Wednesday, March 22, 2017

Réflexions sur de la cinématographication

Poltergeist The Remake : Peinture à numéros du film réalisé par Steven Spielb… Tobe Hooper en 1982. On y a adouci la violence déjà très fade à l’époque et on lui a mis des acteurs qui s’en CÂLICENT BEAUCOUP TROP. Je n’ai rien contre la Dewitt et encore moins contre Sam Rockwell mais leur performance donne l’impression qu’ils n’y croient jamais, qu’ils ne se forcent pas. Et je crois, mais je peux me tromper, qu’il n’y a rien de pire que deux parents qui ne semblent aucunement affecté par la disparition de leur fille, emportée tout bonnement dans la télévision par des fantômes. Si les parents font de cette aventure autant un plat que s’ils avaient égaré les clés du chalet, c’est difficile pour le spectateur d’en faire autant. Alors celui-ci se retrouve à regarder des scènes qu’il a déjà vu originalement en 1982 et qui ici avec la technologie toute moderne n’en demeurent pas moins impressionantes mais complètement vide de toute tension. On envoie un drône dans l’au-delà pour retrouver la-dite petite fille et ce drôle peut filmer les autres dimensions (Whaaaat?). Au final on a droit à un film d’épouvante moins que léger et plus qu’inutile en tant que remake. Un peu comme si on avait modernisé l’incrédulité des personnages au point où tout ce qui leur arrive n’est qu’une mauvaise journée comme tant d’autres. C’est pas tout les jours qu’on se fait enlever par un arbre qui vient nous chercher dans notre chambre au moment où un clown en jouet nous saute à la gorge mais bon, il semblerait que ce ne soit pas un motif trop farfelu pour que la famille déménage au plus crisse…


On The Silver Globe : Je n’ai jamais été un fan d’Andrej Zulawski, en fait je n’ai jamais vraiment compris son cinéma. Toujours est-il que son On The Silver Globe qu’il a débuté de tourner en 1974 et qu’il a dû terminer en 1988 faute à un gouvernement qui s’immisce dans la vie de ses artistes et qui leur mette des bâton dans les roues, est un film qui malgré ses défauts est plus que grandiose. Un énorme film de cinéma d’où je n’ai pas trop compris dans les détails l’intrigue mais qui dans les grandes lignes me plaisait. On aurait dit du Tarkovsky jr. sur le speed. De grands travelling dans des immeubles vides où les personnages costumés se promènent comme s’ils dansaient la danse de la fin du monde. Du chaos (contrôllé) de la laideur (belle) du mouvement (fluide) des cris (beaucoup) de la saleté (boueuse). J’en veux plus des films comme celui-là!


