Tuesday, June 17, 2014

Réflexions sur de la cinématographication


Phantasm 3 : Je suis un fan de Phantasm, selon moi un des meilleurs films d’horreur de ma vie. La suite des choses à été pénible pour Don Coscarelli. Refusant de faire une suite pendant des années, il a finalement dit oui en 1988 (Presque 10 ans après le premier) pour nous donner un Phantasm 2 qui ressemble un peu plus à Evil Dead 2 qu’à quelqu chose de tériffiant. Phantasm 4 est un patchwork de scenes supprimées du film de 1979 et de nouvelles scènes misent ensemble pour un résultat navrant. À quelque mois de la sortie de Phantasm 5, je me suis soudainement souvenu que je n’avais jamais vu Phantasm 3. Ce qui frappe dès le début du film c’est que Coscarelli n’a pas eu le budget confortable du 2e film et parce qu’il avait eu des démêlés avec la production sur Phantasm 2, il a dû faire beaucoup de compromis. Avec cette suite, on lui a donné carte blanche et Coscarelli détruit tout ce qui avait dû le déranger sur le 2e film : changement d’acteur, scènes d’action et d’explosions inutiles, personnage féminin intéressant mais pas aux yeux de Coscarelli. Les 15 premières minutes du films prennent le temps de tout remettre en ordre, des pesonnages meurent pour rien et ceux qui étaient morts ne l’étaient pas vraiment finalement, l’acteur pseudo-populaire de Phantasm 2 (James Legros pour la popularité, on repassera) exiger par la production est changé au profit de l’acteur original du premier film (A. Michael Baldwin, pour être un acteur, on repassera). Ensuite Coscarelli nous présentent de nouveaux personnages plus ou moins intéressants tout ça dans des décors de cartons éclairés aux gros neons. Mais c’est par la suite que Coscarelli frappe fort puisqu’au delà du ridiculisme de son budget, il réussit à accumuler les idées originales et rendre le tout excitant. Dommage que ses acteurs soient aussi mauvais et que l’humour omni-présent soit de trop.


No One Lives : No One Lives à une durée d’environ 80 minutes. C’est court. Mais les 80 minutes sont bient remplie avec du sang, des meurtres, des membres humains qui explosent, décapitent, se disloquent, s’arrachent, explosent etc…  Ce n’est pas nécéssairement un gage de qualité mais bon, une surprise ou deux et une bonne performance de Luke Evans rendent le film écoutable malgré le fait que l’actrice principale est la fille qui joue dans Silent Hill Revelation 3D. En 3D ou non, elle est poche.


Scary Movie 5 : Wow! C’était pénible à écouter! Je ne crois pas avoir aucun souvenir des 4 premiers films (surtout le 4) mais je me souviens de la bande annonce de Scary Movie parce qu’elle jouait sans cesse à la télé, que Scary Movie 2 était, à l’époque, le pire film jamais fait et que Scary Movie 3 était beaucoup mieux que les autres quand David Zucker à pris le reste de la série sous son aile. J‘ai ri peut-être 3 fois en 5 films. Voilà mes souvenirs sur les 5 films de la série. C’est peu. C’est triste. En fait c’est pas triste du tout. Si les scénaristes ne sont pas en mesure d’écrire un minimum de 4 blagues avec le materiel qu’ils ont, qu’ils aillent chier!


Thor : The Dark World : Avec un budget de 170 millions de patates, 4 scénaristes ont écrit ce film basé sur l’histoire écrite par deux autres scénaristes qui eux ont adapté une bande déssiné écrite par 3 bédéistes pour ainsi pondre ce film oubliable. Il y a beaucoup de colonnes corinthiennes qui explosent sous l’impact de gens qui passent leur temps à se battre et se lancer dans l’architecture.  Il y aussi beaucoup de combats pas super excitants, un peu fades qui ne font rien pour nous amuser ou nous divertir. Les acteurs semblent y croire, l’humour est inappropriée et plusieurs acteurs ne font que passer, jouant des personnages dont on s’en bat les couilles. Tout ça sous la supervision du gars qui réalise Game Of Thrones (il parait que c’est bon). Si j’avais 5 ans, je serais super excité, mais j’ai passé l’âge de ce genre de film. Je trouve par contre bien dommage que ce soit ce genre de productions qui va meubler nos salles de cinoche pour les 10 prochaines années.


