Tuesday, June 5, 2012

Réflexions sur de la cinématographication


Marvel’s The Avengers A Joss Whedon Film With An Afro-American Nick Fury : Quand j’étais jeune, je lisais The Avengers, c’était mon comic préféré, sans être un expert dans le domaine, je dirais que je n’ai aucun souvenir que Nick Fury faisait partie du groupe et je n’ai aucun souvenir d’un Nick Fury afro-americain. Ce qui me fait dire que le film Nick Fury Agent Of S.H.I.E.L.D. mettant en vedette David Hasselhoff, est par défaut, un meilleur film, une meilleure adaptation. Je plaisante, The Avengers est bien meilleur mais beaucoup moins amusant. Bien que les 140 minutes que durent le métrage de Whedon passent rapidement, elles sont relativement ronflantes. L’histoire se résume en 4 mots mais on empile le remplissage (Thor se bat contre Hulk, Hulk se bat contre Black Widow, Iron Man ne respecte pas Captain America, Captain America se bat contre Thor et etc/pis toute/et j’en passe)pour donner des éjaculations précoces aux geeks. Évidemment il n’y a rien de mal à ça, surtout quand les dialogues sont bédéesques à souhait et qu’un certain humour s’en dégage. Il n’en demeure pas moins que tout ça est du remplissage pour nous donner une scène d’action finale pas super jouissive, surtout si on a vu la bande-annonce. Whedon devait faire co-habiter des personnages que l’on a vu ailleurs et donner exactement le même nombre de scènes spécifiques pour chacun des superhéros et ainsi éviter la foudre des amateurs-amateurs(dans le sens de novice ou débutant) de films de superhéros. Il gagne ce pari, Bravo Joss! Partout sur les Internets on peut y lire que Avengers est la « meilleure adaptation de comic book ever » alors que le film n’est une adaptation de rien. Le film met en scène des superhéros de comic book mais l’histoire n’est adaptatée de rien, elle est complètement originale(dans le sens de nouvelle).Donc dans ce sens, oui The Avengers est une bonne adaptation de son scénario mais n’est pas l’adaptation d’un livre. Nuance. On peut aussi lire sur les Internets que Scarlett Johansson est très bonne. Là aussi il faut nuancer. Elle est bonne dans Ghost World, dans Avengers, elle est égale à elle-même, elle fait la moue en étant un peu amorphe mais parce qu’elle porte du moulant sur ces courbes on a l’impression qu’elle est sexy et complètement « su' a coche » côté acting. Vous pouvez me traiter de pervers mais il n’y a rien de sexy chez une fille amorphe peu importe si elle s’habille de latex ou non. Cobie Smulders dans un rôle très effacé, très inutile mais beaucoup moins passif est beaucoup plus sexy. Pour ce qui est de la scène d’action finale, elle n’arrive pas à la cheville d’un Transformers mais elle donne la chance à chaque personnage de nous montrer ce dont ils sont capable et tout est assez fluide. Juste un petit mot sur un plan-séquence durant une scène d’action, je sais que le Tintin de Spielberg en a une aussi mais un plan-séquence fait en CGI sur fond d’écran vert n’a rien de fascinant. Dans 300, c’était d’un chic fou mais lorsque Shyamalan a essayé la même chose (avec zooms in et out) dans son très peu réussie/amusant The Last Airbender tout le monde s’est foutu de sa gueule de jeune cinéaste fini alors que maintenant tout film d’action à 200 000 000$ se doit d’avoir une scène pareille pour montrer toute l’étendu de la vision de génie de son réalisateur. Joss Whedon ici dans une scène qui passe d’un héros à l’autre par l’entremise d’une caméra qui suit un vaisseau spatial nous donne quelque chose à  la limite de la paresse visuelle. On peut voir une scène similaire dans la bande-annonce du remake de Total Recall. Quand le mari de Kate Beckinsale se permet les mêmes excès CGI-esques que Joss Whedon, on sait qu’il y a quelque chose qui cloche à Hollywood. J’adore les plan-séquences, lorsqu’il y a quelque chose de créatif qui donne l’impression que l’équipe à travaillé fort pour réussir à rendre visuellement une scène physiquement ardue, je ne peux qu’être en admiration devant le talent et la réussite. Par contre quand on se contente de faire sauter des acteurs devant des écrans verts et qu’on fait bouger des pixels, c’est à se demander où s’arrête la création et où commence la facilité informatique. Dans un tout autre ordre d’idée, je sais que Stan Lee est important pour Kevin Smith c’est pourquoi il a un rôle dans Mallrats mais est-il vraiment aussi important pour Bryan Singer, Brett Ratner, Louis Leterrier, Marc Webb, Sam Raimi, Joss Whedon, Ang Lee(aucun lien de parenté), Tim Story, Mark Steven Johnson, Jon Favreau, Kenneth Branagh, Joe Johnston pour avoir un caméo dans chaque film de Marvel? Si on prend pour acquis que tout les films de Marvel ont lieu dans le même Univers-espace-temps, Stan Lee est donc un seul et même homme/personnage. Il est donc un vendeur de hot dog qui travaille dans une foire mais qui est aussi gardien de sécurité  qui bien qu’il semble à la retraite puisqu’il arrose son gazon, est également libraire et général de l’armée dans les années 1940-50 qui joue au échec dans un parc durant ses temps libres. Pas pire pour un homme de 90 ans. Bref, The Avengers ne m’a pas insulté mais n’a chaviré en rien mon petit cœur d’enfant ou ma geekitude de niveau 8.

