Wednesday, March 21, 2018

Réflexions sur de la cinématographication

The Marine 3 : Avec The Marine 3 on change encore d’acteur principal. Possiblement le plus plate de la série et le moins divertissant, The Marine 3 a au moins le mérite d’être celui le mieux joué par ses acteurs. Il faut dire que quand on a Neal McDonagh comme méchant de service, c’est toujours bon. Il est passé maître dans l’Art de faire de bon méchant de campagne/région lui qui voit encore une fois sa carrière battre de l’aile. Elle avait si bien commencé cette carrière avec un rôle d’acolyte du Lieutenant Picard dans Star Trek First Contact. Il faut croire que McDonagh n’a pas eu la chance de Chris Hemsworth ou Tom Hardy. The Marine 3 est celui dont les scènes d’actions sont les plus banales, ronflantes, mal misent en scène et mal filmé. Certaines scènes sont filmé avec une Gopro pour des résultants tellement navrants qu’on se demande pourquoi on les a inséré dans le film.


The Marine 4 : Malgré tout ses défauts, The Marine 4 est possiblement le meilleur de la série. Mais un peu trop long et redondant. Pour un film d’action où les chargeurs de fusil ne manquent jamais de balles où les balles n’atteignent jamais le protagoniste, c’est un marine après tout et où les poursuites en voitures manque de punch (surtout que les champs/contrechamps n’ont pas été filmé le même jour), le film livre la marchandise. Les chorégraphies de combats sont bonnes, les acteurs se débrouillent et les stupidités sont assez drôles pour se bidonner. En pleine poursuite dans la forêt, le marine qui n’en est plus un, semble prendre le temps d’installer des pièges sophistiqués sans que le spectateur ne soit au courant. L’effet de surprise est instantanément drôle, loufoque et badass. L’un des 3 méchants principals (oui 3!) ressemble à Stephen Dorff, le crâne rasé, une mauvaise peau et un pseudo accent étranger, tandis que la fille ressemble à Émily Bégin avec une belle mise en pli qui ne se décoiffe jamais ainsi que des pantalons tellement tight que mon frère dirait : Elle à un p’tit cul de course la crisse de chienne. Ce à quoi je répliquerais : T’es vraiment un macho épais misogyne #metoo. Ce qui à quoi il me répondrait : ache tague mi tout c’est quoi ça?  Mon frère est le public cible pour The Marine 4, ça et des films avec des animaux qui parlent.


The Marine 5 : Je commence à me demander pourquoi la série de films s’appelle The Marine, dans aucun des films de la série on a affaire à un marine. Il s’agit d’un ex-marine, un soldat qui a toujours été décoré de la légion d’honneur et du purple heart comme si dans l’armée on donnait des médailles tout le temps comme si c’était des chattons. C’est peut-être juste des trucs autocongratulants un peu comme les Oliviers, des trophée d’humoristes donné à des humoristes par des humoristes. Je pense que le système de médailles de l’armée américaine est pareil. Des médailles de l’armée donner à des soldats par des Sergents. Bref, toujours est-il que The Marine 5 c’est un peu un Die Hard dans un stationnement à étages. Pris dans un stationnement et attaqué par des motards de cinéma (le genre méchant avec des tattoos qui n’ont pas peur de tuer) l’ex-marine devenu ambulancier depuis 24 heures tente d’aider un gentil monsieur à survivre. Encore une fois les balles ne peuvent l’atteindre mais là on pousse ça à l’extrême : même à bout portant il évite les balles. Bravo marine!


Sheep Skin : Sheep Skin est un film de loups garou sans loup-garou parce que quand ton budget est de 25 000$ y a des limites à ce que tu peux faire. Le tout se passe dans un entrepôt vide avec peu d’éclairage. Les acteurs se débrouillent sauf pour le personnage principal qui en fait un peu trop. Au final, l’idée passe bien mais c’est au niveau du montage et de la mise en scène que le film aurait pu être mieux. Le film est beaucoup trop mou pour être prenant ou divertissant. Les lacunes et l’amateurisme se font sentir assez rapidement alors qu’on aurait pu faire beaucoup mieux avec le matériel parce que quand t'as pas d'argent tu compenses ailleurs, tsé...


Memory of the Dead : Film d’horreur argentin, Memory of the Dead à de terribles effets spéciaux pour tout ce qui est tourné en extérieur mais sinon, ce film est surprenement efficace. Entre cauchemars éveillés et phantasmes lynchéens, Memory of the Dead fini même par surprendre avec son twist final sympathique.


The Mountain Between Us : C’est vraiment une belle histoire d’amour et de sentiments du cœur pis toute entre Rose, la survivante du Titanic qui se retrouve ici dans un écrasement d’avion dans le pôle nord ou en tout cas pas loin. Comme quoi quand t’as pas de chance dans la vie… Possiblement qu’après avoir perdu Jack dans les eaux glacée de l’Atlantique au début du siècle, elle s’est dit qu’elle ne perdrait pas un autre homme dont elle s’amourache, ici, Luther, un chirurgien qui va perdre l’usage de ses jambes éventuellement. Les deux survivent, c’est beau! Whatever!


