un bébé se fait lancer et écrapoutre), les effets CGI sont passables mais cache plusieurs lacunes de la mise en scène. Gulager essaiera de faire mieux avec Feast 3 et Piranha 3DD.

22 mei : Magistralement filmé et beau 22 mei est onirique et pseudo-poétique mais le sujet n’en demande pas tant. Le film fini par lassé à la longue à cause surtout d’un manque de point de vue ou d’un manque de quelque chose à dire. 22 mei raconte l’histoire d’un gardien de sécurité dans un centre commercial qui est victime d’une explosion par un extrémiste. Le gardien reconstitue la scène dans sa tête et se met à rencontrer le fantôme des victimes. Se déroulant dans un monde qui ressemble beaucoup plus à un rêve remplie de poussière qu’à la réalité le protagoniste est remplie de remords et de culpabilité puisqu’il n’a pu arrêter le coupable avant son délit, il le recherche donc dans les décombres et dans la rue. Sorte de pseudo métaphore sur la culpabilité du peuple et le pardon facile de la société face aux actes d'extrémistes sans jamais leur en vouloir, 22 mei se contente d’être impécablement beau et ne dévellope pratiquement pas son message.

Absurd : Suite inutile à l’inutile Anthopophagus, Absurd suis encore une fois le personnage joué par Georges Eastman mais cette fois, dans un hopital plutôt que sur une île grec d'où il a été rescapé après le premier film. Il tue des gens avec des scie et des haches. C’est un hopital un peu spéciale où il y a une scie-sauteuse et toutes sortes d’outils.

Burn Hollywood Burn : An Alan Smithee Film : À Hollywood, quand un réalisateur est insatisfait du produit final puisque sa vision d’auteur à été violé par les producteurs, il a droit d’enlever son nom du film pour le remplacer par un pseudonyme : Alan Smithee. Burn Hollywood Burn raconte l’histoire farfelue d’un réalisateur qui se nomme pour vrai Alan Smithee et qui désire enlever son nom du film qu’il a fait. Mais comme il a le nom du pseudonyme… La grosse blague avec ce film écrit par Joe Eztheras, c’est que Arthur Hiller, le réalisateur, à enlevé son nom du produit final. Burn Hollywood Burn An alan Smithee film est donc un film réalisé par Alan Smithee. En le revoyant pour la première fois depuis sa sortie, mon opinion du film n’a pas changé, c’est un mauvais film : sorte de comédie sur Hollywood et sa façon de produire des films sans âme. Par contre, le problème, outre des acteurs qui jouent gros et une mise en image très télévisuelle, est l’humour très hermétique. Si on ne travaille pas à hollywood, si on n’est pas un producteur hyper puissant, on a l’impression que le film ne nous concerne pas, que les insides jokes ne sont pas pour nous. Il s’agit donc d’un film hollywoodien pour les hollywoodiens. Un bien petit cercle d’êtres humains, si vous voulez mon avis. De plus, certaines références sont carréments d’une autre époque même si le film n’a pas 15 ans. Chuck D perd son temps dans sa seule prestation cinématographique. Dans un autre registre And God Spoke est une parodie beaucoup plus réussie de la machine hollywoodienne même si le film se concentre sur le tournage d’un film alors qu’ici on se perd dans le « behind the scene », chose qu’on ne comprend pas toujours et qui nous éloigne donc de l’humour du film et de ses personnages détestables.






Tuesday, October 9, 2012

Réflexions sur de la cinématographication


Looper : Rian Johnson est malheureusement peu connu des cinéphiles mais en trois films il a sû implanter son univers, sa passion pour le film de genre (film noir pour Brick, comédie hollywoodienne mêlant exotisme européen avec The Brothers Bloom et le film de sci-fi avec Looper). Il nous a aussi offert des scénarios intélligents, réfléchis et remplie de dialogues forts sans jamais être explicatifs. Johnson malgré son manque de reconnaissance est jusqu’à maintenant supérieur au pseudo-génie de Richard Kelly. Looper sans réinventer le film de voyage dans le temps, mêle adroitement The Terminator, Scanner et un film de mafia en un film noir excitant. Johnson réussi à nous surprendre plusieurs fois et sa mise en scène, soignée, est inventive. Joseph Gordon-Levitt transformé physiquement pour ressembler à Bruce Willis est épatant tant il imite les tics de Willis à la perfection.


He’s Just Not That Into You : J’avais oublié avoir déjà vu ce film adapté d’un pseudo-roman pour femmes malheureuses. Ma 2e opinion n’est pas tout à fait différente de la première. Jennifer Connelly ne peut être une femme trompée, surtout pas pour Scarlett Johansson (même si on la voit en sous-vêtement, Johansson n’arrive pas à la cheville de Connelly). Ben Affleck et Jennifer Aniston mérite d’être un couple plate. Justin Long sert un peu de narrateur et de fil conducteur car comme je n’ai jamais lu le livre à succès, j’ai l’impression que son personnage, dans le livre, raconte à une fille les secrets de la technique de la drague et autres rudiments du « comment savoir si un dude veut juste te fourrer ou te tromper avec ta mère ». Justin Long est à ce qu’il paraît un coureur de jupons incroyables dans la vrai vie (j’imagine que les pubs d’Apple sont plus populaires que je ne le pense) il est tout de même difficile de l’imaginer flirter comme un mâle alpha du haut de ses 3 pieds 5 et de son ossature de gamin pré-pubère. Busy Philips semble le trouver irrésistible alors qu’elle mesure au moins 4 pieds de plus que lui. Kristof Kristopherson joue le père de Aniston comme si on pouvait y croire. Bradley Cooper est  peu ou pas sexy. Kevin Connolly nous rejoue le gars pas super confiant parce qu’il mesure 3 pouces de plus que son coloc, Justin Long et qu’il porte mal la cravate. Seule Ginnifer Goodwin est crédible mais tellement chiante qu’aucun spectateur ne veut s’identifier à elle. C’est un peu comme si on avait trouvé ça cool d’avoir un casting de gros noms mais qu’on avait pas trop réfléchie à comment on allait utiliser les acteurs dans des rôles qui ne fonctionnent pas vraiment.


Beastly : C’est un peu une version pour adolescents attardés de la Belle et la Bête. Une version abrutissante surligner au gros marqueur gras pour surexpliquer aux adolescents la morale de l’histoire au cas où ils seraient distrait par leur SMS pendant l’écoute du film. On veut être sûr que même s’ils écoutent d’une oreille attentive, ils vont tout piger. C’est donc l’histoire d’un gars super beau avec une coupe de cheveux vraiment cool et un corps de nageur avec abdos pis toute. Il répète sans cesse qu’il est beau et qu’il a de beau cheveux et que ses abdos sont meilleurs que les tiens. Il se fait jeter un sort par une des Olsen Twins qui joue une sorcière ou qui est devenue une sorcière depuis sa majorité. Le gars devient pas tellement laid, mais disont spécial. Il a perdu ses beaux cheveux mais ses abdos sont toujours meilleurs que les tiens. Il a 12 mois pour trouver l’amour ou quelque chose comme ça sans avoir à se fier à son physique. L’amour intérieur. Le film a donc été écrit par un(e) petit(e) obèse. Il jette son dévolue sur la blonde de Zac Efron. Par un pivot scénaristique incroyable que je ne me rappelle plus, elle finit séquestré chez le gars aux abdos parce que le père de la fille, Roc Laforturne (de la populaire télé-série Les Boys) est un drogué. Je sais ça na pas de sens mais c’est comme ça que je m’en souviens. Dr Doogie vient nous jouer son personnage de Barney mais aveugle et là non plus j’ai pas pigé.  Peu importe parce qu’à la fin le gars retrouve ses beaux cheveux et vole la blonde de Zac Efron. Tel est le pouvoir de la beauté et des abdos. 