Split : Je ne suis pas un détracteur de Shyamalan, en fait oui, je le trouve un peu prétentieux. Surtout après avoir lu sa biographie où j’y ai appris qu’il se croit élu par une sorte de Dieu, un peu comme Néo mais sans la redingote et les shades. Je le trouve très efficace comme réalisateur mais plus que moyen comme scénariste et comme il scénarise tout ses films… Avec les années, il ressemble scénaristiquement parlant de plus en plus à Dario Argento, un autre visionaire hors pairs qui écrit de navrants scénarios. Comme Argento, Shyamalan part d’une idée et greffe une histoire autour peu importe si celle-ci soit crédible puisque l’idée de départ l’est, donc, par défaut le film devrait l’être… The Happening c’était ça, l’idée que les plantes possèdent des gènes qui peuvent éliminer la race humaine sert de base à un film plus qu’idiot. Avec Split, c’est un peu le même principe mais en pire. L’idée que quelqu’un qui souffe de personnalité multiple est contrôlé par une seule d’entre elle est ancré dans la réalité comme nous l’explique pendant 68 minutes le film, mais son combat pour créer une personnalité de plus, plus puissante et monstreuse qu’un humain est au mieux fantastique au pire complètement stupide. À moins, bien sûr, qu’on ancre le film dans un univers fantastique, ce que le film fait mais ne nous en fait part qu'après le générique du film comme un twist final. Je crois que Shyamalan est partie un peu dans plusieurs directions avec ce film pour jamais vraiment soigner l’ensemble et à 118 minutes, le film en à facilement 38 de trop. Pas que tout soit long mais il y a beaucoup trop de surexplications inutiles et c’est là que Shyamalan se perd. En voulant à tout prix créer une sorte de suspense autour de 1)la folie du personnage 2)son désir de devenir un espèce de monstre (un vrai) et 3)la réalité où une telle transformation n’existe pas, le film surexplique cette réalité à coup de petites scènettes inutiles et détruit complèetment le peu de suspense qu'il a. De plus, ces scènettes servent à donner des informations aux spectateurs mais cette façon de faire est complètements ridicules puisque c'est le personnage qui reçoit ses informations, informations qu’il connaît déjà. On donne donc de l'info au personage princiapl,(infos qu'il connait) pour faire comprendre au spectateur les enjeux (enjeux qu'il se contrecrisse puisqu'on semble le prendre pour un abruti). Une fois, le spectateur comprend, 6 fois dans le film et le spectateur commence à penser qu’on le prend pour un imbécile très très très con. Et tout ça dans le but d’ancré le film dans une réalité où la transformation du personnage en espèce de surhumain est imposible, fait partie de sa folie. Autrement dit, en répétant 100 fois ce qui est impossible, le spectateur n’a d’autre choix que d’être extrêmement surpris lorsque cette transformation à lieu, lui qui s’était fait dire, ô mon Dieu, que tout cela ne se pouvait pas. La finale surprise n’a donc pas tout à fait lieu sauf si l’on considère que la vrai surprise du film se trouve pendant le générique. Une scène complètement bâclé d’un point de vue des dialogues mais qui au-delà du sourire qu’elle peut procurer, cette scène apparaît trop tard puisqu’elle est la clé de l’univers dépeint. Le film aurait donc pu avoir beaucoup moins d’explication, être beaucoup plus vague sur son côté fantastique et tout aurait rentré dans l’ordre à la toute fin. Là, la finale aurait servit à supporter le film plutôt que donner des sourires et des wet dreams aux fan boys. Mais le film n’a pas que la surexplication comme problème, il y a une panoplie de flashbacks qui pensent servir à quelque chose mais qui sont bien inutiles. L’idée c’est qu'une des victimes (3 filles ont été kidnappées par le personnage principal) est passive face à l’agresseur puisqu’elle à subit des agressions répétées dans sa jeunesse (et possiblement encore aujourd’hui). Alors elle peut enfin se venger de façon interposée face à son agresseur ou quelque chose de profond comme ça. Les flashbacks ralentissent le film et la vengeance n’a rien de cathartique donc le spectateur reste sur sa faim et se demande à quoi tout ceci à bien pu servir. Bref, on passe plus de temps avec la psychologue qui surexplique qu’avec les victimes qui tentent de s’évader au point où on en vient à croire que Shyamalan ne savait pas quoi en faire et les a abandonnée. Elles apparaissent comme fortes au début mais leur intélligence est proportionnelle à l’intérêt de Shyamalan à vouloir les voir réussir. Comme elles deviennent une excuse pour voir des filles en sous-vêtements multiplier les stupidités, on ne sort pas nos mouchoir lorsqu’en plus elles meurent de façon monotone sans affecter quoi que ce soit au film.
Si Shyamalan était resté dans le bunker avec les victimes qui tentent de fuir, le film aurait été beaucoup plus divertissant alors qu’ici on ne sait pas trop où on veut en venir et tout devient mou pour une finale qui laisse préssager une suite dont on se contrecrisse, surtout si James McAvoy rejoue le personnage de façon si peu spectaculaire.


Salad Days : Salad Days c’est un documentaire sur la scène musicale punk de Washington DC de 1980 à 1990. C’est un documentaire très intéressant parce qu’il se concentre uniquement sur la ville de Washington et évite donc de partir dans tout les sens. On passe beaucoup de temps avec Ian MacKaye et c’est bien puisqu’il ne s’affiche pas si souvent dans ce genre de documentaire et surtout parce que la scène de Washington lui appartient à 85% selon moi. Alors même si le documentaire semble biaisé, surtout dans sa dernière demi-heure, on ne peut avoir personne d’autre que MacKaye pour nous parler en profondeur de ce sujet. Bien sûr on a droit, documentaire punk oblige, à des interventions d’Henry Rollins mais puisqu’ils vient de Washington, il devient un témoin important de la scène. Par contre, documentaire musical oblige, il faut aussi se taper des interventions de Dave Grohl et Thurston Moore. Ces deux-là semblent vouloir toujours mettre leur nez dans tout et donner leur opinion sur tout. Je ne sais pas pour vous mais moi je peux très bien vivre sans leur consentement.


