Saturday, January 3, 2009

Bon Iver


For Emma, Forever Ago fait partie des meilleurs albums de l’année selon presque tout critique qui se respecte, étant de nature curieux mais n’essayant jamais d’être plus cool qu’un croniqueur du voir ou du Night life, j’ai pris du temps avant de tendre l’oreille sur ce petit chef-d’œuvre intimiste car qui dit meilleur album de l’année pour Pitchfork, dit je-n’ai-pas-d’opinion-mais-Pitchfork-dit-que-c’est-bon.
Je crois que le timing était parfait pour moi pour apprécié l’écoute de cet album triste, intense et touchant. Étant en plein milieu d’une peine d’amour dévastatrice et déstabilisante, je me reconnaissait dans les mots et les chansons de Justin Vernon. Les journées à écouter For Emma et Flume sur loop se transformèrent en semaines. Et les larmes qui coulaient sur mes joues à chaque écoute m’ont rapproché de la tristesse de l’album, m’ont fait sentir le trémolo dans la voix et m’ont garder au chaud les soirs de froids. Je sais que Robert Smith a chanté Boys don’t cry mais nous ne sommes plus en 1978, en 2008 les hommes pleurent.

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