The Five-Year Engagement : Emily Blunt et ses yeux bleus + Jason Segal et son humour bon enfant un peu cute, dans le même film ça ne peut qu’être amusant ou cute ou drôle. Aucune de ses réponses mais The Five-Year Engagement n’est pas pour autant un film plate, juste pas super spécial.

Amateur Porn Star Killer : Oui, ce film existe mais il n’est pas tout à fait un film. C’est surtout une excuse pour nous montrer un meurtre qu’on ne montre pas. Il y a malaise non pas parce que la fille que l’on voit à l’écran va se faire violer ou tuer ou les deux ou ni un ni l’autre mais parce que la scène où rien ne se passe à une durée d’environ 38 minutes. On veut créer un malaise avec ce que le tueur dit et fait avec la fille alors que le malaise vient du fait qu’il n’y a rien de cinématographique, rien d’érotique, rien de subversif, rien de talentueux, rien d’angoissant. Le peu de fois où j’ai filmé mes propres aventures sexuelles, le résultat était beaucoup plus net et érotico-machin que les 71 minutes de ce film. Ces 71 minutes donnent l’impression que le temps s’arrête et que chaque minutes se rallonge d’environ 180 secondes. On ne comprend pas trop le style du film. On a l’impression qu’il s’agit d’un found footage alors que tout est monté avec des effets cheaps pour choquer ou donner l’impression que le 45$ de budget à en fait été de 45 0000$. On a aussi l’impression que c’est un document policier puisqu’un texte défile à l’écran nous expliquant que le tueur cours toujours ou je ne sais pas trop quelle niaiserie. Tout est cheap et amateur, ils ont eu ça de vrai avec le titre mais sinon il n’y a pas de tueur ni de porn star ni de tueur de porn star ni de porn star amateure. On peut décortiquer le titre comme bon nous semble mais jamais on arrivera à trouver un sens entre le titre et le film. Ils nous ont donc menti, qu’ils aillent chier.

Amateur Porn Star Killer 2 : Oui, cette suite existe. Pas tellement meilleur que le premier opus mais on doit tout de même donner des points à la pseudo-actrice qui joue de façon convaincante et aguichante une femme voulant visiblement s’adonner à des jeux érotiques violents. C’est donc surprenant qu’elle capote quand le « tueur » lui donne ce qu’elle demande depuis 55 minutes. On a droit à un pénis qui pénètre un vagin, une fille se faisant étrangler, des plans de doigts qui entrent dans un anus, tsé des trucs que tu ne veux pas nécéssairement voir un mardi après midi. C’est un peu insultant pour la fille qui joue dans le film et doit non seulement être nu mais se faire humilier par le caméraman qu’on ne voit jamais (sauf pour son shaft en érection).

Amateur Porn Star Killer 3 : Oui, cette trilogie existe. Le film prend place dans une voiture pendant environ 78 des 81 minutes du film. Un caméraman embarqe une fille qu’il humilie en la giflant, la déshabillant, la pénétrant avec ses doigts et son pénis pour ensuite la battre ou je ne sais trop, ce n’est pas toujours évident. Une scène d’environ 5 minutes est hors foyer parce que le caméraman est trop minable pour s’apercevoir que sa caméra est à « autofocus ». Il a dû sacrer au montage quand il a vu le résultat et c’est tant pis pour lui. Ça lui apprendra de faire des films de mardes.

Leprechaun In Tha Hood : Avec un humour bidon pour faire gansta’rap mais pas sérieux, Warwick Davis continue de s’embarrasser dans le rôle titre et Ice-T vient nous jouer le rôle de l’homme d’affaire riche et louche avec toutes les nuances et la subtilité qu’il avait déployé, jadis, dans New Jack City. Davis fini bien sûr le film sur un rap/slam à propos d’arc-en-ciel, pépittes d’or et autres stupidités lutinesques. Gore comme un bon direct-to-VHS de l’époque, Leprechaun In Tha’ Hood marque le début de la mode « films d’horreur from tha hood » qui fut populaire pendant 3 semaines au début du siècle et qui a remplie les poches de Snopp Dogg et Ernerst Dickerson.

Slow Torture Puke Chamber : Dernier film d’une trilogie que je ne suggère à personne, Slow Torture Puke Chamber est pire que ce que le titre indique. Oui, le film est lent et est une vraie torture. Oui, il se passe dans une seule pièce où la protagoniste vomie du début à la fin. Mais ne vous inquiètez pas, elle explique au tout début du film qu’elle à collaboré pendant 2 ans et demi avec le réalisateur pour nous donner cette œuvre artistique. Elle est donc consentante. Elle sait ce qu’elle fait. C’est de l’art. Pas de problème. C’est pourquoi lorsqu’elle écarte les jambes dans un bain et qu’elle entre un crucifix dans son vagin, je ne me suis pas inquièté une miette de l’humiliation qu’elle devra subir chaque fois qu’elle devra parler à sa mère. De toute façon le crucufix dans le vagin, il n’y a rien là et elle le sait, c’est pourquoi en plus elle se fait vomir sur son vagin ouvert. C’est de l’art, même Picasso pourrait vous le dire. Lorsqu’elle se cambre sur le mur de dos pour s’uriner dans la bouche, on peut comprendre la symbolique d’une telle scène. Ou encore lorsqu’elle « Kotex slap » une fille séquestrée avec son tampon remplie de « jus de menstru », on sait que tout ça est une performance pour nous démontrer les horreurs du génocide au Rwanda ou quelque chose de deep comme ça. Par contre, après tout ce vomie et surtout lorsqu’elle vomie dans un entonnoir attaché sur la bouche d’une fille, on ne peut qu’être divertit mais pas autant que la scène où un homme, sortie de nul part, ouvre avec un couteau le ventre d’une femme enceinte pour lui retirer un bébé en caoutchouc. Là, en tant que spectateur, on ne peut qu’être satisfait d’autant de bon goût. Il vomie sur le bébé avant de le violer et de lui arracher une jambe, se faire vomir en entrant la jambe dans sa bouche et ensuite mettre le bébé dans un melaxeur pour finir par le boire en riant machiavéliquement. Je ne sais pas si vous avez déjà bu un bébé liquéfié mais il est difficile de rire avec la bouche pleine alors : Bravo homme sortie de nul part!

A Lonely Place To Die : Espèce de croisement pas super cool de Deliverance et The Final Terror, a Lonely Place To Die est un survival où des gens partient faire du hiking paisiblement se font éliminer par des tueurs carabinés qui veulent retrouver une petite fille kidnappée et délivrée par les gens partient faire du hiking paisiblement. Avec aucune raison assez solide pour justifier leur meurtre, les tueurs ne peuvent qu’être bidons. Melissa George fait ce qu’elle peu dans un genre qui commence à lui peser lourd. Les mouvements de caméras ne sont pas fluides et donnent un look pauvre et moche au film. 

