Thursday, March 28, 2013

Réflexions sur de la cinématographication


Sector 7 : Sector 7 est une tentative de recréer The Host sur une plate-forme maritime qui extrait du gaz ou quelque chose comme ça. On a donc droit à un monstre en CGI qui ressemble à n’importe quoi tout droit sortie du jeu Resident Evil. Le premier. Celui sur Playstation. La créature n’est donc pas super convaincante. En plus il y a une tentative de 3D avec des tentacules et la langue qui sort à tout bout de champs. Bref, un film de monstre avec un monstre raté et des acteurs débiles ce n’est pas super excitant. Sector 7 n’est donc pas super excitant. D’ailleurs à peu près tout le film est en CGI. La finale sur la plateforme avec la moto est beaucoup trop longue. C’est parce que de voir quelqu’un sur une moto où le décors a l'air faux fait mal aux yeux, alors il est préférable de garder au strict minimum une telle scène au lieu de l’étirer inutilement dans ce qui ressemble à une tentative de suspense, alors que le spectateur à lâché prise depuis longtemps et s’affaire à faire autre chose de plus constructif comme se couper les ongles d’orteils.



The Thompsons : Suite de The Hamiltons, The Thompsons est le genre de suite qui a un peu plus de moyens financiers que le film précédent. The Hamiltons utilisait le found footage à-la-Cloverfield pour raconté une histoire vampiresque dans un film au budget très très limité. Avec The Thompsons on se retrouve outre-atlantique où la famille de vampires (le vampirisme de la famille n’était révélé qu’à la toute fin de The Hamiltons alors qu’ici on nage en plein Twilight)tuent des gens dans des diners ou dans des pubs à-la-Near Dark avant de tomber sur une autre famille de suceurs de sang. Les Vampires européens ne sont pas tellement différents ils ont des dents pointus et tout le tralala. Le film essaie beaucoup de croire qu’il est beaucoup mieux qu’il ne l’est en multipliant les pivots scénaristiques mais en vain. On aurait dû se concentrer sur un scénario linéaire, basique plutôt que d’essayer d’être original.



Fletch : Je n’avais jamais vu Fletch. Je ne suis pas un fan de Chevy Chase et s’en est devenu un running gag avec mon ami Phil qui lui ne peut écouter un film qui n’a pas pour vedette Chase. Pour lui, Transformers serait beaucoup plus crédible si on remplaçait Shia Laboeuf par Chevy Chase. Pour donner raison à Phil, j’ai écouter Fletch et sa suite. On a détruit un roman pour l’adapter au talent et à l’humour de Chase dans ce qui semble être une tentative de Beverly Hills Cop. Même la musique ressemble plus qu’étrangement au soundtrack du film de Martin Brest sortie un an plus tôt. Chase passe la totale durée du film à se déguiser avec fausses barbes et perruques pour coincer un millionaire qui lui à promis une riche somme d’argent pour le tuer en coyant que Chase/Fletch est un slacker/beach bum/sans abris alors qu’il est journaliste. Tout est caricatural et Chase se réserve le rôle du daddy cool toujours plus intélligent que les autres et où ses répliques souvent drôles ont très mal vieillies. Fletch est une version très très très inférieure à Beverly Hills Cop mais j'avoue que Transformers aurait été meilleur avec Chase au lieu de Laboeuf. 



Fletch Lives : Fletch Lives est la suite de Fletch et le film ressemble étrangement à Beverly Hills Cop 2 sortie un an plus tôt…



