Thursday, May 8, 2014

Réflexions sur de la cinématographication


End Of Watch : À bien y penser End Of Watch est une version sur l’adrenaline de 19-2. Une version plus trash, une version sur le speed. La différence est que dans la série de Podz on nous montre le quotidien des policiers autant dangereux (fusillades dans une école) qu’anodin (aller chercher un chat dans un arbre, sortir un saoulon d’un dépanneur) tout en nous montrant leur émotions (larmes, pleurs, larmes, dépression, alcoolisme, larmes, etc) End Of Watch donne la même impression mais plus comme un cliché du policier qui doit sans cesse fusiller des crips ou crisser des volés à des bloods tout en se moquant des prostitués et en volant la bière des sans abris. Des policiers douchebags comme on imagine les policiers de L.A. Le métier semble dangereux, certes, mais comme on dispose de 90 minutes pour nous le montrer on a l’impression que chaque heure de la journée est remplie d’anecdotes (découvertes de cadavres, d’un laboratoire de meth, d’immigré clandestins, pousuite en voiture, à pied, fusillade, passage à tabac de dealers de drogue) tout ça dans ce qui semble se dérouler sur environ 48 heures. David Ayer qui avait scénarisé Training  Day semble avoir beaucoup de difficulté avec l’espace temps dans ces films puisque Training Day avait le même problème au niveau du temps : difficile à croire que tout se déroule en si peu de temps (environ 18 heures pour Training Day). Bref, Ayer aime bien nous montrer le travail des policiers de L.A. mais il semble également croire qu’il à le talent de James Ellroy (qui collabore avec lui parfois) alors il donne un côté romanesque à ses récits et c’est toujours le maillon faible de ses films. Surtout dans End Of Watch qui se veut un peu plus « documentaire ». Il va falloir un jour comprendre que si on veut faire un simili-documentaire il ne faut pas utiliser des acteurs connus. The Office n’aurait jamais fonctionné avec Roger Moore et Megan Fox.
Le côté romancé du film nous permet de voir les policiers dans leur quotidien et tout est un peu anodin et sans grandes importances. Alors on met le paquet pour les scènes où les policiers sont au boulot.    
L'autre truc qu'il va falloir un jour que les réalisateurs comprennent c'est que s'ils veulent utiliser une gammick ou procédé quelconque (dans ce cas-ci un faux documentaire) il faut non seulement que la-dite gammick fonctionne (dans ce cas-ci elle fonctionne), qu'elle serve le récit (ça marche toujours), qu'elle soit la seule façon de raconter l'histoire (plus ou moins) mais qu'elle soit utilisé du début à la fin. End of Watch à ce problème qu'il y a des caméras partout qui filment de façon subjective mais dans sa finale, il n'y en a plus alors on se demande 1) qui filme et 2)pourquoi on passe tout d'un coup d'un faux-documentaire à un jeux vidéo. 


The Ambassador : The Ambassador est un film d’action politico-machin comme on en faisait tant dans les années 1980 et dont J. Lee Thompson en a fait sa spécialité. Probablement basé sur un roman d’espionnage que personne n’a lu (d'Elmore Leonard, je crois), The Ambassador est probablement la seule chance de voir Ellen Burnstyn nue dans un film. Sans être une énorme perte de temps, The Ambassador est regardable et est un des meilleurs films de Thompson.


The Serpent And The Rainbow : Je me rappelle étant jeune quand The Serpent And The Rainbow est sortie sur les écrans de cinématographication, les critiques étaient favorables et la bande annonce faisait peur. J’ai dû voir le film à la même époque où ma fascination pour les films d’horreur à débuté voyant en rafale la filmographie de Wes Craven (parce que quand on est jeune on pense que Craven est une sommité) et je l’avais trouvé étrange mais pas génial juste un peu meilleur que Shocker. En le revoyant maintenant et en ayant appris les déboires derrière la production du film en Haïti, je dois me rendre à l’évidence, The Serpent And The Rainbow est possiblement le meilleur de Craven puisqu’il renferme tout les thèmes chers au réalisateur de Music Of The Heart sans avoir à les expliquer. Sans avoir à nous raconter le comment du pourquoi ou si la finale est un peu garoché, Craven nous présente ce qui à réussie à faire malgré les obstacles de la production et il nous donne le plus Craven-esque de ses films, sans s’en apercevoir. Il réussit également à semer le doute dans l’esprit du spectateur en jouant entre le rêve et la réalité (sa spécialité) et à faire ce qu’un film de Craven ne réussit pas souvent : donner la frousse.


