Friday, December 30, 2016

Revue musicale de l'an 2016 après Jésus Christ

Comme chaque année, je fais mon bilan musical. Je n'inclus que les albums que j'ai acheté et payé avec mon argent, alors il est normal que Frank Ocean, Beyonce et autre Kanye West n'y apparaissent pas puisque je n'écoute pas ce genre de musique. Je sais qu'ils sont sur la liste de tout les critiques sérieux mais c'est ça qui se passe avec moi, je ne suis pas sérieux. Le but de l'exercice est de faire découvrir aux gens qui liront, des trucs qui leurs sont passé sous le nez à force d'écouter en boucle The Life of Pablo. (Je n'ai pas inclus d'albums francophones parce que je n'ai malheureusement pas eu le temps de terminé de les écouter... par contre j'ai mis un lien à cahque album de la liste qui suit question de me faire pardonner)

Top 5

Eric Bachmann - S-T : Bachman termine son aventure solo avec Crooked Fingers et se réinvente encore une fois en solo sur ce sublime album. Prêt à donner un nouveau sens à sa musique, un ami musicien lui a donner le pari de troquer sa guitare pour un piano. il adonc composé l'album au piano puis lui a ajouter des guitares, du pedal steel et des backups féminins. Possiblement ce qu'il a fait de mieux depuis ses belles années avec Archers of Loaf.


The Coathangers - Nosebleed Weekend :  Pas leur meilleur mais possiblement l'album que j'ai le plus écouté cette année. Nosebleed Weekend est le 5e album du trio punk rock d'Atlanta. Beaucoup plus pop qu'à leur début mais beaucoup plus profesionnel aussi. L'album contient plus de hits que le dernier Black Keys.


Thalia Zedek - Eve : Personne ne joue la mélancolie comme Thalia Zedek. Guitariste hors pair, elle a toujours su s'entourer sur ses albums solo. Son 5e album solo en 15 ans, elle n'est pas des plus prolifique mais chaque nouvel arrivage est un must jusqu'au prochain.


Dan Michaelson & The Coastguards - Memory : Il semblerait que j'aime la tristesse, la mélancolie et la désolation dans ma musique. J'y atrouve un certain réconfort. Sa tombe bien parce que Dan Michaelson en est un spécialiste. 


Jeff Rosenstock - Worry. Jeff Rosenstock mérite d'être dans le top 5 de tout le monde. Il est la figure la plus importante et la plus prolifique du punk DIY du 21e siècle.  Ma découverte de l'année. En fait, je ne sais pas où j'étais toutes ces années sans Jeff Rosenstock dans ma vie. Parfois juvénile, toujours un peu trop lo-fimais toujours vrai.


Future of the Left - The Peace and Truce of... :  Le passage de trio à quatuor n'aura servi en rien la musique de Future Of The Left. Les revoilà en trio et ils nous offrent leur musique la plus pesante, la plus cathartique et la plus hargneuse depuis fort longtemps. Personne n'arrive à la cheville de Falkous pour nous pondre des paroles aussi sarcastique que caustique. Un must!


Albums trop bons mais pas assez pour le top 5

Hamilton Leithauser + Rostam - I Had a Dream That You WereMine : Rostam Batmanglij se joint à Hamilton Leithauser pour ce qui est un des plus beaux albums de l'année. Ambiances surréelles et nostalgiques nous bercent et nous touchent. On espère une suite de toute façon ils ont quitté leur groupe respectif (The Walkmen et Vampire Weekend) et n'ont donc, rien de mieux à faire.

The Growlers - City Club : Avec un titre comme City Club, il est évident que The Growlers voulaient un nouvel album plus dansant. Même si le résultat est plus léché, et que le groupe semble y aller vers la facilité force est d'admettre que l'album est groovy et dansant à souhait.


Pack A.D. - Positive Thinking : Un autre album très très solide de ce duo féminin guitare/batterie, The Pack AD n'arriveront jamais à la cheville des reines du genre, The Moaners et Mr Airplane Man, mais elles sont possiblement juste après dans la liste de ce qu'il s'est fait de mieux dans le genre.


Walter Martin - Arts & Leisures : Il y a une vie après The Walkmen et Walter Martin le prouve sur ce 2e album où il sonne plus que jamais comme Jonathan Richman(c'est un compliment).


Christian Fitness - This Taco is Not Correct : 2e album cette année pour Andrew Falkous (Future of the Left), il a toujours des titres de chansons hilarants. Le plus important c'est qu'il rocke que le crisse!


Izzy True - Nope :  En tout cas, moi, je l'ai bien aimé cet album et je te le recommande. Vas-y!


Parquet Courts - Human Performance :  Possiblement l'album le plus focus de Parquet Courts, on espère qu'ils ont évacué tout le côté weird rempli de feed back et de rap des 2 derniers EP. Excellent!


Weezer White Album : Avec le retour en forme qu'était Everything Will Be Alright in the End, Weezer continue sur sa lancée et nous offre un album ensoleillé remplie de petites perles pop rock. On ne les croyait plus capable de nous offrir quelque chose de bon depuis tellement longtemps.


The Fleshtones - The Band Drinks for Free : Possiblement leur meilleur album des 20 dernières années (oui, les Fleshtones sont là depuis plus de 40 ans). The Band Drinks for Free est en plus, un excellent titre d'album. Bravo les gars!


The Felice Brothers - Life In the Dark : Après le très décevant, Celebration, Florida, The Felice Brothers nous ont offert The Favorite Waitress, leur meilleur album à ce jour. Life In the Dark continue sur cette lancée où les frères nous offrent un folk rock inspiré et entrainant.


Bleached - Welcome the Worms : Moins bon que le précédant mais tout de même un incontournable cette année. Bravo les filles!


The Dandy Warhol - Distortland :  Après le très sobre et gentil This Machine, The Dandy Warhols nous reviennent en force avec Distortland. Fini les expérimentations de guitares et les chansons de 11 minutes sans fin.