Thursday, September 27, 2012

Réflexions sur de la cinématographication


Lola Versus : Lola se fait largué par son fiancé 3 semaines avant le marriage et on la suit dans sa période de dénie. Pour tout les gens qui se sont fait larguer, le sentiment où on à l’impression qu’il y a un vide sous nos pieds, comme si le sol se dérobait et que notre vie se faisait aspirer de notre propre corps comprendront et se retrouveront dans les élucubrations de Lola. Sa peine et ses remises en question ainsi que toutes les mauvaises décisions qu’une situation comme celle-là peut nous faire prendre en délirant à fleur de peau et que l’on finit par accepter comme étant de l’expérience ou un travail sur soi peuvent nous être famillières. Lola accumule les mauvaises « dates » avec des imbéciles et se lance dans des histoires un peu voué à l’échec car elle n’est pas tout à fait consciente de son état d’esprit et pas tout à fait prête à se lancer dans une autre aventure. Comme Greta Gerwig tient le rôle de Lola, les critiques ont eu de la difficulté à avoir de l’empathie pour son personnage puisqu’elle est beaucoup trop cute, porte de trop belles robes et habite un trop bel appartement pour se permettre d’être aussi déconnectée de ses émotions. La beauté de Gerwig n’a rien avoir avec les décisions aléatoires de son personnage. Sa situation amoureuse et émotive à tout à voir avec ses décisions non-réfléchies et Gerwig nous joue Lola de façon réaliste et sympathique, donc, le spectateur peut se reconnaître et ses mésaventures n’ont absolument rien d’exagérées ou rididules. Elles ne sont pas non plus des excuses pour nous faire rire. Lola Versus resemble aux films indépendants du genre des années 1990 comme The Tao of Steve ou Walking And Talking.

Stoic : Stoic est un film de prison cheap, basé sur un supposé fait véridique de trois tauleurs qui tuent et violent un 4e prisonnier dans leur cellule. Tout le film à lieu dans la-dite cellule mais il n’y a rien de trop théâtrale. Il faut dire que la caméra nerveuse et les entrevues avec les détenues racontant les évènements donnent un dynamisme compétant. Ce qui est étonnant puisqu’il n’y a rien d’autre de compétant dans ce film tourné avec une mauvaise caméra et metant en vedette des acteurs has been genre John Connor.

My Super Psycho Sweet 16 Part 2 : Film tourné pour la télévision et produit, à ce que j’ai compris, par MTV, MSPS16 part 2 est la suite d’un film que je n’ai jamais vu. Un genre de I Know What You Did Last Summer avec un tueur qui a pour victimes des ados sur un campus dans une petite ville. Les acteurs sont plus beaux que bons et encore… et il s’en dégage une ambiance très télévisuelle genre afterschool special. On essaie de multiplier les pistes et les surprises alors que le spectateur essaie très fort de ne pas s’endormir.

Push : Visuellement, Push se démarque grâce entre autre aux couleurs et éclairages utilisés. Il faut dire que Hong Kong n’est pas la ville la plus utilisé dans un film d’action américain. Ce qui lui donne un côté recherché et différent des films du genre. Mais le récit est assez confu, non pas une confusion voulue pour surprendre le spectateur ou compliquer les choses mais plutôt une confusion où l’on ne comprend pas vraiment les enjeux et où tout semble un peu mal foutu. On ne comprend pas qui sont les bons qui sont les méchants et pourquoi ils le sont ou non. Les personnages se battent entre eux sans qu’on ne comprenne les enjeux. Même les acteurs ne semblent pas comprendre qui ils sont. C’est le genre de film où il y a beaucoup de fenêtres et vitrines qui explosent au ralentit pendant que les protagonistes s’enfuient en cachant leur visage.

Neighbour : Film d’horreur assez trash où une fille, joué par la pire actrice ever (une des bimbos de Bitch Slap) séquestre ses voisins ou en tout cas, des gars qu’elle connaît, dans son sous-sol. Des rotules se font arracher, des urètres se font massacrer à coup de tige de métal, des crânes se font marteler, etc…Il n’y a aucune raison valable pour qu’elle massacre ces garçons comme il n’y a aucune raison pour que la mise en scène, assez pauvre, nous donne des soi-disant flash backs pour nous mener en bateau du genre : est-ce un rêve? Hein? Peut-être? Peut-être pas? Mais peut-être que oui? Le film a un aura amateur du type : j’ai un oncle pas mal blood qui nous prêterais son sous-sol pour tourner un film. Les acteurs essaient fort mais ils sont terribles et jamais convaincants (c’est peut-etre moi qui trouve que le gars ne crie pas assez quand on lui entre une tige dans l’urètre)mais les effets spéciaux sont crades et fonctionnels. Il y a de l’humour mais le genre d’humour pas drôle ou comique ou loufoque ou etc…Le nom du réalisateur inconnu apparaît en très grosses lettres prétentiseuses au début et à la fin comme s’il s’agissait d’un film de Lars Von Trier.

The New Daughter : The New Daughter est un film d’horreur qui accumule le plus d’idées possibles qu’il en devient presque intéressant (pas vraiment). Kevin Costner déménage dans une maison en campagne avec ses deux enfants. La maison n’est pas tout à fait hantée mais presque et elle est à deux pas d’un cimetierre indien parce qu’on sait tous qu’un cimetierre indien c’est mal. La fille de Costner se met à gosser dans le cimetierre et à entendre des voix et à devenir un peu étrange à l‘école, etc… Costner n’étant pas super doué à parler hormones, puberté et menstruation à son adolescente, il laisse les choses aller jusqu’à une finale où il doit tuer  et se battre contre des espèces de monstres intra-terrestres qui rappelle celui de Signs. Le film n’est pas mauvais et il finit par nous surprendre.

Sex And Zen : Film érotique qui n’a absolument rien d’érotique, Sex And Zen est une suite de scènes sensuelles avec flute de pan comme musique et rideaux de soie comme décors.

Sex And Zen 2 : C’est un peu la suite de l’autre avec des éclairages au néon très pub années 1990.

Sex And Zen Extreme Ecstasy 3D : Il y a plein de scène de sexe mais pas en 3D. Par contre, il y a aussi une intrigue d’épées et de couteaux qui eux, sont en 3D avec du sang en CGI en 3D et la musique de Kill Bill pour donner un effet comique. C'est spécial! Tout est un peu cheap du côté de l’animation 3D et des effets spéciaux et de l’intrigue et des acteurs mais comme le film à battu, en Chine, le record d'Avatar au box-office, c’est peut-être moi qui n’a rien compris.

Modern Romance : Modern Romance est comme une version névrosée d’un film de Woody Allen ou une version film d’un épisode de Curb Your Enthousiasm 20 ans plus tôt. Albert Brooks écrit, réalise et joue dans ce film qui n’a rien de super sympathique. La faute entre autre au personnage joué par Brooks qui essaie de se remettre d’une rupture amoureuse avec sa copine qui est très patiente avec lui. On suit en fait les tribulations de Brooks où il ne fait que des conneries qui en principe dans ce genre de film peut s’avérer loufoque et possiblement drôle. Mais on ne peut jamais s’identifier au personnage puisque Brooks bien qu’il se met dans des situations qu’on comprends, est tellement antipathique, jaloux, inssistant et névrosé qu’on comprend sa copine de ne pas vouloir le voir. C’est à la limite de l’obsession maladive. Il y a donc toujours un malaise. Peut-être que c’est le but aussi. Brooks et sa copine finissent par revenir ensemble mais dans une scène qui n’a rien de très romantique.

