Sunday, November 20, 2011

reflexions sur de la cinématographication

Zatoichi and the Fugitives : Rien à voir avec le docteur Richard Kimble, Zatoichi se frotte à une bande de malfrats pas gentils dans un combat épique assez sanglant.

Samaritan Zatoichi : C’est le film de la série qui est interchangeable avec les autres. D’autant plus que le titre ressemble étrangement à Zatoichi, the Samaritan.

Boss Nigger : Oui, le titre du film est raciste mais pas autant que les personnages qui utilisent le N-word pour nous faire comprendre qu’ils sont vils et terribles. Par chance, Fred Williamson troque son habit de footballeur pour des chaps de cuir et vient à la rescousse pour faire le ménage de ce bled western-esque pourri.

Burning Palms : Il y a quelque chose d’amusant et d’intéressant dans ce film à sketches à l’humour très noir. Le seul hic c’est que le film est dépeint comme une bande dessinée divisée en 5 histoires comme si on n’assumait pas tout à fait le côté trash du film et qu’on s’excusait en disant : « C’est bédéesque, jamais je ne me permettrait de rire des couples gais qui veulent adopter un enfant ou jamais je ne me permettrait de rire d’un viol ». Malgré cette maladresse pardonnable, ce film est assez irrévérencieux pour passer un très bon moment.

Fitzccaraldo/Aguirre The Wrath of God : Je n’écoute jamais les commentaires audios des réalisateurs sur les DVD (sauf lorsque c’était, jadis, mon travail de le faire) mais comme Fitzccaraldo et Aguirre The Wrath of God font partie de mes meilleurs films les plus préférés au monde, je me suis prêté à l’exercice. J’ai été surpris à quel point Werner Herzog est très précis dans ses souvenirs et anecdotes et ce pratiquemement 35 années après avoir réalisé les 2 films (les commentaires ont été enregistrés en 2007). Ses interventions sont vraiment intéressantes et démontre le grand sens du cinéma que possède Herzog. Deux très très grands films à voir absolument.

Red White and Blue : Bon, bon, bon, quelqu’un essaie de choquer l’Amérique avec son film. Fail!

Super : Super est un inième film où des gens ordinaires se prennent pour des super héros. Là où Kick Ass restait plus ou moins fidèle à la BD dumoins au style bédéesque, Batman Begins aussi et Defendor, gardait une légèreté comique, Super est très sérieux, malgré son côté déglingué-dramatico-comique. Il apporte les mêmes questions que les autres films et touche aux même thèmes. Autant dire qu’il n’est pas meilleur ni pire que Defendor par exemple. Comme c’est un film de James Gunn, on doit s’attendre à quelque chose de plus trash d’où cette scène de sexe malaisante mais surtout inutile. Gunn frappe dans le mille lorsqu’il nous montre la violence mais surtout l’impact de celle-ci sur les gens ordinaire, on a beau se prendre pour un super héros, de la chevrotine dans les dents, ça fait mal, tout comme un coup de clé anglaise. Mon problème avec Super et j’avais le même avec Defendor, c’est que les protagonistes sont tous un peu fêlés dans la tête, à la limite de la maladie mentale. Rainn Wilson agit comme il le fait parce que ça copine le quitte pour un mafieux, il agit donc par vengeance. Alors pourquoi se déguiser si ce n’est que pour faire un travail de vigilante à la Death Wish. Donc les raisons justifient très mal les actions, tout comme l’état mental des protagonistes, c’est un peu réducteur d’en faire des gens malades mentals. Il y a de plus en plus de gens ordinaire qui jouent les « Héros » dans plusieurs grands centres urbains en amérique, Phoenix Jones à Seattle étant le plus médiatisé (pour les mauvaises raisons), je ne crois pas que ces gens soient moindrement atteint mentalement.

Zatoichi the Festival of Fire : Il n’y a absolument aucun festival dans ce film ni même de feu alors le titre est trompeur. J’ai téléphoné aux producteurs pour avoir des explications mais impossible de leur parler. Moi je voulais voir du feu et je n’en ai pas eu. J’avais le même sentiments que lors de la projection du film de barbarerie très peu sanglant, Les Invasions Barbares. Il s’agissait d’une histoire contemporaine qui n’avait rien à voir avec une invasions de vikings. On m’avait répondu, à l’époque, avez-vous déjà vu un film de vikings mettant en vedette Rémy Girard. La morale de cette histoire est qu’il est important d’avoir un titre qui représente bien le film pour éviter toute confusion ou quelque chose comme ça.