Angel Olsen - My Woman : Je ne crois pas qu'Angel Olsen puisse faire de mauvais albums.


Big Thief - Masterpiece : C'est un peu prétentieux de nommer son album "masterpiece" mais, je crois que c'est le titre qui lui va le mieux.


The Parrots - Los Ninos Sin Miedo : Un autre groupe d'Espagne qui rocke solide. On est loin de Doctor Explosion mais c'est pas grave, rock on!


Hinds - Leave Me Alone : Simple et lo-fi à la manière de Mac Demarco, Hinds est un groupe de 4 jeunes femmes de Madrid avec de l'attitude qui avec Leave Me Alone nous livre un très bon album garage-pop.


Allah-las - Calico Review : Allah-Las sont toujours inspiré par le rock atmosphéro-psychédélique des années 1960.  Sur Calico Review ils nous prouvent qu'ils sont les nouveaux rois du genre.


A Giant Dog - Pile : Peut être avec un peu moins d'énergie que sur leur premier album, A Giant Dog, rockent la barraque quand même et devraient, en principe être ton nouveau groupe préféré depuis que les Yeah Yeah Yeahs suçent en faisant des balades poches.


Wild Billy Childish - SQ1 : Le meilleur album depuis fort longtemps pour Billy Childish et ça c'est pas peu dire.


Mourn - Ha Ha He :  Mourn est un autre groupe qui vient d'Espagne cette fois on est plus dans le post-rock grunge que le rock garage mais ces jeunes ont fait leur devoir et sont capable de nous faire oublier qu'ils ont à peine 20 ans.


AJJ - Bible 2 : Andrew Jackson Jihad change de nom pour AJJ, c'est plus court, c'est plus propre pourtant la musique de AJJ est toujours la même : du folk punk un peu drôle et ça, on aime ça! Ils ont profiter de la sortie d el'abum pour faire un vidéoclip où ils ridiculisent Ok Go.


Joyce Manor - Cody : Je ne crois pas que Joyce Manor ont déjà fait un album qui dure plus de 22 minutes. Cody fait 22minutes, 35 secondes de punk/emo comme je l'aime.


The Thermals - We Disappear : Avec leur 6e album, Desperate Ground The Thermals ont essayé de revenir à leur racines punk lw-fi d eleur début avec un résultat très très mitigé. Peut-être que le thème de l'album n'a pas aidé. Avec We Disappear, ils amalgament leur racines punk rock à leur côté power-pop des albums Now We Can See et Personal Life pour un résultat efficace même s'ils ont utilisé la carte dee la facilité.


True Widow - Avvolgere : True Widow est un groupe shoegaze ou metal, peu importe depuis que le mouvement slo-core s'est dissipé, True Widow à pris le taureau par les cornes et est devenu le pilier d'un style qu'ils maitrisent à la perfection.


Tacocat - Lost Time : 3e et meilleur album de Tacocat, Lost Time est loin d'être une perte de temps. On a droit à du punk pop féministe très solide. 


A Band Called E - S-T : 2e album pour Thalia Zedek cette année, cette fois au sein d'un trio. L'album n'est qu'une excuse pour vouloir les voir rocker en spectacle.


Wintersleep - The Great Detachment :  Comme je n'ai jamais été un fan de Sloan ou de Great Big Sea, je mets automatiquement Wintersleep sur la liste du meilleur groupe rock des maritimes de tout les temps. Ils savent faire sentir le froid d'Halifax, la désolation de Peggy's Cove, l'étendue désertique d'Annapolis Royal tout en insuflant une poésie lyrique digne du Cap Breton dans leur chanson.


Nick Waterhouse - Never Twice : Nick Waterhouse fait ce qu'il fait de mieux sur ce 3e album : du R&B ancré dans les annés 1950.  Plus de saxophone, plus de solos et beaucoup plus solide que le précédent. Vive Nick!


PUP - The Dream is Over : PUP est un groupe punk très très solide et The Dream is Over est un excellent album, dommage que la qualité audio du mixage sonore soit trop radiophonique, on a parfois l'impression d'entendre du Billy Talent.


Duchess Says - Science nouvelles : Je ne suis pas un fan des albums de Duchess Says puisque le groupe est beaucoup mieux en spectacle. La bonne nouvelle c'est qu'avec une nouvelle galette, le groupe retourne sur les planches bientôt.


Operators -  Blue Wave : Dan Boeckner a toujours eu de meilleurs side projects que son comparses de Wolf Parade Spencer Krug et Operators ne fait pas exception.


PJ Harvey - The Hope Six Demolition Project : 5 ans après le sublime Let England Shakes, PJ Harvey reviens avec un projet beaucoup plus ambitieux puisqu'il a pour compagnon un livre de poésie et de la documentation photographique. Mais comme tout ce que Polly Jean fait, The Hope Six Demolition Project est excellent même si l'on ne saisit pas la portée politique du projet.


Dog Party - 'Til You're Mine : 5e album de ce duo punk-rock composé de deux soeurs à peine sortie de l'adolescence. C'est un peu comme si ta petite soeur formait un groupe avec la p'tite voisine. C'est cute, ça rocke, mais après 5 album, ça commence à manquer de tonus.


Keaton Henson - Kindly Now : Keaton Henson est mon Elliot Smith moderne. Même si les comparaisons sont boiteuses tant leur musique diverge (Henson à même sortie un album electro l'an dernier)leur sensiblitié, elle, est en tout point identique. Sans dire que je verse une larme à chaque écoute, mon coeur, lui, en verse deux.


Goggs - S/Thttps://www.youtube.com/watch?v=gocFjkCoNoA :  12e groupe de Ty Segall et possiblement son 53e albums en 5 ans, Goggs est du rock  garage punk aux riffs angulaires qui rentrent dedans. Autrement dit, ça torche.


Eureka California - Versus : Meilleur album de ce duo punk-pop. C'est meilleur que du Japandroids parce qu'au moins Eureka California ont des chanson, eux.


