Sunday, March 27, 2011

J'ai vu des vues!!

Come and See : J’aimerais remercier Simone Pansera(un de mes 4 valeureux lecteurs) pour la découverte de cet ultime chef-d’œuvre d’anti-guerre du cinéaste russse Elem Klimov. Come And See est d’une puissance incroyable. Comment montrer l’horreur de la guerre sans jamais y montrer une scène de bataille. Le film est remplie de scènes majestueuses en plan séquence. D’une beauté poétique tout en douleur sans jamais être voyeuriste ou graphique. Même si le film n’est pas une partie de plaisir la plupart des scènes resteront gravées dans ma mémoire très longtemps. Un très, très, très grand Film!

Legend Of The Fist : Donnie Yen a le vent dans les voiles depuis quelques années. Après Ip Man 1, 2 et 3, Yen personniefie encore une fois une légende des arts martiaux chinois, Chen Zen. Le tout commence dans les tranchées en France où Yen/Zen se bat tel un pirate de façon spectaculaire mais un peu cartoonesque. Le reste du film est très moyen, un peu comme une mauvaise copie d’un film de gangsters des années 1930. Yen porte un masque à la Kato peut-être pour rivaliser avec le retour du Green Hornet sur les écrans et une moustache à la John Waters, peut-être pour rivaliser avec John Waters. L’histoire devient de plus en plus abracadabrante et stupide au fur et à mesure que le film avance à coup de baguarres bien chorégraphiés. Au final, Legend Of The Fist est une grosse déception sur à peu près tout les point de vue.

Shaolin : Shaolin réuni Andy Lau et Jackie Chan peut-être pour la première fois (je n’ai pas fait de recherche, j’en fais jamais, j’aime parler à travers mon chapeau, ça prouve que j’ai des failles et que je suis humain). Mais au-delà de cette rencontre (environ 36 secondes à l’écran), il n’y a rien à déclarer sur Shaolin. Ou peut-être que….non, rien à déclarer.

Captain America 2 : La suite de Captain America. La version télé de 1979. Difficile de faire un film de super héro avec un budget risible (probablement l’équivalent du budget des boissons gazeuses sur le plateau du Captain America de Joe Johnston). Captain America 2 est rempli de moments hilarants à commencer par le costume. Captain America porte un casque par dessus son masque et son « jump suit » rembourré doit lui donner des chaleurs. Mais comme il est un super héro on va lui pardonner les invraisemblances du récit comme par exemple lorsqu’il est coincé dans une usine (longue histoire (en fait pas si longue que ça))il utilise sa force brute pour lancer, oui, oui, lancer, sa moto à bout de bras sur une passerelle qui non seulement attérie sur les deux roues, mais lorsqu’il saute de 2 étages pour aller rejoindre sa moto préférée (en fait il s’agit d’un effet où l’image est renversée, donc il ne saute pas si haut, il saute plutôt en bas), il attéri sur sa moto. Captain America est le genre de gars qui une fois qu’il s‘élance, avec sa moto toujours, hors de ladite usine, en ville, il se retrouve à voler dans les airs (longue histoire (en fait pas tant que ça)) en pleine campagne genre dans les rocheuses, à 3000 pieds d’altitude, il peut repérer l’ennemi (ici Christopher Lee) et attérir sur ses roues. Pas mal pour un gars qui semble avoir de la difficulté à courir et qui semble essouflé après chaques baguarres. Il faut le voir glisser sur une rampe d’escalier pour aller plus vite comme s’il s’agissait d’une cascade à couper le souffle.

Astro Zombies : Astro-Zombies est d’une incohérence totale. Il y a environ 4 films dans ce film. Une qui inclus un méchant scientifique qui crée les Astro-zombies du titre, sorte de malfrats portant un masque ultra cool qui s’attaquent à des femmes. Il y a aussi l’histoire de méchants qui veulent voler la recette pour construire des astro zombies, question d’en faire des armes destructrices, il y a aussi l‘histoire d’agents secrets qui doivent arrêter tout ce merdier.

Les Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec : Luc Besson (AKA le dude-qui-se-bleache-encore-les-cheveux) est de retour devant la caméra après une retraite précoce. Il réalise maintenant des films pour les « tout p’tits » (Les Minimoys 1,2,3,4,5,6, et 12) et des film pour les moins-petits-mais-quand-même(Adèle Blanc-Sec). Le film ne ressemble en rien à du Besson. Il est tout simplement un gros blockbuster français anonyme mis en scène avec beaucoup d’argent. Adaptant la bande-déssiné ou plusieurs tellement le film est remplie de sous-intrigues, Besson donne un ton bédéesque et un humour tout aussi amusant et bédéesque. Dommage que le film se perde dans une histoire inintéressante. Le tout est amusant mais le genre de film aussitôt vu, aussitôt oublié.

Mesrine : Après avoir visionné le diptyque de Richet et deux documentaires assez différents sur Jacques Mesrine, me voilà entrain de visionner la version de 1984 de la vie de l’ennemi public numéro 1. Jamais un film n’aura été aussi épisodique (à part peut-être Ma Vie en cinémascope). Mesrine est une suite de scènes qui représentent les actes connus, commis par Mesrine sans aucun lien entre elles, sans jamais approfondir quoique ce soit. Une scène après l’autre d’action mal foutu, et mal mise en scène qui culmine vers sa mort. La scène au Québec est particulièrement pénible où les voitures de police sont de vieilles voitures où l’on a collé une énorme fleur de lys sur la porte. Les policiers québécois parlent tous avec un accent parisien. Il y a aussi une scène où Mesrine raconte que tout est sous contrôle en Italie, on a alors droit à une scène d’explosion et une scène de tuerie qui n’ont rien à voir avec le reste du film. Comme si les producteurs s’étaient dit en se grattant les moustaches : « Mmmm, ce film manque d’explosions! Que faire? »

Six-Pack : Six-Pack est une tentative de film de tueur en série à l’américaine fait par les français. Un genre de Les Rivières pourpres, tout aussi con mais sans la performance caricaturale de Cassel, la scène de bagarre Playstation-style et un punch final cucul. Six-Pack se la joue thriller politique alors que les enjeux sont stupides tout en mêlant un peu de Silence Of The Lambs à son intrigue. La mise en scène prétentieuse n’est pas à blâmer, elle est la seule à croire que tout ce merdier est intéressant. Frédéric Diefenthal nous prouve toute l’étendue extrêmement limité de son talent de pseudo-acteur et le personnage joué par Richard Anconina est cliché au point d’être détestable. L’histoire ne tient jamais la route pas plus que les actions et gestes des personnages (on utilise en secret, une femme comme appât pour attirer le tueur et on oublie de la suivre adéquatement!!). Le suspense est donc artificiel comme une peinture à numéro.

