Friday, July 30, 2010

Cette semaine j'ai vu Part 4

De retour chez moi après 1 mois d'absence....

Rapt : Un film froid et pas aussi dur qu'il croit l'être mais magnifiquement bien joué surtout par Yvan Attal qui est la raison d'être de ce film. Le film le moins intéressant de Lucas Belvaux.

Repo Men : Espèce de foutoir qui oscille entre comédie futuriste, film cool et gore et statement politique sur les multi-nationales, Repo Men n'est rien d'autre qu'une bonne prémisse maladroitement écrite pour ressembler à un film d'action mais qui ressemble à un paquet de scènes rabouté sans aucun aucun véritable lien scénaristique entre elles outre le fait que la suite logique d'un cliché est un autre cliché. Le film essaie beaucoup trop d'être ce qu'il n'est pas : cool, branché et détaché-post-moderniste-machin (genre wink, wink, nudge, nudge) mais il n'en demeure pas moins qu'il se laisse regarder sans trop d'effort.

The A-team : Remake de la série télé des années 80's. Les acteurs semblent avoir énormément de plaisirs à faire exploser tout ce qui bouge. Le plaisir n'est pas toujours contagieux mais rien est à prendre au sérieux. Joe Carnahan prouve que sa carrière penche plus vers ce genre de film insipide comme l'était Smokin' Aces et Blood, Guts, Bullets & Octane plutôt que le prometteur Narc.

The Grand : Comédie pas drôle à-la-Christopher-Guest sans une once d'idée susceptible de faire rire. D'ailleurs le film tombe à plat avec une finale aucunement prenante.

The Taking Of Pelham 123 : Tony Scott se défend d'avoir fait un remake, pourtant, il s'agit de la même histoire et du même titre que le film de Joseph Sargent. D'un autre point de vue, Tony Scott prétend qu'il fait du cinéma...

Nick And Norah's Infinite Playlist : Comédie pour ados qui ne prend pas les ados pour de jeunes écervelés. Les acteurs sont cutes (Cera nous montre un peu plus l'étendu de son talent), la musique est bonnes, les personnages sont attachants, incluant les amis du personnage principal. Sympathique.

Cruising : N'ayant pas vu le film depuis plusieurs années, je dois me ranger du côté des gens qui l'ont jugé homophobe à sa sortie en 1980. Je ne connais pas les intentions de Friedkin, mais le film est dérangeant quant à sa façon de démontrer la communauté homosexuelle de New York avant l'arrivée du SIDA. Il faut voir Al Pacino courir dans son appartement pour bien comprendre l'étendue des dégats.

Hot Tub Time Machine : Comédie pas aussi stupide qu'elle n'y parait, en fait oui, et assez amusante. Rien de vraiment nouveau au niveau du pipi-caca-poil-vulgaire mais les interprètes rendent le tout divertissant. Film oubliable qui nous fait tout de même passer un bon moment.
On peut y voir Jessica Paré(Stardom) nue et la très charmante et jolie Lizzy Caplan (Party Down).

Animals : Dans la catégorie films minables, Animals c'est du solide. Histoire de pseudo-loup-garou-érotique mis en scène de façon cégepienne. Beaucoup de nu pour les amateurs de jolies jeunes blondes, très peu de sang, de rebondissements et de cohérence, ce film va même jusqu'à nous servir des loups-garous en CGI cheap, pas comme un film de Stephen Sommers, pire. Tellement cheap qu'on n'utilise même pas les CGI pour remplir les loups-garous, on se contente du contour. Comme si L'Alinéa était un loup-garou. Naveen Andrews (Lost) cabotine et semble se dire : Mon Dieu, je n'ai pas fait l'école de théâtre pour jouer dans de pareil navets.

1 Day : Film sur les gangs de rues britanniques, plus particulièrement les blacks et les indiens. Ce film slamé tel une comédie-musicale, reste très stéréotypé et assez ennuyant.

Hated : Documentaire de Todd Philips(The Hangover) sur GG Allin and The Murder Junkies, groupe punk-trash de la fin des années 1980, n'est pas pour les coeurs sensibles. Car voyez-vous GG Allin aimait bien jouer nu sur scène faisant aller son micro-pénis de tout bord tout côté avant de chier sur la scène pour s'enduire le visage de ses excréments. Tout ça au nom de l'ART et de la LIBERTÉ!

