Wednesday, March 28, 2012

Reflexions sur de la cinématographication

Ice Cream Man : Ça aura pris plus de dix ans (après Evilspeak) avant que quelqu’un ne donne un autre premier rôle dans une film d’horreur pour Clint « le frère de l’autre » Howard. Toujours obligé de jouer de petits rôle ingrats ou des rôles d’homme louche, Howard utilise ici tout l’étendu de son humour et de son phyique caractérisé entre autre par une dentition tout aussi étrange que son facial. Ice Cream Man est réalisé par un ancien pornographe, ce qui doit expliquer, j’imagine, la nullité de la mise en scène, l’approximation des éclairages, l’absence de direction artistique et les acteurs laissé à eux-mêmes. On aura compris que Clint Howard est la raison d’être du film et il réussi à rendre son personnage plus intéressant que le film. Il faut dire qu’il n’a pas grand chose à faire ou a dire, il se contente de montrer son visage en donnant des cornets de crème-glacée remplie de vers de terre, d’ « œils » ou de lame de rasoir. Les gens mangent ses cornets en ne se rendant jamais compte que la crème est molle et dégoulinante (gros plan pour rendre le tout un peu dégueu) et remplie d’ « oeils ». Ils se contente de faire tourner les « oeils » dans leur bouche en très gros plans à la façon des vers de terre du film Worm Eaters (un classique!). Un look télévisuel très-années-90 donne l’impression que le film à coûté beaucoup moins chers que son budget de 2 millions de patates.

Submarine : Petit film touchant sur le passage à l’âge adulte d’un adolescent, Submarine ne prend jamais le chemin facile de la comédie adolescente. La réalisation est solide et les comparaisons avec Wes Andersson sont inévitables, mais je persiste à dire que contrairement à Andersson, Richard Ayoade n’essaie jamais d’être cute et ne traite jamais son sujet avec un ton juvénilo-immaturo-comique. Alex Turner signe les musiques intimistes du film et l’acteur principal lui ressemble étrangement. Paddy Considine porte une coupe Longueuil qui rappelle celle de Billy Mitchell, le soi-disant détenteur du record de points à Donkey Kong. Submarine rappelle Harold And Maude, ce qui est toujours un compliment!

To The Limit : Film d’action de série Z qui met en vedette une Anna-Nicole Smith poitrinée dans une sous-intrigue bidon, une parmie tant d’autres puisque ce film regorge de sous-intrigues bidons. Il y a environs 28 intrigues qui semblent tous se diriger vers la même conclusion mais chacune d’entre elle à un ton différent, différent dans le sens de poche. Une sous-intrigue traite de 3 mafieux qui mangent des pâtes en déblatérant sur des scènes non filmés et qui ne disent absolument rien au spectateur. Peut-être que To The Limit est la suite d’un film quelconque. Certains personnages se parlent entre eux comme s’ils étaient les principaux protagonistes du film ou comme si le spectateur comprenait la moitié des évènements qu’ils relatent ou comme si le spectateur avait la moitié d’une idée de ce qui se passe. De toute façon ce qui nous intéresse c’est la poitrine d’Anna-Nicole, alors elle prend une douche. Puis, elle rencontre un homme beaucoup trop vieux pour elle(l’art imite la vraie vie), lui dit qu’elle l’aime et qu’elle le désire. Après l’éjaculation du monsieur, les deux font équipe pour aller faire exploser la maison du méchant, leur ennemi commun. On ne comprend pas trop ce qui nous à mené jusque là, mais on sait que ça s’est fait de façon cinématographiquement médiocre.

Snowtown : Après Animal Kingdom, voilà que l’Australie nous envoie ce film dur et violent basé sur une série de meurtres ayant eu lieu à Adelaide vers la fin des années 1990 où un ado victime de pédophilie s’associe avec son nouveau beau-père et sa bande pour tuer la vermine pédophilique et /ou homosexuelle du voisinage. D’un climat glauque et d’un ton froid et clinique, le film montre les petites gens de façon réaliste. Le rythme est lent mais très intense et les acteurs sont excellent, ils font peur. Sans nécéssairement être graphique, Snowtown réussi à donner des frissons dans le dos. L’acteur principal ressemble à son compatriote disparu(dans le sens de mort), Heath Ledger.