Dagon : De mémoire, je ne crois pas que Stuart Gordon ai fait un mauvais film. Ayant toujours œuvré dans le genre horreur/Sci-Fi/HP Lovecraft avec des budgets risibles, Gordon à toujours tiré son épingle du jeu mêlant humour et violence. Metteur en scène de théâtre et dramaturge avant tout (comme Neil Labute), la force de Gordon est dans sa direction d’acteur, sa direction artistique et son utilisation efficace de la caméra créant un ambiance et un ton qui sied à merveille à l’univers du film. Dagon est un film d’horreur éfficace utilisant le gore de façon tout aussi éfficace. Les acteurs inconnus s’en sorte bien tandis que tout les personnages louches donne la pétoche.

Hellraiser 6 : Hellseeker : Je n’étais pas sûr si j’avais déjà vu, d’autant plus qu’à ma grande surprise, la série en est rendu au numéro 9(!!??!!). Donc Hellraiser 6 continue un peu où le numéro 5 s’était aventuré, c’est à dire le plus loin possible de l’œuvre de Barker (Hellraiser 1 et 2), du gore-fest insipide de Hellraiser 3 et du Hellraiser dans l’espace(probablement pour rivaliser avec le Leprechaun In Space) de Hellraiser 4, réalisé par Alan Smithe (ici, Kevin Yagher, qui détruira sa carrière comme metteur en scène autant que maître des effets spéciaux). La série Hellraiser a toujours été mal vendu de toute façon, essayant de miser sur la performance de Pinhead et ses Cenobites alors que le film était beaucoup plus profond que du S&M gore. Petit à petit, ils ont ajouté plus de temps d’écran à Pinhead tout en essayant d’approffondir les thèmes (pas vraiment) et le gore (refaisant la même scène over and over again) en pensant rester dans le « ton » de la série alors qu’elle (la série) devient de plus en plus policière plutôt qu’horreur. Hellraiser 6 est donc un film policier bidon qui à le culot de réutiliser le personnage de Kristy de façon inutile en plus de ne jamais montrer Pinhead ou la betite boite dorée avant les 70 premières minutes..

Bomb It : Parfait compagnon pour Exit Throught The Gift Shop, ce documentaire sur les graffitis et ceux qui les font est remplie d’attitude et de gens qui croient avoir plus d’importance qu’ils en ont. Intéressant puisque le film se promène d’un continent à l’autre nous permettant de voir la différence entre les graffitis du Brésil et ceux du Japon. Par contre, la plupart des gens qui interviennent ont tous un égo démesuré, des noms difficiles à lire à l’écran et difficilement mémorisables et leur travail laisse souvent à désirer (à mes yeux). Tout le monde semble avoir un opinion sur les graffitis mais très peu sont valables (à mes yeux). Peut-être parce que les intervenants/artistes ont très peu à dire mis à part qu’ils sont différents des autres et meilleurs et bla, bla, bla… C’est un peu comme si on faisait un documentaire sur la poutine, tout les intervenants se vanteraient de faire la meilleure et d’en être l’inventeur. Reste que tout ça demeure pertinant même si tout va un peu vite et que tout est en surface, sans profondeur.

Terror At BloodFart Lake : Film amateur ne se prenant pas au sérieux et remplie de dialogues référentio-culturels, Terror At BloodFart Lake renferme ce que tout films amateur se doient d’avoir : des acteurs assez mauvais jouant des caricatures de personnages, des éclairages approximatifs, une qualité d’image digne d’un vidéo de marriage de 1992, un mixage sonore inexistant, beaucoup de mauvais goût, etc… Dans le genre FUBAR, Terror At BloodFart Lake est très drôle. Dommage qu’il ne se soit pas tous prient un peu plus au sérieux.

Nightmares in Red, White and Blue : Documentaire sur l’évolution du film d’horreur américain à travers le temps, Nightmares in Red, White and Blue n’apporte strictement rien de nouveau pour quiconque s’y connaissant moindrement en films d’horreur. Probabalement dû au fait que le film traite de l’histoire du cinéma d’horreur qu’en montrant les classiques mondialements connus, ne nous apprenant rien, et faisant un parallèle pas toujours juste ou un peu facile, avec la politique de chaque époque. Un projet plutôt ambitieux étant donné la courte durée du film (90 minutes). Le gros point fort est que Nightmares in Red, White and Blue réuni des interventions de John Carpenter, Georges Romero, Tony Timpone, Larry Cohen Joe Dante, Roger Corman, le toujours trop gentil Mick Garris et l’inutile Darren Lynn Bousman.

Green Slime : Comme son titre l’indique Green Slime raconte l’histoire d’un liquide visqueux vert. Mais ce que sont titre ne dit pas, c’est que Green Slime est rempli de monstres en caoutchouc avec des tentacules et des maquettes de fusées. Le film est tout de même divertissant malgré le côté cheap, grâce entre autre à une mise en scène et des mouvements de caméra énergiques. Une telle énergie est surprenante pour un film de cette envergure, surtout dans les années 1960.