Les Deuxluxes - Springtime Devil : Springtime Devil n'est décevant que parce qu'il ne parvient pas à rendre justice aux Deuxluxes en spectacle. Sinon, excellent album.



Un bel effort

7 Year Bitch Live at Moe : La rumeur veut qu'on ait retrouver une vieille bande magnétique d'un spectacle de 7 Year Bitch et on a décidé, en 2016, plus de 20 ans après la dissolution du groupe, de nous sortir cet enregistrement. Une façon comme une autre de pouvoir entendre The Scratch et M.I.A. live avec toute l'attitude que pouvait avoir 7 Year Bitch.


Creative Adult - Fear of Life : Il parait que ça ressemble à Jesus & Mary Chain mais comme je n'ai jamais vraiment porté attention à ce groupe britannique, je dirais que ça se peut,  Creative Adult me donne le gout d'écouter du Jesus & Mary chain.


Cullen Omori - New Misery : Après 3 albums avec Smith Western, Cullen Omori y va de son premier album solo alors que le reste de son défunt groupe se rassemble pour former un nouveau groupe, Whitney. L'album de Whitney est supérieur à celui d'Omori mais comme ils ne jouent pas dans le même registre force est d'admettre que celui de Cullen Omori surprend dans un style qui lui ressemble.


Danko Jones - Live at Wacken : Quoi de mieux que de fêter les 20 ans de Danko Jones avec un album live offrants ces plus grands succès?


Laura Sauvage - Extraordinormal : Je trouve ça ordinaire ou extraordinormal du Laura Sauvage. 


Groenland - A Wider Space : En français, SVP!


Julie Ruin - Hit Reset : Kathleen Hanna à encore des trucs à dire sur la condition féminine, sur le rôle des femmes au 21e siècle, sur la place qu'elles doivent prendre. Elle le crie et nous on hoche de la tête en dansant et en approuvant!


EZTV - High in Place :  C'est sympathique comme petit groupe power-pop, mais pas assez.


Regina Spektor - Remember Us For Life :  Sans être aussi bon que l'album précédent Remember Us for Life est une fois de plus la preuve de tout le talent de Regina Spektor, même lorsqu'elle n'utilise pas le piano et qu'elle s'aventure dans la pop plus radiophonico-dansante. 


Dr Dog - The Psychadelic Swamp : Les gars de Dr Dog sont allé en studio pour ré-enregistrer leur premier album question que 1)ça sonne mieux et 2)que l'album ait une disponibilité puisque l'original est discontinué. Pas officiellement un nouvel album, donc, il n 'en demeure pas moins que ça sonne comme du Dr Dog alors on aime ça. Les gars on également sortie un nouvel album en cassette seulement mais comme mon walkman jaune n'a plus de pile, je ne l'ai pas acheté.


Richmond Fontaine - You Can't Go Back If There's Nothing to Go Back To : C'est le genre de musique qu'on écoute en flattant des chevaux.


St Paul & The Broken Bones - Sea of Noise : Le chanteur à beau être un p'tit gros à lunettes il n'en demeure pas moins que St. Paul & the Broken Bones est la nouvelle référence en matière de musique rock-soul-gospel. On a perdu Sharon Jones en 2016, on gagne St.Paul & The Broken Bones.


The Gotobeds - Blood//sugar//secs//traffic : Beaucoup moins énergique que l'album précédent. J'imagine que d'avoir signé sur le label Sub Pop n'est pas étranger à tout ça, mais c'est tout de même du punk éfficace


Math And Physics Club  - In This Together : Compilations des premiers EPs, In this Together est un excellent album pour découvrir cet excellent groupe indie pop qui rapelle parfois Belle And Sebastian autant que The Smiths.


Lonely Island - Popstar : Never Stop Never Stopping : J'ai l'impression que si on n'a pas vu le film dont cette bande sonore est tirée, on trippe un peu moins.

Sonny & The Sunsets - Moods Baby Moods : Pour leur 6e album en 7 ans, Sonny & The Sunsets nous offre ce qu'ils font de mieux : nous confuser. Chacun de leur album est une énigme par rapport à l'autre (ils ont fait du rock garage, du folk, du prog) les voilà avec ce qui peut être leur version d'un album new wave.


Pity Sex - White Hot Moon : Je ne suis pas un fan du shoegaze mais je dois admettre que White Hot Moon est un meilleur album que le précédent. Les chansons sont plus solides et la dynamique entre les deux chanteurs peut nous rappeler Lush mais un peu endormi.


Okkervil River  - Away : Chaque album d'Okkervil RIver me laisse toujours avec l'impression que leurs spectacles doivent être extrêmement plate.


Mike Doughty The Heart Watches While the Brain Burns : Avec au moins 13 albums en 16 ans depuis la dissolution de Soul Coughing, Mike Doughty  est plus prolifique que ne l'a jamais été son défunt groupe. Depuis qu'il a écrit ses mémoires, il s'est non seulement remis à jouer des chansons de son défaut groupe, chose qu'il a toujours refusé, mais il a commencé à expérimenter sa musique aussi. comme en fait foi son album hip hop sortie, il y a 2 ans. Mais le revoici revenant à la source avec un album tout ce qu'il y a de plus doughty-ien.


Sonic Avenues - Disconnector : Il semblerait que ce groupe montréalais soit populaire partout sauf à Montréal. Il semblerait donc que les gens de partout n'aient pas tant de goût. En fait, je suis un peu dur envers Sonic Avenues, c'est juste que les libertés qu'ils ont pris en ajoutant de l'ambiance et des synthétiseurs rendent l'album un peu mou. L'énergie est toujours là, mais de l'énergie molle.


Yuck - Stranger Things :  Après un navrant second album (le départ de Daniel  Blumberg n'a pas aidé) Yuck reviennent avec quelque chose qui ressemble à ce qu'ils nous avaient offert sur leur première galette : du low-fi à la Pavement.