Good Luck Chuck : Dane Cook n’est certainement pas mon humoriste préféré ni mon acteur préféré. Il n’a pas non plus ma peau de visage préféré. C’est méchant, je sais mais Cook s’arrange toujours pour jouer des rôles de gars cools et drôles et sexy pour qu’on oublie qu’il a une des pire peau cicatrisée par l’acné. Ça ne me dérange pas vraiment, ce qui me dérange c’est de faire comme si de rien. Dans un film aussi sexiste et misogyne que ne peut l’être Good Luck Chuck, c’est un peu hypocrite de faire comme si Cook avait le visage de Justin Bieber. S’il peut se permettre de rire de femmes obèses, laides, hystériques, stupides pourquoi ne peut-il se permette de nous faire une blague ou deux de sosies de James Edward Olmos. Gaff et Cook, même combat. Bref. Good Luck Chuck commence plutôt surprenement bien outre le fait que Dan Fogler qui joue le sidekick sexiste et minable, comédie romantique oblige, est détestable, je m’attendais à quelque chose de bien moins pire que prévu. Jessica Alba en jeune fillette gaffeuse peut être sympathique, une histoire loufoque qui entre bonnes mains, peut aussi être sympathique. Mais voilà que le film change du tout au tout en milieu de parcourt et là commence une longue suite de scènes où les femmes nues et le sexismes vont bon train. Parce qu’on sait tous que ce que les femmes veulent c’est se marier et faire des bébés et qu’elles sont prêtes à tout pour arriver à leur fin et ce rapidement. Car voyez-vous, Dane Cook, dans le film, est comme un porte-chance, chaque fois qu’il couche avec une fille, celle-ci trouve « le bon » tout de suite après. Ce qui fait que les femmes font la file, se dévêtissent et deviennent très agressives car elles sont prêtes à se faire ramoner par Cook de façon bestiale (parce que c’est drôle, tsé) pour trouver l’homme de leur vie. Mais ce n’est pas tout, puisque Cook croit être amoureux d’Alba, il ne veut coucher avec elle et la perdre par la suite dans les bras d’un autre alors pour « briser le sort » il décide de coucher avec la seule femme au monde qui ne pourra jamais jamais jamais rencontrer l’homme de sa vie : c’est à dire une femme obèse-poilu-verrue-qui rote et pète. Parce qu’évidemment, si on ne ressemble pas à Alba, on ne peut rencontrer l’amour et si on est moindrement obèse, on est obligatoirement dégueulasse quand on mange, boit, parle et etc.. Mais ce n’est pas tout, au moment où le film est complètement condescendant, il prend une autre tournure puisque, je sais c’est hilarant, la femme obèse trouve l’amour de sa vie en un milliardaire rien de moins, Cook croit qu’il va perdre Alba et se transforme tout à coup en espèce d’obssédé complètement caricatural, en dehors de son personnage et le film devient tout à coup irritant pour l’âme.  Il se met donc à harceler Alba, parce que c’est le femme de sa vie, lui qui à dû coucher avec 368 femmes dans un montage pratiquement pornographique un peu plus tôt dans le film, ce qui nous fait rudement douter de ses intentions avec la Alba. Alba le repousse par ce qu’elle le trouve un peu trop excessif mais peut-être que c’est à cause de sa mauvaise peau.



MILF : 4 trous du cul, dans la fin vingtaine jouant des collégiens incapables de parler aux filles de leur âge, décident d’aller rencontrer des MILF (on est en 2013, on dit cougars) pour fourrer. Alors que 2 d’entre eux se perdent dans l’enfer de « satisfaire ses femmes insatiables » les deux autres se perdent dans un intrigue où l’un couche avec la mère de l’autre sans trop se poser de questions ou remettre sa morale en question. On a même droit à une scène hilarante où la mère et le dude baisent en se filmant avec une webcam et lorsque le fils/meilleur ami arrive, le couple se cache sous le lit pendant que le fils/ meilleur ami regarde la vidéo en se masturbant. Hahaha, c’est vraiment drôle! Parce que voyez-vous la mère qui est une salope, couche avec le meilleur ami de son fils en cachette et là, hahahaha, elle est obligée de se cacher et doit être témoin de son….hahahahaha…de son… hahahaha de son fils qui se masturbe en la regardant baiser avec son meilleur ami sans qu’il sache que c’est sa mère. Oh mon dieu, que c’est d’une drôlerie incroyable. Parce que c’est vraiment très drôle la masturbation quand on a environ 4 ans d’âge mental. D’ailleurs quand on a 4 ans d’âge mental, le mot pénis fait rire. Et le mot poil aussi est très drôle. D’ailleurs le rôle du meilleur ami/fils semble avoir 4 ans d’âge mental. C’est aussi très drôle de penser que toutes les cougars du monde se réunissent dans un seul bar et qu’elles ressemblent tous à Lisa Ann ou Sofia Vergara.



