Sunday, June 26, 2011

Réflexions sur de la cinématographication

My Soul To Take : Après 45 minutes je n’avais toujours aucune où Wes Craven veut en venir avec ce film. Une scène d’ouverture trop longue nous laisse croire à un film de tueur en série ou de fantôme ou de fantôme de tueur en série pour ensuite laisser de mauvais acteurs de 25 ans jouer des adolescents troublés ou non se faire harceler et tuer ou non par un fantôme de tueur en série ou par un tueur en série ou par quelqu’un qui imite le tueur en série qui en réalité n’est pas vraiment un tueur en série. Tout ça en 3D avec des lunettes pis toute.

Guerreros : Une troupe de soldats espagnoles prie dans une ambuscade au Kosovo sert d’histoire à ce solide film de guerre. Solide du point de vue de la direction d’acteur (un Edouardo Noriega dans un rôle anti-sex-appeal) et de la mise en scène. Les scènes d’actions sont efficaces, le suspense fonctionne et le côté patriotico-machin est très effacé pour notre plus grand bonheur.

Cold Turkey : Comédie fort sympathique où le pasteur d’une petite ville sur le bord de la faillite essaie de faire gagner un concours à son patelin. Le village en entier doit arrêter de fumer la cigarette pendant 1 mois pour se mériter 25 millions de dollars. Les compagnies de tabac font tout pour faire échouer le plan du pasteur…

I’m Still Here : Je crois qu’Affleck et Phoenix avaient un but en faisant ce faux documentaire. Ils passent à côté de la track. Le film n’a pas eu l’impact qu’ils ont espèré. Ne sachant pas trop si le documentaire porte sur la carrière de chanteur de Phoenix (qu’on ne voit que vers la fin sans trop de conviction), sur son temps d’arrêt en temps qu’acteur (qu’on n’a jamais vraiment cru) sur la célébrité (où Phoenix en fait des tonnes) ou tout simplement sur l’avancement de la technologie cinématographique (n’importe qui peut s’improviser cinéaste et créer son propre hype sur internet). Heureusement personne ne sort de l’expérience trop écorché.

Oneechanbara : Au Japon, des zombies se font trucider par une jeune guerrière sabrée (dans le sens qu’elle a un sabre). Basé sur un jeu vidéo dont je n’ai jamais jouer ou entendu parler, Oneechanbara est remplie de CGI un peu cheap et est très épisodique. Les sous-intrigues sont nulles et les scènes d’actions un peu molles. Le tout devient redondant assez rapidement. Pas assez délirant à mon goût.

A Better Tomorrow : Aussi connu sous le titre de A Better Tomorrow : The Korean Remake, est comme son nom l’indique un simili-remake du film de John Woo. Avec très peu d’action, cet hommage aux films de John Woo est assez minimaliste si ce n’est que dans sa fusillade finale rallongée et beaucoup trop longue ainsi que dans son sens de la fraternité un peu trop poussé à bout (spoiler : le frère policier se suicide après avoir vengé son frère, pègreux. De plus, s’ils pensent en faire une suite, il faudra écarté la possibilité d’utiliser la technique du frère jumeau puisque le « trenchcoat » de Mark est inutilisable). Les acteurs ont du charisme, l’histoire prend son temps si bien que les similitudes commencent à se faire sentir qu'après 60 minutes. Un remake pas nécéssaire mais pas désagréable qui n’essaie pas « d’améliorer » l’original.

Altitude : Probablement le pire film jamais fait. Pas dans le sens Birdemic-meets-The-Room-meets-Plan-9-From-Outer-Space puisque le réalisateur est compétent et les actrices, jolies. Pire film dans le sens où je ne sais pas s’ils ont vraiment réfléchit avant de s’embarquer dans ce film où l’histoire en plus d’être minable et stupide, est tout simplement une pure connerie. Il n’y a rien qui a du sens dans ce simili-thriller qui se passe dans un avion. Non, pas comme Passenger 57. 5 amis partent on ne sais où en avion, piloté par l’un d’eux. Il n’y a aucune raison pour laquelle ses gens devraient être amis. L’histoire implique des parents décédés dans un accident d’avion, une grosse pieuvre géante dans un nuage, un comic book qui explique tout, une ligne mince entre présent et passé, de la testostérone, des personnages détestables, des gens qui meurent sans que cela n’affecte le récit ou la vie des protagonistes qui s’en torchent, des engueulades sur des sujets bidons à des moments inoportunts et une pieuvre géante dans un nuage (ça vaut la peine d’être répété).

