Thursday, February 5, 2015

Réflexions sur de la cinématographication


Spiderbabe : Jetez un coup d'oeil à l'affiche du film. Enough said!


Suture :  Ce n'est pas quelque chose que j'écris souvent mais si vous aimez les films noirs, si vous aimez les suspenses qui sortent de l'ordinaire et si vouz n'avez jamais vu Suture, VOUS DEVEZ LE VOIR IMMÉDIATEMENT! Fuck American Sniper, Suture va vous tenir en haleine et vous faire réfléchir. Suture va vous cassez la tête pendant des jours et vous allez chercher à y comprendre le pourquoi du comment.  On ne peut pas en dire autant du film de Eastwood.  Le film n'est évidement pas pour tout les goûts mais le culot employé pour nous faire croire à cette histoire de vol d'identité tire plus de l'expérimental que d'une simple gammick mais le spectateur devra suspendre sa crédulité ou dumoins réfléchir aux raisons d'un tel stratagème. C'est un peu comme Seconds de Frankenheimer, c'est obssédant.


American Sniper : Bradley Cooper et Clint Eastwood ont travaillé fort pour nous donner cette suite à Enemy At The Gates où Cooper y joue le rôle du descendant de Vassili (son arrière petit-fils) joué par Jude Law dans le film de Jean-Jacques Annaud.  (Tant qu'à extrapoler sur l'histoire vraie de Chris Kyle...)


Taken 3 : Le premier truc qui frappe avec Taken 3 ce sont les ongles de Liam Neeson. Il a de petits ongles qui lui donnent des doigts tout potelés, aucunement des mains de bagarreur. Neeson n'a pas les mains d'un roi de la savate(je sais, une savate est un coup de pied). Le deuxième truc qui frappe avec Taken 3 c'est de voir à quel point Neeson n'est pas en forme. Il a tellement vieilli qu'il est incapable de courir et/sauter une clotture. Ce qui a pour effet de monter le film de façon tellement tarabiscoté que la rétine ne comprend jamais ce qu'il se passe. À un point tel que la rétine fini par abandonner, dire : Fuck it! et laisser le spectateur se débrouiller avec les images. La rétine dit : j'envois l'info au cerveau, mais c'est à toi de décoder, no way que je me fais chier à donner un sens à des images d'une durée de 8 frames. La rétine a raison. À quoi ça sert sauf pour masquer le fait que Neeson coure comme quelqu'un qui n'a jamais joggé de sa vie (il a les pieds en pingouin lors de la scène de jogging, alors durant les poursuites ça ne peut qu'être aussi gracieux)? Les combats son mal chorégraphiés mais tout autant frénétiquement montés (chose qu'on avait commencé à apercevoir dans Taken 2). Les gens ont beau rire de Michael Bay mais au moins on voit ce qu'il s'y passe dans ses films. Le troisième truc qui frappe avec Taken 3 c'est de s'apercevoir que Dougray Scott à mal vieilli et par le fait même on se surprend à se demander ce qu'aurait été sa carrière s'il avait accepter le rôle de Wolverine et quelle aurait été la carrière de Hugh Jackman par le fait même. C'est une pensée qui a traversé mon esprit pendant 12 secondes, ensuite j'ai été attiré par la prestation toujours débile de Forest Whitaker qui mange les bagels de la scène du crime, donc il mange une preuve. Bravo Forest! Je buvais du rhum dans le cinéma pendant le film et au moment où j'étais saoul, je pouvais encore prédire tout ce qui allait arriver, même les dialogues. Alors j'imagine que quand Luc Besson écrit ses scénarios, il le fait en consommant des quantités incroyables d'eau-de-vie.


Rottweiler : Je ne vous surprendrai pas en vous disant d'éviter ce film à tout prix. Brian Yuzna n'a jamais été super bon comme réalisateur mais depuis son exil vers l'Espagne il me semble que c'est pire encore. Lui qui est partie là-bas pour ouvrir une boite de productions où les films sont tous plus décevants et cheaps les uns que les autres. Le film ne fait aucun sens, il faut dire que la linéarité du récit n'aide en rien sa compréhension, tout est raconter dans un ordre foireux où la logique deviens inexplicable. Par contre, pour rire entre amis, Rottweiler c'est sublime. surtout avec de la mescaline.