The Hottie And The Nottie : C’est un peu un croisement de There’s something About Mary et She’s All That qui étaient eux aussi des remakes/croisements de d’autres choses (The Taming Of The Shrew entre autre). The Hottie & The Nottie est connu surtout parce que Paris Hilton y joue la fille la plus « hot » du monde. Tous les garçons se l’arrachent et en bavent en la voyant faire son jogging matinal. Le personnage principal n’est pas plus fûté ou sympathique puisque lui aussi essaie de mettre ses mains dans la culotte de la Hilton. Mais pour qu’elle accepte, il faut que quelqu’un puisse vouloir sortir avec sa meilleure amie qui est évidemment la fille la plus laide du monde. Il n’y a pas tout genre confondue, une femme plus laide que l’amie de Hilton. C’est supposé être drôle alors que ce ne l’est aucunement. Aucun être humain accepterait de ressembler à cette fille sans essayer quoique ce soit pour 1)avoir des cheveux soyeux 2)avoir moins de boutons/accrocordons/vérues 3)épiller ses poils sous les bras/sous le nez/sur les jambes 4)enlever tout ongle incarné 4)brosser ses dents 5) etc… Il est impossible qu’un humain qui ressemble à ça ait des amis. Bref, on ne réinvente rien ici, on veut juste faire rire et on rate notre coup. Évidemment la fille laide va finir par devenir belle du jour au lendemain suite à une opération dentaire. Elle aurait pu avoir une jeunesse beaucoup moins éprouvante que ce qu’elle à vécu si elle était passé chez le dentiste 27-28 ans plus tôt. Le personnage principal deviendra donc amoureux d’elle lorsqu’il découvrira qu’elle à un beau body, ce qui me laisse perplexe sur le message du film. D’autant plus que le scénario est signé par une femme.



The Garbage Pail Kids Movie : Difficile à croire que ce film s’adresse à un public de 4 à 10 ans…Le film est basé sur les séries de cartes Topps et non sur les poupées Cabbage Patch Kids…Si pour vous, des marionettes qui urinent, jouent avec leur morve et pètent leurs boutons semble être une bonne dose de divertissement familiale…et bien ce film est pour vous.



Hit And Run : Je n’ai jamais vu Brothers Justice, la bande-annonce m’apparaissait un peu amateur (mon genre, quoi!). je me suis donc dit que je ne raterais pas Hit And Run, le second film de Dex Shepard derrière la caméra. Pour une comédie, Hit And Run n’est pas drôle, pour un film d’action, Hit And Run n’en a pas vraiment, pour un thriller, Hit And Run, thrille peu. Le film ne peut garder une ligne directrice qui nous permettrais de comprendre son humour. Il n’en demeure pas moins que le film est surprenement divertissant grace aux acteurs qui semblent s’amuser et qui jouent des personnages pas trop chiant ou détestable. Le film est un peu moralisateur, ce qui finit par lasser. Pour une raison que j’ignore, je pensais à Bellflower pendant le visionnement de Hit And Run et j’ai préféré le film de Shepard plutôt que le ridiculement beau mais stupide Bellflower.



Can I Do It ‘till I Need Glasses : Ce film à sketches est un peu l’équivalant d’une suite de mauvaise blagues salées fait par votre grand-papa préféré durant un party de Noël en 1984. Et même en 1984, ses blagues étaient dépassé depuis au moins 58 ans. C’est donc un peu l’équivalant d’une suite de blagues salées fait par le grand-papa préféré de votre grand-papa préféré. Le niveau d’humour est sensiblement le même que celui du Petit Blagueur Vol 4 (celui avec la pochette rose). Chaque sketche a une durée d’environ 30 secondes et le niveau de blague est assez insultant. Mais si François Massicotte à fait 5 one-man show et que 450 Chemin du golf à eu 6 saisons, il y a forcément un public pour ce film.