Chien de garde : J’aurais beaucoup voulu aimer Chien de Garde. Le film commence bien, les 2 acteurs principaux sont excellents et Maude Guérin en mère alcoolique est parfaite. C’est au niveau de où Sophie Dupuis veut en venir que je n’adhère pas. Pas que ce soit contre mes principes, j’en ai pas beaucoup, mais plutôt au niveau du fait qu’elle s’est compliqué la tâche pour rien. Et c’est un peu ce qui coule le film. Elle a voulu voir trop gros ou elle n’a pas les reins assez solide pour rendre à l’écran une saga familiale qui n’en demande pas tant. Parce que ce qui intéresse Dupuis est la famille, les liens familliaux et elle aurait pu arriver au même résultat sans cette histoire de pseudo-mafia cheap de Verdun. C’est qu’en voulant faire un genre d’Animal Kingdom, Dupuis n’a pas peaufiner son scénario et à encore moins dirigé Paul Ahmarani. Celui-ci offre une performance dégueulasse et n’a aucunement le charisme de nous faire croire qu’il joue avec cette famille tel un marionnettiste et ses marionnettes. Le gros problème du film vient de là, en plus de la copine de JP qui est une piètre actrice. Parce que c’est ce qui intéresse Dupuis, le fait que JP veut tourner le dos à sa famille mais comme sa copine est mauvaise on n’y croit jamais et comme Ahmarani est terrible au point où il en devient embarassant, on n’y croit jamais non plus. Dupuis accumule alors les gros plans sur le visage de JP et les ralentits pour nous faire comprendre sa détresse et ça en devient redondant. Tout ça mis ensemble donne l’impression que le film aurait très bien pu se passer de l’histoire de mafia et se concentrer sur Vincent, JP et sa mère avec possiblement le même résultat. La direction photo est impeccable (nerveuse dans le quotidien de JP mais stable lorsqu’il est à l’école), et le film possède une énergie que l’on voit rarement dans le cinéma québécois. Si on retient ne serait-ce qu’une chose du film de Dupuis c’est bien l’énergie de sa mise en image. Un peu comme Once Were Warriors. Et un peu comme Once Were Warriors, j’ai l’impression qu’avec le temps cette énergie vieillira très mal (qui a revu et apprécié le film de Tamahori depuis 1993?) et fera de Chien de garde un feu de paille. Loin de moi l’idée d’être négatif parce que des films comme celui là, ça en prend plus au Québec, mais peut-être que les jeunes réalisateurs devraient arrêter de se faire confiance au niveau du scénario et laisser un scénariste établi les aider un peu à peaufiner leur oeuvre. La finale du film est assez décevante et ce regard à la caméra de JP semblant nous dire : ne me jugez pas, est maladroit. Avec un scénario peaufiner on aurait éviter plusieurs des petits trucs qui dérangent. Bref, j’ai l’air négatif mais allez voir ce film, la cinématographie québécoise vous le demande.


Amityville : The Awakening : Des abeilles en CGI, ça fait peur en tabarnak! C'est le 4e film avec Jennifer Jason Leigh que j'écoute, après Good Time, Annihilation, et Morgan en 2 semaines. J'ai rien de plus à dire sur Jennifer Jason Leigh. 


Rough Night : Bien que la bande de filles semble s’amuser et ont une chimie palpable, c’est un peu plate de constater que toutes les scènes avec les hommes (environ 4 minutes de tout le film) sont supérieures et plus drôles.


Kidnap : Parfois un film est mauvais, on le sait sans avoir besoin de le voir, comme Kidnap par exemple qui devient pire à mesure que le film avance. Alors pour éviter de perdre mon temps à écrire sur Kidnap je vais dorénavant utiliser une échelle d’appréciation. Donc, Kidnap est inférieur à The Marine, The Marine 2, The Marine 3, The Marine 4 et The Marine 5
0/5 Marine


The Belko Experiment : The Belko Experiment n'a rien de vraiment nouveau au niveau de la prémisse puisqu'environ 12 films dans le même genre sont sortie dans les 10 dernières années mais celui-ci à ça de spécial : il est écrit par James Gunn, le gars qui fait tripper les nerds avec ses Guardians of the Galaxy. Par contre, il est réalisé par Greg McLean, le gars qui fait tripper personne avec ses vues de crocodiles tueurs. Tout est dit sur The Belko Experiment dans les deux dernières phrases. On comprend pourquoi le scénario est resté sur les tablettes et on se désole que Gunn n'ai pas réalisé le film. Parce que Gunn est capable comme dans Super ou Slither de naviguer entre humour noir et commentaire social alors que McLean prend tout ça trop au sérieux et évacue tout l'humour et tout le côté politico-social. Il en résulte un film très gore redondant qui nous donne une bonne prestation du trop rare John Gallagher Jr et une aussi rare prestation de Tony Goldwyn qui à délaissé sa carrière d'acteur au profit d'une carrière de réalisateur. 
3/5 Marines



Going In Style : Je ne sais pas pourquoi j’insiste tant à perdre mon temps. 
1/5 Marines

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