Thursday, September 27, 2012

Réflexions sur de la cinématographication


Lola Versus : Lola se fait largué par son fiancé 3 semaines avant le marriage et on la suit dans sa période de dénie. Pour tout les gens qui se sont fait larguer, le sentiment où on à l’impression qu’il y a un vide sous nos pieds, comme si le sol se dérobait et que notre vie se faisait aspirer de notre propre corps comprendront et se retrouveront dans les élucubrations de Lola. Sa peine et ses remises en question ainsi que toutes les mauvaises décisions qu’une situation comme celle-là peut nous faire prendre en délirant à fleur de peau et que l’on finit par accepter comme étant de l’expérience ou un travail sur soi peuvent nous être famillières. Lola accumule les mauvaises « dates » avec des imbéciles et se lance dans des histoires un peu voué à l’échec car elle n’est pas tout à fait consciente de son état d’esprit et pas tout à fait prête à se lancer dans une autre aventure. Comme Greta Gerwig tient le rôle de Lola, les critiques ont eu de la difficulté à avoir de l’empathie pour son personnage puisqu’elle est beaucoup trop cute, porte de trop belles robes et habite un trop bel appartement pour se permettre d’être aussi déconnectée de ses émotions. La beauté de Gerwig n’a rien avoir avec les décisions aléatoires de son personnage. Sa situation amoureuse et émotive à tout à voir avec ses décisions non-réfléchies et Gerwig nous joue Lola de façon réaliste et sympathique, donc, le spectateur peut se reconnaître et ses mésaventures n’ont absolument rien d’exagérées ou rididules. Elles ne sont pas non plus des excuses pour nous faire rire. Lola Versus resemble aux films indépendants du genre des années 1990 comme The Tao of Steve ou Walking And Talking.

Stoic : Stoic est un film de prison cheap, basé sur un supposé fait véridique de trois tauleurs qui tuent et violent un 4e prisonnier dans leur cellule. Tout le film à lieu dans la-dite cellule mais il n’y a rien de trop théâtrale. Il faut dire que la caméra nerveuse et les entrevues avec les détenues racontant les évènements donnent un dynamisme compétant. Ce qui est étonnant puisqu’il n’y a rien d’autre de compétant dans ce film tourné avec une mauvaise caméra et metant en vedette des acteurs has been genre John Connor.

My Super Psycho Sweet 16 Part 2 : Film tourné pour la télévision et produit, à ce que j’ai compris, par MTV, MSPS16 part 2 est la suite d’un film que je n’ai jamais vu. Un genre de I Know What You Did Last Summer avec un tueur qui a pour victimes des ados sur un campus dans une petite ville. Les acteurs sont plus beaux que bons et encore… et il s’en dégage une ambiance très télévisuelle genre afterschool special. On essaie de multiplier les pistes et les surprises alors que le spectateur essaie très fort de ne pas s’endormir.

Push : Visuellement, Push se démarque grâce entre autre aux couleurs et éclairages utilisés. Il faut dire que Hong Kong n’est pas la ville la plus utilisé dans un film d’action américain. Ce qui lui donne un côté recherché et différent des films du genre. Mais le récit est assez confu, non pas une confusion voulue pour surprendre le spectateur ou compliquer les choses mais plutôt une confusion où l’on ne comprend pas vraiment les enjeux et où tout semble un peu mal foutu. On ne comprend pas qui sont les bons qui sont les méchants et pourquoi ils le sont ou non. Les personnages se battent entre eux sans qu’on ne comprenne les enjeux. Même les acteurs ne semblent pas comprendre qui ils sont. C’est le genre de film où il y a beaucoup de fenêtres et vitrines qui explosent au ralentit pendant que les protagonistes s’enfuient en cachant leur visage.

Neighbour : Film d’horreur assez trash où une fille, joué par la pire actrice ever (une des bimbos de Bitch Slap) séquestre ses voisins ou en tout cas, des gars qu’elle connaît, dans son sous-sol. Des rotules se font arracher, des urètres se font massacrer à coup de tige de métal, des crânes se font marteler, etc…Il n’y a aucune raison valable pour qu’elle massacre ces garçons comme il n’y a aucune raison pour que la mise en scène, assez pauvre, nous donne des soi-disant flash backs pour nous mener en bateau du genre : est-ce un rêve? Hein? Peut-être? Peut-être pas? Mais peut-être que oui? Le film a un aura amateur du type : j’ai un oncle pas mal blood qui nous prêterais son sous-sol pour tourner un film. Les acteurs essaient fort mais ils sont terribles et jamais convaincants (c’est peut-etre moi qui trouve que le gars ne crie pas assez quand on lui entre une tige dans l’urètre)mais les effets spéciaux sont crades et fonctionnels. Il y a de l’humour mais le genre d’humour pas drôle ou comique ou loufoque ou etc…Le nom du réalisateur inconnu apparaît en très grosses lettres prétentiseuses au début et à la fin comme s’il s’agissait d’un film de Lars Von Trier.