Double Dragon : Je fais partie des 5 chanceux qui ont vu Double Dragon à sa sortie au cinéma. Dans la lignée de Surf Ninjas et Super Mario Bros (2 autres films dont j’ai la chance d’être l’un des 5 chanceux…), Double Dragon est probablement le pire film jamais fait basé sur un jeu vidéo. Peut-être même le pire film des années 1990. Peut-être même de l’histoire du cinématographe. Réalisé par un quelqu’un qui a fait beaucoup de vidéoclips, Double Dragon semble être le projet chéri de ce clippeur. Le genre de projet qui apporte une bonne réputation au CV et qui donne la chance de travailler par la suite sur des projets de plus grandes envergures du genre U-571, Terminal Velocity, Drop Zone, (3 autres films dont j’ai la chance d’être l’un des 5 chanceux…), etc… Et bien non! Pour la petite histoire, Double Dragon fut un bide monumental. Il tua la carrière du réalisateur anonyme qui croyait qu’en adaptant le jeu vidéo le plus facilement adaptable de tous (2 frères qui se battent contre des punks), en soignant sa direction artitisque (des décors fait de planches de bois pour donner un look apocalyptico-futuristo-mad-max-esque, avec plein de grafitis) et en enfillant des cascades et des poursuites de bateaux inutiles et peu spectaculaires, allaient lui ouvrir les portes des grands Studio. Et qui sait peut-être pensa-t-il faire une franchise et s’octroyer la réalisation de Double Dragon 2(le jeu met en scène les 2 mêmes frères qui se battent contre d’autres punks). Il faut dire qu’il ne s’est pas aidé en adaptant un scénario stupide où 5 scénaristes ont cru bon inventer une histoire de collier magique. Alyssa Milano se la joue punkette sexy alors qu’on ne croit jamais que Marc Dacascos et Scott Wolfe sont des frères. D’autant plus que Scott Wolfe doit mesurer 3 pieds de moins que Dacascos qui sans jamais avoir été un grand acteur, n’a jamais été aussi mauvais que dans ce film. Une performance embarassante de Robert Patrick (c’est le costume et les cheveux…), des effets spéciaux dignent d’une publicité de télévision locale et de l’humour bon enfant du genre pour-les-zenfants-de-4-ans-qui-aiment-Scooby-Doo ne rendent pas justice au jeu vidéo et au 7e Art.

The Acid Eaters : The Acid Eaters est une excuse pour voir des filles assez ordinaires se dévêtir et se frotter sur des gros hommes poilus. Ils dansent et c’est psychédélique. Sans blague il y a une scène qui doit durer 30 minutes où des gens se baignent pour ensuite aller danser sur un quai.

Soldier Blue : À ne pas confondre avec Soldiers Of Orange ou The Big Red One ou même la triologie Bleu-Blanc-Rouge de Kiewslowski. Soldier Blue n’arrive pas à la cheville de ces classiques (et chefs-d’œuvres pour Bleu-Blanc-Rouge) mais il n’est pas un mauvais film. Il n’est pas terrible du tout. Il est bien même. Une histoire de Soldats et d’indiens assez violente. Un soldat naif découvre après que son ploton fut assassiné par des indiens que les indiens ont raisons d’agir de la sorte. Ils ne l’ont pas facile.

Ivan’s Childhood : J’ai lu beaucoup de livres sur Tarkovsky (3 livres, pas tant que ça) mais je n’ai jamais vu de ses films (je suis un garçon remplie de contradictions). Je me suis dit la meilleure façon de voir un film de Tarkovsky est de… voir un film de Tarkovsky. J’ai donc commencé par Ivan’s Childhood. Le film se rapproche un peu du Night Of The Hunter de Charles Laughton pour le côté onirique. Mais ici, la mise en scène est d’une incroyable fluidité, les décors sont impressionnants et l’utilisation du noir et blanc est sublime. Tout est bien maîtrisé. Le film n’a rien perdu de sa force même 50 années plus tard.

La Mentale : La Mentale est exactement le genre de film que je trouve insipide et stupide. Il est exactement ce que j’imagine Samy Naceri doit adorer. Le genre de film de gangsters et de gangs de rue qui croit faire l’apologie de la violence dans les rues de Paris tout en faisant la morale et se complaisant dans les scènes de violences qu’il met en scène. Je suis surpris qu’il n’y ait pas d’affiche de Scarface dans l’appartement d’un des personnages. En voulant penser croire qu’il fait un constat sur la pègre et les petits dealers de rue, et la survie de ceux-ci dans les quartiers chauds de la ville, le film ne devient qu’un ramassit de thèmes clichés (loyauté, honneur, amitié) mal foutu dans un melting pot où sa seule raison d’être est de donner un rôle important à Samy Naceri qui en profite pour se la jouer Tony Montana en en faisant des tonnes tout en étant incroyablement antipathique. Ce qui fait qu’on ne comprend jamais ce qui lie Nacéry à Samuel LeBihan qui sont supposé être amis alors que tout les séparent. Un peu plus et il y avait une scène où Nacéry, se regardant dans le miroir et se parlant à lui-même : Are you talking to me?

Lady Blood : Lady Blood est la suite de Baby Blood (plus de 15 années séparent les deux)mais les deux films n’ont rien à voir l’un avec l’autre outre le fait que Emmanuelle Escourrou qui a écrit ici le scénario, joue, dans les deux films, deux personnages différents. Imaginez mon incompréhension lorsque le protagoniste recherche la jeune fille (celle de Baby Blood) qui est portée disparue depuis plusieurs années pour résoudre une série de meurtres, alors qu’en fait elle est sa partenaire de travail (dumoins il s’agit de la même actrice, elle a maigri mais quand même, un écart comme ça entre les dents ne peut porter à confusion). En fait, je crois qu’il s’agit du même personnage mais qui a oublié ce qui lui est arrivé dans le passé. C’est logique, si j’avais été violé et que j’avais enfanté un espèce de monstre en plus d’avoir tuer et séduit plusieurs homme sur mon passage, il est bien évident que mon premier réflexe serait d’avoir tout oublier et de devenir policier. Le film enfille donc des meurtres sanglants et une histoire incompréhensible, il faut dire que Baby Blood est un classique de l’histoire incompréhensible.