Good Deeds : Contrairement à la croyance populaire, Tyler Perry n’est pas le père de Katy Perry. Pour ma première incursion cinématographique dans l’univers du dramaturge afro-américain le plus surestimé des 450 dernières années, je dois admettre que Good Deeds est moins pire que je ne l’aurai cru. Techniquement, c’est compétent. Perry se débrouille bien dans un (rare)rôle d’homme. Côté acteurs, ça varie. On a droit à un Perry qui s’en tire bien, une Thandie Newton à la limite du cabotinage, une Gabrielle Union sur le pilote automatique qui rend sympathique un personnage qui ne l’est pas, un Brian White complètement ignorant du métier d’acteur ainsi qu’une apparition embarassante pour Rebecca Romjin et Jamie Kennedy(dans un rôle de gai un peu étrange où Union lui dit ne pas vouloir le présenter à son futur mari Perry, alors que celui-ci le salut par son nom lorsqu’il le croise). Scénaristiquement parlant, Good Deeds est une farce insultante. Comme si Perry qui signe le scénario, n’avait jamais vue de film de sa vie. L’histoire de l’homme riche un peu stuck up qui se fait ouvrir les yeux du cœur pour être plus sensible à l’invisible à tout ce qu’il y a à l’intérieur par une femme pauvre et un peu libre. Il faut voir la scène ou Perry revêt un perfecto moulant pour aller faire du Harley-Davidson dans les rues de Frisco pour comprendre à quel point tout ça est profond et touchant. Il y a du Tommy Wizeau là-dedans.

Escape From Vampire Island : Escape From Vampire Island est un film de vampires. L’action se siue sur une île. Tout est en CGI ou à peu près. Tout est tourné avec des écrans verts et un petit budget. Mais l’ensemble possède assez de talent devant comme derrière la caméra pour donné un aura de professionalisme que des films comme Robogeisha ou Vampire Girl vs Frankenstein Girl ne possèdent absolument pas ce qui rend le tout écoutable.

The Rutles : Eric Idle écrit, réalise et joue environ 5 rôles dans cet hilarant mockumentary sur le faux groupe rock The Rutles, sorte de Beatles si les Fab four n’avaient existé. Remplie de caméos d’humoristes de l’époque (Bill Murray, John Belushi, etc…) et remplies d’anecdotes et clin d’œil aux Beatles, The Rutles est l’inspiration pour This Is Spinal Tap et Idle ne cesse de réinventé et raffiner son humour pour le plus grand plaisir des amateurs de Monthy Python ou bien même d’humour drôle.

Secret Diary Of A Call Girl : Série télé britannique à succès, basé sur les mémoires d’une escorte, cette série ressemble beaucoup trop à Les Hauts et les bas de Sophie Paquin avec les sous-intrigues bidons en moins. Même l’actrice principale est identique à Suzanne Clément. Sans blague! Allez sur Google vérifier! Suzanne Clément et Billie Piper sont une seule et même actrice. Anyways, SDOACG est sur le même ton humoristico-sensuel que la série québécoise mais avec beaucoup plus de seins. Surtout dans la saison 2 et 3, comme si on avait peur de perdre certains spectateurs, on a ajouter plus de peau, pour titiller. On ne peut traiter d’escortes sans montrer de mamellons, c’est bien connu. Un mamellon vaut mieux que deux tu l’auras comme dit le proverbe. La 4e saison tourne un peu en rond (va-t-elle s’apercevoir que son meilleur ami est l’homme qui lui faut, etc…), alors on a droit a une belle mise en abime où le personnage principale écrit un livre populaire y révélant ses secrets et vend les droits pour en faire une pièce de théâtre et une série télé. Sympathique.