9 mois ferme : 9 mois ferme est probablement le film le moins amusant et le moins divertissant d’Albert Dupontel et pourtant il a gagné des statuettes de cinématographications françaises. 9 mois ferme est, de plus, le film le plus poli de Dupontel. On y reconnaît ses thèmes fétiches, ses cibles préférées et ses antagonistes bureaucratico-politiques de toujours. Par contre, on n’y reconnaît plus son humour, quelque chose a disparu, sa hargne s’est dissipée. Même du côté de la réalisation Dupontel à évacué tout côté bédéesque auquel il nous avait habitué dans ses films précédents. On a l’impression qu’a force de donner dans l’anti-bourgeois, Dupontel nous a pondu un film pour bourgeois, un film pour tous, édulcoré, à la limite, forcé humoristiquement parlant.


Tom Yum Goong 2 : Tony Jaa est arivé comme un sauveur dans le monde du film d’arts martiaux avec Ong Bak. Ensuite est arrivée The Protector, un film un peu plus incohérent dans son récit mais avec plusieurs tour de force autant au niveau de la chorégraphie martiale qu’au niveau des prouesses techniques (le plan-séquence de l’escaliers est un moment d’anthologie) Puis, Jaa est disparu en nous offrant Ong Bak 2 et 3, 2 films merdiques et brouillons, pour devenir prêtre ou ministre du culte ou je ne sais trop. Ayant fini de pleurer dans un monastère, Jaa reviens avec The Protector 2 (Tom Yum Goong 2). En 3D. L’idée peut parraître farfelue mais une fois qu’on a vu la bande-annonce, on se dit que l’idée semble bien exécutée. SEMBLE bien exécuté, car une fois qu’on écoute le film, on a seulement le goût de pleurer. Quelle catastrophe. Et la 3D n’a rien à y voir. Le film est tout simplement désolant, à la limite de la blague. Les scènes n’ont rien à voir une avec l’autre et elles sont filmé comme si on avait eu un gros budget, de grosses caméras sur rails pour des travellings impressionnants qui cadrent maladroitement la scène au point de ne pas trop voir la continuité (grace a un montage tarabiscoté) et le but d’un tel exercice. Chaque scène de combat est plus ridicule que la précédente non pas à cause des chorégraphies impresionnantes (qui ne le sont vraiment pas) mais à cause de tout le reste : mise en situation, montage, mise en scène, CGI plus que déficiants. Une scène de combat à lieu dans un endroit quelconque (peu importe) et les murs prennent feu. On a droit a un combat complètement foireux ou du feu en CGI longe les murs pendant que deux abrutits se tapent sur la gueule. Le spectateur est supposé trouvé ça charmant et/ou impressionnant alors qu’il a simplement le goût d’aller directement sur Google pour connaître la définition de "HD" et être sûr que ça s’applique à son téléviseur pour ensuite téléphoner aux producteurs du film pour le leur expliquer. On a le goût d’aller voir les producteurs et de les gifler en disant : 
(tape)Non! 
C’est pas ça du 3D!
(Tape) Non!. 
Tom Yum Goong 2 nous permet également de confirmer ce qu’on savait déjà : RZA est un piètre acteur. Ce qui n’est jamais tellement un problème dans ce genre de production mais ça devient un problème quand IL s’implique dans ce genre de production. On sait tous qu’il rêve depuis qu’il est petit de faire des arts martiaux mais ce n’est pas une raison pour se foutre le nez dans tout les films d’actions sous prétexte que jadis il avait un groupe de hip hop martial. RZA dans Tom Yum Goong 2 est non seulement mauvais au point de faire friser les oreilles mais en plus il décide de réaliser son plus grand rêve en prenant part à quelques combats dont un contre Tony Jaa. Comme si le tout était aussi iconique Bruce Lee VS Chuck Norris ou Bruce Lee VS Karim Abdul Jabar. RZA est incapable de donner plus d’un coup de pied ou de poing sans avoir l’air d’un piètre amateur alors le montage devient psychédélique pour nous faire croire que RZA est un expert de la savate. Je crois que sa jambe ne lève pas plus de 2 pieds du sol. J’oubliais qu’on a aussi droit à Jeeja Yanin dans le double rôle de jumelles karatékas. Mais comme toujours elle n’a aucune crédibilité quand elle se bat contre un homme de 6 pieds 3. Bref, Tom Yum Goong 2 est possiblement le pire film d’arts martiaux du 21e siècle.