Zatoichi at Large : Probablement le pire film de la série et de loin. La série est assez redondante et chaque film se ressemble beaucoup mais il reste que tout est sympathique et divertissant, comme les James Bond. Zatoichi at Large serait le Live and Let Die ou le Living Daylight de la série. En essayant de faire changement le film devient une espèce de comédie grotesque où les japonais moustachus surjouent et où Zaroichi, pour une raison inexpliquée, devient tout simplement con, en tombant dans les pièges de ses adversaires, lui qui à toujours été stratégiquement prudent et ayant toujours été en avance sur ses ennemis. Comme si son spidey-sense ne fonctionnait plus (chose qui arrive souvent dans la trilogie de Sam Raimi). Il se fait piéger avec deux cordes et il semble impossible pour lui de les couper avec son sabre alors que dans les 22 films précédants il pouvait couper des murs de bambous ou des chariots de légumes avant même que ceux-ci se rendent à lui. Moi, je crois, qu’on se fout de ma gueule.

Zatoichi Meets the One-Armed Swordman : Une autre tentative de croisement entre Zatoichi et un autre personnage mythique du cinéma japonais. Le One-Armed Swordman n’est pas aussi épique que Yojimbo et on s’entend qu’avec un seul bras, il n’est pas tellement spectaculaire. C’est pourquoi il n’apparaît qu’au début et à la fin du film, parce qu’il est plate.

Zatoichi in Desperation : Un changement radical dans la série où musique funk et ambiance sale prennent le dessus sur ce qui était jusqu’à présent, une bonne série de films sympathiques. On a l’impression d’arriver en plein milieu de Shaft in Tokyo ou Coffy and The Samourais si ce n’est qu’il n’y a aucun afro-américain. Habituellement, une série de films commence à sentir sa fatigue après 3 ou 4 films, c’est un miracle qu’il en a fallu 22 pour que Zatoichi commence vraiment à devenir minable. En fait, depuis la scène de l’homosexuel-travestie qui essaie une pénétration anale à Zatoichi pendant son sommeil, la série à commencer à piquer du nez. C’est vraiment pas cool de profiter de la générosité d’un aveugle de la sorte.

Mindflesh : Film britannique à petit budget qui l’utilise à fond pour nous donner un mindfuck captivant. Un mélange minimaliste entre Lynch et Cronenberg qui ne se prend pas au sérieux et qui est surprenement intriguant. Malgré les sous-intrigues et le mélanges de flash backs, flash forwards et scènes oniriques, tout est bien maitrisé.

Last Cannibal World : En inssérant le mot « cannibal » dans le titre et en faisant croire qu’il s’agit d’images d’archives (ou reconstitution) d’un événement « vécu par le Docteur Robert Arper », on essaie de surfer sur la vague de Cannibal Holocaust. Last Cannibal World est sortie avant Cannibal Holocaust et à été réalisé par le même réalisateur, on a seulement changé le titre par la suite pour le plus grand plaisr des amateurs de cannibales. L’acteur Massimo Foschi gagne des points non pas parce qu’il joue le Docteur Robert Arper avec conviction mais parce qu’il est nu pour plus de la moitié du film en plus de se faire tirer le pénis et se faire « shaker la bourse » par des aborigènes. Last Cannibal World est, de mémoire, le seul film où une femme accouche d’un bébé pour ensuite couper le cordon ombélical avec ses dents, prendre le bébé et le lancer à un crocodile dans un lac.

Automaton Transfusion : À 73 minutes, Automaton Transfusion est extrêmement redondant. Film de zombies/infectés/virusés filmé avec une caméra à 37 dollars et ayant un budget 2 fois plus élevé, se contente d’avoir un rythme extrêmement rapide et des plans un peu tout croches pour créer un chaos alarmant qui semble plus débile qu’autre chose. Des acteurs de 38 ans jouent des ados pré-universitaires et courent partout pour accentuer le chaos, le sang coule à flot et tout le monde crient, etc…

The Ward : The Ward c’est le retour au cinéma de grand-papa Carpenter. The Ward c’est aussi un croisement entre une version moins chiante de Sucker Punch et une version trash de Girl, Interupted pour finalement conclure à la manière de Identity (un autre film de James Mangold). La facture est très télévisuelle, probablement dû au fait que Carpenter à travaillé sur la série Masters of horror et en à gardé quelques tics. Je crois que Carpenter n’est pas très bon avec les histoires fantastiques impliquants des fantômes/esprits, il a toujours excéllé dans tout ce qui est réaliste (Assault On Precinct 13, Halloween, Escape From New York, They Live). Chaque fois qu’il a mis en scène du fantastique, il en a résulté ses films les plus faibles (Ghosts of Mars, Prince of Darkness, In the Mouth of Madness, Big Trouble in Little China). N’empêche qu’un mauvais ou moyen Carpenter vaut mieux qu’un bon Wes Craven alors on ne va pas bouder le retour de papi Carpenter. De plus, Amber Heard ne m’a jamais semblé aussi belle.

