Friday, April 25, 2008

Street Kings


Depuis le début de sa carrière, Keanu Reeves, l'ami d'enfance de Carl Marotte, est critiqué de toute part par les critiques qui le trouvent tout à fait minable comme acteur. Il connait une carrière en dent de scie, mais il n'est pas le seul. Pourquoi tant d'acharnement sur cet acteur monolythique mains non moins sympathique et ayant plus souvent qu'autrement la gueule de l'emploi. On peut dire ce qu'on veut de lui, mais il faut porté le même jugement sur le reste des acteurs qui font partie de la distribution de Street Kings. On peut le descendre comme on veut, mais il faut descendre le film de la même manière. En agissant ainsi, on pourait s'apercevoir que Keanu est un des seul bon élément du film de David Ayer.

KEANU REEVES :
Le problème avec le personage joué par Keanu c'est qu'il est crédible en tant que policier paumé et corrompue mais pas en tant qu'être auto-destructeur et alcoolique. Car c'est ce avec quoi on essaie de nous montrer la faiblesse du personnage, le pourquoi de ses actes, de sa corruption. On se sert du fait qu'il a connu un traumatisme dans sa vie antérieur pour nous faire croire qu'il s'est aveuglé au point de ne plus voir le vrai du faux, le bien du mal. Cette grande maladresse de la part du scénariste nous fait voir un Keanu qui titube, qui boit de la vodka qui cabotine un peu. Outre passé ces clichés malhabile, Keanu est crédible c'est le scénario qui l'est un peu moins.

CHRIS EVANS :
Le seul autre bon élément dans ce film. Avec ce film et Sunshine, Evans nous fait oublier qu'il joue dans la serie des Fantastic Four. Un petit rôle mais solide et intense.

FOREST WHITAKER :
Depuis son oscar il y a deux ans tout le monde est prêt à dire qu'il est excellent. "Une chance que Whitaker est là pour sauver le film" disent souvent les critiques à propos de Street Kings et Vantage Point. On dirait que les gens ont la mémoire courte. De tout les films que Whitaker a fait dans les 20 dernières années on peut compter sur les trois doigts de la main les bons films qu'il a fait. On peut compter sur ses mêmes trois doigts le nombre de prestations décentes. C'est que Whitaker à toujours joué de petit rôle un peu étrange où il était un gros bêta qui louche ou un ami loyal qui louche ou bien encore et souvent un général de l'armé qui louche. Il jouait un voyant éfféminé qui louche dans Species et mon Dieu qu'il était risible pas seulement parce que le film était minable mais aussi parce que c'était Whitaker. Whitaker à toujours été synonyme de rôle poche qui louche et que dire de Waiting to Exhale et First Daughter qu'il a réalisé. Katie Holmes!!!! La mère de Suri!!! Suri!!!! Non, Whitaker n'a jamais été un super bon acteur alors ce n'est pas un oscar qui me fera dire le contraire. Dans Street Kings il surjoue au point de devenir ridicule, au point de devenir égal à lui-même. Il joue un personnage tellement caricatural que la scène finale où il nous récite une inième version du speech de l'homme qui veut dominer le monde, nous semble une parodie. On a le goût de rire et de dire : C'est Keanu qui est supposé être mauvais.

JAY MOHR :
On m'a déjà dit qu'il est très drôle. Pourquoi alors, a-t-il besoin d'une moustache et d'un polo jaune?