Delivery Man : Un remake de Starbuck écrit et réalisé par le même scénariste/réalisateur que l’original. Bravo Ken Scott, tu fais maintenant partie d’un groupe sélect (Ole Bornedal, Georges Sluizer, Les frères Pang, Gela Babluani pour ne nommer que ceux là) qui ont scrappé leur œuvre pour le plaisir des américains. Bien sûr si quelqu’un doit détruire notre oeuvre autant le faire nous même. Dans le cas de Delivery Man, il n’y avait pas grand chose à détruire puisque le film original se traduit bien et n’est pas tant un film de genre où il est plus facile d’américanisé le tout. Delivery Man avait pour mendat d’être aussi sympathique et de faire passer l’humour gentil mais pas trop enfantin à un public différent. Sur ce point, Scott à réussit puisque son film est en tout point identique à Starbuck. L’humour est un peu moins au rendez-vous probablement parce que 1)Vince Vaughn est sur le pilote automatique 2)les gens avaient un partie pris pour Antoine Bertrand/Patrick Huard et 3) parce qu’on semble prendre un peu moins son temps pour mettre étaler les ingrédients. Delivery Man souffre éagelement des comparaisons comme c'est toujours le cas pour un remake mais le film n’est pas pour les fans de l’original mais bien pour un nouveau public, alors je crois que Ken Scott à réussi son pari et n’a pas à avoir honte de son film   


The Watch : Dans la bande-annonce on ne misait pas tant sur le côté « extra-terrestre » du film et pourtant on aurait dû. J’imagine que ça explique le flop du film au cinéma. On s’imagine aller voir Zoolander faire le stuck up de service pendant qu’un des Wedding Crashers fait des blagues de pénis pendant que le doublement nominé pour un oscar qu’il ne gagne jamais fait aussi des piètreries alors qu’en réalité Vince Vaughn est sur le pilote automatique, Ben Stiller se fait chier et Jonah Hill veut manger des croustilles pendant que des extra-terrestres veulent faire exploser un Costco. On a l’impression que le tournage fut un suite ininterrompue d’improvisations et qu’une fois venu le temps d’y inclure une intrigue de méchants aliens il ne restait pratiquement plus de péllicule puisqu’elle avait servit aux singeries pas super drôles de Vaughn.  Ensuite la difficulté fut de faire le montage d’un film dont le scénario avait déjà été évacué à 87% au tournage. On a donc multiplié les blagues de vaches qui explosent pour ne pas se concentrer sur ce qui est important (l’histoire, l'humour et les extra-terrestres) et ajouter le plus de placement de produits possible puisque contrats obliges. Mais même si le marketing avait réussie son coup, The Watch ne serait pas un bon film pour autant.


12 Rounds 2 : Il y a beaucoup trop de chiffres dans le titre de ce film. Mais pas autant que dans 19-2 2 (la 2e saison de 19-2). Pourquoi pas The Next 12 Rounds? Ou Another 12 Rounds? Parce qu’on s’entends, ce n’est ni les mêmes acteurs, ni les mêmes lutteurs, ni les mêmes personnages alors en principes par déduction ce ne sont pas les mêmes 12 rondes. L’histoire est identique au premier film alors les questions qu’on s’était posé à l’époque (comment le méchant a-t-il réunit tout les ingrédients gagnants pour réussir son plan machiavélique, pourquoi le méchant ne s’est-il pas trouvé une autre femme, où a-t-il trouvé l’argent, etc) sont les mêmes. Même si le film de Renny « je suis un viking » Harlin paraissait beaucoup plus dispendieux et se passait durant le jour, celui de Roel Reine (un pro du DTV) qui se situe entièrement la nuit est beaucoup plus divertissant grace entre autre à une énergie et un dynamisme (beaucoup de travellings inutiles) qui ne laisse aucun temps mort. 12 Rounds 2 sans être meilleur que le premier est meilleur que le premier. J’aurais jamais cru.