Walk Of Shame : Elizabeth Banks est une femme sexy et drôle. Il est facile de voir qu'elle a cru bon de jouer dans ce film, que celui-ci serait drôle et amusant. On peut y déceler une touche d'humour, y comprendre l'idée mais il devient redondant très vite de traiter Banks comme une pute sur le crack, surtout quand ce n'est pas drôle la première fois et que c'est fait de façon maladroite. Walk Of Shame devient donc une comédie avec une seule blague étirée et répétée jusqu'à plus soif.  En fait , la réalisation brouillone et semi-fonctionnelle est ce qui empêche le film d'avoir le ton humoristique voulu.


Death Machine - Director's Cut : À sa sortie, Death Machine ressemblait étrangement à Hardware, il y a en seulement un des deux qui est devenu un classique. Après le succès de Blade (et l'insuccès de The Last Minute) Stephen Norrington à sortie un Director's cut de son Death Machine, une version longue qui au final, ne change pas grand chose à la version précédente. Le film est un peu un foutoir au niveau du ton voulu, jamais vraiment une comédie, jamais trop un film d'action, surement de la sci-fi mais sans trop en expliquer les enjeux futuristes, etc... Il n'en demeure pas moins que Death Machine est une lettre d'amour très geek au cinéma de genre (il faut voir le nom des personnages) et le film est monté au quart de tour. Dommage qu'on y voit pas grand chose tant les images se succèdent à un rythme d'enfer et qu'on y comprenne pas grand chose (j'ai dû voir le film au moins 6 fois dans ma vie et je n'ai jamais compris la prémisse). Possiblment le meilleur truc que Norrington a fait avant de tuer sa carrière en adaptant The League Of Extraordinary Gentlemen.


Detention : Detention est une comédie d'horreur pour ados fait par un clippeur. C'est une version cheap de Scott Pilgrim VS The World (dans son style) mais c'est tout de même un film beaucoup plus amusant que Spun de Jonas Akerlund par exemple.  Les clippeurs ont tendances à toujours vouloir en metrre plein la vue au niveau visuel sans jamais avoir de contenu. Detention, lui, se contente d'être tout simplement divertissant. Le film n'a ni queue ni tête mais il n'a aucune temps mort, et remplie de références culturelles populaires des années 1990, est sanglant, ne se prend pas au sérieux et est techniquement surchargé sans être éreintant pour la rétine. Le plus surprenant c'est qu'il a été écrit et réalisé par le dude qui nous avait donné Torque, ce stupide film de motos qui croyait rivaliser avec The Fast & The Furious mais avec Ice Cube dans un rôle à-la-Vin Diesel (comme dans XxX).  Je ne dirais pas que Detention est mon film préféré mais je voudrais bien voir plus souvent des films comme celui-ci.


The Following : Y a-t-il vraiment quelqu'un qui a adoré cette série télé? J'imagine que oui puisqu'on a fait une 2e saison et qu'une 3e verra le jour en mars prochain. Je n'ai rien contre la violence mais quand il semblerait qu'elle est la seule raison d'être d'une série télé qui ne cherche rien d'autre que de tuer le plus de gens possible, je décroche assez vite. D'autant plus que toute la procédure policière est laissée de côté alors le FBI accumule gaffes par dessus gaffes pour simplifier un scénario étiré inutilement sur 15 épisodes. Non seulement le scénario ne cherche jamais vraiment à être crédible à propos de tueurs en séries et de cultes psychotiques à-la-Charles Manson mais en plus on se fit uniquement à ce que les téléspectateurs ont comme opinions sur le sujet ce qui facilite encore plus le scénario en plus de pouvoir y ajouter gratuitement tout les clichés au genre. Ce n'est pas tant les coups de théâtre qui sont ridicule mais leur accumulation en si peu de temps, ce n'est pas tant les bavures policières qui sont ridicule mais leur accumulations en si peu de temps. Que le FBI se trompe une fois certe mais 2 fois par épisodes, ça fait un peu beaucoup trop. Je ne demande pas que tout soit parfait, que tout soit crédible mais 7% de crédibilité sur 15 épisodes par saison, c'est peu. Sans vouloir me contredire, je crois que The Following aurait fait un très bon suspense de 2h.


