J'ai remis le texte suivant à mon professeur en me disant que si j'échouais le cours je l'échouerais avec classe :
J’attachais mes souliers aux coins des rues Rachel et Duluth Ouest quand Luc Plamondon s’arrêtais devant moi et me demandais du feu. Comme je ne fûme que le mardi et que nous sommes lundi matin très (trop) tôt, je dois m’excuser auprès de monsieur Starmania. Peiné devant mon absence de briquet, il continue son chemin jusqu’au restaurant greco-romain où en sortie Goldorak. La rencontre de deux géants. Deux titans. Plamondon, roi de la pop bon marché et empereur de la comédie musicale et Goldorak, dieu des robots et héro par excellence. Tout de suite ils se sont mis à parler de camembert, sujet tabou s’il en est un. Monsieur cœur de rockeur ne comprend pas l’utilité de la croûte blanche sur le fromage tandis que Goldorak prétend qu’elle est la seule raison d’être de ce produit laitier trop méconnu de la gent robotique. Inspiré devant tant de verve venant d’un non-humain, Plamondon décide d’écrire sa prochaine comédie musicale sur les robots combattant le mal et autres cyborgs plutôt que sur la vie de Lucien Francoeur tel que prévu. C’est le freak de Montréal qui va être décu. Ils échangent leur numéro de téléphone pour un éventuel rendez-vous et Goldorak s’envole. Plamondon retourne vers moi et me demande du feu pour allumer son cigare germano-cubain. Je m’empresse de cogner deux roches ensemble tel un scout.
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