Disney’s The Sweatbox : Documentaire sur le making of de Kingdom of the Sun qui deviendra par la suite The Emperor’s New Groove, The Sweatbox est le film que Disney ne veut pas que vous voyez. Aucunement disponible puisqu’il fut censuré par Walt pis sa gang, The Sweatbox n’est disponible que si vous êtes super fuckin’ cool comme moi et que d’écouter un film avec le TCBI ne vous dérange pas. Le film est réalisé par Trudie Styler, la femme de Sting qui après Elton John pour The Lion King et avant Phil Collins pour Tarzan est celui qui fut approché pour faire les chansons du film. Le documentaire adopte donc le point de vue de l’auteur de De Do Do Do De Da Da Da. Disney Inc. interdit le visionnement du film car il ne veut en aucun cas que les gens puissent voir comment les artisans sont exploités et comment tout est géré de façon un peu bordélique. Oui, tout est bordélique, oui, certains artisans perdent leur emploi, oui, Sting a l’impression de se faire niaiser, oui, c’est un peu n’importe quoi. Mais il n’y a rien de gênant ou de révélateur sur les dessous d’un film de Disney dans The Sweatbox. Il n’y a rien qu’on ai pas lu ailleurs dans The Final Cut ou The Devil’s Candy ou qu’on n’ai pas vu dans Overnight ou Lost In La Mancha par exemple. The Sweatbox est presqu’un film de Disney sur les dessous d’un film de Disney : timide, respectueux, sans surprise, avec des chansons. Le truc le plus choquant par rapport à The Sweatbox, c’est le fait qu’on croit qu’il est dérangeant alors qu’il est exactement ce dont on s’attend d’un tournage « chaotique ». Même Living In Oblivion est plus chaotique dans son ironie. 

Mortel Transfert : Jean-Jacques Beineix produit peu mais chaque film est un objet cinématographique et une oeuvre d’art même si c’est toujours au niveau du scénario que la qualité varie. Comme Beineix adapte toujours des romans en étroite collaboration avec l’auteur original, on peut donc dire que ses films sont parfois un peu trop littéraire. C’est le cas de IP5 par exemple, son film précédent(8 ans plus tôt). Avec Mortel Transfert, Beinex nous donne un film noir pseudo-freudien où Jean-Hughes Anglade est au sommet de sa forme. Visuellement Beineix est égal à sa réputation de faiseur d’images. L’intrigue semble un peu décousu et facile même le 2e degré semble facile mais au niveau du suspence policier Mortel Transfert est solide.