The Son Of No One : The Son Of No One est une autre collaboration Dito Montiel/Channing Tatum. Probablement le pire film qu’ils ont fait ensemble, TSONO est un thriller policier qui se veut réaliste et qui au final, ne fait pas vraiment de sens. Du point de vue de l’intrigue, il n’y a aucun sens à ce qui arrive au personnage. On essaie de créer des personnages de flics corrompus pour nous faire croire qu’ils ont un lien avec les évènements et nous faire croire qu’ils ont tous quelque chose à cacher ou à perdre alors que finalement on improvise un peu n’importe quoi pour une conclusion un peu en queue de poisson. Katie Holmes est particulièrement mauvaise et son rôle ne sert à rien alors qu’on met l’emphase sur le fait que les évènements ont une portée négative sur le marriage et la vie de famille de Tatum. C’est le genre de film où il y a fusillade sur le toit d’un édifice à New York et qu’en arrière plan, on peut voir des passants qui regardent la scène vu d’une passerelle piétonnière et qui s’en torchent.

Les Infidèles : Se voulant avant tout un projet « entre chums », Les Infidèles est une film à sketches qui traitent d’infidélité de façon humoristique la plupart du temps mais jamais drôle. Il faut dire que Lellouche et Dujardin personifient souvent des caricatures d’êtres humains allant jusqu’à porter des moustaches ridicules ou des perruques innaceptables. Leur caricature ne sied pas du tout au ton humoristique du film et les sketches sont pour la plupart assez plates parce que Lellouche et sa bande ne prennent jamais aucun risque en filmant des lieux communs sans essayer de dire quoi que ce soit ou d’innover. La blague finale est probablement la meilleure du film mais comme il s’agit d’un film à sketches, on ne peut pas vraiment comprendre se qui amène les personnages jusque là.
Il n’y a rien de grossier ou de touchant ou de drôle ou de moralisateur ou d’intéressant dans Les Infidèles, juste une suite de sketches emmerdants. Reste que la distribution semble s’amuser comme des fous mais le spectateur ronfle fort. 



Wednesday, August 29, 2012

Réflexions sur de la cinématographication


Get The Gringo : Get The Gringo est un peu une suite non avouée à Payback mais sans le talent (surestimé) de Brian Helgeland au scénario. Film d’action un peu chaotique et comédie un peu noir, Get The Gringo est un direct-to-dvd au dessus de la moyenne, mais il est également un film dont on n’en a très peu à battre. Mel Gibson nous prouve qu’il a encore ce qu’il faut pour être un acteur comique et un acteur bad ass dans un film d’action. Get The Gringo souffre d’une intrigue un peu compliquée inutilement et c’est ce qui nous fait perdre intérêt à mi-parcours.

Rampart : Rampart bien qu’il soit un projet de vanité pour Woody Harrelson (il y est excellent) est un film policier écrit par James Ellroy. Misant sur une étude de personnages où la corruption policière est en avant plan plutôt qu’une suite de scènes d’action inutile, Rampart, bien que mis en scène de façon artsy-fartsy et mettant en vedette un groupe d’acteurs qui ne font que passer, est intéressant pour la performance de Harrelson. Il est un trou du cul, il y perd tout respect autant celui de sa famille, de ses enfants que des ses collègues et patrons et il le mérite pleinement. Il est par contre difficile pour un personnage aussi antipathique d’avoir notre sympathie et Harrelson réussie ce tour de force.

The Expendables 2 : L’anticipation pour The Expendables était énorme, le film n’a pas déçu parce que les attentes étaient trop élevées mais parce que le film n’arrivait pas à la cheville de ce qu’il nous faisait croire : un énorme film d’action avec plein de vedettes has been d’un genre désuet (le film d’action musclé avec un one-man army) réunie pour donner un wet dream à n’importe quel homme avec un peu de testostérone. The Expendables suivait une formule un peu cheap, était rarement amusant et n’avait pas la moindre idée de ses référents (tourné comme un film d’action moderne à la shaky-cam au lieu d’une bonne vieille mise-en-scène années 1980). Avec The Expendables 2, on s’est dit pourquoi ne pas faire n’importe quoi tout en s’amusant. Ce qui a pour effet que le film ne se prend pas au sérieux mais au point où la blague devient vite lassante. Oui c’est divertissant de voir des têtes exploser ou voir Chuck Norris ou voir Schwarzenegger utiliser une mitraillette. Mais c’est aussi crissement insultant d’entendre la musique thème de The Good, The Bad And The Ugly chaque fois que Chuck Norris apparaît ou chaque fois qu’il parle puisqu’il est de loin le pire acteur du lot. C’est aussi insultant toutes ces blagues autoréférencielles qui ne font pas rire. Quand Schwarzenegger dit : I’m back! On se demande il est de retour d’où puisqu’il n’a jamais été là. On peut sentir la fraiche camaraderie qui a dû regner sur le plateau mais en même on se dit qu’il y a autant de camaraderie sur le plateau de Des kiwis et des hommes et on n’en fera jamais un film.
C’est un peu cynique tout ça, comme si Stallone et compagnie se rendaient compte que les films qui ont fait d’eux des vedettes n’étaient que des grosses sous-merdes et qu’on allait faire la sous-merde ultime pour les amateurs nostalgiques. C’est à se demander quel est la différence entre Expendables 2 et American Ninja 4 ou Delta Force 2. Faire comme si on savait que tout est ridicule, c’est un peu prendre son public pour des cons. Il y a moyen de faire un gros films d’action pas sérieux sans pour autant être cabotins.

Killer Joe : Après Bug, Killer Joe est la 2e adaptation cinématographique de suite d’une pièce de théâtre de Tracy Letts par Wiliam Friedkin. Le problème avec Bug c’est que le film est beaucoup trop théâtral (un seul lieu, 3 acteurs) et la performance de Michael Shannon, trop caricaturale. Killer Joe respire et est pratiquement tourné en extérieur ce qui lui donne un look beaucoup plus cinématographique avec ses scènes de nuit sous la pluie et ses scènes de jour dans des bâtisses désafectées. L’intrigue est très white-trash et à la limite du guignolesque mais l’humour noir étant ce qu’il est, Killer Joe est drôle. Drôle grâce aux performances des acteurs qui donnent le meilleur d’eux même dans ces personnages idiots. McConaughey, Emile Hersh, Gina Gershon et son vagin élève leur jeu d’un cran. Mais le film appartient à Thomas Haden Church en papa plus-que-naif et Juno Temple en ingénue simple d’esprit qui film après film continue à imposer son talent.
L’intrigue fait un peu frères-Coen-wannabe mais avec des personnages tout droit sortie d’un roman d’Elmore Leonard. Ayant un budget très réduit, papa Friedkin semble avoir un peu de trouble avec ses raccords puisque d’un plan à l’autre, Hersh, n’a pas le même chandail. Sans compter le nombre de fois où l’on peut apercevoir l’équipe technique dans le reflet des voitures. La finale est complètement trash.