Spray Paint - Feel the Clamps : 6e album pour ce groupe noise-rock du Texas, Spray Paint sonne comme l'enfant illégitime de The Fall et de Wire. Ça rock, man!


The Wave Pictures - Bamboo Diner in the Rain : The Wave Pictures est un groupe garage-folk très prolifique. Ils réussissent malgré tout à se réinventer à chaque album  et Bamboo Diner in the Rain est beaucoup plus vaste dans sa recherche de sonorités tout en étant très DIY.


Violent Femmes - We Can Do Anything : 1er album de nouvelles chansons en 16 ans, Violent Femmes reprennent là où ils ont laissé donnant l'impression qu'ils n'ont jamais arrêté ou que le temps s'est figé depuis leur début il y a 35 ans.


Metronomy - Summer 08 : Metronomy ne fait pas de mauvais albums. Dommage que ce soit un style musical qui me plait moins ou avec parcimonie. (le clip est très cool)


Springtime Carnivore - Midnight Room : Greta Morgan est une bonne crooneuse si jamais c'est un mot qui existe. 2e album pour elle cette année après l'album de covers folk de chansons punks en  duo avec Kathy Goodman.


Virginie B - People with Problems : Artiste de Sherbrooke, Virginie B a du talent mais je préfère losqu'elle chante en français, elle a une facilité que plusieurs chanteuses dans son genre n'ont pas.


Pixies - Head Carrier : Head Carrier semble moins pire que parce qu'Indie City, l'album précédent,  était terrible. Les Pixies ont l'air uni plus que jamais malgré le départ de Kim Deal mais on ne peut s'empêcher de croire qu'il s'agit plus d'un autre album solo de Frank Black que d'une véritable offrande des Pixies.


Le reste que je ne conseille fortement pas ou sinon fortement aucunement pas du tout :



Banks & Steelz- Anything But Word : Quelqu'un quelque part à pensé que de jumeler Paul Banks et RZA pouvait créer un nouveau genre musical. Le single "Giant" nous fait hocher la tête, surtout si on monte le volume à 12, mais on s'aperçoit assez rapidement que le reste de l'album est un copié/collé de la 1ere chanson.


Radiohead - A Moon Shaped Pool :  Depuis Kid A, je n'ai jamais été capable d'écouter un album de Radiohead plus d'une fois(sauf Hail to the Thief).  On peut faire le name dropping que l'on veut (genre PT Anderson réalise les videoclips) ça ne change rien.


Band Of Skulls - By Default : Après un excellent premier album, Band of Skulls n'ont jamais arrêté de décevoir. Sur By Default, leur 4e, les choses se replacent un peu. Non seulement les chansons sont meilleures, mais ils ont cessé de trop vouloir jouer du rock d'aréna .


Bon Iver - 22 A Millions :  Je suis un fan de l'album For Emma Forever Ago possiblement parce que Justin Vernon était dans le même état d'esprit que moi à l'époque (une rupture amoureuse) mais je savais que cet album ne ressemblait en rien à ce que Vernon fait musicalement. 22 A Millions est la preuve que ce qu'il faisait avec Volcano Choir et The Shouting Matches est beaucoup plus près de son oeuvre que ne pouvait l'être For Emma. 22 A Millions est pour moi une enigme tant les multiples écoutes me rendent confu. Je trouve ça franchement dégueulasse.


Lnzndrf - S-T : C'est crissement pas mon genre.


Paws - No Grace : réalisé par Tom Delonge, le nouvel album de Paws sonne moins comme du Pavement et plus comme du Blink-182. C'est non!


CRX - New Skin : Nick Valensi est le seul membre de The Strokes à ne pas avoir de side project. Voilà que CRX vient régler la question.  Valensi n'est pas le moins talentueux du groupe mais comme chanteur, il est le pire. CRX semble un peu dépassé dans son style (pas tant, genre 2009).  Alors que The Strokes ont arrêté depuis longtemps de se forcer, il est bien de constater que Valensi veut, lui, faire quelque chose. dommage que ce soit aussi peu recommandable.


The Head And The Heart - Signs of Light : S'il y avait bien un groupe qui faisait de la très bonne indie-folk c'était bien The Head And The Heart. Loin de moi l'idée de dire qu'en signant sur un major, ils ont perdu beaucoup de leur identité, mais c'est ça en fait, ils ont tout perdu.  Signs of Light est de la pop radiophonique avec tout ce que cela implique de "hoo-haa" et autres gimmicks que The Lumineers utilisent pour vendre des disques.
  

Exploded View - S-T : Non, pas vraiment.


Head Wound City - A New Wave of Violence : C'est du hardcore fait par du monde qui sont meilleur dans d'autres groupes (Yeah Yeah Yeahs, The Blood Brothers entre autres). C'est pas sans intérêt, c'est juste pas dans les miens.


Mike Adams At His Honest Weight - Casino Drone : Une de mes deceptions de l'année...


Red Hot Chili Peppers - The Getaway : On sait tous que les Red Hot Chili Peppers n'ont jamais plus été les mêmes après la mort de Hillel Slovak et surtout après le premier départ de John Frusciante. The Getaway est le 2e album du groupe avec le nouveau guitariste qui n'apporte absolument rien au chanson et les paroles de Kiedis sont devenu depuis fort longtemps la risé de la côte ouest.


Honus Honus - Use Your Delusion : Man Man avait réussi à trouver une formule gagnante moins chaotique pour leur chansons avant de s'auto-détruire. Honus Honus, chanteur de la défunte formation y va de son premier essai solo avec comme résultat un album disparate et pop qui ne sied pas trop avec mes goûts mais qui semble être la continuité de ce que Man Man aurait pu être. Ils se sont dissous à temps


Martha : Blisters in the Pit of My Heart : C'est le genre de truc pas super bon. De la punk pop qui manque de mordant, de riffs et de musicalité.