The Great Happiness Space : Ce documentaire est d’une tristesse incroyable face aux relations amoureuses et au vide intérieur d’une certaine jeunesse japonaise. Je suis toujours un peu cynique lorsque j’écoute un documentaire car la plupart du temps tout est un peu scénarisé et filmé en fonction d’avoir des images pas tout à fait prises sur le vif pour accentuer le point que le documentariste veut apporter. Et c’est correct aussi. Dans The Great Happiness Space là où j’avais un problème c’est dans la facilité à laquelle les garçons « escortes » racontent leur façon de travailler et leurs trucs du métier à la caméra. J’avais un doute quant à la dose énorme d’informations sur leur métier qu’ils livrent sans pudeurs parce que je me disais que si leur clients voient le film, ses « escortes » perdent toute crédibilité. Mais en milieu de parcours, ce qui s’avèrait être un documentaire sur un aspect étrange de l’intimité japonaise, le film prend une autre tournure et se concentre sur les clientes de ses établissements où elles peuvent « acheter » des garçons et le tout devient fascinant. Sans vouloir entrer dans les détails, courez au club vidéo le plus près (c’est à dire votre site Torrent préféré) et écoutez The Great Happiness Space.



Bad Ass : Bad Ass est basé sur une histoire vraie, vous pouvez aller sur Youtube et voir le vidéo original (Epic beard man). On a donc basé un film sur si peu pour en faire un espèce de Gran Torino mais sans la voiture. Et Avec Danny Trejo. On y a ajouter un épilogue pour développer le personnage principal alors que cet épilogue ne sert à rien sauf d’y voir un acteur avec un fausse barbe encore plus fausse que les moustaches des Beaties Boys dans le vidéo Sabotage. Ensuite on y ajoute une intrigue mafieuse plate. Trejo passe d’un dude qui s’est fait justice dans un autobus en espèce de justicier qui sauve la veuve et l’orphelin à coup de savates et de tapes sur la gueule de façon redondante mais surtout inutile. Un genre de Deathwish pas bon. Puis le film se termine sur une poursuite en autobus insatisfaisante où on a droit à la scène cliché du méchant qui regarde derrière lui en disant quelque chose du genre : Die motherfucker! Et se fait rentrer dedans par un train sortie de nul part que personne n’a vu venir. Tsé le genre de train silencieux qu’on entend seulement lorsqu’il est à 20 centimètre de nous et qui n’a pas allumé ses phares.



Apollo 18 : Je n’ai pas vu les 4 films entre Apollo 13 et Apollo 18 mais je dirais que la qualité à vraiment pris le bord depuis le film de Ron Howard. Je voulais voir Kevin Bacon et j’ai eu droit à du mauvais found footage où l’on a ajouté des faux effets de pellicules égratignées et autres effets faciles tout droit sortie de Magic Bullet. Il me semble que Tom Hank ne se battait pas contre des roches-araignées, mais bon…



Bucky Larson Born To Be A Star : J’ai toujours eu l’impression que les films mettant en vedette Will Ferrell sont complètement et entièrement crées en post-production. Un énorme travail de montage est fait dans les nombreuses prises et improvisations pour avoir une ligne directrice qui se tient tout en ayant le plus de blagues éfficaces comme dans le récent The Campaign, par exemple. Pas un grand film mais une suite de blagues qui fonctionnent. Dans une production Happy Madison, j’ai l’impression que tous les scénaristes rient beaucoup en pré-production, que les acteurs s’amusent en production et que le monteur s’arrache les cheveux en post-production quand il essaie de mettre un peu de cohérence et garder les meilleurs blagues. J’imagine qu’il n’a pas grand chose à se mettre sous la dent. Il s’arrache les cheveux car il ne comprend pas pourquoi autant de brainstorming hilarant en pré-prod et autant de blagues sur le plateau de production ne lui donne que 4 blagues sur pelliculle qu’il doit insérer dans 90 minutes de remplissage honteux. Bucky Larson, scénarisé par entre autre Adam Sandler, est le pire film auquel Sandler à participé et on parle du gars qui à fait Little Nicky et Jack And Jill. Bucky Larson est tellement anti-comique que le film se concentre sur le côté comédie-romantique plutôt que sur son canevas de base puisqu’on a oublié d’y inclure des blagues.