PS I Love You : Richard Lagravenese à gagné un oscar un jour et est devenu un scénariste précieux qui donne toujours dans les adaptations de roman où les femmes sont fortes pis toute. Lagravenese est devenu réalisateur avec Living Out Loud, un film romantique avec Holly Hunter et Danny Devito. Autant dire que le public cible de Lagravenese est ma mère et sa sœur. Ps I Love You est un peu son essaie à vouloir rajeunir son public cible. Hilary Swank, Gerard Butler, Lisa Kudrow, Gina Gershon, Harry Connick Jr, Jeffrey Dean Morgan. C’est un peu comme si tout le monde voulait jouer dans une vue de Lagravenese. N’étant pas le public ciblé par PS I Love You, autant dire que mon opinion sur la chose est inutile. L’intrigue est cute dans un contexte romantico-machin, le film, pas mal moins. À moins bien sûr que des scènes du genre ; Swank, Gershon et Kudrow portant fièrement des bottes d’eau (une commandite puisque toutes pareilles) dans une chaloupe et finissant par avoir un fou rire contagieux soit votre tasse de thé….

Mr Sunshine : Mr Sunshine est la série télé mettant en vedette Matthew Perry suite au succès d’estime de l’excellent Studio 60 On The Sunset Strip. Le ton humoristique est sensiblement le même, la plupart des acteurs reviennent mais les textes ne sont absolument pas là. Studio 60 était écrit par Aaron Sorkin alors que Mr Sunshine est rédigé par une troupe de jeunes débutants (dont Perry). Allison Janney est égale à elle même et est la raison d’être de cette série à moins que vous n’ayez un faible pour Hurley (le gars de la pochette de l’album de Weezer et de la série Lost). 

New Girl : Zooey Deschanel peut être cute mais lorsqu’elle essaie beaucoup trop, elle tombe sur les nerfs. Après le pilote de la série New Girl, il était évident que Deschanel viendrait à bout de ma patience. Il aura fallu environ 5 épisodes avant que tout se replace et que New Girl devienne la série cute et drôle que la Whittenshaw décriait avec vigueur et entrain sur les ondes de son émission de télé. Les personnages ne sont pas tous sympathiques ou amusant mais la série s’améliore d’épisode en épisode et nous offre de forts moments amusants.

The Ugly Truth : 4 scénaristes n’arrivent pas a rédiger un scénario convenable pour nous faire rire ou pour nous faire oublier que Katherine Heigl devrait changer de carrière.

Perfect Sense : L’adaptation du roman Blindness fut plus que décevante, le film étant caricatural donnant très peu aux spectateurs pour être empathique. Perfect Sense est un peu la même chose, les ambitions sont les mêmes, le résultat escompté est différent, le résultat final est sensiblement le même. Le problème est que le cinéma est un médium à deux sens : la vue et l’ouïe. Il est donc impossible de filmer l’odorat ou le goût (dans le sens de goûter) donc impossible de s’identifier à des gens qui n’ont pas de sens olfactif. De plus, on ne croit jamais à l’histoire d’amour qui se crée entre Ewan McGregor et Eva Green dans ce monde où tout s’écroule et qui est en quelque sorte la raison d’être du film. Tout est magnifiquement mis en scène par David Mackenzie qui utilise une photographie qui sied parfaitement à l’univers apocalyptique du film. Dommage qu’il soit difficile d’y croire.

Going The Distance : Going The Distance est une comédie-romantique sympathique. On ne crois jamais vraiment aux personnages puisqu’ils sont beaucoup trop joyeux et qu’ils sont tous des clichés ambulants mais une certaine camaraderie se dégage de tout ça et nous met un sourire au coin des lèvres. Tout est fait dans les règles 101 du genre mais avec une certaine vulgarité. Une vulgarité réaliste et non du genre « le dude fourre une tarte »ou « le dude se colle la main sur la graine avec de la crazy glue, sans faire exprès ». Le langage est vulgaire mais pas pour choquer ou pour être cool ou je ne sais trop, le langage est vulgaire car les personnages parlent comme n’importe qui dans la vraie vie. Je ne parle pas de déblatérer des vulgarités gratuites à propos de baiser une vache ou cock-slapper des seins, juste un langage vulgaire réaliste. C’est un peu ce qui rend le tout sympathique puisque le film n’essaie jamais d’être drôle ou choquant au contraire, l’humour ressort des situations sans jamais forcer la note, en essayant seulement de divertir. Sans jamais être un classique du genre, Going The Distance vaut mieux que tout ce que Katherine Heigl, Ashley Judd ou J.Lo ont pu nous servir depuis 2002.

The Darkest Hour : The Darkest Hour est un film de science-fiction avec des extra-terrestres méchants en forme d’énergie lumineuse qui tuent des gens pour une raison qu’eux seuls connaissent en les transformant en cendres volatiles qui flottent l’espace d’un instant et disparaissent l’espace d’un autre. C’est impressionant visuellement surtout que tout à lieu en Russie. Malheureusement, c’est incroyablement ridicule. Comme il s’agit d’un film famillial, tout est un peu à la limite du ringard. The Goonies est chouette mais The Darkest Hour prend son public pour des idiots en nous donnant un pseudo-scientifique qui invente un fusil laser qui lance des rayons de lumières. Comme si les jeunes étaient devenu avide de truc technologiques bidons depuis 20 ans. Le charme des Goonies vient du fait que les jeunes vivent une grande aventure/chasse aux trésors alors que l’aventure de The Darkest Hour est le dernier des soucis du réalisateur. Il veut montrer que les effets spéciaux c’est cool et hip alors qu’il néglige son récit nous laissant complètement sur notre faim. D’autant plus que la finale avec le fusil laser est facilement l’idée la plus imbécile depuis le hot diggity dogger (qui n’est jamais apparu dans un film mais bon…), Les personnages meurent sans pour autant nous affecter mais le fusil laser, lui, vient nous chercher parce qu’on attaque notre intélligence et ça, c’est mal!