Enemies Closer : Enemies Closer est la réunion tant attendu entre Jean-Claude Van Damme et le réalisateur Peter Hyams qui nous avait donné Timecop (le film où Van Damme fait une split sur un comptoir de cuisine parce qu’il évite de se faire électrocuté les gosses), le plus grand succès de Van Damme. Dans ce qui semble être le scénario le moins crédible depuis longtemps, Van Damme joue le méchant de service avec beaucoup d’humour (sa scène de mort est complètement hilarante). L’histoire est un peu trop abracadabrante pour être raconté en quelques lignes pas que ce soit complexe simplement que la suite des évènements est trop abracadabrante pour être cohérente. Sur papier, j’imagine que tout s’explique, mais visuellement on n’a pas trop insisté pour que la cohérence soit la priorité. Enemies Closer a deux intrigues qui s’entrecroisent mais dont les enjeux de l’une est complètement oublié aux profits de l’autre et c’est dommage parce que c’est la meilleure intrigue qui écope. Autant dire tout de suite, il n’y pas beaucoup d’action dans Enemies Closer mais plutôt beaucoup de poursuites dans le bois la nuit pour ceux que ça excite. On a aussi droit à ce qu’on pourrait qualifier de racisme ou d’idiotie par manque de culture. Le film se passe à la frontière Canado-américaine alors vous aurez devinez que la police montée fait une apparition fringué comme si on était encore en 1876 et les franco-canadiens sont joués par des acteurs français (ou belge pour Van Damme) qui n’ont aucunement l’accent québécois. C’est dans des moments comme ceux-là qu’on préfère voir Yvan Ponton joué les bandits plutôt qu’un acteur français quelconque. 


Red 2 : Si Red 2 était un album de musique, il serait un album de B-Sides. Comme une suite de scènes qui sont de trop sur un album ou une suites de scènes sans l’âme de l’album. Un peu comme si des musiciens se réchauffaient mollement en studio avant de donner une vraie bonne performance. Red 2 c’est une peu ça, une déception pour tout le monde sauf pour les fans de l’original qui cherchent à avoir dans leur collection tout les enregistrements de leur groupe préféré même s’il savent qu’ils doivent se forcer un peu pour trouver un ou deux arguments en faveur de ces chansons qui ne sont rien d’autres que des rejets de studio.


Taken 2 : Dans un monde utopique, jamais Taken n’aurait eu le succès qu’il a eu. Pas tant un mauvais film qu‘un film quelconque, Taken fut une réussite interplanétaire peut-être lié au fait que la femme de Liam Neeson à trouvé la mort dans un accident de ski au Mont-Tremblant peu de temps avant que celui-ci se mette à enfiler tour à tour les rôles des scénarios qui arrivaient dans sa boite aux lettres. Est-ce que j’essaie de dire que les gens ont eu pitié de sa tragédie et sont allé voir Taken en voulant encourager un acteur qu’ils avaient oublié depuis Rob Roy? Oui, c’est un peu ce que je veux dire. C’est pas gentil mais c’est ce que je crois. Taken 2 est un peu du pareil au même sans l’effet surprise de voir Neeson casser la gueule de méchants anonymes pas gentils. Mais cette fois, la réalisation est de mauvaise qualité et on cache difficilement l’âge de Neeson dans un montage chaotique où une simple savate est découpé en environ 18 plans de 18 frames pour 1)donner un peu de dynamisme à une scène de combat mal chorégraphiée et 2)montrer que Neeson est « su’ à coche » et aussi rapide que Bruce Lee. Un mauvais montage + une mise en scène molle + une chorégraphie déficiente ne donne aucunement une excitation pour la rétine. Un gros problème scénaristique (à moins que ce ne soit au niveau du casting) est le lien qui unit Neeson à sa fille joué par Maggie Grace. Comme dans tout film qui se respecte, Grace, une femme d’environ 30 ans joue une fille de 17 ans. Grace à la chance de ne pas faire son âge mais de nous faire croire qu’elle à 17 ans c’est un peu tiré par le poil du scrotum. Alors on a droit à une fille (disons qu’elle à au pire 21 ans) qui doit passer son permit de conduire, donc un peu trop vieille  (il n’y a pas d’âge pour passer son permit de conduire mais dans la logique du film où Taken 2 est la suite de Taken et où Grace se devait de passer son permit, on en conclu que Taken 2 se passe exactement 2 semaines après le premier film ce qui n'a aucun sens ou que Taken 2 se passe exactement 4 ans plus tard, exactement le temps qui s’est écoulé entre les deux productions alors Grace se doit d'avoir au moins 20 ans dans ce film ce qui serait aussi ridicule puisqu’elle n’a toujours pas son permit et qu'elle devait l'avoir après le premier film). On a aussi droit à Neeson qui y va du cliché du père américain conservateur qui n’est pas trop content que sa fille sorte avec un garçon. Évidemment si Grace à 17 ans je peux comprendre que Neeson surprotège sa fille, lui qui en a la garde partagée et doit la voir une fois par mois mais si Grace à 20-21 ans on doit admettre qu’elle doit avoir déjà perdu son hymen quelque part à Acapulco pendant un spring break et de ce fait, Neeson passe pour un abrutit qui semble vouloir controler la vie sexuelle de sa fille ce qui est extrêmement gênant. Parlant de permit de conduire, comme Maggie Grace passe ses cours de conduite et qu’elle se retrouve quelque part en Europe de l’Est, on en profite pour faire une scène de poursuite automobile alors que c'est elle qui manoeuvre le véhicule de façon aussi dangereuse que spectaculaire. Comme si d'un coup, elle devenait Jacques Villeneuve le temps d'une poursuite. On essaie bien sûr de rendre le tout comico-familial-amusant un mélange d’humour à la Stop Or My Mom Will Shoot-meets-Adventure in Babysitting mais comme c'est une production Luc Besson on y ajoute l’humour de Jingle all The Way. Bravo Luc Besson!