Les Adoptés : Mélanie Laurent est jolie. Et si ce n’était que ça, Mélanie Laurent. Un sourire et de grand yeux bleus qui nous font oublier son nez. Je pose la question parce qu’après son séjour chez Tarantino et son rôle dans Beginners (dont elle ne fait qu’être cute) elle est revenue en France avec son premier album de chansons et sa première réalisation de long métrage avec comme résultat : une banalité presque fade. Les Adoptés dont elle a écrit le scénario, réalisé le film et joué le rôle principal n’a rien qui semble à première vue, personnel pour son auteur. Ce qui n’est pas un reproche mais plutôt une surprise pour une première réalisation. Les acteurs sont tous bons et ont tous une bonne chimie entre eux qui nous fait croire à leur personnage mais le récit est plutôt ennuyant. Il faut donner des points à Laurent parce qu’elle n’a pas essayé d’en mettre plein la vue avec un visuel ultra léché et/ou des mouvements de caméra top cools. Elle a plutôt privilégié les émotions aux dépends de la coolité. Par contre son album…

À L’aventure : Comme c’est un film de Jean-Claude Brisseau, À l’aventure est donc remplie de femmes nues qui se masturbent. Brisseau continue ses explorations sexuelles cinématographiques, les mêmes qui l’ont mené deux fois en prison. Bien que le film pose certaines questions, on peut rarement y voir autre chose qu’un prétexte pour Brisseau de vouloir filmer des femmes se lècher le pubis. Il y a quelque chose de Rohmer-esque dans certaines scènes des films de Brisseau et sa mise en scène est toujours soignée, ce qui ne rend jamais ses films trop lourds et moralisateurs. Par contre, il fait du sur place depuis un bon moment déjà.

Dragon Eyes : Dragon Eyes est le nouveau film de John Hyams c’est donc dire que les scènes de combats sont assez bien filmé avec de beaux ralentis. Les combats respirent, on donne une pause à la rétine puisque tout y est fluide. Par contre en allant faire un tour sur IMDB.com, j’ai pu y lire le synopsis et je n’ai aucunement reconnu le film. Peter Weller qui joue le méchant de service est supposé être le chef de la police alors que ce n’est aucunement évident dans le film. Ce n’est pas tellement grave puisque Weller semble s’amuser. Pour les fans de Van Damme et il doit encore en avoir quelques uns, le film est décevant puisqu’il n’apparaît que dans les scènes de flashback. Par contre pour les fans de wanna-be gangsters-latinos un peu cheap, ce film est pour vous puisque tout y est ridicule et que chaque gangster tattoué surjouent et se prend pour Tony Montana (aucun lien de parenté avec Hannah Montana), ce qui commence à être un pléonasme. Il faudrait que quelqu’un m’explique ce qui est cool dans un visuel où les couleurs sont saturées à l’extrême. Un m’ment donné là, il faudra trouver une signification à la déssaturation parce que ce n’est pas assez de dire que c’est un style alors qu’on essaie simplement de caché le manque de budget de la patante.