Girls Just Want To Have Fun : Un genre de Footloose féminin beaucoup plus amusant et moins moralisato-chrétienno-patelinesque. Mettant en vedette une jeune Sarah Jessica Parker et une Helen Hunt pré-oscar (duh!) qui n’ont absolument pas changé physiquement, ce petit film sympathique est la version ados de Dirty Dancing. Librement inspiré d’une chanson archi-connue (mais avec un titre pareil j’aurais ajouté des scènes de sexe, des dildos, des hommes se faisant larguer, des martinis, des chaussures, etc…)

Bathory : Croyant que j’allais visionner le film de Julie Delpy, je me retrouve avec ce truc de 140 minutes sur la Comtesse du même nom et qui est d’un ennui mortel (le film est d’un ennui mortel, pas la Comtesse. Je ne la connais pas, elle est peut-être super gentille).

Harpon Whale Massacre : Bof…

Bang Rajan 2 : Les producteurs ont décidé de faire une suite presque 10 années plus tard 300-style. Le film sent la testostérone et à 150 minutes, il devient très épisodique. Ultra-sanglant, le film frustre par sa bataille finale vraiment trop courte, ses inombrables discours patriotiques criés haut et fort par de vieux shamans et une utilisation de CGI bas de gammes et inutiles dans une bataille qui essaie de nous en mettre plein la vue alors qu’elle perd toute crédibilité. Il reste que pour les fans du premier film ou de Gladiator ou d'hommes musclés en slip, Bang Rajan 2 en donne pour son argent.

The Invisible : Lorsque David Goyer a écrit et réalisé le remake de ce film suédois, j’avais été surpris non pas par le film mais par ce que la bande-annonce ne montrait pas. Voilà qu’en voyant la version originale (basé sur un roman), le peu qui m’avais surpris du film de Goyer est la trame narrative principale du film de Simon Sandquist. Ce qui rend l’original encore plus intéressant que son remake est que les thèmes abordés (adolescence, taxage scolaire, euthanasie, pardon) sont traités en profondeur et le réalisateur n’a pas peur d’aller jusqu’au bout de son récit de façon crédible. Le film de Goyer devenait une course à la montre artificielle, insatisfaisante et un peu inutile alors que le film de Sandquist aussi violent et réaliste soit-il ne se cache jamais derrière les artifices d’un thriller gentil pour raconter son récit.

Blood Night : L’intro de ce film laisse présager quelque chose de bien. On parle ici d’un film d’horreur, pas de Citizen Kane 2. L’introduction est bien réalisé, gore, beaucoup d’effets tape-à-l’œil dans la réalisation mais une exécution compétente qui promet une suite pas trop désagréable. Des acteurs de 30 ans jouant des ados de façon convaincante, etc… puis… tout s’écroule. Comme si plus rien ne fonctionnait. Les acteurs deviennent mauvais et débitent des dialogues débiles, ils agissent de façons encore plus stupides. Le suspense est inexistant, les scènes sanglantes deviennent redondantes, l’humour ne fonctionnent jamais, la réalisation devient un peu n’importe quoi et le montage pseudo-frénétique tombe sur les nerfs.

Schizo : Schizo est un slasher britannique assez lent. On met en garde la population contre la schizophrénie, cette maladie qui rend fou et du coup rend les gens meurtier. Les meurtres sont assez sanglant et la surprise finale (le meurtrier/schizophrène n’est pas celui que l’on croit) n’est surprenement pas surprenante.

Critical Condition : Grosse comédie raté. Richard Pryor se fait passer pour un médecin dans l’institut psychiatrique où il doit être interné (il se fait passer pour un fou pour éviter la prison, voyez-vous). Des sous-intrigues inutiles (histoire d’amour, inondation dans le sous-sol de l’hôpital) servent de remplissage puisque l’intrigue principale est trop mince et les blagues, inexistantes. De plus, le film souffre de l’usage d’un langage vulguaire tout à fait innaproprié.

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