Raze : Raze c’est un produit merdique pour essayer de vendre la carrière d’actrice de Zoe Bell dans ce qui est encore une fois un film d’action. Si elle veut montrer l’étendue de son talent dramatique ce n’est pas dans ce genre de production qu’elle réussira.  C’est mon humble avis. Van Damme n’a pas essayé d’être un acteur sérieux en jouant dans Sudden Death. Et comme le dit le proverbe : Ce qui est bon pour Van Damme est bon pour les dames. Donc Zoe Bell affronte d’autres madames dans des combats clandestins éclairés en rouge pour donner un côté dispendieux à un décors cheap. Rachel Nichols est la 2e actrice principale(et productrice) mais à ma grande surprise ne survie pas au 10 premières minutes. Doug Jones ressemble de plus en plus à John Waters sans la moustache et la finale est complètement foireuse. Sinon, bof, les actrices sont à la limite de la caricatures et le « fun factor » est plus que nul.


Cheech & Chong Animated Movie : Je ne crois pas qu’on puisse un jour faire un film d’animation aussi insipide que cette pocherie.


Sarah préfère la course : Pour une fois que le titre n’est pas trompeur. Parce que tenez vous le pour dit, Sarah préfère la course. Elle doit le répéter 407 fois dans le film. En fait, je ne me rappelle pas l’avoir entendu dire autre chose que : J’aime courir!. Ce qui fait de Sarah le personnage féminin cinématographique le plus plate au monde. En fait, non, ce n’est pas vrai, le personnage de d'Antoine est possiblement son équivalent masculin quoiqu’il est un peu plus allumé qu’elle. Mon problème avec le film de Chloé Robichaud en est un d’empathie pour ses personnages. Ils sont creux, plates, vides et inintéressants. De plus, j’ai beaucoup de difficulté à croire leur situation pas que ce soit exagéré ou incroyablement complexe mais simplement…scénarisé, sans trop réfléchir si les deux personnages pouvent vivre ce « genre » de relation alors qu’il est évident que le personnage de Sarah est complètement déconnecté de la réalité. Je veux bien croire que le personnage masculin nous soit présenté comme « un homme comme tout les autres qui ne pense qu’avec son pénis » mais c’est faux de croire qu’un gars tel qu’on nous le présente dans le film, puisse ne pas comprendre que Sarah soit un peu fêlée sinon voire renfermée au point d’être asociale. Si on nous le montre comme dans le film, alors c’est un profiteur et un crosseur et jamais il ne se facherait comme il le fait ou ne serait déçu de la situation. Alors que s’il est sincère, comme je crois que Robichaud veut le présenter, elle fait un mauvais travail de nous expliquer qu’il est réellement en amour avec elle puisque de toute façon ce qui intéresse Robichaud c’est de nous montrer Sarah et Sarah, elle, elle s’en fout, elle préfère la course. Il n’ a pas que du mauvais dans Sarah Préfère la course, la réalisation est soigné et les acteurs jouent bien mais il y a plusieurs éléments parfois inutiles, parfois plus cute que nécéssaire (les biscuits chinois par exemple). Je crois qu’on a fait tout un plat du film puisqu’il avait été présenté à Cannes ce qui a augmenté les attentes envers celui-ci. Pour être franc, je m'attendais à beaucoup, j'ai été déçu.

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