DAVID AYER :
Si Street Kings est mauvais c'est entièrement de sa faute. Bien que la réalisation soit efficace c'est au niveau du scénario que ça chie. Training Day était un film un peu trop arrangé avec le gars des vues pour être crédible. Que tout se passe dans une seule journée et que le plan machiavélique de Denzel Washington fonctionne de A à Z était beaucoup trop tiré par les cheveux. Ici c'est un peu le même principe. Ayer tente de faire un drame policier complexe alors que plusieurs scènes sont incompréhensible, comme celle où les deux tueurs de flics finissent pas ouvrir le feu pour une raison qu'on ignore mis à part le fait de créer un suspense et une confusion. Cette scène ressemble à l'affrontement Christian Slater / Gary Oldman dans True Romance mais en moins bien réussi. Les similitudes entre Training Day et Street Kings sont à la limite du plagiat. Ayer qui se plagit lui-même ou un manque vraisemblable d'idée? Même si cette fois le scénario est écrit pas Kurt Wimmer et James Ellroy. La scène où Keanu, les mains attachées, va se faire exécuter par ses collègues ressemble à celle où Hawke, attaché aussi, va se faire descendre par deux méchants. Les deux scènes ont un revirement de dernière minute, cliché, inattendu et ridicule. Le rôle du flic corrompu plus grand que nature joué par Washington dans le film de Fuqua est ici repris par Whitaker avec un discours final sur le bien de la corruption et sur le pouvoir que possède les deux personnages afro-américains arrivent au dernier acte du film et se ressemble étrangement. En multipliant les pistes et les personnages, Ayer ne crée ni suspense, ni drame. En laissant les acteurs à eux-mêmes, il ne crée ni tension, ni affrontement. Ayer se contente de mettre l'emphase sur la violence et le sang. Il se contente de créer des dialogues qui pour lui, semble brillant, mais qui sont beaucoup trop écrit pour être crédible comme par exemple : Do the department a favor and wash your mouth out with buckshot. Et après on s'acharne sur Keanu Reeves parce qu'il ne peut délivrer ses dialogues de façon crédible.

Saturday, April 19, 2008

The ruins


he Ruins, premier film de Carter Smith adapté d'un roman de Scott B. Smith (aucuns liens de parenté) fait parti de ces rares films qui ont pour sujet l'homme versus la nature ou si vous préférez : film où la nature est une menace pour l'homme. Quand je dis nature, je parle de végétations, de plantes, de rochers et non d'insectes ou d'animaux.
The Ruins est un huis clos où 4 adolescents américain en vacances et un allemand se retrouvent prisonnier d'une ruine Maya. De plus, ils sont tenus en otages par des villageois Mayas et des plantes veulent boire leur sang. Pour des raisons jamais expliquées, les plantes sont munies d'une conscience en plus d'être assoifées de sang et de capacités surhumaines. La population Maya ou dumoins les 7 habitants qui vivent en-bas de la ruine semblent au courant de ce qui se passe mais ne font rien pour détruire les plantes mis à part tuer quiconque a eu un contact avec elles. Ce qui fait que nous ne sommes jamais sûr si la population vénère ces plantes-vampires ou si ils n'ont juste jamais pensé à s'en débarasser. Dans un sens on s'en fout un peu parce qu'on se dit que tout ça va mener quelque part...et bien non! Le problème c'est que étant donné que nous n'avons jamais les explications nécéssaires, la finale tombe à plat. Puisqu'on ne comprend pas les enjeux, puisqu'on ne comprends pas l'attitude des habitants, puisqu'on ne comprends jamais vraiment s'il s'agit d'une maladie ou une malédiction quelconque, la fuite de Jena Malone en guise de conclusion ne nous explique pas si on devrait être content qu'elle s'en sorte ou qu'on devrait avoir peur puisqu'elle rapporte en ville cette soit-disant malédiction ou maladie et/ou contamination. On se demande d'ailleurs pourquoi personne n'a mis le feu aux plantes....
Malgré de jeunes acteurs convaincants dans des rôles plus étoffés que le genre nous avait habitué par le passé, le film a d'énormes difficultés à nous tenir en haleine à cause d'un manque flagrant de savoir faire au niveau du suspense et d'un 3e acte qui frôle parfois la limite du stupide dans les actions commis par les personnages. Le film demeure malgré tout moins débile que les films d'horreurs pour ados typiques mais Smith aurait regagné à rendre le huis-clos, la nature, les plantes plus menaçantes. Il a failli à la tâche et s'est contenté de filmer mollement quelque chose qui aurai dû être plus effrayant. C'est ce manque de suspense et de menace qui font que certains gestes commis par les personnages semblent discutables car jamais on ne les sent trop en danger ou piégé dans cette ruine. Les quelques moments de terreurs sont ceux qui se passent à l'intérieur de la ruine et jamais les personnages en en sortant ne semblent vouloir quitter cette endroit maudit. Et que dire de cette scène finale complètement ridicule où deux touristes grecs se rendent à la ruine. Qu'est-ce que cela signifie à part que cette finale nous rapproche des films pour horreur adolescents chose pour lequel le film de Smith semblait se distancié jusque là. Où veut-il en venir? Une suite? Mon Dieu faite que non!