The Astounding She Monster : The Astounding She Monster a une histoire abracadabrante mêlant invasion extra-terrestre et attaque d’une femme-monstre astounding-ssante. La femme monstre apparait toujours un peu flou à l’écran, résultat d’effets spéciaux bas de gamme qui ne fonctionne pas lorsqu’il y a plus d’un personnage dans le même plan. On y parle beaucoup et les fusils sont bizarres, sorte de lampe de poche qui font des ravages qu’on ne voit jamais. La finale se déroule sur un vaisseau spatial où les humains prouvent qu’ils sont plus brillants et rusés que les extra-terrestres qui en pensent autrement. On ne comprend jamais la haine des extra-terrestres envers les humains qu’ils trouvent, évidement, technologiquement arrièrés alors qu’ils ont eux-même forme humaine.

Robot Monster : Le Robot Monster est en fait un homme dans un costume de gorille avec un casque de scaphandrier alors il est plus gorille que robot. Le titre du film est une mauvaise représentation de toute l’anticipation que j’avais de ce simili-classique. Ayant été filmé dans 2 décors en probablement un weekend (peut-être moins), le repère du monstre est le highlight du film. Une espèce de caverne d’où sorte des bulles pour une raison jamais expliquée. On peut aussi y voir un amalgame de radios collées l’une sur l’autre pour donner ce qui, j’imagine, est un ultime ordinateur. Une scène qui restera marqué sur ma rétine fort longtemps est le mariage entre les deux protagonistes en pleine montagne aride où l’homme est torse nu. Un mariage torse nu, n’est-ce pas le rêve de tout homme qui se respecte et qui respecte sa future femme? Jamais 60 minutes n’auront paru aussi longue.

Monday, March 14, 2011

Battle : Los Angeles


Avec sa feuille de route peu impressionnante, il est étonnant que Jonathan Liebesman ait pu s’en tirer honnorablement pour un film au budget aussi décadent. C’est que Liebesman à toujours donné dans le genre mais de façon très mollassonne. Son Darkness Falls est inaboutit, son Chainsaw Massacre est mièvre, ininspiré, ridicule et son Killing Room est bien mal foutu. Battle : Los Angeles est donc presqu’une demi-réussite. Le gros problème de Battle : Los Angeles est qu’il ressemble à beaucoup d’autres film sorties dernièrement (Black Hawk Down, Skyline, District 9, Independance Day) et un jeu video (Halo, Battlefield, Call Of Duty). Ce qui donne peu de crédibilité à Liebesman puisqu’il semble imiter ces films sans y mettre du sien ou sans trop sortir des sentiers battus et clichés du genre. Le film va vite et nous tient tout de même en haleine pendant presque 2 heures. Ce qui a pour avantage d’empêcher le spectateur de s’ennuyer, de trouver des lacunes scénaristiques et bouder son plaisir. Parce que de toutes façons on ne va pas voir un film d’invasion extra-terrestre pour ses personnages mais plutôt pour les images de destructions urbaines (qui sont, ici, vraiment en arrière plan).

On aurait donc pu éviter la séquence d’ouverture qui présente les personnages avec écritures à l’écran. Non seulement la police d’écriture utilisée est bas de gamme et fait par un amateur paresseux (genre Times New Roman avec un peu de shadow)mais en plus, on ne retiendra jamais le nom et le grade du personnage parce que les grades militaires ne nous disent rien et on n’écoute pas Battle : Los Angeles pour ses acteurs anonymes y jouant des personnages interchangeables. La séquence d’ouverture nous apparaît inutile d’autant plus que la pré-ouverture nous plongeait directement dans l’action et le film aurait bénéficié grandement de continuer sur cette voix plutôt que de ralentir le tout avec des informations futiles. Mais film américain sur la bravoure de ses soldats oblige, on doit se taper des séquences de patriotismes qui en plus de ralentir le tout, semblent inappropriées étant donné la situation dans laquelle se trouvent les soldats (en plein milieu d’une guerre extra-terrestre n’est pas le bon moment pour pleurer la mort de son frère résultant d’une ancienne mission ratée sous la gouverne du même Sergent). Tout comme le choix de pleurer une innocente victime que l’on vient à peine de rencontrer alors qu’au moins le quart de la population vient d’être décimé. On a beau répéter à son fils de 11 ans qu’il est courageux et ferait un bon marine mais je crois que peu importe ce qu’on lui dit, cette expérience lui laissera un goût amer.

Les décors de ville en destruction sont assez impressionants mais les effets spéciaux ne sont pas toujours à la hauteur, surtout en ce qui concerne les envahisseurs. Leurs mouvements manquent de fluidités, et plus souvent qu’autrement ils sont flou. Mais bon, ça explose et ça meurt en quantité industrielle alors…

Saturday, March 12, 2011

Le visionnement de films est bon pour la santé mentale

Human Giant : Il semblerait que les USA regorgent de ces troupes d’humoristes qui ont la chance d’avoir une série télé à sketches (The State, Mr. Show, etc). La plupart de ses séries sont cultes, admirés par plusieurs, sont probablement remplie de références geek-esques mais sont EXTRÊMEMENT loin d’être drôle. C’est peut-être une question de culture, d’époque, de références, je ne sais trop mais sans vouloir prêcher pour ma paroisse, Les Chick N Swell demeurent hilarant même après plusieurs écoutes, même chose pour RBO ou Phylactère Cola et à la limite Un gars, une fille contrairement aux Kids in The Hall, This Hour Has 22 Minutes et autres Human Giant. Human Giant a l’avantage d’avoir de très bonnes idées mais ils ont le désavantage de n’avoir aucune blague, aucune chute, aucun punch.