Devilman : Devilman, c'est...comment dire... pas très bon. Adaptation d'un manga hyperpopulaire et apprécié de tous, Devilman ne ressemble en rien à  son modèle. Un peu comme le film Super Mario Bros qui ne ressemble en rien au jeu. Ce n'est pas la première fois qu'un manga est mal adapté qu'on pense à Fist Of The North Star ou Wicked City mais Devilman, c'est autre chose. C'est un peu comme si l'on adaptait Tintin et qu'on aurait un afro-américain roux nain dans le rôle du Capitaine Haddock. C'est pas très fidèle, mettons. Si le problème n'était que là, on aurait du plaisir avec Devilman mais c'est que, voyez-vous, le film est terrible à tout les points de vue et ça, c'est pas super blood. On a parfois l'impression de visionner un jeu de PS2 tant les effets spéciaux ne sont pas spéciaux. Et parfois les CGI sont au même niveau qu'Altered Beast au Sega Genesis.


Supersonic : Supersonic c'est un peu comme une version très très très très cheap de Superman. Les effets spéciaux sont hilarants. Lorsque Supersonic vole dans les airs, on voit très bien que les angles de caméras n'ont rien à voir avec les images qui défilent sur le blue screen alors Supersonic vole en diagonale devant un décors qui va de gauche à droite. La rétine ne s'habitue jamais alors elle abandonne et laisse le spectateur se bidonner devant ce paquet d'inepties ridicules.


Kicking and Screaming : Le premier film de Noah Baumbach est comme une version moins Woody-Allen-esque du premier film de Whit Stillman, Metropolitan. En fait, les deux se complètent bien dans une soirée cinéma verbeuse.


The Victim : Après un début de carrière solide, l'acteur Michael Biehn s'est retrouvé plus souvent qu'autrement dans des films de mardes. Cette expérience lui a permis de voir que 1)il pouvait écrire des films lui aussi 2)il pouvait réaliser des films lui aussi 3)il pouvait produire des films lui aussi et 4) sa femme qu'il considère comme a)une actrice et b)une cougar pouvait jouer dans ses films et ainsi avoir 1)une carte de visite pour la carrière d'actrice de sa femme 2) tourner des scènes de sexe avec elle dans des films qu'il écrit, produit, réalise et joue. Bravo Michael! 


The Pet : The Pet est un film pseudo-choquant qui ne choque pas grace entre autre aux acteurs terribles, à une réalisation molle qui ressemble à un mauvais porno cheap et une morale complètement déstabilisante puisque le film nous montre le contraire de ce que le réalisateur veut nous dire parce qu'il n'a pas le talent pour nous le faire comprendre. Reste que les films BDSM se font rare alors celui-ci est peut-être le préféré de Jian Gomeshi.


Blackthorn : Blackthorn est un très très beau western où Sam Sheppard brille mais où pour la première fois en 15 ans, Eduardo Noriega y joue un gentil. Sans prétention, ce film mérite un visionnement.


Blood And Sex Nightmare : J'ai une petite expérience pour vous. Une fois que le DVD de Sex And Blood Nightmare est en marche, sortez prendre l'air pendant une heure (le film à une durée de 59 minutes) revenez à la maison et voilà!


Catacombs : Catacombs c'est un peu un mélange entre Shrooms et As Above So Below mais avec Shannyn Sossamon et Pink (la chanteuse faussement punk qui chante de la pop pour ados débiles). C'est le genre de film où la production à eu accès à un endroit privilégié (les catacombes de Paris) et a décidé d'y tourner un film avec un scénario de 3 lignes en pensant que l'ambiance allait avoir le dessus sur le-dit scénario. Est-ce que c'est réussi? How about no!