Examen

Jeudi dernier était mon dernier cours de français qui était tout simplement impossibe à faire pour mon petit cerveau. La deuxième partie de l'examen était une rédaction de 250 mots que j'ai fait en 5 minutes.

J'ai remis le texte suivant à mon professeur en me disant que si j'échouais le cours je l'échouerais avec classe : 





J’attachais mes souliers aux coins des rues Rachel et Duluth Ouest quand Luc Plamondon s’arrêtais devant moi et me demandais du feu. Comme je ne fûme que le mardi et que nous sommes lundi matin très (trop) tôt, je dois m’excuser auprès de monsieur Starmania. Peiné devant mon absence de briquet, il continue son chemin jusqu’au restaurant greco-romain où en sortie Goldorak. La rencontre de deux géants. Deux titans. Plamondon, roi de la pop bon marché et empereur de la comédie musicale et Goldorak, dieu des robots et héro par excellence. Tout de suite ils se sont mis à parler de camembert, sujet tabou s’il en est un. Monsieur cœur de rockeur ne comprend pas l’utilité de la croûte blanche sur le fromage tandis que Goldorak prétend qu’elle est la seule raison d’être de ce produit laitier trop méconnu de la gent robotique. Inspiré devant tant de verve venant d’un non-humain, Plamondon décide d’écrire sa prochaine comédie musicale sur les robots combattant le mal et autres cyborgs plutôt que sur la vie de Lucien Francoeur tel que prévu. C’est le freak de Montréal qui va être décu. Ils échangent leur numéro de téléphone pour un éventuel rendez-vous et Goldorak s’envole. Plamondon retourne vers moi et me demande du feu pour allumer son cigare germano-cubain. Je m’empresse de cogner deux roches ensemble tel un scout.

Sunday, April 13, 2008

Doomsday


Neil Marshall avait réussi un tour de force il y a quelques années en réalisant le film d’horreur The Descent. Non seulement les amateurs de genre ont applaudi, le classant comme étant un des meilleurs films d’horreur des dix dernières années, mais en plus les critiques ont grandement apprécié l’habile mélange de genre et le savoir faire de Marshall. Marshall avait réussi à créer horreur et suspense dans un genre (trop)longtemps laissé sur le pilote automatique.
Le réalisateur de Dog soldiers nous arrive donc avec un nouveau film autant attendu par les fans que les critiques qui ne demandent pas moins à Marshall de sauver le genre encore une fois.
Non seulement Marshall ne réussi en rien à renouveller l’exploit de son œuvre précédente avec Doomsday, mais en plus son film sera définitivement sur la liste des pires films du 21e siecle. Marshall a profiter de son succès pour filmer ses fantasmes d’adolescent. Doomsday est un soit disant hommage aux films de science-fiction qui ont marqué l’enfance du réalisateur. Le problème et il est énorme, c’est que Marshall ne réussi jamais à rendre hommage à quoi que ce soit, il se contente de plagier, de pilier et de refaire des scènes de films et les mettre bout à bout avec un minimum de cohérence. Son film n’est ni un hommage ni un remake, juste un copiage testostéroné et boutonneux. À voir l’accumulation de clichés et d’incohérences dont recelle le film de Marshall, on pourrait croire qu’il a écrit le scénario quand il avait 16 ans et ne la jamais relu avant de faire le film.
Le film se veut un mélange de genre, de rythme et de ton. Passant du film futuriste au film post-apocalyptique et au péplum de façon ridicule, Marshall ne réussi jamais à faire preuve de compétence et de talent. Il ne réussi jamais à garder en haleine tellement tout est artificiel même les geeks qui reconnaissent les films plagiés n’esquissent aucun sourire. C’est que tout est artificiel dans ce film. Chaque segment est basé sur des clichés du genre. Comme si au lieu de plagier le film original, Marshall s’était contenté de plagier un remake d’un remake avec son lots de conneries, d’incohérences débiles et de dialogues stupides. Le film est tout de même sanglant avec ses têtes coupées, ses intestins dévorés et autres cervelles éclatées et Rhona Mitra s’en tire plutôt bien dans un personnage caricatural, sorte de croisement entre Lara Croft (elle servit de modèle pour le personnage) et Snake Plissken, héro de Escape From New York, la plus grande source d’inspiration du film. Outre le film de Carpenter, Marshall plagie de façon complètement non-subtile : Aliens, 28 Days Later, Lords Of the Ring, Mad Max Beyond the Thunderdome, The Warriors, Dawn of the Dead, Gladiator, et The Road Warrior. D’ailleurs la poursuite de voiture finale, sorte de croisement entre The Road Warrior et une publicité de voiture, est tellement copié sur le film de Georges Miller qu’il devrait pouvoir toucher des droit d’auteur.