Tegan & Sara - Love You to Death : Depuis qu'elles ont décidé de faire de la grosse pop dansante pour pouvoir vendre des albums dans les clubs de DJ, les jumelles Quin ont aussi ajouté du gros mascara et eye shadow pour leur donner un côté "personnage". Même au niveau des paroles elles optent pour la facilité ce qui va un peu à l'encontre d'elles mêmes.  Peut-être n'ont-elles plus rien à dire alors elles préfèrent que les gens dansent sur leur vide musical.


LP - Lost on You :  Phénomène Facebook de l'année 2016, LP fut la découverte de plusieurs  trouvant dans son look androgyne quelque chose d'authentique et d'originale. Pourtant tout ses albums sonnent comme du Katy Perry, celui-là y compris.


Joseph Arthur - The Family : Un moment donné avec une aussi grosse discographie, Joseph Arthur commence à faire du surplace sans jamais se renouveler.


Jacuzzi Boys - Ping Pong : Je ne sais pas si c'est le fait que j'ai eu de la difficulté à me procurer l'album et que mes attentes étaient élevées étant un fan de Jacuzzi Boys mais, Ping Pong est leur pire album. 4e album mais premier sous leur propre étiquette de disque, Ping Pong est mou et beaucoup trop pop pour le groupe que je voyais comme les "nouveaux Black Lips".


-The Kills - Ash & Ice : Ça fait longtemps que j'ai arrêté de croire à The Kills, en fait, depuis qu'ils se croient plus beau et bon qu'ils ne le sont vraiment. C'est beau de se prendre pour une rockstar, mais un moment donné, il faut rocker, tsé...



EP

Ezra Furman - Big Fugitive Life : On se sait jamais à quoi s'attendre avec Ezra Furman surtout depuis qu'il s'habille en femme et se maquille. Big Fugitive Life n'a le défaut que d'être un EP.


-Boss Hog - Brood Star : Pas le retour attendu du groupe de Cristina Martinez et sa rock star de mari. Brood Star nous laisse sur notre faim en attendant un LP qui ne verra peut-être jamais le jour.


-The Strokes - Future Present Past : Un EP mou où les Strokes nous prouve encore qu'il y a longtemps qu'ils ont cessé de se forcer

-Potty Mouth - Potty Mouth : Ep très court rempli de chansons punk très catchy. J'aime ça!




Sunday, December 4, 2016

Réflexions sur de la cinématographication

Dumb and Dumber To : Ce film entre dans la catégorie "film dont on n'attendait aucunement la suite surtout 20 ans plus tard". Bien sûr il y a eu un prequel que personne n'a vu ou ne se souvient (Dumb and Dumberer : How Harry met Lloyd) avec grand bonheur. Je n'ai jamais été un fan de l'original mais je dois admettre qu'en version française le film se laisse écouter puisqu'il apparait encore plus stupide qu'il ne l'est. Cette suite est pratiquement un copié-collé de l'original mais le film essaie beaucoup trop d'être drôle ou stupide ou les deux mais en vain. Rire aux dépends des autres ne m'amuse tout simplement pas et Dumb And Dumber To nous sert des personnages qui nous font rire que parce qu'on se crois supérieur à eux en riant de leur stupidité. Et je ne crois pas que des humains peuvent être aussi ridiculement stupide. Je sais que ça fait partie de l'exercice et que c'est le but du film  mais c'est là que le film essaie trop fort d'être drôle et que les 20 années que les personnages ont pris ne les ont pas rendu autonome. Parce que le problème vient de là, en 1994 je crois qu'il était possible de rire d'Harry et Lloyd mais 20 ans plus tard avec internet et les cellulaires et etc... ça devient un peu plus pathétique de croire que des hommes de 50 ans n'ont pas l'autonomie de comprendre les choses aussi simple que le sexe par exemple. et ce même s'il s'agit de la seule bonne blague du film.  Loin de moi l'idée de croire que les gens sont plus intelligent depuis l'invention des Internets, mais il a tout de même facilité une certaine rapidité quant aux solutions et réponses à nos questions alors de voir deux tatas qui ne comprennent et ne connaissent rien à rien, c'est pas si drôle...


Cabin Fever 3 : Aussi connu sous le nom de Cabin Fever : Patient Zero, Cabin Fever 3 est aussi connu comme étant le pire des trois films (un remake du 1er est sortie il y a peu de temps)donc ma patience était à zéro . Devenu une parodie de lui même ce film accumule l'humour gore déplacé et trash (2 femmes sexy et pratiquement nues, se battent à mort avec des dildos pendant que leur peau se détache de leur corps, un jeune homme se tire une balle dans le visage après que son bras ait brisé sous l'impact de la 1ere balle qu'il a tiré et que le-dit bras se retrouve dans son visage, tsé de la drôlerie amusante). Les acteurs jouent comme s'il s'agissait d'une pièce de théâtre de CEGEP fièrement écrite par l'un des leurs et l'intrigue n'intrigue pas trop. Le public cible est bien sûr les ados mais pourquoi faut-il toujours les prendre comme s'ils étaient une bande de parfaits abrutis? Sean Astin joue le patient zéro du titre avec zéro charisme, c'est à se demander s'il a déjà tout dépensé sa richesse d'hobbit pour vouloir se retrouver dans un pareil fiasco.