Straw Dogs : Je n’ai jamais été un grand fan du film original et j’ai lu le livre(je suis donc très cool!) il y a longtemps sans grand souvenir sauf celui où le film de Peckinpah y était assez fidèle. Un remake n’était pas nécéssaire sauf si on adapte la société de l’époque à celle plus contemporaine ou si le réalisateur à quelque chose de plus à dire sur la nature de l’homme ou la société qui l’entoure. Rod Lurie n’étant aucunement un scénariste incompétent, je me suis dit que le film ne pouvait pas être si terrible. Lurie a un peu mieux développé le côté rural/redneck avec un James Woods en très grande forme et il a ancré son film aux US of A plutôt qu’en Angleterre. Mais au-delà de ces quelques changements le film est plutôt mal écrit et surtout mal raconté. On s’aperçoit beaucoup trop tard que ce que Lurie veut démontrer est le manque de colonne vertébrale de l’homme urbain moderne qui se contente d’être bien et heureux avec une femme-trophée tandis que les vrais hommes sont les rednecks qui agissent comme des brutes. Évidemment ce n’est aucunement ce que Lurie veut nous dire mais c’est comme ça qu’il le raconte. James Marsden est parfait dans le rôle du scénariste/homme urbain qui croit être cool avec sa décapotable. Le reste de la distribution est à la limite de la caricature. On nous sert une sous-intrigue de pédophilie/viol/autisme qui sert à montré l’escalade de violence de la finale mais qui est complètement hors-contexte et dont la conséquence est beaucoup trop grosse. D’ailleurs l’intensité qui mène à cette finale brutale est complètement hors de contrôle et beaucou trop mal raconté pour qu’on y croit, on se croirait en plein mauvais thriller du genre Single White Female-meets-The Good Son. Le but du film est cette finale où Marsden se fait justice mais elle semble plaqué de façon artificielle que parce que l'original faisait la même chose (même dans le film de Peckinpah on était à la limite de l'artificiel). De plus, la portion redneck est d’un racisme malaisant. La scène de viol est supposé être discutable dans la mesure où peut-être que la fille le voulait réélement (c’est son ancien copain qui la viole) ou peut-être que l’ancien copain s’est retrouvé dans ce genre de jeu sexuel où les deux avait l’habitude de s’éprendre dans de tels ébats, jadis. Ce n’est pas clair et ça aurait pu être intéressant mais non seulement Lurie n’en fait rien mais il oublie aussitôt cette histoire de viol et le personnage se transforme tout à coup en machine à tuer assoifé de vengeance comme tout bon redneck qui se respecte.  J’ai la forte impression que le film à été modifié par les producteurs pour être un suspense/revenge plutôt qu’être un film qui veut nous dire quelque chose sur la masculinité et la place de la femme dans le couple ou etc… Les réactions des personnages vont tellement à l'encontre de qui ils sont ou semblent être que les revirements ont aussi l'air d'aller à l'encontre de ce que le réalisateur veut vraiment nous dire.  Sur une note complètement hors contexte et peut-être même un peu sexiste de ma part, je ne crois aucunement que Kate Bosworth soit une belle fille. Je n’ait aucun problème à ce qu’elle soit belle aux yeux de son mari (dans le film)mais je ne crois aucunement qu’elle soit l’objet de désir qui fait saliver tout les hommes du film. J’ai eu beaucoup de difficulté avec cette partie du film. Ce n’est pas tellement une question de goût personnel, comme je disais, je n’ai rien contre l’idée qu’elle soit belle aux yeux de son mari mais c’est impossible qu’elle soit un objet de désir au point où tout les personnages masculins poussent des répliques du genre : Wouldn’t you tap that ass! En montrant Bostworth et ses 47 livres. Je ne crois pas que Bostworth soit une fille laide ou un pichou mais je ne crois pas que les hommes se tourneraient sur son passage s'ils la croisaient dans la rue comme on nous la montre dans Straw Dogs.



Cirque Du Freak : The Vampire’s Assistant : Le film est basé sur une série de livres pour jeunes ados pré-pubère que je n’ai pas lu et que je ne lirais jamais. En voulant créer une autre franchise à-la-Harry Potter/Hunger Games/Chronicles Of Narnia, Hollywood a adapté un autre truc bidon qui ira rejoindre les films du même genre qui n’ont pas rencontré le succès escompté (The Golden Compass, The Spiderwick Chronicles, Lemony Snicket’s Unfortunate Events, Eragon, The Seeker, Inkheart, Jumper) Cirque Du Freak est assez platement mise en scène avec des effets spéciaux presque risibles, des acteurs pas convaincant (Salma Hayek laissé à elle-même n’est jamais une bonne idée) un John C Reilly pas comfortable dans un rôle principal, une intrigue vampiresque qui semble beaucoup plus complexe dans les livres qu’à l’écran, des personnages qu’on ne voit pratiquement jamais et qui nous laissent perplexe sur leur rôle dans l’intrigue, des coins tournés rondements, une finale plus parodique que convaincante et j’en passe. C’est comme s’ils avaient fait un film pour les gens qui ont lu les livres, sans rien expliquer aux néophytes mais en y changeant presque tout du livre pour insulter les fans de la série. C’est un peu n’importe quoi.