The Devil Inside : Avec Paranormal Activity, le film de found footage ou le faux documentaire d’horreur est devenu une mode. On peut comprendre pourquoi, on peut utiliser un budget minime et le tourner n’importe comment et on est sûr de devenir millionaire. Avec son budget de 1 millions de patates et ses recettes de plus de 100 millions$, The Devil Inside à rendu riche quelques opportunistes. Le probleme avec ce genre de film c’est que leurs créateurs ne réfléchissent jamais beaucoup à la forme du film : si c’est du found footage, on montre des images de caméras de surveillances ou de vidéos familliales avec un montage qui crée un pseudo-crescendo dans la tension nous montrant des personnages dont on en a rien à chier puisque le but du found footage est de voir des images chocs. The Blair Witch Project fonctionne parce que c’est un mélange de faux-documentaire et de found footage où les protagonistes filment parce que la caméra leur sert aussi de lampe de poche. Il n’y a rien d’inutile et la tension est palpable. Dans Paranormal Activity on on nous montre longtemps des images qui ne servent à rien sauf quand c’est le temps de manipuler le spectateurs (exemple : laisser la caméra dans le salon au moment où la table prend feu alors que la caméra est toujours dans la chambre) Si on va sur Youtube pour voir un vidéo nommé : Chat qui fait des pets de bédaine sur un dinosaure, on s’attend à voir exactement ça, pas 80 minutes de chat qui se roule dans l’herbe avant de faire un pet de bédaine. Paranormal Activity est ce genre de vidéo. Il veut montrer des images chocs pseudo-vrais en utilisant la technologie actuelle en montrant 80 minutes de rien alors qu’il ne devrait que montrer les images de portes qui s’ouvrent. La forme sied au propos, oui, mais la longueur, non. De l’autre côté le faux-documentaire comme The Devil Inside est le genre de film dont les artisans n’ont aucune idée de comment faire un documentaire. Alors imaginer leur idée de ce que peut être un faux-documentaire. Ce n’est pas parce qu’on utilise des fausses images d’archives et une caméra épaulée qu’on a un documentaire. Et c’est là que l’on mélange tout. On veut nous faire croire qu’il s’agit d’une histoire vrai pour ensuite nous faire croire que l’on fait un documentaire sur les évènements bidons (un exorcisme) mais le film est tourné comme du found footage. Les pseudo-acteurs livrent leur répliquent de façon peu convaincante et les dialogues sont beaucoup trop écrit pour avoir l’air naturel. Un espèce de playboy-gigolo-italien-avec-cheveux-long déblatèrent des trucs scientifiques alors qu’il n’a pas du tout le profil de l‘emploi. La même chose pour le prêtre. L’idée d’un prêtre selon le réalisateur est un homme qui déclare des vérités du genre : Dieu est partout! Comme on ne sait pas comment faire un (faux)documentaire et qu’on écrit des dialogues basés sur des clichés gênants, le caméraman filme tout et n’importe quoi mais il fini toujours par filmer des bribes de dialogues qui sont supposés être secrets ou des bouts d’images pour développer les personages alors qu’ils ne sont pas des personnages puisqu’il s’agit « d’un documentaire ». Les pièces de résistances du film sont bien sûr les scènes d’exorcisme qui pour une raison que tout le monde ignore utilisent environ 5 caméras différentes, question d’avoir des angles cools, pour voir une madame blasphémer ou baver sur plusieurs angles. Comme c’est un (faux)documentaire à un caméraman, d’où viennent les caméras additionnelles? Si le projet est top secret et que les scientifiques de pacotilles sont contre l’exorxisme, et ne veulent en aucun cas que l’hôpital soit utilisée, d’où viennent les caméras? Lors de l’interview à l’hôpital, d’où viennent les caméras? Elles semblent toujours là au bon endroit pour un montage plus dynamique et une compréhension plus incohérente. Comme mentionné plus-haut, les protagonistes de Blair Witch utilisaient la caméra car elle servait de lampe de poche et par le fait même filmait leurs aventures nocturnes dans le bois, alors que toutes les imitations bidons comme ce Devil Inside utilisent la caméra de façon illogique. Si Luka Magnotta me poursuit avec un couteau ou s’il tente de zigouiller ma mère je ne vait pas continuer à filmer, je vais me sauver en coursnt ou aider ma mère. Dans Devil Inside le caméraman filme ce qu’il ne devrait pas filmer puisque les images ne servent qu’a montrer ce qui a été scénarisé. The Devil Inside aurait eu tout à gagner en utilisant une mise en scène classique plutôt que de s’aventurer dans un genre que le réalisateur ne maitrise pas.

A Horrible Way To Die : La présence de l’acteur Joe Swanberg nous laisse croire que ce film aura des relents du mouvement mumblecore et ce n’est pas loin de la vérité. On y reconnaît l’esthétisme minimal et une abondance de dialogues qui semblent n’apporter rien au récit comme dans Nights And Weekends ou Hannah Takes The Stairs par exemple.  A Horrible Way To Die c’est un peu ça mais transposé dans un film de genre, le film d’horreur. Les acteurs sont non seulement bons mais ils élèvent la qualité du film et la qualité des performances dont un film d’horreur se doit d’avoir. D’autant plus que l’on croit en leur personnage et donc, la surprise finale ne peut qu’être plus surprenante. Par contre, c’est au niveau de la réalisation qu’on risque de ne pas apprécier. Le film est tourné en caméra épaulée mais elle bouge beaucoup trop durant certaines scènes pour créer un chaos et accentuer l’angoisse du personnage féminin mais donne pour résultat l’effet contraire. Tout est beaucoup trop chambranlant et la rétine saigne puisqu’elle ne peut focusser sur quelque chose de précis. Un sens de l’amateurisme s’en dégage et peu faire décrocher le spectateur. J’aime mieux quelque chose de plus expérimental qui sied aux propos comme dans A Horrible Way To Die que de déssaturer les couleurs pour cacher le manque de budget et prétende qu’il s’agit de style.