Southland Tales : La version longue. Celle de Cannes. Quand notre premier film devient culte, il est bien évident que les gens attendent la suite avec impatience. Après Donnie Darko, les gens attendaient Southland Tales mais le film est passé dans le vide après une séance désastreuse à Cannes. Southland Tales est un film choral où l’intrigue politico-satirico-métaphorico-machin est complexe et extrêmement difficile à résumer. Quand Wallace Shawn ne comprend rien au scénario du film dans lequel il joue, autant dire que le public moyen (moi, par exemple)n’y pigera que dalle. Richard Kelly vient de l’école où donner des explications par les dialogues est contre ses principes, il préfère expliquer le tout dans le visuel. Alors le film est saturé visuellement. La participation d’acteurs jouant à contre courant (Cheri Oteri, Christophe Lambert, Kevin Smith (méconnaissable), Sean William Scott, Dwayne Johnson, Miranda Richardson, Sarah Michelle Gellar, Jon Lovitz, Justin Timberlake, Janeane Garofalo, et etc…) est une excellente idée. Le film est hermetiquement saturé de musique, de son ambiant, de dialogues, qui font rarement avancer l’action mais qui donne un ton apocalyptique intéressant. Kelly prouve qu’il est talentueux quoiqu’un peu prétentieux. Mais il a le talent de ses ambitions. Le gros problème c’est que Kelly est loin d’être un humoriste et la satire de son film ne fonctionne JAMAIS, JAMAIS, JAMAIS. Il est incapable de donner un brin d’humour à sa trame narrative qui en demande pourtant un peu pour ne pas sombrer dans la prétention ultra-intello-chauviniste.

Piranha 3D : Piranha le remake est un gros festival gore qui ne se prend pas au sérieux. C’est Alexandre Aja qui se défend d’être prétentieux. Le film est amusant et sanglant. C’est une version moderne du film de Dante, Aja y a conservé tout l’humour de l’original et lui a ajouté des seins en quantité industrielle. Il va même jusqu’à y ajouter un caméo de Gianna Michaels, porn-star la plus cool de la planète et un caméo de Richard Dreyfuss. De toute façon n’importe quel film avec Ving Rhames qui tient un shotgun ne peut être mauvais.

Queens Of Langkasuka : Depuis Ong Bak, on écoute les films d’action de la Thailande. Leur film policier ou d’horreur sont pour la plupart, assez bons. Mais leur film de pirates…C’est rempli de thailandais avec des queues de cheval et d’effets spéciaux assez moyens. Pourquoi faire un film de pirates si on a pas de bateau et qu’on doit le faire en CGI. Pourquoi faire un film de pirates si les scènes sous l’eau sont en CGI (l’eau est en CGI). Pourquoi faire un films de pirates…etc

Homicide : Probablement le seul film de David Mamet que je n’avais jamais vu, Homicide, film policier, est intéressant pour son étude de personnages. Comme c’est souvent le cas chez Mamet, l’intrigue n’est jamais vraiment prenante puisque le spectateur est toujours en avance sur les évènements. Dumoins la partie suspense du récit. Par contre, quelques surprises agréables rendent ce film intéressant.

Catfish : Au 21e siècle, il semblerait qu’on a le documentaire facile. N’importe qui peut faire un documentaire sur n’importe quel sujet, intéressant ou non. Catfish à le désavantage de ne pas être intéressant. Suivre la relation amoureuse cybernétique entre un tata et une fille qu’il n’a jamais vu est loin d’être époustouflant. Le film est loin d’être le thriller hitchcokien qu’il prétend prétentieusement être. Par contre, Catfish renferme énormément de malaises et traite d’un sujet hyper actuel. Les malaises qu’il renferme sont la raison d’être du film. Le film se cache par contre derrière son sujet pour faire croire qu’il est nécéssaire alors que le ou les réalisateurs (ainsi que l’acteur et « la bonne femme ») se servent justement de cette « actualité » de façon malhonnête. Sous ses airs de « cautionary tale », Catfish n’est que la vache à lait de deux cinéastes, un photographe et une peintre.

Faster : Faster c’est un gros film d’action au scénario beaucoup trop explicatif pour rien et réalisé comme un vidéoclip. Des images léchées, une caméra toujours placée dans des endroits impossibles, un montage frénétique, des images assez violentes. Le film est une grosse dose de testostérone. À la fin de la projection on se sent vraiment viril et les imberbes ont du poil au menton. Le film n’est, par contre, rien d’autre qu’un exercice de style vide. Le personnage de Carla Gugino n’est là que pour donner des explications de façons artificielles. Plusieurs éléments intéressants sont relégués en arrière plan tandis que d’autres sont traités comme s’ils étaient des pivots scénaristiques incroyables. L’exemple parfait d’un réalisateur qui veut soigner ses images au dépend d’un scénario qu’il n’a pas compris même si celui-ci ne fait que 4 pages.

The Last Exorcism : Le gros problème avec The Last Exorcism, mis à part qu’il fut produit par l’amant de Quentin Tarantino, Eli Roth, c’est qu’il ne convaint jamais en tant que faux-documentaire. Je n’ai rien contre le style mais il faut savoir l’utiliser. Robert Morin à bati une excellente carrière avec le style de la caméra subjective et ou faux-documentaire(Requiem pour un beau sans-coeur, Quiconque meurt, meurt à douleur, Windingo, Opération cobra). Le film est bien joué, presque épeurant mais comme la mise en scène est bâclé, on y croit jamais. Ce qui aurait pu être l’ultime Blair Witch n’est qu’une inième version du faux-documentaire-avec-une-finale-la-caméra-tombe-par-terre. Une finale qui avait fonctionné dans C’est arrivé près de chez vous et qui fut copier, plagier, imiter avec aucun intérêt par la suite. On ne peut prétendre faire un faux-documentaire s’il y a montage. Le caméraman ne peut capter les évènements avec une seule caméra et capter au même moment les réactions des personnages avec cette même caméra.

The Switch : The Switch c’est une comédie-romantique sans comédie et sans romance, donc, The Switch, n’est rien.

Rogue Cop : Vieux film policier surprenement violent (on s’entend, violent pour 1954). Il y a dans ce film des baguarres assez bien orchestré. Un film noir qui a dû être précurseur de quelque chose à l’époque. L’histoire est excitante et les acteurs se débrouillent bien. Un bon film noir.