Metal Beast : Film de loup-garou (ne vous excitez pas trop vite!), Metal Beast est tout simplement un très très mauvais film. Une histoire de laboratoire, de greffe de peau lycanthropienne, et de etc… assimilé à des décors en cartons, une mise en image cessité-enne et une direction d’acteur digne d’une partie de « Cranium».

Transmorphers 2 : Surtout à ne jamais confondre avec le film de Michael Bay, produit par Steven Spielberg, Transmorphers 2 est tout ce que vous pouvez imaginez d’un imitation à budget réduit (environ 1 millions de bidous) d’un film qui en a couté légèrement plus (environ 150 millions de piasses). Comme on veut économiser le plus sur le budget tout se passe hors champs. Alors une attaque qui démolie le centre de la ville n’est jamais montrée, elle est plutôt expliquée dans des dialogues explicativements inutiles du genre :

Homme #1 : The city has been destroyed.

Homme #2 : You mean « completely destroyed? »

Homme #1 : Yes that metallic futuristic-thingy destroyed it all!

Hommes #2 : How do you kow it’s from the future?

Les effets spéciaux varies en qualité et ils sont à la base, de piètre qualité. Le robot méchant est assez immobile et les explosions sont un peu trop enthousiastes, créant des ondes de choc qui vont à l’encontre de la logique humaine tout comme la prestation des acteurs qui elles aussi, défient tous sens logique. Il faut dire que les comédiens semblent avoir été dirigés approximativement, comme si le réalisateur ne savait pas d’avance où on poserait les robots en CGI en post-prod. Les acteurs ont donc l’air de ne pas trop savoir où et comment poser lorsqu’ils meurent ou lorsqu’ils utilisent un fusil laser. C’est assez gênant, surtout au montage final, de voir les protagonistes utiliser une arme en tirant devant eux alors que la cible est à 45 degrés vers la gauche et 18 mètres au dessus.

Panic Button : Thriller utilisant les réseaux sociaux en mêlant une intrigue hitchcokienne à un huis-clos. Dumoins, au début. Ce qui commence plutôt bien avance lentement mais surement vers une escalade de violence qui bien qu’elle soit typique de ce genre de film, n’est pas tout à fait inévitable. 4 étrangers, gagnants d’un concours quelconque se retrouvent dans un avion en destination d’une île paradisiaque pour des vacances tout inclus. En cours de route, ils ont droit à un interrogatoire(par le biais d’un ordinateur) venant d’un étranger qu’on ne vera jamais et qui dévoile de plus en plus leurs secrets, les mettant à nu les uns devant les autres. Ce petit jeu est intéressant et intriguant. C’est par la suite que ça se gâte. Sans jamais devenir terrible, le film prend une tangente vers la violence typique et facile justifiant une escalade remplie de pivot scénaristiques qui ne tiennent pas la route et c’est là que le bât blesse. Que le film se tourne vers une finale violente, on s’y attend, mais c’est dans l’accumulation de twists croyant justifier cette violence que le film perd des points puisqu’il perd toute logique. Ce n’est pas que ce qu’il s’y passe ne soit logique, c’est seulement que les raisons que le film utilise n’a pas autant de poid qu’il le croit, et perd la logique que le film croit implacable. L’erreur dans ce genre de film est de croire que des personnages ayant tout à perdre vont se tourner vers la violence de façon extrêment facile pour éviter d’exposer publiquement leurs faiblesses. Bien que le film tire les bonnes ficelles en traitant de réseaux sociaux, d’avatars virtuels et autres superficialités socio-technologiques, il caricature et exagère beaucoup trop son propos pour être crédible.