The East : Étant un fan de Brit Marling et de ses petit copains je n'ai qu'une chose à dire sur The East : Marling devra essayer de faire autre chose pour son prochain film que ce soit un changement de style, de ton, de forme, de genre parce qu'après Another Earth et the Sound Of My Voice, The East ressemble à une pâle copie des 2 autres. Les 3 films sont identiques.


The To Do List : J’avais bien aimé Easy A mais The To-Do List, bien que similaire dans l’univers qu’ils dépeingnent (les ados), est à l’opposé du spectrum comique.  On utilise, ici,  des acteurs qui ont le double de l’âge de leur personnages et c’est supposé être ça la blague, alors que personne ne rit.  Le film à lieu en 1993 pour une raison bidon mais qui est en réalité une paresse scénaristique. Le but étant que l’internet n’existe pas pour que la protagoniste, encore vierge et qui veut ne plus l’être,  puisse n'avoir aucune idée de ce dont elle doit faire sur sa "to-do list". Donc si elle ne peut voir une vidéo sur youtube ou lire wikipedia sur les internets à propos de fellation, elle devra, par le fait même n'avoir AUCUNE IDÉE comment une felation doit être faite. C'est à se demander comment nos parents ont eu une vie sexuelle. L'inaccès aux internets lui permet de savoir, comme ça, ce qu'est du "feltching". C'est quand même un peu faux de croire que sans les internets, les ados n'auraient pas de vie sexuel. Porky's se passait dans les années 1950 si je ne m'abuse. Bref, la paresse scénaristique est le dernier de nos soucis parce que même avec un mauvais scénario et des mauvaises blagues de pénis, on peut toujours rire un peu. Parce qu'un pénis, c'est quand même drôle. C'est mou pis plein de peau pis toute. Sauf, bien sûr quand c'est gros et veineux et qu'on fait l'hélicoptère. The To-Do List ne fait pas rire parce que la plupart des acteurs semblent embarrassés. Il est effectivement embarrassant pour eux d'être devant la caméra d'un réalisateur aussi mauvais. On croirait voir un film étudiant tant la mise en scène est déficiente et tant elle est amateur. Il faut voir le très pas bon (je le déteste) Gregg Clark jouer comme s'il était dans un sketch de Samedi de rire. Il vient, dans la scène finale, gronder sa fille parce qu'elle pratique le sexe anal devant ses yeux (il est entré dans sa chambre pendant l'acte et en profite pour la gronder pendant qu'elle orgasme d'un pénis dans l'anus, pénis appartenant à un homme beaucoup plus vieux qu'elle et dont il a été inséré plus tôt dans la soeur de la protagoniste) et il l'a gronde comme si elle avait oublier de faire la vaiselle ou de sortir les poubelles alors qu'elle est en plein ACTE DE SODOMIE RECTALE. Je n'ai rien contre le sexe anal, au contraire, mais j'ai un gros problème avec l'humour minable.