Blood Father : Je crois que Blood Father à eu sa première mondiale à Fantasia où il est repartie avec une solide réputation de série B digne des années 1980 et d’un retour en force de Mel Gibson comme acteur de premier plan. Mel Gibson est effectivement très bon dans ce rôle de père sous probation qui doit sortir de sa retraite de fier à bras pour protéger sa fille. Mais au-delà de Gibson, le film est plutôt oubliable et remplie de lieux communs qui n’élèvent jamais le film au rang de film d’action mais qui se contente de toujours surfer sur la ligne entre série-B et série-Z. Le scénario est sans surprise et la réalisation donne une certaine qualité au film mais le retour aux USA pour Jean-François Richet derrière la caméra est plutôt anonyme. Pas qu’on s’attend à beaucoup du gars, mais on s’attend à mieux.


Bone Tomahawk : Comme je suis toujours en retard dans la vie, la plupart des films que je vois ne sont plus « in » et ça ne me dérange pas tant puisque je préfère voir un film ou une série hors du hype pour être dans un meilleur état d’esprit lors de l’écoute et ce, même si j’achète le DVD à sa sortie donc au moment où il est « in », je finis donc par l’écouter souvent quelques années plus tard. Parfois par contre je suis plutôt fébrile à savoir que je vais écouter quelque chose dont j’ai envie depuis longtemps, comme ce Bone Tomahawk. Le film arrivait avec une réputation de solide western horrifique, deux genres que j’apprécie particulièrement. Le film ne déçoit pas malgré sa scène d’ouverture bien qu’excellente, et surprenement bien joué par Sid Haig et Arquette, un peu trop écrite et explicative. Par la suite, le film nous entraîne dans un western très sauvage où une secte d’indiens scalpent les humains sur qui ils tombent, probablement pour les manger. Kurt Russell, Patrick Wilson, Richard Jenkins et Matthew Fox partent à la rescousse de la femme à Wilson, enlevée par la tribu cannibale. Ils paieront extrêmement cher cette recherche où la secte s’avérera beaucoup plus brutale qu’ils ne l’auraient cru malgré l’archaïté de leur arsenal (un bone tomahawk pour ouvrir le ventre par exemple). Le film utilise bien son budget de 1.8 millions de patates en fait, jamais on a l’impression que le film à coûté si peu. La reconstitution d’époque bien que très minime est excellente, en fait, on n’a pas vu depuis longtemps quelque chose d’aussi authentique comme western autant dans la façon de faire des gens de l’époque que dans leur langage. Le film comporte possiblement la pire scène de meurtre depuis la scène de l’extincteur dans Irréversible. Sans blague, je me suis surpris à lâcher un gros : CÂLICE! En levant les bras en l’air pendant cette scène brutale.


Deathgasm : Deathgasm réussi là où plusieurs échouent, mélanger horreur, humour et gore. Souvent dans ce genre de film tout est ridicule (Zombeaver), pas assez sérieux (Scout Guide to the Zombies Apocalypse), purement merdique (Cabin Fever the remake), le fond du baril (Inbred) ou tout simplement pas drôle (The Faint) Deathgasm en plus d’être une comédie d’horreur il est un film d’ados et un film comme il ne s’en fait plus, sur le heavy metal et le satanisme. La Nouvelle-Zélande nous à servi au cours des années de très bons films de  genres (The Ugly, What We Do in the Shadows, Bad Taste) Deathgasm ne fait pas exception, les effets spéciaux sont excellents, l’humour pas toujours du plus haut niveau, est efficace (on tue des morts-vivants avec des dildos), le film est sanglant et amusant deux choses qui, il semblerait, soient difficile à amalgamer de façon championne.


Twitch City : Twitch City c'est un peu une version canadienne de Spaced. Mais extrêmement fauchée. Tout se passe à 98% dans un appartement et tout est filmé sans grand talent. Je pourrais dire que Bruce McDonald à dû commencer quelque part mais il avait déjà une légère filmographie en 1998. Possiblement une série culte pour le ROC on peut y reconnaitre Molly Parker et Callum Keith Rennie aux côtés de Don McKellar qui sert aussi de scénariste. C'est un peu une version MuchMusic de Coloc.tv 