Silent Night : Silent Night est un remake d’un film (et ses 4 suites) que je n’ai jamais vu (mais ça ne devrait pas tarder). Je n’ai jamais été attiré par ces films où un père Noël tue des gens. Pas que je n’aime pas le Père Noël ou les gens morts mais ces films m’ont toujours semblés assez mauvais. Mais pas assez mauvais pour que je m’y intéresse. Bref, j’ai commencé par le remake. Encore une fois on essaie de raconter une histoire un peu plus complexe qui n’en demande pas tant. On s’en fout  que le père de la fille ait été tué par un méchant, que la fille à peur du père Noël etc… C’est un film où un dude déguisé en Père Noël tue des gens pourquoi vouloir nous complexifier ce qui est simple? Silent Night est assez gore, mais un bon vieux gore avec latex et sang liquide. Il n’empêche en rien que les personnages sont idiots et servent seulement à mourir de façon cruelle. On a droit, film d’horreur moderne oblige, à des Suicide Girls qui courent nue dans la rue mais on a droit aussi à des éclairages aux néons très 80’s qui créer un atmosphère parfait pour un film du genre. Silent Night The Remake peut rappeler Halloween A Shameless Remake By Rob Zombie au point de vue de la photographie et de la brutalité, ce qui n’est tout de même pas négligeable.



Storage 24 : Un film qui ressemble à Skyline mais dans un hangar ou à Split Second mais sans Rutger Hauer, remplie de gore, de personnages déficients et de dialogues embarassants ne peut être super bon. Mais après avoir vu Sector 7, Storage 24 (tous des films avec des chiffres!!!) est passable et beaucoup mieux construit.



The Factory : Je ne pensais pas qu’on faisait encore des films de tueurs en série. Surtout sans âme comme The Factory qui nous montre un tueur tellement inintéressant. Ce n’est pas un crime de développer un personnage même si celui-ci est un kidnappeur/violeur. Pas que je veux absolument sympathiser avec lui mais un minimum de compréhension outre le fait qu’il « est fou » m’aide à apprécier. On ne peut pas toujours refaire Seven mais justement, si Seven existe, la moindre des choses est d’élever un peu notre écriture scénaristique. À part le fait que John Cusack ne semble pas vouloir participer au film, le gros problème de The Factory est la prestation minable de Jennifer Carpenter, le manque de développement des personnages, les coincidences un peu trop exagérées mais surtout la finale. Avec un pivot scénaristique surprise, The Factory semble être apprécié par les gens qui ont justement été surpris par cette finale et détesté par tout les autres. Le problème au cinéma post-Usual Suspects est d’avoir un twist final dans les films de genre peu importe si cette finale surprise ait du sens ou non, si elle change quoi que ce soit au film ou non. L’important c’est de surprendre et il semblerait que si le spectateur est surpris, le film est donc un chef-d’œuvre sans vraiment chercher à savoir si ça fonctionne. The Factory ne fonctionne pas. Je pense comprendre où le réalisateur à essayé d’amener le spectateur en le faisant suivre une fausse piste alors qu’il croise le tueur à quelques reprises sans s’en rendre compte mais comme tout est mal raconté on ne comprend pas les subtilité du suspense d’autant plus que le tueur n’est pas tellement celui que l’on croit. De nous faire un montage de certaines scènes flashbacks pour mieux nous faire comprendre les indices qui nous sont passé sous le nez est non seulement un lieu commun mais est insultant dans un contexte où l’identité du tueur n’a aucun sens. Et que dire de cette scène finale avec le message sur le répondeur qui semble vouloir nous dire que ce n’est pas terminé, sans vraiment que le spectateur comprenne ce qui peut bien arriver de plus.