Chasse au collet : Avec Columbarium, son premier film, Steve Kerr laissait présager un savoir faire technique supérieur à ses dialogues faibles. il avait malgré tout quelque chose a dire, même si les acteurs étaient meilleur que le scénario. Toujours est-il qu'avec son 2e film, La chasse au collet, on s'aperçoit assez vite que Kerr à encore quelque chose à dire mais il ne sait trop comment s'y prendre.  Comme si son 1er film ne lui avait rien appris. Sorte de comédie pas drôle, de film social et de drame psychologique sous fond d'adultère, d'appât du gain et de crise existentielle, La Chasse au collet ressemble plus à un mauvais film étudiant qu'à un long métrage digne d'une distribution en salle. Je comprends que Kerr à dû bénéficié d'un micro-budget mais l'image est tellement fade, les cadrages tellement approximatifs et le montage tellement mou qu'on se croirait effectivement devant un objet étudiant.  Au-delà de la facture visuelle pauvre, le film a tout de même quelques qualités ne serait-ce que la prestation des acteurs qui encore une fois sont meilleurs que les dialogues proposés. Des phrases pas tout à fait creuses mais explicatives dans la façon la plus paresseuse et clichée qui soit. Ce qui s'annonce comme quelque chose d'approximatif où l'humour tombe à plat, mais où l'on louange les ambitions du réalisateur fini par être extrêmement gênant et embarrassant pour les acteurs parce que le film semble se perdre en cours de route. Comme si en voulant boucler une boucle de façon pseudo-intelligente, on se retrouvait devant une finale bâclé où la surprise finale ne semble pas du tout avoir été réfléchi. Comme si le film, tout d'un coup, se croyait plus intelligent qu'il ne l'était alors qu'en réalité, cette conclusion m'apparait plus bâclé que réellement prenante.  Les acteurs semblent convaincu qu'il y a quelque chose de plus gros au film, comme s'ils étaient convaincu d'un 2e degré que Kerr à beaucoup de difficulté à nous rendre.  Il faut arrêter de croire que Paul Doucet est bon, oui il a la gueule de l'emploi pour jouer les maris mous ou les pères indignes mais il n'a ni le charisme ni le physique pour nous faire croire qu'il est un séducteur et un Don Juan. Juste le voir tenter de charmer Juliette Côté, une fille 25 ans plus jeune que lui est embarrassant. Même chose pour Eve Duranceau qui le traite comme un boytoy alors qu'elle est beaucoup plus apte à jouer de sa sexualité que lui qui se contente de dire de façon non-crédible et non-sexy des phrases qui sont supposées nous faire comprendre qu'il est une machine de sexe, comme : T'aimes ça quand je te baise.


Microwave Massacre : C'est l'histoire d'un veux monsieur qui tue des femmes (quoi d'autre?) pour les cuire au micro-onde et les manger ou donner la viande à ses amis sur le chantier de construction. Je ne surprendrai personne en disant que c'est pas très bon par contre, le film comporte possiblement les pires effets spéciaux de tout les temps et ça, c'est quelque chose.


Battletruck : Battletruck c'est un peu The Road Warrior si on enlevait tout ce qui  rend The Road Warrior excitant ou tout ce qui fait de The Road Warrior un classique. C'est comme une version plate sans la critique sociale, sans les personnages et sans grand intérêt. Pourtant Battletruck est loin d'être le pire film post-apocalyptique. La réalisation est molle, les acteurs n'ont aucun charisme et pourtant, j'ai vu tellement pire dans le genre.


I Am Omega : Copie ridiculement cheap de I am Legend qui lui est une copie dispendieuse d'Omega Man qui est une copie en couleur de The Last Man On Earth qui est une adaptation du roman de Richard Matheson, I Am Omega est d'une tristesse absolue.  Il n'y a pas grand chose à dire sur le film mis à part que son micro-budget (environ 150 000$) aurait été mieux investit dans un REER ou un CELI. Marc Dacascos est laissé à lui-même (paraîtrait-il qu'il a joué dans le film pour rendre service au réalisateur) jusqu'à ce que des gens pas gentils viennent le déranger pour partir à la recherche d'une madame qui joue comme si elle croyait que le film allait lui ouvrir les portes d'Hollywood. Effets spéciaux risibles, éclairages déficients,  filmé en mini-DV, I Am Omega à un look de marde. Les explosions sont toujours hors champs où on laisse échapper de la fumée fait dans photoshop pour nous faire comprendre la cause à effet. 


The Guyver : Quand j'était jeune, je me rapelle de la bande-annonce qui jouait sans cesse à la télé: Mutronics, le film. J'avais envie de voir ce film remplie de monstres. Possiblement le seul film à l'époque où j'avais pu apercevoir Mark Hamill (sauf pour une apparition dans un Hitchcock Presents) en dehors de l'univers de Star Wars (dont j'étais un grand fan). J'avais même une copie d'un Mad Movies où l'on racontait les secrets de tournage du film. Quel ne fût pas ma déception quand j'ai pu enfin le louer dans un club vidéo près de chez moi.  Les monstres en caoutchouc étaient ridicules , les chorégraphies d'arts martiaux très pauvres tout comme la réalisation mais ce qui tuait c'était cet humour bon enfant comme si le film avait été pensé pour des jeunes enfants attardés.  Je revois le films 22 ans plus tard et mon appréciation n'a pas changé. Seul film réalisé par Screaming Mad Georges, un spécialiste des effets spéciaux, The Guyver était son rêve ultime : adapter le manga pour en faire un film d'action où l'utilisation de ses connaissances en effets spéciaux allait lui servir. Aider par Steve Wang qui à récidiver derrière la caméra avec le très amusant Drive (celui avec Marc Dacascos pas celui avec Ryan Gosling). The Guyver est en fait un film de compromis. Georges voulait un film bon enfant très poche, Wang voulait quelque chose de plus sanglant remplie d'action. Le résultat est navrant. Les monstre en caoutchouc sont bien fait mais leurs costumes plient dans le vent alors quand ils se battent c'est un peu triste de voir la soi-disant lame sur le bras du Guyver plier lorsqu'il essaie de trancher une jugulaire. Les acteurs dans les costumes ne semblent pas trop voir où ils vont puisqu'ils marchent un peu croche, un peu n'importe comment. Le film à clairement été tourné dans un seul studio (mis à part un appartement) alors tout est cadré très serré pour 1)éviter aux acteurs de  trop se déplacer puisqu'ils ne voient rien et 2) éviter au chorégraphe d'élaborer des combats trop compliqués. Comme tout bon spécialiste en effet spéciaux qui se respecte et qui passe derrière la caméra, Screaming Mad George n'a que de mauvais mots à dire sur son expérience et sur les producteurs du film.