Transit : N’importe quel film qui fait perdre le temps et le talent de Diora Baird ne peut qu’être une merde. Au moins dans Transit on ne le vois pas nue, pas que je n’en avais pas envie mais plutôt parce qu’elle est plus qu’une paire de seins, elle a du talent. Transit est le genre de film qu’on ne peut plus se permettre de faire en 2012. Ce n’est pas tant l’intrigue qui dérange puisque d’un point de vue « thriller », Transit entre dans la norme c’est au niveau des actions, des dialogues et de la réalisation que tout est complètement merdique et détestable. C’est un peu comme si le scénariste n’avait jamais vu d’autre film de sa vie et surutilisait tout les clichés bidons pour créer un suspense alors que si le personnage ne faisait qu’avoir de meilleurs dialogues tout se règlerait en un tour de main. Évidement si tout se règle, le film devient inutile mais ce n’est peut-être pas une mauvaise idée. C’est le genre de film où des méchants dans un muscle car vont à la poursuite d’une famille qui conduit une familliale qui ne va pas plus vite que 120 kmh. La voiture des méchants apparaît toujours de nul part pour surprendre le spectateur et  surtout pour frapper un policier qui veut venir en aide à la famille. Les muscle cars sont des engins qui font ÉNORMÉMENT de bruit alors il faut prendre le public pour des idiots en pensant qu’ils vont croire qu’une voiture peut apparaître de nul part, silencieusement. Il s’agit d’une voiture, pas un ninja. C’est aussi le genre de film où le protagoniste, au lieu d’expliquer à sa femme ce qui se passe, préfère être vague et un peu ambiguë en disant des choses du genre : « No honey, it’s not that »  ou « You don’t understand! » sans jamais vraiment expliquer réellement ce que la femme ne comprend pas pour ainsi créer de faux malentendus et allongé un suspense qui pourrait se terminer beaucoup plus rapidement que les 90 minutes que traine le film. Même chose avec le policier où au lieu de lui expliquer qu’il est poursuivit par un muscle car silencieux, il se contente de dire : You don’t understand avant d’aggriper le policier par le bras pour le supplier de mieux comprendre ce qu’il n’explique pas. Le policier n’a d’autre choix que de lui passer les menottes avant d’être hapé par une voiture-ninja. Le méchant est incroyablement méchant tuant de sang froid tout le monde sur son passage, même ses amis pour montrer au spectateur qu’il est du genre : I don’t fuck around with money and shit. La réalisation est molle et le montage est beaucoup trop dynamique pour cacher les lacunes de la mise-en-scène. En croyant créer un dynamisme incroyable, le montage ne fait que parodier Michael Bay mais sans avoir des images de qualités. Comme si le réalisateur n’avait pas fait de storyboard, filmant un peu n’importe comment en se disant qu’au montage, tout allait être plus punché alors que le monteur s’est retrouvé avec une suite de plans qui peuvent difficilement s’enligner pour cacher le manque de talent de la mise en scène.


Sunday, August 26, 2012

Celeste & Jesse Forever


             
L’appréciation d’un film romantique qu’il soit un drame ou une comédie, dépend entièrement de notre situation amoureuse. Plus on peut faire de liens entre ce qu’on voit à l’écran et notre vie, plus on appréciera le film. Il deviendra ainsi un classique dans notre vidéothèque. Un film que l’on sortira chaque fois qu’on sera un brin nostalgique ou chaque fois qu’on voudra surmonter une peine d’amour ou chaque fois que l’on voudra se rassurer sur nos notions du bonheur ou de l’amour hollywood-style et ce, peu importe que le film soit quétaine ou non, peu importe s’il est profond et touchant ou non. L’important c’est qu’une corde sensible soit touché, qu'il devienne un baume pour nos plaies. Il en devient parfois difficile de défendre un film comme a Lot Like Love ou Going The Distance ou même My Blueberry Night ou Eternal Sunshine Of The Spotless Mind ou Like Crazy ou même What Dreams May Come sans expliquer l’état dans lequel on(je)se(me) trouvait à l’époque.
Inutile de dire que Celeste & Jesse Forever est venu me chercher à un endroit où j’aurais préféré ne pas trop être brassé. C’était un peu comme tourner le fer dans la plaie. Celeste And Jesse Forever n’est certainement pas un grand film, il n’est certainement pas un nouveau classique à-la (500) Days Of Summer, il n’est pas non plus un film cathartique que l’on voudra réécouter à plusieurs reprises. Il est plutôt décevant. Mais il est tout de même sincère dans ses émotions mais tellement frustrant aussi à cause de l’immaturité des personnages. Son honnêteté n’est pas en cause.
Écrit et joué par la toujours charmante Rashida Jones, Celeste And Jesse Forever n’est décevant que parce qu’il est vendu comme une comédie-romantique alors qu’il est en réalité une étude de personnages dans une intrigue d’amour/amitié. Il est aussi décevant parce qu’on se fout d’à peu près tout les personnages mis à part celui de Celeste. Ils évoluent dans un univers très hipster mais le film essaie très fort de nous les rendre ordinaire alors qu’ils sont beaucoup trop cool pour qu’on puisse s’identifier à eux. Andy Samberg n’est pas l’acteur dramatique qu’on essaie de nous vendre mais on comprend le personnage de Jesse. On comprend ses frustrations, on le suit lorsqu’il décide de se prendre en main même si on sait qu’il est trop orgueuilleux pour avouer qu’il a tord. Même chose pour Celeste. Elle est beaucoup plus dévelloppée et Jones réussie à nous la rendre attachante au fur et à mesure que sa facade de femme forte s’éffrite, au fur et à mesure qu’elle cesse de nier ses actions et son attitude pour réexaminer ses émotions et les valeurs qu’elle avait artificiellement pris pour aquis.
Comme Celeste & Jesse Forever n’est pas un film de studio, la tendence avec les comédies-romantiques indépendantes n’est pas nécéssairement d’avoir un happy end traditionnel mais plutôt une finale où les personnages auront, eux, grandis à travers le processus et ainsi leur donné une lueur d’espoir. La lueur d’espoir pour Celeste et Jesse est bien mince puisqu’ils se sont mis dans des situations par orgueuil, pour se prouver qu’ils pouvaient être adultes sans avoir le courage d’avouer qu’ils devraient être ensemble (le film traite de leur divorce). Quand ils comprennent l’ampleur de leur situation, ils préfèrent aller jusqu’aux bout malgré les douleurs, leurs contradictions, leurs malheurs et malgré le fait qu'il savent très bien qu'ils font le mauvais choix. Un constat assez triste sur les amours modernes.