Vantage Point


Je n’étais pas allé au cinoche depuis au moins 7 jours alors je me suis dit allons donc voir une marde.

Mon choix s’est arrêté sur Vantage Point.

Vantage Point de Pete Travis est un film qui sous ses allures ambitieux et maitrisés n’est rien d’autre qu’un thriller mal foutu, très mal écrit et platement mis en scène.
Le problème avec les thrillers ou films policier américains de nos jours c’est que depuis la série 24, tout doit être rapide, bien orchestré et haletant. Le spectateur en demande toujours plus et souvent, comme c’est le cas ici, toute logique est laissée au vestiaire au dépend de pivots scénaristiques qui ne tiennent pas la route ou de rebondissements surprises stupides et inutiles. Comme si on se disait qu’en donnant au film un rythme effréné personne ne s’apercevra de l’incohérence de son ensemble. Plus souvent qu’autrement et c’est encore le cas ici, l’incohérence est dû à la médiocrité de la mise en scène puisque le réalisateur n’y voit aucune erreurs de logique dans son récit et est convaincu qu’il a entre les mains les clés d’une intrigue béton et que sa réalisation aussi plate ou exceptionnelle soit-elle ne parviendra jamais à mettre en doute la qualité de l’intrigue et la frénésie de son suspense.
L’histoire du film se déroule en Espagne durant un sommet quelconque pour la paix et où le Président des U.S. of A. vient y faire un discours pro-paix dans le monde. Le film multiplie les points de vue de différents personnages suite à la tentative d’assassinat sur le Président allant même jusqu’à y montrer le point de vue du Président lui-même. Le but du film est donc de recréer Rashomon-style, la même scène sous différents angles et ainsi donner au spectateur, petit à petit, la clé de l’intrigue et ainsi construire un suspense autour des personnages qui évidement, ne sont pas ce qu’ils semblent être.
Parlons-en des personnages. Le film fonde son suspense sur le racisme puisque tous les personnages européens sont de possible terroriste. Ils sont tous filmé avec un espèce de sous-entendu qui dit : C’est peut-être lui, le méchant! Ils sont tous ténébreux, mystérieux, étranges, le teint basané, on les filme au ralenti pour être sur que le spectateur identifie cet espagnol ou cet arménien. Alors que tout les américains y compris l’afro-américain Forrest Whitaker sont dès leur première apparition à l’écran, montrés tel qu’ils sont : un touriste, deux gardes du corps, un président et une réalisatrice de télé. Aucun doute sur leur identité, ils sont tels qu’ils sont : des américains respectables faisant leur travail. Dès l’installation de ses personnages on sait que l’on est dans un film qui multipliera les rebondissements aussi peu surprenant soient-ils.
La premier point de vue du film est assez réussi puisqu’il commence frénétiquement et entre assez rapidement dans l’action. On a droit à une scène de description du personnage joué par Dennis Quaid via des images d’archives sur la bravoure de ses actes passés et qui ne sert ABSOLUMENT à rien. Mais elle ne dérange pas nécessairement le récit donc on ferme les yeux sur cette scène qui sert de remplissage et qui aurait dû se retrouver dans les scènes coupés du DVD. Le problème est et il est énorme, c’est que la scène se termine avec la révélation d’un élément extrêmement important que le réalisateur décide de ne pas nous révéler. Le réalisateur décide donc de jouer avec les informations pour que chaque point de vue se termine par une chute scénaristique comme s’il s’agissait d’une série télé où le spectateur doit retenir son enthousiasme jusqu’au prochain épisode, dans ce cas-ci le prochain point de vue. C’est à ce moment que l’on comprend que le réalisateur n’est pas honnête avec nous et les informations qu’il est supposé révéler. C‘est aussi à ce moment que l’on comprend que la soi-disant originalité des points de vue ne sera pas respecté.