Phantasm V : Phantasm est un de mes films d'horreur préféré, sa musique et son ambiance efface tout le côté petit budget de son ensemble. Sa suite est plus dans la lignée d'un film d'horreur-action-comédie à-la-Evil Dead 2 tout comme Phantasm 3 où le côté série B est mis de l'avant.  Tandis que Phantasm IV est une excuse pour utiliser des images non utilisées du premier film vieilles de 25 ans pour les intégrer dans un navrant moyen métrage sans budget et sans histoire étiré en un long métrage dont personne ne se souvient. 18 ans plus tard, Don Coscarelli, le créateur de la série donne les rennes à quelqu'un d'autres tout en supervisant le métrage pour s'assurer d'avoir les qualités requises pour les fans. Phantasm V devient donc encore une fois une excuse pour boucler une boucle qui ne m'a jamais semblé être aussi complexe que Coscarelli et sa bande ne semblent le croire. Filmé avec une caméra bas de gamme en utilisant des effets spéciaux bas de gamme mais très efficaces, on étire la sauce pour nous donner une finale explosive qui n'arrive jamais.  On semble avoir oublié ce qui faisait le charme de l'original en surexploitant l'idée des sphères tueuses, en multipliant le sang qui gicle et en essayant de repousser l'origine du Tall man, ce croque mitaine joué par Angus Scrimm (mort peu après le tournage du film) sans que l'on ai jamais demandé à connaitre son origine.  Il en résulte un film pour fans seulement où chaque acteur de la série (sauf James Legros) viennent y faire une apparition. On utilise encore les acteurs originaux et ce même s'ils ne devraient jamais plus se retrouver devant la caméra tant ils n'ont pas le talent qu'ils croient posséder. On étire également sur 85 minute (78 sans le générique) un film qui aurait pu durer 33 minutes. C'est donc une énorme déception que ce Phantasm V et ce même si personne ne s'attendait à ce que le film voit le jour.


Pays : Après avoir vu toute l'oeuvre de Chloé Robichaud, ce qui me frappe c'est à quel point elle n'est pas drôle, que son humour très subtil ne fonctionne aucunement. En fait j'ai l'impression qu'elle est la seule à rire et qu'elle se trouve très comique. Ce n'est pas tant que ce n'est pas drôle, je crois seulement que sa façon de s'y prendre ne fonctionne pas. Pas que Pays soit une comédie mais ses quelques touches d'humours sont artificielles et mal intégrées.  On peut y voir les intentions comiques, mais ceux-ci ne fonctionnent pas. comme si Robichaud essayait très fort d'avoir un humour subtil à-la-Wes Anderson ou Aki Kaurismaki  (ce sont les 2 cinéastes qui me sont venu en tête lors du visionnement)mais sans jamais le rendre de façon fluide. 


Arrival : Avec les années, je suis devenu un expert pour trouver Lorne Brass en arrière plan de productions hollywoodiennes tournées à Montréal. Arrival est le film où Lorne Brass joue un scientifique. Amy Adams passe souvent devant lui sans jamais lui adresser la parole.


Deadly Prey : Deadly Prey c'est une version moderne (1988) de The Most Dangerous Game mais ça je ne crois pas que le réalisateur du film soit au courant.  C'est un peu une version cheap de Rambo et ça, je crois qu'il le sait, peut-être pas pour version cheap, mais le côté Rambo, il l'embrasse goulument dans son film.  Deadly Prey c'est l'histoire de Micheal Danton qui se fait enlever par des malfrats dans une camionnette blanche un matin où il sort ses vidanges pour servir de proie dans une chasse à l'homme financée par un richissime homme d'affaire qui veut créer un armée de soldats pour je ne sais quelle raison.  Toujours est-il que les mlafrats s'aperçoivent assez rapidement que Micheal Danton n'est pas le meilleur sujet pour servir de proie dans une chasse à l'homme. Oh. Que. Non. Alors dans ce qui semble être 33m carré de forêt derrière chez Danton, il se met à tuer les soldats un à un avec des javelots fait dans des branches d'arbre, en se cachant dans le sol ou derrière des fougères ou  en se cachant dans les arbres pour espionner les soldats pour ensuite se téléporter ailleurs dans un lac où il passe inaperçu avant de tuer un autre soldat. Il est comme ça, Micheal Danton, très rancunier.


Vice : Vice c'est un peu une copie de Westworld qui rencontre Total Recall avec Bruce Willis en méchant.  Sur papier, ça sonne champion mais pour vrai, c'est à chier.  Il semblerait que si on avait la chance de pouvoir aller dans un monde virtuel pour y faire ce dont on a envie, les hommes passeraient leur temps à violer et frapper des femmes tandis qu'elles, passerait leur temps à se laisser faire. Bravo humanité! Dans Vice, le monde pseudo-virtuel qui y existe est extrêmement mal expliqué au point où tout semble être une excuse pour inventer des règles pour aider le scénario à avancer. en réalité, je crois, que le scénariste n'avait aucune idée de ce qu'il faisait et la production s'en est aperçu sur le plateau alors ils ont improvisé ce qui donne toute cette confusion. On a donné à Thomas Jane le rôle du Snake Plissken de service et il joue comme s'il croyait vraiment que sa carrière allair redécoller.  Johnathon Schaech, lui, se contente de jouer comme si Billy Crudup lui avait volé toute sa dignité depuis 1996. Les dialogues sont tellement embarrassants que la plupart du temps même s'ils ont été copié de d'autres productions du genre, ils n'ont rien à voir avec la situation dans laquelle les protagonistes se retrouvent. Alors les personnages surexpliquent le film ou disent des trucs qu'ils ne devraient pas ou dumoins pas exactement dans les mots qu'ils le disent. Tout devient donc une suite de scènes clichés emboitées les unes dans les autres pour donner un semblant de film.  je pourrais continuer longtemps à décrire tout ce qui clochent avec ce film mais je crois que j'ai déjà passé beaucoup plus de temps là-dessus que les gens qui ont fait le film en ont passé sur le scénario.


