Tuesday, June 17, 2008

The Happening


M. Night Shyalaman est d'une prétention sans bornes. Ses films aussi. Il nous fait toujours la morale comme s'il était un descendant de Bouddha, comme s'il nous pointait du doigt, nous le petit peuple et qu'il nous expliquait tout nos travers en tant que société et en tant qu'humain. En gros Shyamalan se prend pour Dieu en plus de se prendre pour un génie du 7e art. C'est ce qui rend l'écoute de ses films désagréables. Cette espèce d'ego qui sort de tout les plans séquences, cet égo qui est palpable à l'écran et qui nous fait soupirer chaque fois qu'il décide de se donner un caméo, essayant de se surpasser pour se mettre en scène de façon ultra-cool (comme dans The Village où on peut le voir dans le reflet d'une télévision).
Lady in the Water a prouvé au monde entier qu'il n'était pas le génie qu'il croit être. Le film a été un flop en plus de faire perdre à l'ami Shyamalan toute crédibilité puisque se croyant invinsible, il a brisé son contrat avec Disney pour aller voir ailleur sa valeur marchande. Ne trouvant preneur nul part, il a dû produire le film lui-même et pour prouver qu'il ést un des grand de ce monde il s'est donnée un rôle secondaire dans son film, celui d'un écrivain dont le génie va révolutionner le monde de l'écriture. (une métaphore grosse trop grosse, ÉNORME). Il s'est cassé la gueule et comme aucun distributeur ne veut de lui maintenant, il a décidé de produire indépendement et réadapter le scénario que personne n'a voulu pour arrivé avec ce que les fans croit être son retour en force.
The Happening, arrive donc sur les écrans avec les pires critiques de l'année. C'est comme si les spectateurs avaient complètement oubliés que le meilleur film qu'ils ont vu est The Sixth Sense, c'est comme si tout le mopnde avait oublié que Signs est leur deuxième film préféré au monde entier. C'est comme si Lady in the Water avait éffacé toute trace de compétence dans la réalisation cinématographique de Shyamalan, comme si on se rendait compte pour la première fois du vide scénaristique de ses films, de la prétention de ceux-ci, de leur côté hyper-moralisateur, de leur sens biblique caché. C'est comme si tout le monde ne pardonnait plus les excès de leur réalisateur préféré.
On déplore son sens du punch, lui qui nous avait habitué à des pivots scénaristique vertigineux. C'est comme si avec les années et de film en film les spectateurs s'attendaient à un revirement chaque fois. Si bien qu'on ne lui pardonne plus ces mêmes pivots en plein milieu du film, on n'accepte plus de ne pas être rouler à la fin du film, en fait on exige que le punch final soit, justement, à la fin. Alors comme il n'y a pas vraiment de dénouement incroyable dans The Happening, les spectateurs ont décidé de bouder leur plaisir, d'exécrer le film, de ridiculiser les acteurs. Qu'en est-il alors de ce film maudit.
Bien que l'histoire m'apparaisse comme étant ridicule,il n'en demeure pas moins que Shyamalan cré, un peu artificiellement, un état d'alerte, de paranoïa qui fonctionne. D'autant plus que le film est rapide et très bien réalisé (la force de Shyamalan), surtout dans les scènes de suicide. La première partie du film est éfficace mais le rythme ralentit et le film devient de plus en plus moralisateur, enfilant les scènes inutiles, les métaphores stupides et le symbolisme pesant. Jusqu'à ce jour Shyamalan a pu s'en tirer en copiant et plagiant des idées vues dans d'autres films que personne ne se souvient, mais voilà qu'avec The Happening, il réussi difficilement à nous faire oublier que les scènes inutiles ont déjà été vue ailleurs mais qu'en plus elles avaient plus de sens.
En résumé, The Happening est un film prétentieux sous ses allures modeste mais il n'en demeure pas moins un divetissement sans être trop agréable ou excellent.

3 comments:

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It's refreshing to see that your opinion of The Sham remains true.

Nyah! I can post comments too.

cinoche, teloche ou Fardoche said...

Isn't it ama-ze-zing that we can both post comments.

I hate him so much (The Sham) that i bought his book to hate him even more.
It's not written by him, but you knew that Miss Julie, it is call The man who heard voices; or How M. Night Shyamalan risked his career on a fairy tale.

ad said...

Well, I hope you *enjoy* reading the book this weekend instead of chasing fairy tales in the woods and twisting your ankle. Again.
Happy St-Jean.