The Cook ; The Cook est un slasher extrêmement mauvais sauf pour les gens qui aiment voir des poitrines féminines dénudées de façon complètement gratuite. Le fillm n'a qu'un seul décors et une action, celle de tuer des filles dans une cuisine. Elles se rendent une par une dans la cuisine où le nouveau chef du dortoir féminin les assassine de façon inoriginale. Évidemment le film ne se prend pas au sérieux, on a donc droit à des blagues de lesbiennes frustrées, des références aux classiques de l'horreur et des actrices qui cabotinent, beaucoup. Le film n'a aucun intérêt si ce n'est qu'il existe, qu'une équipe à réussie à le produire et le distribuer.


In their Skin : In Their Skin est un home invasion comme The Strangers ou Funny Game ou Ils ou You're Next mais en moins bon. Moins bon parce qu'il arrive un peu après "la vague" mais moins bon surtout parce qu'il ne réserve aucune surprise, comme une peinture à numéros. Mais c'est surtout son manque de point de vue qui le rend caduque. Les acteurs font ce qu'ils peuvent avec un scénario tout ce qu'il y a de plus ordinaire puis à la toute fin on essaie d'en faire un espèce de drame familial sur le deuil et la culpabilité de façon un peu maladroite.


FreeRunner : Freerunner c'est une peu un croisement entre Yamakasi et Death Race 2000 - The Remake A Paul WS Anderson Movie for the Mentally Challenged mais en moins bon. Si il y a quelque chose de pas super bon dans la vie, c'est bien un film de Paul WS Anderson alors imaginez ce Freerunner. On a l'impression que la production s'est dit on va faire des acrobaties, du parkour mais avec des Gopro et des steadycam mais qu'au final les images n'ont pas eu le résultat espéré, donc on s'est contenté de monter ça avec des mitaines pour donner un impression de dynamisme et ainsi donner des érections aux moins de 12 ans (le seul public susceptible d'apprécier ce film). On ne croit a rien dans ce film de la prémisse aux cascades en passant par les acteurs, rien n'est crédible.


Brick Mansions : Brick Mansions est un remake de Banlieue 13 avec les dudes de Yamakasi, donc des parkour-eurs comme dans le film Freerunner.  Cette fois au lieu de Sean Farris, acteur mièvre par excellence on a droit à Paul "RIP" Walker, acteur mièvre par surexcellence. RZA, y joue le méchant de service avec tout le talent qu'on lui connait (revoyez Ong Bak 2 et applaudissez sa prestation). Depuis 2004 plus de la moitié des habitants de la planète attendaient ce remake avec impatience, le voilà enfin. Merci Luc Besson!


Ninjas VS Vampires : Suite de Ninjas VS Zombies, on peut y déceler une amélioration au niveau de la réalisation et des effets spéciaux (tentative d'effet à la Blade quand les vampires meurent)cette fois. Mais le film est terrible à tout les poits de vue. Filmé tout croche par une bandes d'amateurs qui ont cru bon y ajouter des tonnes de blagues et références à de meilleur films que celui-ci, Ninjas VS Vampires est une pure perte de temps comme il s'en fait trop souvent. À voir que seulement si vous faites partie de la famille du réalisateur.


Death Spa : Death Spa est un film idéal pour rire des costumes d'aérobies des années 1980-1990. La musique est entrainante et les éclairages aux néons rendent le tout inaccetable pour la rétine mais comme les moustaches et les cheveux crêpues ont déjà eu raison de la rétine, aussi bien écouter Death Spa jusqu'à la fin où son lot de gore peut également amuser.


Paperhouse : Paperhouse est le genre de film que j'avais complètement oublié avoir déjà vu. Ça m'a pris environ 10 minutes pour m'apercevoir que la lenteur du film me disait quelque chose. Paperhouse est un film onirico-étrange où tout les acteurs sont excellents mais où la lenteur à eu raison de moi (pour une 2e fois). Le film n'est pas sans intérêt mais je crois que le vendre comme un film d'horreur donne des attentes aux spectateurs qui ne seront jamais assouvis et il est là le problème. Un film trop peu méconnu qui mériterait une 3e écoute de ma part.




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