Cherry 2000 : Film futuriste se situant en 2017 (bof, c'est dans 1 mois, c'est pas si futuriste que ça) Cherry 2000 est le genre de film qui jouait tout les samedis à Télé-Métropole quand j'étais gamin. À ma grande surprise, j'ai constaté que toute ces années de jeunesse mal investis m'ont servi à faire autre chose quand Cherry 2000 jouait sur le petit écran puisque je ne l'ai jamais vu.  Il faut dire que j'ai toujours mélangé le film avec Spacehunter un autre film dans le même genre. J'ai mélanger Mélanie Griffith et Molly Ringwald, et ce même si j'ai toujours su que Griffith jouait dans Cherry 2000.  Il n'y a rien de mémorable dans Cherry 2000, il se peut donc, que j'ai simplement oublié l'avoir vu plusieurs fois.


Demon Wind : Je n'avais jamais vu Demon Wind, j'ai dû voir la pochette des centaines de fois dans un club vidéo (version française : Hurlevent, comme si ça voulait dire quelque chose me disais-je dans ma tendre jeunesse...(maintenant je comprends qu'il s'agit d'une traduction amusante du titre original)) Bref, cette pochette où un démon dessiné défonce une fenêtre ne m'a jamais vraiment intéressée.  Il y a quelque chose dans ce dessin qui me semblait mal chié : des couleurs trops extravagantes, un dessin pas fait à l'échelle humaine, une perspective rétinienne déficiente. J'avais toute cette haine contre un film que je n'avais jamais vu, contre une pochette somme toute amusante mais dont j'avais une hargne profonde contre sont créateur me disant qu'il n,était pas allé à l'école de dessins.  J'ai donc décidé de pirater le film me donnant la liberté de ne pas dealer avec la pochette. Demon wind est une comédie d'horreur dans la lignée de Rabid Grannies avec le même genre d'effets spéciaux, d'humour et d'éclairages (de mardes).  Donc tout est un peu trop sombre, pas tellement rigolo mais bien gore dans ses maquillages de démons. L'histoire rapelle un croisement entre Evil Dead et Demons mais sans le savoir faire technique et visuel.  Au finale ce n'est pas terrible mais le montage aurait gagné à être resserré parce que tout est un peu mou, comme si un certain je m'enfoutisme s'en dégageait alors qu'il est évident que le film à été prit au sérieux. 


Bad Dreams : J'ai toujours trouvé que Bad Dreams ressemblait un peu trop à Nightmare on Elm Street 3, d'autant plus que le film est sortit presqu'au même moment et que les deux films partagent la même actrice (Jennifer Rubin). L'histoire est différente mais pas tant, mais l'environnement (un hopital), le tueur (un homme brûlé) et les victimes (des patients) donnent un impression de déjà vu. Même la structure narrative est semblable.  Avec plusieurs années de recul, force est d'admettre que Bad Dreams est bien réalisé, mais assez mal joué avec des acteurs qui donnent l'impression qu'ils croyaient lancer leur carrière.  La réaction finale du policier est assez ridicule, on a l'impression qu'il s'agit d'un blooper tant elle n'a rien de réaliste. Je m'explique : à la toute fin, le méchant pas gentil ainsi que le duo de protagonistes sont sur le toit d'un immeuble pendu dans le vide, le duo réussi à remonter et des policiers arrivent donnant ainsi une excuse au méchant pas fin de substituer un revolver. La fille du duo lui lui saute dessus le balançant en bas de l'immeuble où il meurt écrapou. Le policier chargé de l'affaire regarde la fille pousser le méchant et fait un geste du genre : bof, il est mort maintenant et retourne sur ses pas.  Je ne suis pas allé à l'école de polices de Nicolet, mais je suis convaincu que ce n'est pas de cette façon qu'on montre aux recrues comment s'occuper d'une scène de meurtre. De toute façon en visionnant comment les docteurs se comportent dans l'hôpital du film je me dis tout que le scénariste n'a pas fait beaucoup de recherches, il s'est contenté de patenter du mieux qu'il pensait les agissements de métiers qu'il ne connaissait pas en voulant seulement servir son scénario.  Le film se termine avec  Sweet Child 'O Mine au générique, chanson qui sent le placement de produit et qui n'a AUCUN CRISSE DE RAPPORT AVEC LE FILM. J'imagine que Guns 'N Roses ont commencé à être populaire avant la sortie du film et que les producteurs ont senti que les jeunes iraient voir le film à cause de la chanson. Un peu comme la 1ere bande-annonce de Star Wars Phantom Menace en 1999, juste avant le film Wing Commander question de donner un petit boost aux ventes de billets. 


Firewalker :  Ce qui est super débile avec Firewalker outre le fait qu'il s'agit d'une tentative indiana Jones-esque pour Chuck Norris est le fait qu'il y a 3 scénaristes qui ont pondu ce navet. On peut difficilement faire pire en gang. Je veux dire,  y a pas de mal à essayer de copier le succès d'un film mais quand il faut se mettre à 3 pour n'avoir que la base, c'est un peu court jeune homme.  C'est un peu comme si je voulais faire un film "dans la lignée de" l'Exorciste et que moi et mes 7 amis pondions le scénario d'une fille qui est possédée par le démon et un type vient à la maison pour lui lancer de l'eau bénite au visage. Il me semble qu'on serait, je sais pas moi, 6 amis de trop pour arriver à nos fins.  Bref, nos 3 scénaristes ont eu l'idée de faire de Chuck Norris et Lou Gossett Jr 2 espèces d'aventuriers à la recherche d'un trésor. Les blagues sont moches, et la réalisation est un peu laissé à elle-même, comme si J. Lee Thompson s'était contenté de laisser tourner la caméra  et ainsi avoir le moins de plans possible, donc le moins de montage à faire.  Thompsson est capable de mieux mais là, je ne sais pas, peut-être que c'est les 3 scénaristes qui l'empêchaient de faire du bon travail...