Dexter Saison 1-8 : J'ai mis environ 5 mois pour me (forcer)taper les 8 saisons de Dexter et je dois dire que c'est extrêmement difficile d'apprécier une série télé lorsqu'elle est écouté en rafale et/ou après sa diffusion plutôt que pendant. Parce qu'en l'écoutant en rafale on décelle plus rapidement tout ce qui ne fonctionnent pas scénaristiquement parlant contrairement à lorsqu'on la regarde un épisode par semaine où l'on a le temps d'oublier les lacunes puisqu'on est excité par la suite des évènements.  L'autre problème, celui d'écouter une série télé après sa diffusion originale, vient du fait qu'en sachant d'avance que comme dans ce cas-ci où, qu'il y a 8 saisons, le suspense ne fonctionne pas et ne fonctionnera jamais puisque je sais depuis le premier épisode que Dexter ne se fera pas prendre puisqu'il y a 8 saisons. Tout devient donc redondant trop vite puisque chaque personnage au cours de la série qui finit par connaitre le secret de Dexter (il tue des gens) devra donc mourir et apporter le secret avec lui puisqu'il reste 3, 4 ou 5 autres saisons à la série. Bref, ceci étant dit, il était évident que je partais avec un gros handicap lorsque je me suis attaqué à cette série culte que tout le monde sur la planète Terre à aimé. Mais si je fait fi des raisons mentionnés plus tôt, je dois tout de même admettre que Dexter est une série télé que j'ai profondément détesté et où je me suis demandé à plusieurs reprises (environs 3789 fois) "qu'est-ce que les gens ont bien pu trouver d'admirable dans ça?" La première saison m'a énormément tapé sur les nerf puisqu'on cherchait sans cesse à nous faire aimer ce personnage de tueur psychopathe en 1)lui donnant une personnalité ambivalante 2)lui donnant une voix hors-champs un peu humoristique qui devient vite redondante 3)lui donnant des flash backs explicatifs avec son papa dont on se contrecrisse 4)ajoutant des touches d'humour en plus de la voix hors-champs pour être bien sûr que même si le personnage est un tueur, le spectateur sait qu'il y a un degré d'humour qui nous fait apprécier "le fait qu'il tue des méchants". Tout ça est vraiment trop lourd et avec les saisons suivantes on diminue peu à peu cette lourdeur au point où les dernières saisons n'ont plus le même entrain. Il est de plus, immoral pour le spectateur d'apprécier et de suivre un tueur en série comme personnage principal, alors on surligne en gros crayons gras que Dexter cherche à être normal, qu'il veut être un bon mari, un bon père de famille, qu'il ne tue que la racaille, etc... mais il n'en demeure pas moins que de vouloir en tant que spectateur voir un personnage tuer des méchants... je ne sais pas trop. Bien sûr ça c'est vu plusieurs fois dans le passé mais mon problème avec cette série c'est justement le fait qu'en tant que spectateur on veut voir Dexter assassiner des gens dont on se contre crisse. C'est une chose de vouloir que Steven Seagal tue l'homme qui à assassiner sa femme dans un film d'action quelconque mais s'en est une autre de voir Dexter assassiner un type qu'on a vu 38 secondes dans un épisode et qui réussie à fuir la justice parce que Dexter à décidé qu'il doit le tuer, qu'il ne doit pas aller en prison. Tout ça sous fond de voix hors champs pseudo drôle. La 1ere saison est celle que j'ai possiblement le plus détestée mais au final elle est la mieux écrite puisqu'elle est basé directement sur la série de livres. Ce qui fait de la 2e saison la suite logique. C'est après que ça se gâte. Il y a quelques bons passages mais dans son ensemble, la série Dexter est mal écrite et n'aurait jamais dû avoir plus de 2 saisons. Non pas parce que tout est du pareil au même, mais parce que sur la durée diégétique de la série soit 4 ans, il y a beaucoup trop de meurtres non résolus qui empêche la suspension de la crédulité.  Si Dexter tu 10-12 méchants par saison, en 8 saisons on a droit à environ 80-96 meurtres, en 4 ans, des gens qui disparaissent sans trop laisser de traces et que Dexter dispose de leur corps dans l'océan. Je peux croire que Dexter qui travaille pour la police de Miami, soit en mesure d'effacer ses traces mais 96 cadavres dans l'océan, il est surprenant qu'aucun des corps fini par échouer sur la grève ou qu'un voisin voyeur ne puisse au moins une fois voir Dexter disposer d'un cadavre. En fait, ça arrive une fois mais le "voyeur" finit par mourir d'une balle dans l'abdomen. Bref, mon problème avec Dexter c'est que la scénarisation est déficiente et la série n'est pas constante en plus d'avoir certains personnages détestables dont la femme de Dexter et sa soeur toujours à la recherche d'une figure paternelle à impressionner sauf au moment où les scénaristes oublient cette idée après 5 saisons. Ou bien d'autres personnages qui arrivent de nul part comme celui du tueur Trinity dans la saison 4 ou cet autre tueur dans la saison 8. Deux homme possiblement très connu puisqu'ils tuent sans cesse des gens mais dont la police n'a jamais réussi à mettre la main au collet. À juger par la compétence des policiers qui travaillent avec Dexter, on peut comprendre, mais ces tueurs arrivent comme ça, sans crier gare, comme si Miami était l'endroit par excellence pour commettre encore plus de meurtres. Si Dexter avait durer 5 saisons de plus, la population entière de Miami serait dans l'océan. Car ce n'est pas tout que Dexter tue des gens et que Trinity tue des gens, la plupart des gens que Dexter assassine sont à la base des tueurs. Ça en fait du tueur. Ce qui est un peu redondant sauf si c'était une métaphore sur quelque que chose de politico-anthropologique. Mais non, ce n'est que du divertissment.  Pauvre mais du divertissement quand même. Si je devais énumérer tout ce qui cloche avec la série Dexter, j'en aurais pour environ 6 heures à écrire. En gros mon point c'est qu'il est dangereux d'écouter des séries plates en rafale mais surtout qu'il est extrêmement difficile de comprendre les raisons du succès d'une série, les raison pour lesquelles les gens adorent quelque chose plutôt qu'autre chose. Bien qu'il me reste 1 saison de Six Feet Under à écouter (la dernière, évidemment), je peux comprendre l'importance de Six Feet Under sur la télé moderne et je peux voir que la série est bien écrite même si elle me laisse assez indifférent. Pour Dexter, je ne comprends tout simplement pas