Archers Of Loaf


En 2011, Merge Records à eu la brillante idée de ré-éditer Icky Mettle, le premier album d’Archers Of Loaf, groupe de Chapel Hill, NC, ayant pour leader le charismatique Eric Bachmann. Début 2012, c’est leur chef-d’œuvre Vee Vee qui fut ré-édité. Il est donc logique que Merge termine le travail en sortant All The Nation’s Airports et le non-moins étrange White Trash Heroes.
            Archers Of Loaf tout comme Pavement ou Guided By Voices, ou Build To Spill, n’ont jamais eu la reconnaissance escomptée. Pourtant, ils sont l’un des rares groupes musicaux qui même 15  années plus tard n’ont pas pris une ride. Sans pour autant y déceller des influences dans la musique d’aujourd’hui, Archers Of Loaf réussit encore à nous rocker la face sans avoir l’air ancré dans leur époque grace entre autre à la voix écorchée de Bachmann, les sonorités de guitares hors gamme et des paroles qui ont fait la renommé de Bachmann (surtout dans son projet suivant, Crooked Fingers).
            All The Nation’s Airports est l’album qui a suivi Vee Vee, les attentes étaient donc très élevées. L’album est tout aussi solide que le précédent. Musicalement, Archers Of Loaf explore les mélodies y allant de quelques pièces instrumentales (Bumpo, Attack Of The Killer Bees) et une ballade au piano (l’excellente Chumming The Ocean), All The Nation’s Airports était destiné aux radios commerciales. Par contre, il n’y a rien de commercial sur l’album, rien d’artificiel, rien de très radiophonique non plus (Chumming The Ocean dépasse les 5 minutes, Scenic Pastures, probablement leur meilleure chanson, à une extro musicale qui bien que radiophonique est beaucoup trop longue pour les ondes FM). Strangled By The Stereo Wire, All The Nation’s Airports et Vocal Shrapnel sont des chansons typiquement archers of loafienne, tandis que Rental Sting, Distance Comes In Droves et Form And File auraient eu plus de chance de passer à la radio que Chumming The Ocean (qui traite d’un homme se faisant dévorer par un requin et qui rappelle par le fait même, le roman The Raw Shark Text).
            Probablement leur album le plus accessible pas seulement à cause des chansons mais également à cause de la production du disque qui donne un meilleur mixe sonore donnant ainsi une clarté audio que Vee Vee et surtout Icky Mettle ne possèdent pas.
            White Trash Heroes est une autre histoire complètement. Un album étrange et un chant du cygne pour le groupe, WTH fut détesté à l’époque. C’est un peu le Wowee Zowee du groupe, l’album des expérimentations musicales qui passe ou qui casse. Malheureusement pour eux, ça a cassé. Bachmann s’est concentré sur sont projet instrumental Barry Black avant de créer Crooked Fingers, un groupe aux sonorités plus folk aidé par des textes d’une grande qualité (Sleep All Summer et You Can Never Leave sont probablement dans mon top 20).
            Il est facile de voir, 14  ans plus tard, pourquoi l’album n’a pas fonctionné à l’époque. Si on oublie Fashion Bleeds qui ouvre le disque, l’excellente Dead Red Eyes n’a rien de Archers Of Loaf, I.N.S., la chanson suivante est chanté par le batteur, la voix est souvent en écho ou chanté à travers un vocoder (One Slight Wrong Move), White Trash Heroes la dernière pièce, à un rythme décallé avec un synthétiseur et une drum machine, etc…
            Avec le recul, White Trash Heroes est un excellent album à redécouvrir. Bien sûr, il peut s’avéré chaotique et il n’est pas le meilleur disque à écouter si on est curieux d’attaquer la discographie du groupe mais toutes les chansons sont extrêment bien construites et peuvent aussi, parfois, paraître un peu avant-gardiste d’une mode musicale qui à prit forme avec l’arrivée de groupes comme The Rapture. En fait, White Trash Heroes sonne exactement comme du Archers Of Loaf qui essaierait de faire du progressif. Pas si mal, étant donné qu’ils n’imitent personne d’autre qu’eux mêmes.
            

Thursday, August 16, 2012

Réflexions sur de la cinématographication


Liverpool : Ne sachant pas du tout à quoi m’attendre du nouveau film de Manon Briand, j’y suis allé de reculons en pensant avoir à faire avec un autre film d’époque à-la Maman est chez le coiffeur. Mais à ma grande susprise Liverpool à lieu dans le présent et mêle incroyablement maladroitement une intrigue policière, un vol d’identité, une histoire d’amour, des pots-de-vin, des réseaux sociaux, de la polution technologique, un héritage, une narration enfantine presque dégueulasse, Tony Conte, le nez de Tony Conte, un voyage à Ottawa, de l’humour approximatif pour cacher des lacunes sur certaines connaissances technologiques et/ou sociales, un genre de Facebook mais pas tout à fait, une émeute innofensive dans le port de Montréal, une voiture bleu qu’aucun garçon ne conduirait dans la vraie vie, un loft beaucoup trop grand pour un seul habitant, des asiatiques assient dans des télévisions défectueuses, un iphone facilement retrouvé dans plus de 10 000 tonnes de déchets electroniques, une chanson de Renée Martel en loop, des tattoos de scorpions vraiment laids, un overdose, Louis Morissette jouant de la même façon que dans les pubs de Boston Pizza, la même voiture bleue stationnée devant celle de Tony Conte et celui-ci qui ne s'en rend aucunement compte, un kidnapping, un chat laid, une finale hors contexte et une cours à scrap fictive sur la rue Darling. Le mélange de genre ne fonctionne pas mais le couple Lapointe-Dubé est tellement cute qu'on ne se pose pas trop de question.

Undying Love : Probablement le pire film de vampires à avoir été transposé sur de la pellicule cinématographique, Undying Love n’est même pas un plaisir coupable, il est tout simplement un film étudiant avec un budget de 50 000$.

Naked Fear : Film amateur par le réalisateur de Slime City et Undying Love, Naked Fear est moins gore que le premier et plus amusant que le second. Ayant comme seul décor un appartement (un 4 et demi, comme dans l’émission 4 et demi, tsé là, avec Serge Postigo et la fille frisée(non, pas Isabelle Cyr)), le film ne peut cacher son manque de budget flagrant et est un peu long malgré ses 80 minutes. Racontant l’histoire d’un agoraphobe qui prend pour coloc un tueur en série (y-a-t-il d’autre sorte de tueur que le bon vieux tueur en série?). Celui-ci apporte donc un tas de prostitués à la maison pour ensuite les faire mourir avec un couteau. Il y a confrontation parce qu’évidemment l’agoraphobe n’aime pas trop les meurtres surtout dans son 4 et demi. Je le comprends. Enfin un film qui rejoint mes valeurs.

Retreat : Retreat est un thriller à-la-Dead Calm ou Knife In The Water mais pas sur l’eau…Les 3 acteurs livrent la marchandise mais le gros problème c’est que le réalisateur ne laisse pas le suspense s’installer. Dès que le couple Murphy-Newton découvre Bell blessé, celui-ci, à son réveil, se met aussitôt à péter les plombs et à agir comme un débile. Ce qui laisse très peu d’ambiguité sur le soi-disant mensonge qu’il raconte. Le film se met aussitôt en mode survie pour ses protagoniste, annihilant son suspense virus-esque. Le suspense est perdu et l’ambiguité aussi ce qui fait en sorte que même si Bell dit vrai, on s’en fout puisqu’il ne mérite qu’une râclé et cette râclé n’a rien à voir avec le dénoument du récit mais avec son attitude de marde. Un film comme When Strangers Appear réussissait beaucoup mieux à créer le doute chez le spectateur. Retreat n’est pas une perte de temps il est seulement mal servi par le vieux cliché de l’étranger un peu fou qui agit comme un crisse de connard.

Sleeping Beauty : Sleeping Beauty est le premier film de la romancière Julia Leigh et n’a rien à voir avec le film du riche millionaire Walt « popsicle » Disney. Le film est formelement et cliniquement beau mais est d’un ennuie quasi-mortel. 

This Must Be The Place : Je n’ai pas grand chose à dire sur This Must Be The Place à part que j’ai aimé ce film. Sean Penn en sosie de Robert Smith dans une intrigue complètement loufoque de nazis tout en humour qui rappelle Kaurismaki, moi, j’aime ça. La bande sonore est incroyable et les images aussi. On dirait un énorme vidéoclip. Il faut dire que Paolo Sorrentino sait comment diriger une caméra, les mouvements sont gracieux, poétiques et beaux.

Tyrannosaur : Première réalisation de Paddy Considine, Tyrannosaur lorgne du côté de Mike Leigh ou Ken Loach et ses petites gens. Peter Mullan semble rejouer son rôle de Joe de My Name Is Joe (les deux personnages s'appelle Joe, coincidence?)qui lui avait value le prix d’interprétation à Cannes, jadis. Mullan( à ne pas confondre avec le film de Disney avec la japonaise et le dragon rigolo) est plus vieux que Joe mais il est remplie de la même hargne, remplie d’une violence qui ne demande qu’à exploser. Le plus surprenant est que Mullan se fait pratiquement voler la vedette par Olivia Colman. L’amitié qui se développe entre ses deux personnages est complexe et au final, les apparences sont trompeuses. Considine s’est éloigné de la violence de son Dead Man’s Shoes pour nous offrir un film glauque mais touchant. À voir.