Good Neighbors : C’est en écrivant le texte pour The Factory et en voyant Good Neighbors que j’en suis venu à la conclusion que c’était facile de détruire un film sur très peu d’argument. Et que souvent, certains flms payaient pour les autres. Et aussi que l’idée qu’on se fait d’un film joue beaucoup sur notre appréciation de celui-ci. Good Neighbors est le contraire de The Factory dans le sens où le pivot scénaristique arrive 40 minutes après le début du film plutôt qu’à la toute fin. Ce qui fait que tout les gens qui ont vu le film, ont détesté puisqu’ils avaient soit 1)vu le punch venir avant la fin et 2)deviner qui est le meurtrier donc le reste du film ne sert à rien. Ce que les gens ont omit de voir est que l’identité du tueur en milieu de parcours n’est pas 1)le but du film et 2)pas nécéssairement l’identité du tueur. J’ai compris en comparant les deux films que les gens ont tendence à apprécier un film s’ils sont surpris et ont tendence à le détester s’ils se croient plus intélligent en ayant vu venir d’avance ce qu’ils savaient déjà. Mais jamais ces mêmes spectateurs ne mettent en doute la nécéssité de cet élément surprise, ni sa crédibilité, l’important est d’être surpris. Bref. Je n’ai pas lu le livre Chère Voisine sur lequel est basé le film. Avant de visionner Good Neighbors, ma seul appréhension était que je trouve Jacob Tierney un peu francophobe et je m’attendais à beaucoup de PC de sa part entre anglo-montréalais et franco-montréalais même s’il se défend d’être ouvert au canadiens français. Pour ce qui est de l’intrigue où un tueur en série qui sème le trouble dans NDG pendant le Référendum de 1995 (une touche inutile), je ne m’était pas fait d’illusion sur qui pouvait être le meurtrier dans ce (presque)huis-clos. Au final, le film est surprenenment intéressant et l’identité du tueur n’a rien à voir avec le trio de personnages tous disfonctionnel à leur façon et qui finissent tous par être des tueurs également à leur façon. Le but n’étant pas de deviner qui est qui mais plutôt où sont-ils prêt à aller dans leur dysfonctionnement mental/social. Outre le fait qu’Anne-Marie Cadieux y joue la pire imitation d’elle-même et du même coup la pire imitation d’une québécoise, le film avec tout ses défauts mérite une seconde écoute.



Albino Alligator : Le seul souvenir que j’avais gardé de ma première écoute du premier film réalisé par Kevin Spacey était l’accident au début et le terrible accent québécois de Viggo Mortensen. Je dois maintenant avouer que Mortensen à probablement le meilleur accent québécois à avoir été mis sur pellicule(celui de Rosanna Arquette dans The Whole Nine Yards est le pire). Le film est un huis-clos dans un bar sous-terrain ce qui accentue le côté théâtrale du film. Les acteurs sont tous très bon même si Joe Mategna nous rejoue son rôle de flic comme s’il était dans un film de Mamet. D’ailleur il y a quelque chose de très Mametien dans Albino Alligator. Quelque chose de wannabe-Mamet et j’imagine que c’est la raison pour laquelle on a demandé à Mantegna d’y jouer un rôle. La mise en scène essaie très fort de nous faire oublié le côté théâtrale et c’est partiellement réussi, les scènes plus violentes en souffent beaucoup puisqu’elles sont moins convaincantes. Et l’explication de ce qu’est un alligator albinos est inévitable et beaucoup trop farfelue dans le sens où elle explique le film de façon artificielle.  



The Three Stooges : Pour moi Sofia Vergara est l’équivalant d’Eva Longaria. Oui on la trouve sexy mais c’est tout. Quand Modern Familly (qui n’est vraiment pas si drole que ça) sera terminé, Vergara accumulera le genre de rôle comme dans Three Stooges, une espèce de cougar qui montre sa craque de seins et dont le manque de talent d’actrice fera friser les oreilles. Je ne veux surtout pas détruire Vergara mais plutôt la facilité qu’ont les gens de mélanger beauté et talent. The Three Stooges est une relecture Farellyenne du trio experts en slapstick. Les frères Farelly recyclent certains éléments de Dumb And Dumber, leur premier succès, pour l’amalgamer à des blagues pas drôles (Larry David en nonne)et nous offre un film épisodique sans vraiment aucun intérêt.




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