The Evil Inside : Possiblement le film le plus inutile jamais créée.


Silent Hill : Revelation 3D : Le premier Silent Hill a grâce à un travail minutieux de Christophe Gans, une ambiance glauque, des décors lugubres, un rythme effrayant et des effets spéciaux qui donnent au film un look unique. Dommage que le récit soit inexistant et que la finale grand guignolesque laisse sur sa faim. Avec Revelation 3D, on a l’impression que personne n’a vu le film de Gans. C’est comme si on avait donné le Ok à l’équipe pour utiliser les décors du premier film et qu’à partir de là, on a improvisé à peu près 90 minutes de métrage valable pour en faire un film. On y a ensuite ajouté des effets qui ressemblent à ceux du premier film mais plus deficients en plus d’y ajouter un 3D non seulement inutile mais complètement à côté de la track.  Le film est une suite de scènes qui ne veulent rien dire où Sean Bean y perd son accent britannique une phrase sur deux.  Les acteurs semblent peu intéressé et sont inintéressants. Au final, on a l’impression de revoir Silent Hill, le premier film, mais en version somnifèro-narcoleptique.


Porkchop :  Porkchop est le genre de film que je trouve detestable et que je déteste profondement. J’aime mieux réécouté une merde comme Slaughtered Vomit Dolls ou Torture Puke Chamber que de perdre mon temps devant une insipidité comme Porkchop.  Parce que même si les films mentionnés plus-haut sont difficiles à regarder parce qu’ils mettent en scène des filles qui se dégradent à se rentrant des crucifix dans le vagin tout en s’auto-vomissant dessus, il y a un soucis de faire bien et beau, de faire quelque chose qui ressemble à du cinema, du cinema underground avec les moyens du bords. On essaye de repousser les limites du bon gout mais on satisfait un public cible qui adore justement le fait que ces films ont l’air professionels. Avec Porkchop, tout est filmé tout croche avec un telephone ou une camera de marde. C’est insultant qu’un film sortit dans les 3 ou 4 dernières années soit aussi mauvaisement mis en image, aussi mal chié, mal joué.  Parce qu’on comprend que “c’est une blague” mais quand une équipe de film ne se prend à se point pas au sérieux et qu’elle veut le prouver à chaque réplique, à chaque blague de pénis ou de flatulence, on finit pas 1)se lasser et 2)comprendre qu’elle fait cela que parce que personne dans cette équipe n’a le moindre talent. Et c’est ça qui choque parce qu’avec l’avancement de la video, des programme de montage, de l’internet de l’etc… il en deviant inacceptable de pondre un produit aussi nul même si le but est d’être nul. C’est insultant. Va chier Porkchop (et tes 2 suites que je n’ai pas vu)!

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