Galaxy Of Terror : Galaxy of Terror est un inième rip-off cheap de Alien gracieuseté de Roger Corman. Les décors impressionants sont probablement recyclés d’un autre film. Le film regorge de sang, et de liquide libidineux de toute sorte. La bête est visiblement en plastique mais toutes sortes de trucs dégoulinent de sa bouche. Au fur et à mesure que le film avance, la bête passe aux oubliettes et le récit se concentre sur un autre genre de menace, une menace qui coûte moins cher et qui demande moins d’effet spéciaux. Robert Englund pré-V et pré-Freddy Krueger ainsi qu’un Sid Haig pré-Rob Zombie font leur possible pour rendre le tout crédible (c’est parce que les costumes futuriste sont assez risibles). On a même droit à une scène de viol intergallactique et inter-bestiale. Une scène assez horrible puisqu’on ne peut y croire mais comme on y voit des seins….

A Serbian Film : A Serbian Film à la réputation du film le plus dégueulasse depuis fort longtemps. Pour un garçon comme moi qui a survécu à August Underground et Slaughtered Vomit Dolls, je dois dire que A Serbian Film n’est… pas si mal. Le film lorgne plus du côté de Hostel ou n’importe quel autre marde de Eli Roth que du film subversif affreusement méchant que sa réputation laisse présager(une descente policière a quand même eu lieu pour confisquer les bobines du film dans la maison du président du Festival du films d’horreur de Sydney (Sydney, Australie, à ne pas confondre avec la ville du même nom en Nouvelle-Écosse)). A Serbian Film est un peu comme Hostel, on écoute le film pour les scènes de tortures et elle tardent à arriver. Alors on attend patienment en regardant des personnages antipathiques faire des conneries. A Serbian Film à l’avantage d’avoir un protagoniste un peu plus sympathique que les connards du film de Roth. Le gros défaut du film est bien sur le fait qu’il se cache derrière une métaphore politico-socio-machin. C’est que une fois que le protagoniste s’aperçoit qu’il a sodomisé son fils, la métaphore, sérieuse, devient tellement énorme qu’on ne peut qu’en rire, qu’on ne voit que ça plutôt que la dégueulasserie de la scène. Alors tout le côté intello-politico-truc prend le bord et le spectateur perd tous ses arguments pour défendre le film qui jusque-là était défendable. De plus, pour un film qui veut nous déstabiliser par son côté sombre et son extrêmiste, les images sont léchées et la mise en scène fluide, loin d’être dégueuse. On a l’impression de voir un vidéoclip de Bush X ou de Nine Inch Nails ou quelque chose que Mark Romanek aurait fait dans sa tendre jeunesse. A Serbian Film peut par contre se vanter d’être le seul film où un personnage tue un vilain en lui rentrant son érection dans l’œil.

A Tale Of Zatoichi : Dans un élan de temps perdu j’ai décidé d’écouter les 26 films de la série des Zatoichi en excluant celui de Kitano et l’autre avec Rutger Hauer (Blind Fury, bonne série B de Philip Noyce). Les 26 films originaux. On ne pourra jamais dire que je ne suis pas généreux de mon temps. A Tale Of Zatoichi(1962) est le premier d’une longue lignée de films où le samourai aveugle pète des gueules. Un film lent qui rappelle Yojimbo et autres Kurosawa de l’époque. On est loin du gore-fest de Kitano.

Human Target : Human Target est une série policière pour la télé. On ne sait jamais trop si le tout est américain ou canadien. Certaines scènes semblent tourné à Toronto alors qu’un épisode complet se passe à Valcartier en anglais. Ce n’est jamais vraiment bon, ou prenant ou excitant ou amusant. Par contre, Jackie Earle Haley est probablement l’acteur le plus cool des 5 dernières années, il est la seule raison d’écouter cette série policière peu captivante. Ce rôle (jumelé avec celui de Rorschach ainsi que le pédophile de Little Children) nous fait oublié qu’il a pondu une version moderne pas terrible de Freddy Krueger. Chi McBride semble perde sont temps et l’acteur principal ressemble à Howie Long en moins sympathique. Pas terrible.

The Devil Hunter : Film de Jess Franco, The Devil Hunter, n’a rien à voir avec son titre. Le film est d’une incohérence psychotronique. Comme si tous les artisans ayant oeuvré sur le film étaient sous l’effet du LSD. Le montage est incompréhensible et à la limite hyper-amateur lors des scènes d’action. L’histoire est difficile à comprendre, il faut dire que les dialogues n’aident en rien. Par contre, les sous-titres sont hilarants, non pas qu’ils soient remplie de blagues mais plutôt parce qu’ils ne correspondent en rien au dialogue du film. Comme par exemple :

Homme : I’m tired of this fucking place. It gives me the creeps.

Sous-titre : Let’s go!

Happythankyoumoreplease : Josh Radnor est connu pour son rôle de Ted Mosby dans How I Met Your Mother. Ted Mosby est gentil, cute, amusant. Pour sa première réalisation Radnor essaie de nous faire oublier Ted Mosby en personnifiant… Ted Mosby avec une barbe. Happythankyoumoreplease est une comédie romantique moderne qui essaie gentiment d’être différente. Un petit film indépendant sympathique qui a l’avantage d’être bien écrit en évitant les clichés. Les acteurs sont tous bons quoique leurs personnages soient un peu trop précieux. Pas aussi réussie que Garden State par exemple mais Radnor n’a pas la tête enflée de Zach Braff et nous donnera probablement un 2e film plus tôt que Braff qui lui, ne cesse de reporter sa 2e œuvre par peur de décevoir.

Murder Set Pieces : Je ne me rappelle par avoir déjà traité de ma première écoute de Murder Set Pieces. Alors voici mon appréciation de la version longue. En fait, la version de travail du film qui contient 20 minutes de plus. 20 minutes de plus de femmes se faisant frapper et trucider par un tueur psychopathe à la Sean Bateman mais sans le style vestimentaire ou le goût pour le bon vin, les bons parfums, etc... Ni le talent d’acteur de Christian Bale. Nick Palumbo, le réalisateur/scénariste/producteur du film est considéré comme étant « un visionnaire » dans sa Bio sur IMDB. Si être un visionaire est simplement de tourner un film dégueu, sans vraiment prendre soin de sa direction photo et où les femmes se font baiser violement à mort par un acteur sans charisme qui personnifie un photographe professionnel (sa façon d’attirer les femmes) avec un appareil photo de marde (sans zoom, sans flash, sans éclairage, sans posemetre) et bien, Nick Palumbo est un grand visionaire des temps modernes. Sinon, il faudrait peut-être revoir la définition du mot. Murder Set Pieces est un imitation de Henry Portrait Of a Serial Killer mais qui n’arrive pas à la cheville du film de McNaughton. Ah! McNaughton, quel visionaire!