When A Stranger Calls : When A Sranger Calls, la version télé de 1979 n’a de bon que les 10 premières minutes. En 10 minutes, le film réussi à nous tenir en haleine pour une suite des chose beaucoup moins intense que ne laisse croire cette scène d’ouverture. Voulant réessayer de faire un film digne de sa scène d’ouverture, When A Strangers Calls Back déçoit 14 ans plus tard. When A Strangers Calls A Simon West Film est une tentative extrêmement ratée de prendre les 10 premières minutes minutes intenses du film de 1979 et les étirer inutilement sur 96 minutes. Le problème c’est qu’on étire cette idée en dilluant le suspense sans jamais essayer de combler les extrêmes longueurs. De plus, en ayant comme public cible les ados, on les abruti en croyant qu’ils vont se reconnaître dans ces personnages aussi stupides qu’antipathiques. On a actualisé l’intrigue avec cellulaires et ordinateurs portables mais on a oublié d’y actualiser la mentalité des ados.

Night Of The Day Of The Dawn Of The Son Of The Bride Of The Return Of The Terror Of The Attack Of The Evil, Mutant, Alien, Flesh Eating, Hellbound, Zombified Living Dead : Un titre tellement long que lorsque le narrateur le lit sur un carton durant la scène d’introduction du film, il inverse certains mots. Un peu comme Kung Pow ou What’s Up, Tiger Lily?, Night Of The… est le classique de Romero mais dont on a ajouter une nouvelle bande audio, recréant des dialogues. L’intérêt du film est évidemment de rire des nouveaux dialogues et de certaines vignettes ajoutées durant la durée du film. Le problème c’est que les vignettes ajoutées se veulent très Monty-Python-esque mais ne sont jamais aucunement à la hauteur. Les dialogues trouvent leur humour dans le racisme, l’homophobie et/ou les fluides corporels, surtout la diahrée. Donc, rien n’est vraiment très drôle, non pas parce que la diarhée, c’est sérieux et on ne devrait jamais en rire mais parce que tout est très amateur, il n’y a rien de très professionnel dans Night ot the…. Comme si on avait eu l’idée pendant une beuverie et que tout avait été fait, monter et terminé le lendemain avant 13h.

Warrior Of The Lost World : Wow! Un grand cru! Possiblement un des films les plus hilarants (pour les mauvaises raisons). Robert Ginty, le populaire héro de films d’action comme Exterminator, joue un héro solitaire à-la-Mad-Max. Il se balade avec sa moto futuriste dans un avenir post-apocalyptico-futuristo-cheapo. Sa moto est munie d’un écran d’ordinateur, une rareté pour 1982 (année de production du film) ce qui en fait automatiquement la raison d’être du film. Sa moto possède également une voix nassillarde et robotique fatigante qui peut rappeler celle de Johnny-Five dans Short Circuit et qui passe son temps à décrire ce qui s’amène sur la route de notre héro ou pour le féliciter losqu’il fait un bon coup comme contourner une barricade ou rouler sur une roue pour écraser un ennemi par exemple. Cette voix peut aussi dire des onomatopées comme : Holy Shit!, lorsque la moto est confrontée à un barrage métallique. Ginty récite tout ses dialogues d’une voix pleine de testostérone, sur un ton monotone et très intimiste. Comme s’il jouait son propre rôle dans une parodie de lui-même dans un sketch de SNL, dans votre salon. Fred Williamson et Donald Pleasance font acte de présence, ce qui veut dire qu’ils ont tournée toutes leurs scènes en environ 2 heures. Autant vous dire que le montage rend leur scène encore plus farfelues puisqu’ils ne sont visiblement pas là pour les champs/contre-champs qui eux, ont été tourné une autre journée. Dumoins c’est ce que semble nous montrer le soleil qui aparait et disparaît ou l’arrivée d’un hélicoptère qui lors des contre-champs cesse de faire tourner ses hélices de façon magique puisqu’elle n’est pas là. En fait j’ai eu l’impression que les scènes avec Williamson avaient été prise dans un autre film. Comme si on avait on avait utiliser des scènes de MASH. Est-ce que Williamson à jouer dans MASH? Peu importe!

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