This Means War : Les comédies romantiques des dernières années (je remonte à l’année où l’on a cru qu’Ashley Judd pourrait remplacer Meg Ryan)ont été pour la plupart de très grands navets. This Means War est probablement le pire d’un lot qui inclus Simply Irresistible, Over Her Dead Body et Love Stinks (que j’ai tous vu dans un cinéma près de chez vous). Comédie romantique d’espions, This Means War se veut d’une drôlerie incroyable alors qu’absolument rien ne fonctionne dans ce film. Il faut dire que les 4 scénaristes ne l’ont surement pas eu facile. Comme si chacun d’eux avait travailler sur une partie inclusivement sans jamais lire ce que les autres avaient écris pour essayer de mieux amalgamer leur piètre contribution avec celle des autres. On a donc l’impression de voir 4 films pas drôles dans le même film pas bon. Le synopsis se veut tout de même loufoque : 2 amis espions pour le gouvernement se rendent compte qu’ils séduisent la même fille. Ils décident de mettre leur expérience d’agent secret à profit pour rendre la vie intime de l’autre, misérable. Il y a un air de Mr & Mrs Smith dans le synopsis, c’est parce qu’un des 4 scénaristes à aussi écrit le film de Doug Liman. Si vous avez vu la bande annonce, vous avez tout vu du film sauf la scène d’introduction des personnages (dans un café pour Hardy et dans un club vidéo pour Pine (un club vidéo?? En 2012?? 4 scénaristes??)) et une poursuite en voitures ridiculement mauvaise à la fin qui donne l’impression qu’on a réutilisé des rushes du remake de Taxi quand on s’est rendu compte qu’il fallait une scène d’action. On nous fait croire que Bane et Capt. Kirk ne peuvent trouver l’âme sœur alors qu’ils sont mâles sans bon sens. On nous fait aussi croire que Reese Whiterspoon avec sa p'tite crisse de face est également un pichou dont les hommes ne veulent pas s’approcher avec une pôle de 10 pieds. Whiterspoon n’a rien d’extraordinaire ce qui fait douter le spectateur sur les raisons de vouloir jeter son dévolue sur une fille pas super sympathique mais comme tout le monde dans ce film de merde est superficiel, on se dit : Fuck les valeurs! On a droit à la fameuse amie vulgaire et mariée de la protagoniste qui lui donne de judicieux conseils sur comment faire des blowjobs mais venant de Chelsea Handler qui aime bien relater ses aventures de sodomie avec 50 Cents, on se demande si on doit rire ou tout simplement avoir pitié d’elle. On a aussi droit à la fameuse scène où la protagoniste s’aperçoit que l’homme(dans ce cas-ci les 2 hommes)lui a menti sur qui il est vraiment et elle se fâche en lui disant qu’elle ne peut lui faire confiance dorénavant et etc…Le problème c’est que Whiterspoon couche avec 2 gars en même temps sans leur dire alors elle n’a pas à être offusqué de savoir que Bane et Kirk se conaissent. La scène d’action finale arrive de nul part et dure 5 ou 6 minutes dans un montage hyper saccadé et à la limite de l’incompréhension. Le méchant, Hugo Stiglitz, meurt aussitôt et c’est dommage puisqu’on la vu 3 fois depuis le début du film et j’aurais bien aimé savoir pourquoi il est le méchant. Tout ça est manigancé derrière la caméra par le peu talentueux McG qui ne semble pas comprendre comment rendre drôle un film. Il faut dire qu’il est loin le temps où il produisait des albums et des clips pour la bande à Mark McGrath. Parce que Sugar Ray, ça c'était drôle!

Kill List : Kill List arrive bientôt en DVD dans les Amériques avec une très bonne réputation. Sans vouloir dévoiler quoi que ce soit (on a comparé le film à un autre dont je ne nommerais pas puisqu’il enlève tout élément de surprise à Kill List) disont que le film est très violent et se veut une métaphore sur la politique britannique ou quelque chose comme ça. La métaphore peut s’avérer un peu cheap à-la A Serbian Film sinon un peu prétentieuse puisque la finale semble sortie de nul part. Le film demande une 2e écoute pour essayer de relier tout les éléments et indices ensemble et peut-être mieux comprendre le sous-texte. Pas le chef-d’œuvre qu’on attendait mais un film intéressant.

Fighting : Fighting est un pseudo-remake honnête de Lionheart. Dito Montiel remplace Van Damme par son alter ego Channing Tatum (ils ont le même parcourt d’anciens mannequins devenuent acteur/musicien/écrivain/scénariste/etc). Montiel y met aussi beaucoup plus de cœur que Sheldon Lettich avec son Lionheart. Fighting est une version moins slick et moins ados-en-rut-et-fillettes-en-bikini que Never Back Down. Les combats sont plus réalistes mais pas nécéssairement mieux filmés. Montiel ne cherche pas à être cool, il essaie de raconter son film du point de vue des moins fortunés et des gens de la rue avec un résultat plus ou moins réussie. Montiel est plus intéressé par les gens de la rue (d’où il vient) et leur fierté de vouloir s’en sortir. Thème réccurent dans l’œuvre de Montiel que ce soit dans ses chansons ou ses écritures (l’autobiographie a Guide To Recognizing Your Saints et le roman The Clapper), Fighting ne fait donc pas exception, le contenu reste le même c’est le contenant qui surprend avec ses combats clandestins pis toute.

Dream House : Ce film est un véritable ratage et le plus étrange c’est qu’il est facile de voir que la faute repose uniquement sur le studio qui a produit et distribué le film.  N’ayant jamais vu la bande-annonce, je ne peux me prononcer mais paraît-il que les amis des Internets ont été outré puisqu’elle montrait la plupart des pivots scénaristiques en plus de donner un côté film d’horreur/remake de Shining au film. Il y a de très bonnes choses dans Dream House mais comme on a remonté le film pour en faire un thriller psychologique/film de peur, le résultat est incroyablement plus que décevant. Surtout dans ces 20 dernières minutes qui remettent tout le film en question. La finale est ridicule et il est facile de voir que le film aurait pu être quelque chose de plus complexe et d’intéressant. En fait, plus le film avance, plus on comprend où Jim Sheridan veut en venir et on trouve cela étrange qu’il s’éloigne du côté symbolico-maison-psychologico-machin pour se concentrer sur une finale il-y-a-des-méchants-qui-pètent-des-yeules de façon artificielle et plaquée. À peu près tout s’écroule dans la finale. Dream House est l’exemple parfait d’un film complètement gaché en post-production.

Shiver of The Vampire : Le Frisson des vampires est probablement le meilleur film de la trilogie de vampires de Jean Rollin, ce qui ne veut pas dire grand chose. Des acteurs approximatifs et souvent nues se promement dans un château vide et suréclairé et sont filmés tout aussi approximativement dans une intrigue vampiresque cheap. Il y a des capes mais… pas d’épées