Metropia : Metropia et un film d’animation futuriste (le film se déroule dans le futur, et non pas « l’animation est futuriste ») Un truc un peu étrange entre le manga et Metropolis de Fritz Lang. Pas super excitant d’autant plus que l’animation ressemble à celle de Final Fantasy (le film) mais sans la fluidité des mouvements ou si vous préférez, celle des Têtes à claques mais avec du mouvement pas super fluide.

The Unborn : David S Goyer est probablement le scénariste le mieux payé à Hollywood. Ses scénarios sont pour la plupart bons lorsqu’il adapte un comic book (Batman Begins). Mais lorsqu'il adapte un film étranger (The Invisible)ou lorsqu’il essaie d’être original (The Unborn), Goyer ne mérite pas ses sous. D’autant plus que lorsqu’il passe derrière la caméra avec ou sans Wesley Snipes… c’est pas super non plus. The Unborn est remplie d’idées chouettes pour faire peur, la photographie est soignée et certaines images surprenent. Mais il n’y a aucun fils conducteur. Tout ça est amené un peu n’importe comment sans vrai souci de cohérence. C’est probablement ce qui arrive quand les studios veulent un film d’horreur PG-13 pour les ados, au diable la cohérence. Odette Yustman devrait pouvoir se sortir de sa réputation de « Megan Fox des pauvres », elle a du talent.

The Experiment : Das Experiment, le film allemand à l’origine de se remake n’est pas un chef-d’œuvre, n’est pas un bon film, à beaucoup plus de défauts que de qualités. Par contre, l’histoire de base est extrêmement interessante. Une étude des comportements humains et de l’abus de pouvoir. Le défaut de l’original qui est aussi le défaut du remake c’est que le chaos règne après seulement 24h. Tout est supposément basé sur une vraie expérience mais pour que quelqu’un « goes postal » après 24h c’est qu’à la base, il a un problème mental. Oui, le pouvoir absolue corrompt absoluement mais il faut qu’il y ai un lapse de temps écoulé pour que l’on puisse l’observer, pour que le pouvoir puisse avoir le temps de corrompre, de monter à la tête. 24h, voyons donc! Je ne sais pas pour vous mais le lauréat d’un Oscar, Forrest Whitaker m’a toujours semblé un peu louche, un peu simple d’esprit, pas tout à fait là. Alors de le voir choisi pour l’expérience me met la puce à l’oreille. Comme s’ils avaient fait une expérience en choisissant n’importe qui pour la faire. Si on veut observer des résultats, il faut faire un profilage des candidats et il est évident que le lauréat d’un Oscar, Forrest Whitaker ne passe pas le test. On peut dire la même chose du lauréat d’un Oscar, Adrien Brody mais seulement si c’est le Brody méchant de Predators, Oxygen ou Summer Of Sam et non celui du Pianist. De mettre ses deux hommes dans la même pièce, il est évident que « la marde va pogner » comme ils disent. Tout devient donc une excuse pour une émeute finale. Rien que l’on a pas déjà vu avant en mieux dans Natural Born Killers ou Prison on Fire par exemple. Chow yun-Fat et Tony Leung sont plus cool que les lauréats d’un Oscar Brody et Whitaker de toute façon. Il est donc évident que le film ne peut fonctionner. La version americaine à réglé quelques défauts de l’original dont la finale mais le film demeure trop explicatif tout en étant radicalement trop rapide dans son dénouement. Le réalisateur à cru bon y inclure du symbolisme archi-cliché qui va jusqu’à nous montrer un gardien tellement épris de son pouvoir qu’il décide, tout bonnement, comme ça, question de prouver qu’il est un homme, sans avertir ou crier « gare », de sodomiser un prisonnier.

27 Dresses : 27 Dresses est une comédie romantique assez terrible. Il est difficile de ressentir de l’empathie pour le personnage de Katerine Heigl. Elle est visiblement atteinte d’une déficience mentale. Comment expliquer autrement qu’elle soit amoureuse de Edward Burns. Le personnage d’Edward Burns n’est pas une crapule bien au contraire mais étant donnée qu’il est joué par Edward Burns, il est antipathique par defaut. Burns est un acteurs détestable, lui et tout ses frères McMullen. Alors le film étire cette intrigue vraiment beaucoup trop longtemps (90 minutes, il faut le faire) alors qu’après 5 minutes on a envie de crier : Pauvre conne! James Marsden est tellement plus cool, il lance des rayons laser par ses yeux, (peut-être pas dans ce film, mais je l’ai déjà vu le faire ailleurs) et Heigl ne s’en rend pas compte. On a pitié pour elle. Et pour lui, puisqu’il perd son temps dans cette comédie romantique typiquement artificielle.

It’s Kind Of A Funny Story : Complètement détesté à sa sortie pour des raison obscures, cette comédie dramatique pour ados n’est pas aussi détestable que les critiques ont bien voulu nous faire croire. Pas détestable, juste un peu simple. Adapté du roman de Ned Vizzini, le film à comme principale faiblesse d’être justement adapté d’un roman de Ned Vizzini. Bien que sympathique, les romans du jeune auteur sont très simplistes, comme un livre des Éditions de la Courte Échelle. Comme le film est réalisé par Anna Boden et Ryan Fleck, on s’attend à beaucoup plus profond, beaucoup plus touchant, beaucoup plus émouvant alors que le film n’est rien d’autre qu’une comédie dramatique pour ados. Les acteurs ne sont pas à blâmer tout comme la réalisation bien au contraire, le tandem de réalisateurs font leur possible pour ne pas laisser paraître le peu de contenu du film. Sympathique malgré tout.