The New Daughter : The New Daughter est un film d’horreur qui accumule le plus d’idées possibles qu’il en devient presque intéressant (pas vraiment). Kevin Costner déménage dans une maison en campagne avec ses deux enfants. La maison n’est pas tout à fait hantée mais presque et elle est à deux pas d’un cimetierre indien parce qu’on sait tous qu’un cimetierre indien c’est mal. La fille de Costner se met à gosser dans le cimetierre et à entendre des voix et à devenir un peu étrange à l‘école, etc… Costner n’étant pas super doué à parler hormones, puberté et menstruation à son adolescente, il laisse les choses aller jusqu’à une finale où il doit tuer  et se battre contre des espèces de monstres intra-terrestres qui rappelle celui de Signs. Le film n’est pas mauvais et il finit par nous surprendre.

Sex And Zen : Film érotique qui n’a absolument rien d’érotique, Sex And Zen est une suite de scènes sensuelles avec flute de pan comme musique et rideaux de soie comme décors.

Sex And Zen 2 : C’est un peu la suite de l’autre avec des éclairages au néon très pub années 1990.

Sex And Zen Extreme Ecstasy 3D : Il y a plein de scène de sexe mais pas en 3D. Par contre, il y a aussi une intrigue d’épées et de couteaux qui eux, sont en 3D avec du sang en CGI en 3D et la musique de Kill Bill pour donner un effet comique. C'est spécial! Tout est un peu cheap du côté de l’animation 3D et des effets spéciaux et de l’intrigue et des acteurs mais comme le film à battu, en Chine, le record d'Avatar au box-office, c’est peut-être moi qui n’a rien compris.

Modern Romance : Modern Romance est comme une version névrosée d’un film de Woody Allen ou une version film d’un épisode de Curb Your Enthousiasm 20 ans plus tôt. Albert Brooks écrit, réalise et joue dans ce film qui n’a rien de super sympathique. La faute entre autre au personnage joué par Brooks qui essaie de se remettre d’une rupture amoureuse avec sa copine qui est très patiente avec lui. On suit en fait les tribulations de Brooks où il ne fait que des conneries qui en principe dans ce genre de film peut s’avérer loufoque et possiblement drôle. Mais on ne peut jamais s’identifier au personnage puisque Brooks bien qu’il se met dans des situations qu’on comprends, est tellement antipathique, jaloux, inssistant et névrosé qu’on comprend sa copine de ne pas vouloir le voir. C’est à la limite de l’obsession maladive. Il y a donc toujours un malaise. Peut-être que c’est le but aussi. Brooks et sa copine finissent par revenir ensemble mais dans une scène qui n’a rien de très romantique.

The Son Of No One : The Son Of No One est une autre collaboration Dito Montiel/Channing Tatum. Probablement le pire film qu’ils ont fait ensemble, TSONO est un thriller policier qui se veut réaliste et qui au final, ne fait pas vraiment de sens. Du point de vue de l’intrigue, il n’y a aucun sens à ce qui arrive au personnage. On essaie de créer des personnages de flics corrompus pour nous faire croire qu’ils ont un lien avec les évènements et nous faire croire qu’ils ont tous quelque chose à cacher ou à perdre alors que finalement on improvise un peu n’importe quoi pour une conclusion un peu en queue de poisson. Katie Holmes est particulièrement mauvaise et son rôle ne sert à rien alors qu’on met l’emphase sur le fait que les évènements ont une portée négative sur le marriage et la vie de famille de Tatum. C’est le genre de film où il y a fusillade sur le toit d’un édifice à New York et qu’en arrière plan, on peut voir des passants qui regardent la scène vu d’une passerelle piétonnière et qui s’en torchent.

Les Infidèles : Se voulant avant tout un projet « entre chums », Les Infidèles est une film à sketches qui traitent d’infidélité de façon humoristique la plupart du temps mais jamais drôle. Il faut dire que Lellouche et Dujardin personifient souvent des caricatures d’êtres humains allant jusqu’à porter des moustaches ridicules ou des perruques innaceptables. Leur caricature ne sied pas du tout au ton humoristique du film et les sketches sont pour la plupart assez plates parce que Lellouche et sa bande ne prennent jamais aucun risque en filmant des lieux communs sans essayer de dire quoi que ce soit ou d’innover. La blague finale est probablement la meilleure du film mais comme il s’agit d’un film à sketches, on ne peut pas vraiment comprendre se qui amène les personnages jusque là.
Il n’y a rien de grossier ou de touchant ou de drôle ou de moralisateur ou d’intéressant dans Les Infidèles, juste une suite de sketches emmerdants. Reste que la distribution semble s’amuser comme des fous mais le spectateur ronfle fort.