The Walking Dead : Je ne suis pas du tout un fan de The Walking Dead que je trouve répétitif, ennuyant et remplie de personnages que je trouve au mieux stupides au pire minables sauf pour Darryl, le Bobba Fett de la série A.K.A le gars que tout le monde trouve cool mais qui crisse absolument rien. Toujours est-il que j’ai vu la 1ere saison il y a 5 ans et j ‘avais trouvé que c’était bien fait mais pas particulièrement original ou intérresant alors j’ai arrêté. Puis 5 ou 6 années plus tard, les internets ont pleuré la mort de Glenn à coup de bat de baseball sur l’occiput au point de lui péter la boite crânienne. Je me suis dit que j’allais donner une 2e chance à la série en bingeant comme s’il n’y avait pas de lendemain. Au final, j’avais raison depuis le début, tout est redondant, répétitif et inintéressant. La saison 2 aurait dû être condensé en 5 épisodes les méchants sont trop écrit pour être crédible et/ou effrayant. Jusqu’à l’arrivée de Negan, il n’y a jamais un sentiment de danger tout est facile pour nos amis de la bande à Rick. Parlons-en de Rick, personnage principal complètement dénué de gros bon sens ou d’empathie sauf quand c’est un des siens qui se retrouve dans le trouble. Et je crois qu’il est là mon problème avec cette série : l’idée que Rick n’est rien d’autre qu’un meurtrier parce que c’est une chose de tuer des zombies mais s’en est une autre de tuer des humains pour prouver un point, pour avoir raison, pour démontrer sa supériorité, pour vouloir être un chef. Autrement dit, on a comme personnage principal un trou du cul assoiffé de pouvoir dont on rend vulnérable pour justifier ses actions et cacher le fait que c’est une merde. Rick n’est pas un personnage avec des faiblesses, il est exactement comme Le Gouverneur ou Negan, un personnage que l’on déteste mais dont les actions nous sont montrés comme étants héroïques alors qu’il n’est pas mieux que les méchants de la série. On apprécie Rick et sa bande que parce qu’ils sont les personnages principaux, le point de vue principal de la série. Si l'on changeait le point de vue de The Walking Dead et qu’à la place on y voyait en 7 saisons la montée au pouvoir de Negan, on tripperait tous sur lui et on porterait un perfecto à l’Halloween et on trouverais Rick complètement détestable avec sa barbiche grisonante et ses raisons bidons pour tuer les gens. Mais Darryl, lui, il est cool que le crisse!


American Guinea Pig : Bloodshock : La série des Guinea Pig est possiblement la série de films la plus extrême (avec August Underground et La trilogy Vomit Gore) mais la version américaine commencée par Blood & Guts est une immitation dans le but de légitimiser des films gores fauchés pour un public qui en redemande mais qui n’est pas très difficile dans ses goûts. Il est fini le temps où les fans d’extrême recherchaient dans les endroits miteux une copie de Nekromantik ou la série Angel Guts, maintenant le public cible se contente de commander en blu-ray des titres déjà attendus d’avance enlevant le côté underground et pseudo-mythique à des films qui sont fait dans un but mercantile plutôt que dans un but réel de choquer et repousser les limites. AGP : Bloodshock est un film de 12 minutes étiré sur 86 minutes. Le public veut voir des trippes éviscérés, des yeux sortir de leur orbite et non pas un prisonnier pleurer dans une cellulle tournée en noir et blanc. Le but n’étant pas de regarder le film au FWD mais un moment donné quand rien ne se passe… Puis vient une finale où deux prisonniers baisent dans le sang et l’hémoglobine en tentant de pénétrer leurs cicatrices et en désuturant leurs points de sutures et on se dit : tout ça pour ça? 80 minutes de noir et blanc pour 2 minutes de sexe en couleur? Fuck that shit!


Baskin : Baskin c’est un peu le A Serbian Film de 2016, un film d’horreur qui arrive avec une réputation et un avertissement. Réputation de film extrême, avetissement de : vous serez prévenu, ce film est choquant. Puis on l’écoute et on se demande what’s up avec tout ça. Le film est bien filmé mais depuis quand s’agit-il d’un gage de qualité? Depuis toujours j’imagine mais ici au-delà du fait que l’on a soigné l’image, il ne s’y passe pas grand chose, ce que je veux dire c’est qu’au-delà d’une finale sanguignolante, et à la limite, effrayante, le film n’a aucun personnage intéressant, voire sympathique, aucun dialogue faisant avancer l’action et aucune cohérence dans son récit, le but étant, bien sûr, d’amener les personnages vers leur mort certaine aux mains d’une secte étrange. On y va d’un twist final qui ne sert à rien et voilà! Toujours est-il que venant de la Turquie où les films de genres sont plutôt risibles, il est bien de voir que certains jeunes cinéastes veulent augmenter la qualité des productions locales et Baskin fait partie de cette tendance. Bravo pour l’effort. 


Girl on a Train : Girl on a Train c’est l’adaptation d’un roman que personne n’a lu sauf les femmes d’un certain âge habitant en région et en manque de sensations fortes. C’est justement pour elles que le film à été fait. Il y a 15 ans ce film aurait pour vedettes Harrison Ford et Michele Pfeiffer, aujourd’hui c’est Emily Blunt et le mari de Jennifer Aniston, des acteurs reconnaissables pour le public cible. J’entends les Ginette de ce monde traiter Justin Théroux comme une ordure parce qu’elles ont lu qu’il avait cocufié la Aniston, c’est parfait, il joue un mari violent qui trompe sa femme et qui en tue une autre. J’ai posiblement dévoilé le punch du film. Je m’excuse.