(Untitled) : (Untitled) est une comédie irrévérencieuse sur l’Art moderne, sur l’état de l’artiste moderne dans la société d’aujourd’hui, sur ce qui fait avancer l’Art, etc… Adam Goldberg à le rôle principal et comme on m’a souvent comparé à lui puisque nous sommes tout deux chiant, bête, méchant et barbu, j’ai toujours de la difficulté lorsque je le vois dans un film. Bien qu’il soit difficile de savoir où tout ça se dirige et en ayant la conviction que le tout est un peu pédant et snob, on s’aperçoit assez rapidement et surtout avec sa conclusion que cette comédie est sincère, franche et inspirante.

Coogan’s Bluff : Clint Eastwood avec un chapeau de cowboy (il est sheriff en Arizona, voyez-vous) se retrouve à New York pour l’enquête d’un meurtre commis chez lui. New York est remplie Cowboyophobes (la cowboyophobie, quel fléau!!). Clint est cool comme jamais et s’en bat les couilles. Bagarres, poursuite en moto et séductions de demoiselles sont au rendez-vous. Rien n’arrête Clint. C’est un peu comme Beverly Hills Cop mais avec Clint, donc c’est moins rigolo, moins irrévérencieux mais tellement meilleurs!

Bangkok Adrenaline : Ce film est une rareté pour un film d’arts martiaux thailandais puisqu’il met en scène 4 britanniques se débrouillant pas si mal en art martial plutôt que 4 thailandais se débrouillant bien.. Par contre le film est extrêmement cheap autant au niveau du budget qu’au niveau du scénario et des acteurs. Le film prend ses scènes d’action très au sérieux et elles sont pas si mal pour un film aussi stupide et insipide. C’est que l’histoire (un kidnapping) est parsemé d’humour puéril et de blagues minables joué par des acteurs donnant des malaises aux spectateurs. On a l’impression de voir un film étudiant. L’humour fait partie du film de façon maladroite au début, comme par defaut et fini par prendre toute la place. Comme si le public cible était les copains des acteurs ou les potheads qui ont adoré d’un amour chamvresque Pineapple Express.

Wednesday, March 9, 2011

Angle Mort


En déguisant Montréal, on peut faire croire que c’est Pittsburgh, New York, LA, mais jamais l’amérique latine. C’est pourquoi Angle Mort, un thriller québécois se déroulant en amérique latine à été tourné en amérique latine (à Cuba, soyons exact). En fait, la vrai raison c’est pour que le film soit exportable, un peu comme l’idée de tourner Polytechnique simultanément en français et en anglais. Les producteurs peuvent ainsi vendre le film à l’étranger plus facilement que si l’histoire se déroulait à St-Anicet, par exemple. Je rêve d’un thriller ou d’un slasher québécois qui utiliserait nos campagnes et nos régions comme toile de fond. Mais bon, Angle Mort n’est pas de ceux là. Il préfère les décors exotiques d’une amérique latine fictive (dans le film) pour ainsi donner une raison à Dominic James de soigner sa photographie à défaut de soigner son scénario. Le gros problème d’Angle Mort c’est qu’il osccille entre le slasher à-la-I Know What You Did Last Summer et le thriller de camionneur à-la-Duel. Il est donc difficile de trouver un juste milieu entre les deux quand le scénario ne va jamais complètement dans une ou l’autre des catégories du genre. Il se contente de surfer entre les deux en croyant faire plus réaliste. Comme si le film n’osait jamais être un slasher, pourtant on y voit le vilain croquemitaine faire toute sorte d’âneries comme étrangler une cubaine qui porte une « push-up bra ». D’un autre côté, le film n’ose jamais être un thriller sur roue non plus et pourtant plusieurs scènes d’action se passent sur la route où le vilain dans sa croquemitainemobile noire aux vitres teintées, fait toutes sortes d’âneries comme écraser un policier ou allumer ses phares pour aveugler un jeune couple dans la fin vingtaine qui ne demande rien d’autre qu’aller se toucher et se caresser à la maison.

Le problème vient du scénario qui a visiblement été écrit par quelqu’un qui ne connaît rien au genre. Le film mélange plusieurs clichés qui ne vont pas ensemble ou va dans une direction sans jamais aproffondir, toujours en surface. Si on veut garder le mystère sur le vilain par exemple, il ne faut pas le montrer dans son repère secret. Si on veut le montrer dans son repère secret, il faut montrer quelque chose et pas seulement : il sort de sa voiture. D’autant plus que le film se termine sur une surprise dans ledit repère alors que nous n’y somme pas préparé ce qui a pour effet que 1) on s’en crisse et 2) c’est ridicule. Au niveau des dialogues, on essaie beaucoup d‘éviter les clichés et de faire réaliste, j’ai du respect pour ça mais parfois ça rate la cible.

Beaucoup de gens ont rit durant certaines scènes plus intense. Trouvant probablement ridicule les réactions de nos deux tourtereaux (Vanasse et Huberdeau). La risibilité de la scène ne vient pas du fait que les réactions soient ridicules mais plutôt que les réactions ne sont pas assez exagérés. Je ne sais pas pour vous, mais moi je n’ai jamais été arrêté par la police dans un pays d’amérique latine fictif et que pendant que la police me met les menottes, trouve un cadavre dans ma voiture et me pointe de son pistolet pendant que ma copine que j’ai trompé avec ma partenaire (longue histoire), crie qu’un croquemitaine veut nous tuer dans sa croquemitainemobile. Par contre, je sais que si j’étais dans cette situation je crirais et m’affolerais un peu plus que Huberdeau et Vanasse ne le font. Alors les gens qui trouvent leur réaction ridicule, ont tort, leur réaction n’est juste pas assez intense, mais elle est réaliste.

Le film regorge donc de se genre de situation un peu mal foutu, mal dirigé, pas aboutit tout en essayant vraiment fort d’être plus réaliste que les films qu’il essait d’imiter. Angle Mort est loin d’être parfait, très loin même mais jamais il n’a la prétention d’être ce qu’il n’est pas et j’ai beaucoup de respect pour ça. Le film est simplement mal écrit et veut être un ultime suspense alors qu’il ne connaît pas la base du genre.