Le film recommence avec un autre personnage et un autre personnage jusqu’au dénouement final. Jusqu’à ce qu’on comprenne les enjeux, de cet attentat (pas vraiment), les pions ainsi que les joueurs. Le sentiment qui s’en dégage est que Travis n’a aucune idée comment multiplier les points de vue ce qui nous donne toujours les même plans, comme si on n’avait pas assez filmé d’images pour rapiécer ou joindre les différents segments. Ce qui donne une allure de mauvaise série télé ou de série télé un peu désuète dans son exécution.
Mais là où le bas blesse c’est que Travis ne s’assume pas jusqu’au bout. Le film commence avec le point de vue de certain personnage et ce même si le réalisateur est malhonnête dans sa façon de nous révéler l’intrigue pour ensuite laisser tomber son idée de départ et donner dans son dernier segment, le point de vue de personne ou de n’importe qui, c’est un peu dur à savoir.
Le film se termine par une poursuite automobile pas très crédible. C’est assez insultant de voir deux voitures se poursuivre sur les routes étroites d’une ville remplie de piétons en panique à cause d’une tentative d’assassinat pendant un sommet où gardiens de sécurités et policiers de toutes sorte devraient en principe barrer les rues environnantes.
À la toute fin, Travis essaie de racheter ses propos racistes en incluant auprès des méchants, un des américains (je ne dévoile rien du film puisque tout est dans la bande annonce, il suffit d’être attentif). Il nous montre également que les américains sont des gens biens qui dans une situation extrême sont prêt à tout pour aider la veuve et l’orphelin, que le président est un humain près du peuple et ne voulant en aucun cas décevoir ses citoyens.
Travis nous montre également que les terroristes sont prêts à tout pour arriver à leur fin. Ils nous sert des méchants de pacotilles très intelligents, laissant des dommages collatéraux un peu partout sur leur chemin, assoiffés d’une vengeance quelconque, tuant un et l’autre mais ne sachant quoi faire devant une fillette en plein milieu de la rue. On rie de nous de toute façon avec cette fillette stupide qui traverse, en panique, l’autoroute pour aller rejoindre sa mère du moins une femme qui selon elle ressemble à sa mère et selon le spectateur une femme qui semble 35 ans plus jeune que la dite mère. L’insulte ne s’arrête surtout pas là, puisque la mère qui a perdue sa fille dans la panique de l’attentat se trouve miraculeusement à côté d’elle, à côté de l’autoroute, là, elle s’inquiétait et en discutait justement avec la police qui dans un cas comme celui-là prend vraiment le temps d’écouter les habitants et leur problèmes.
Vantage Point est donc un film qui s’assume très mal, qui part d’une idée pour jamais la tenir jusqu’au bout, qui pue l’invraisemblance et la malhonnêteté et qui multiplie les clichés inutiles. Dans ce genre de film, les personnages sont secondaire à l’intrigue alors les clichés ne sont que remplissage inoriginal. Le montage est réussi et les acteurs offrent de bonnes performances. En particulier Whitaker même s’il baraguine des conneries, Quaid et Weaver. Fox est sous-utilisé, Ramirez à la gueule de l’emploi et Taghmaoui et Noriega sont égal à eux-mêmes, charmant et relégué au rôle de méchant de service pour le premier et beau et ténébreux pour le second.