The Accountant : La dernière fois que Ben Affleck à joué un comptable c’était dans Batman VS Superman, en fait je ne crois pas que Bruce Wayne soit un comptable mais il connaît les chiffres et la facturation, ça c’est sûr. Et la fois avant où Affleck à joué un comptable, c’était quand il se prenait pour un acteur dans l’excellent Boiler Room, dommage qu’Affleck y était très très très mauvais. Quand je dis dommage ce n’est pas pour lui que je trouve ça dommage mais pour le spectateur car il est le maillon faible d’un film qui à donner le meilleur de Vin Diesel. Bref, le premier truc qui frappe avec The Accountant c’est que la bande-annonce nous ment. Ce n’est pas nouveau mais ici c’est choquant car on se retrouve devant un tout autre film (pas tant) où l’enjeu final complètement artificiel, est ridicule et Affleck s’y connaît en revirements ridicules il a joué dans Reindeer Games où il remplaçait Vin Diesel. Karma’s a bitch!


American Ultra :Je ne sais pas qui est Max Landis, surement le fils de l’autre. J’ai déjà commencé une réflexion d’un film scénarisé par Landis de la même façon. C’est à croire que je n’ai pas fait de recherche sur lui depuis puisque je ne sais toujours pas qui il est et pourquoi il pleure quand les gens ne vont pas voir ses films. American Ultra souffre du même problème que Mr Right, l’autre film scénarisé par Landis que j’ai vu dernièrement : une réalisation molle pour un sujet identique et mal pris en charge. Je ne crois pas que dans les mains d’un réalisateur compétant American Ultra serait soudainement devenu un incontournable du 7e Art mais il aurait pu au moins prendre en charge quelques lacunes pour rendre le film comme… un film plutôt qu’un objet audio-visuel pseudo-cool. C’est que la réalisation est très molle et semble croire qu’en laissant place à l’intrigue et aux acteurs, le film prend vie alors que la molesse de la mise en scène empêche le plaisir que le film croit avoir. On a une trop grande confiance au scénario, sorte de Jason Bourne pour stoners, alors que rien n’est particulièrement drôle ou amusant. En fait, tout est très chiant. On essaie d’être choquant avec des répliques vulgaires et de la violence violente alors qu’on regarde tout ça en se disant que ce Max Landis doit être le genre de gars qui s’essclaffe lorsqu’il pète.


Vicious Lips : Vicious Lips est un film unique : une bande de rockeuses sont pourchassées par un monstre pendant qu’elles essaient d’enregistrer un album rock aux influences heavy metal avec tout ce que ça implique de cheveux crêpés et de glitter. Une trame sonore oubliable, des actrices aussi mais un bon moment à passer en famille.


Phobe : Xenophobic Experiment : Avec un budget de 250$ (oui 250$ canadien), soit la moitié du prix d’une PS4, Phobe est presqu’un film. Tourné dans les champs vides de la région de Niagara Falls par une équipe de télévision communautaire qui de prime abord semble savoir ce qu’ils font, Phobe est spectaculaire dans ses ambitions et encore plus spectaculaire dans son manque de moyen. Il faut voir la navette spaciale qui ressemble à une tasse de café à laquelle on a ajouté des fusées en plastiques. Ce qui choque la rétine mis à part les effets spéciaux fait sur After Effect, c’est l’allure de nos 2 personnages principaux. C’est à croire qu’en 1994 dans la région de Niagara Falls tout le monde faisait de l’embompoint. Il faut admirer nos deux héros shapé comme des poires courir dans les champs ou dans un stationnement sans jamais essuyer une goutte de sueur. Et les coupes Longeuil sont partout (une coupe Timmins dans ce cas) tout le monde en porte une comme si personne n’était jamais allé voir ailleurs dans le monde comment on porte une tignasse capilaire. Il faut dire qu’au niveau des vêtements on a une certaine attirance pour les équipes sportives de Toronto. L’histoire est simple si on fait abstraction de la première partie où il difficile de savoir où l’on est et ce n’est pas parce qu’on ajoute un color correct rougeâtre que l’on est automatiquement sur une autre planète comme semble le croire Phobe. Bref, pour 250$ je n’aurais pas fait mieux sauf peut-être au niveau du masque de l’extra-terrestre fait en papier maché hyper grotesque, c’est à se demander où ils voulaient en venir.



 




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