Legend is Born : Avec le succès de la série Ip Man, ce prequel n’apporte absolument rien sinon des combats compétants mais mous.

Zatoichi Meets Yojimbo : Film le plus long de la série, il met en scène les deux héros mythiques du cinéma japonais. La rencontre entre les deux samourais n’est pas aussi excitante qu’espèrée. La chimie entre Mifune et Katsu est amusante.

The Beast in Heat : Film de la nazi-exploitation, The Beast in Heat n’est rien d’autre qu’un très mauvais croisement entre Ilsa She-Wolf of the SS et Gestapo’s Last Orgy. Des soldats nazis font des expérimentations scientifiques en torturant des juifs dans un sous-sol remplie de cages et d’intruments de torture. La scène d’anthologie du film est bien sûr celle où un espèce d’homme-bête viole des juives sur un lit de foin. Il rugit comme une bête en donnant des coups de pelvis où l’on peut très bien apercevoir que son petit pénis mou n’entre aucunement en contact avec les parties intimes de la demoiselle en détresse qui crie en s’époumonant. Il y a aussi quelques vagins qui se font électrocutées. À la toute fin,****Spoiler**** tout le monde meurt.

5 Days of War : Renny Harlin essaie de faire un Redacted ou un Welcome to Sarajevo avec ce 5 Days of War, film de guerre se cachant derrière une pseudo-morale patriotico-machin. Harlin n’a absolument rien à dire, il préfère faire exploser des maisons et des camions. Pour les fans de Heather Graham, ne perdez pas votre temps, elle meurt dans les 3 premières minutes. En fait, elle meure tellement rapidement, qu’on a l’impression qu’elle va revenir plus tard dans le film. Non. Le frère jumeaux bedonnant de Val Kilmer s’amuse et Rade Serbadzia est égal à lui-même en personifiant une fois de plus, un général louche de l’europe de l’est.

Big Man Japan : Faux-documentaire qui pendant les 20 premières minutes suit un homme dont on ignore les raisons qui en font le sujet du film. Puis, après l’entrevue, on comprend qu’il fait partie d’une famille de super-héros-monstre-géant qui avec l’aide de l’electricité, se transforme en énorme guérrier prêt à défendre sa ville contre les monstres/pieuvres géantes/mutants intergalactiques. Tout ceci est joué de façon humoristique avec des effets spéciaux pas tout à fait crédibles mais on embarque tout de même dans cette histoire farfelue qui fait rire surtout à la toute fin où les personnages portent de gros costumes où l’ont aperçoit la fermeture éclair.

The People I’ve Slept With : C’est bien connu, les comédies-romantiques se ressemblent à peu près toutes et peuvent parfois être pénibles. Qu’arrive-t-il si on prend tous les clichés de la rom-com et on les réunis dans un film remplie de personnages non seulement antipathiques, naivements stupides, insultants par leur immaturité et leur manque de civilité culturelle mais en plus mal joués par des acteurs mauvaisement pénibles? La réponse : The People I’ve Slept With, film indépendant où les hochements de tête et les soupirs du spectateur se comptent par centaine. On essaie de faire rire en créant des situations qui dépassent l’entendement de la protagoniste où elle agit comme s’il ne lui était jamais rien arrivée ni à elle, ni à sa famille, ni à ses amis comme si elle était venue au monde il y a 5 minutes. Elle est d’une stupidité frustrante et c’est ce qui est supposé nous faire rire alors que le film accumule les clichés et les situations malhonnêtes au dépend de sa cervelle d’oiseau ce qui nous la rend encore plus stupide. On a envie d’entrer dans la télé et lui expliquer la vie à coup de taloches derrière la tête, elle ou le réalisateur-scénariste. De plus, tout sonne faux, du happy ending aux changements émotionnels de la protagoniste en passant par des révélations chronologiquements douteuses.

Zwart Water : Thriller horrifique hollandais à l’ambiance glauque et aux acteurs respectables. Très, très peu sanglant mais hautement chargé en atmosphère, ce film de fantômes est un des plus réussi depuis la fameuse vague de J-horror et ses remakes des dernières années.

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