44 Inch Chest : Film théâtral se déroulant pratiquement dans une seule pièce où s'affrontent verbalement Ray Winstone, cocu, Joanne Whalley, sa femme, Melvil Poupaud, son amant ligoté sur une chaise et les amis (imaginaires?) de Winstone : John Hurt, Ian Mcshane, Tom Wilkinson et Stephen Dillane. Des scénaristes de Sexy Beast, ce huit-clos verbal est magnifiquement joué et écrit.

Date Night : Bof...

Les Documents Interdits : Présenté sur la chaine ARTE en France, cette suite de (faux) documentaires qui a pour sujet le surnaturel et l'inexplicable, donne des frissons dans le dos. Même si le tout devient redondant, tout est extrêmement bien fait, de la narration aux explications. Le meilleur faux documentaires depuis Forgotten Silver. À ne pas regarder seul la nuit.

Free Tibet : Documentaire qui ne sait pas trop où il veut en venir. Tourné dans le cadre du Freedom Tibetan Concert, ce mauvais film ne nous apprend absolument rien sur la cause du Tibet et préfère se concentrer sur des images du spectacle (The Fugees, Beck, Sonic Youth, etc). Le documentaire essaie de nous faire comprendre les enjeux alors que la documentariste ne semble même pas savoir ce qui s'y passe, préférant filmer le torse d'Anthony Kiedis. On a parfois droit à des entrevues avec les jeunes qui sont venus voir le spectacle débiter des trucs du genre : Yeah, man! Tibet, It's not cool! Man, You Know!

Urban Flesh : Ce film gore interdit au Canada à cause de certaines scènes horrifiques est maintenant disponible en DVD dans un transfert assez dégueulasse. La qualité de l'image est terrible mais elle n'est rien comparé à la bande audio mal synchronisé. Tourné en anglais à Montréal par une équipe française, les acteurs ont tous un accent assez moche. Il faut dire que la mise en scène cégepienne n'aide en rien ce film de pseudo-cannibales où Martin Dubreuil (L'idée noire, Casino(la série télé avec Lemay-Thivierge, pas le film avec De Niro)) mange un feotus.

Evil Toons : Ayant mélangé le film Evil Toons pour Evil Toons, deux films différents ayant le même titre, j'ai du me contenter du plus mauvais des deux et j'en pleure encore.

Monday, July 26, 2010

Salt


Dans les premières minutes du film Salt, Evelyn Salt (Jolie), agente de la CIA, est séquestrée et torturée par de violents ennemis asiatiques. Par contre, elle a les aiselles fraichement rasées.

Salt est ce genre de film, un gros film d’action où tout explose et tout va vraiment vite pour que le spectateur n’ai pas à se rendre compte des petits détails, des trous scénaristiques ou des revirements surprises non-surprenants.

Quiconque à vus 3 ou 4 films d’action dans sa vie connais la mécanique de Salt. La où le film gagne ses points, mis à part la prestation des acteurs qui se débrouillent tous pas mal et ce même si Schreiber et Ejiofor peuvent faire se genre de rôle dans leur sommeil (leur force est de s’impliquer physiquement dans leur rôle aussi stéréotypé soient-ils), est justement dans le montage et la mise en scène des poursuites en voitures ou à pied. Le film est monté au quart de tour et le spectateur en oubli toutes invraisemblances, illogismes et pivots scénaristiques déficients. Tout ça est bien sûr un leurre puisque Salt demeure sans surprise pour l’amateur de films d’action qui y devine, sans exception, tout le déroulement du film à l’avance. Philip Noyce fait ce qu'il peut pour donner du caractère à un scénario faiblard et remplie de clichés mal dissimulés, gracieuseté de Kurt Wimmer (qui ne nous à rien donné de bien depuis Equilibrium)

Le fait que Jolie incarne l’héroïne, donne un cachet à Salt que le film n’aurait pas s’il utilisait les services d’un acteur masculin athlétique genre Adrien Brody, Emilio Estevez ou Jon Favreau. Si Salt avait été joué par un homme, le film serait privé de son seul élément intéressant.