The Big Year : On peut comprendre pourquoi un film comme The Big Year est passé inapercu. On y traite d’oiseux mais plus particulièrement de ce qu’on appelle The Big Year, une sorte de compétition où les participants doivent voir le plus de spécimens différents d’oiseaux durant une année. Les dépenses sont à leur frais. C’est un peu comme prendre une année sabbatique pour voyager partout aux USA et voir des oiseaux. Le défi n’est pas plus grand que ça. Pas besoin de les nourrir ou de voler un œuf ou d’en empaillé un ou se faire tattouer chaque oiseau sur le corps. Non, juste à les comptabiliser dans un calepin et à la fin de l’année le gagnant à une photo de lui dans un magazine d’ornithologie. Difficile de rendre le livre de Mark Obmascik cinématographiquement excitant. On essaie très très fort d’en faire une comédie légère pour l’âge d’or avec de l’humour subtil et cute pour les 78 ans et plus. Ce qui n’est en aucun cas un crime, le problème est dans le casting. Jack Black, Owen Wilson et Steve Martin. Ils sont capables de rendre leur personnage crédible et sympathique ce qui n’est pas facile mais on s’attend à tellement plus au niveau de l’humour. Et c’est là que le bât blesse. Les acteurs sont beaucoup trop mal choisi pour pour un film qui à la base n’est pas une comédie. Les acteurs ont aussi mal choisi le film pour démontrer l’étendue de leur talent dramatique alors qu’on attend moindrement d’eux qu’il nous fasse rire. Évidemment le film va au-delà de cette simple histoire, il y a un conflit générationnel et chaque personnage doit : apprendre le sens de la vie et/ou la valeur de l’amitié et/ou le poids du etc… Le problème c’est que le film se cherche énormément entre ses scènes d’oiseaux et ses scènes familliales et ne sait jamais sur quel pied danser.

Saint : Les films de Dick Maas ont toujours été au pire de la série B, au mieux, de la série B tourné à Amsterdam. Pas surprenant que Saint, une comédie d’horreur où le père Noël et ses lutins tuent des enfants, soit divertissante. Il n’y a rien de très subtil dans Saint mais l’humour fonctionne, les effets spéciaux et le gore amusent et le film est amusant. Même le côté horreur bien qu’il soit teinté d’humour fonctionne aussi. Meilleur que Rare Export et aussi amusant bien que différent de Trollhunters.

I Am Number 4 : Pourquoi Tymothy Olyphant a-t-il voulu jouer dans un film aussi minable? Peut-être s’est-il dit : Ça serait chouette, dis donc, de pouvoir participer à un truc où à la toute fin un gros chat en CGI attaque une espèce de chauve-souris qui ne vole pas, dans un école. Et bien, bravo Olyphant tu peux cocher ta do-to list! Je sais que depuis le succès interplanétaire de Harry Potter et ses amis de la garderie magique on cherche à tout prix a vouloir adapter une série de livres pour en faire LA prochaine série de films qui va rendre des gens millionaires et donner aux ados des raisons de perdre leur virginité en fantasmant sur le nouveau Robert Pattison ou Rupert Grint mais ce n’est pas une raison pour adapter n’importe quoi.

One Day : Le film raconte l’histoire de deux être humains qui se connaissent et qui font des choses un peu plates. On les voit à chaque année à la même date pendant 10 ans qu’il soit ensemble ou non à cette date. On est supposé croire qu’ils sont cute et qu’ils devraient dont sortir ensemble ou dumoins frencher un peu mais bon la vie étant ce qu’elle est ils vivent leurs aventures de façon indépendantes l’un de l’autre sauf quand c’est stratégiquement nécéssaire pour le film. Adapté d’un roman à succès qui aurait dû demeurer à l’état littéraire, One Day enfile une suite de scènes qui ne vont nul part. Dans un roman on peut développer les scènes et les personnages plus en profondeur au cinéma, cela demande un peu plus de doigté puisqu’il faut être précis et concis en peu de temps et c’est la que les images entrent en ligne de compte, pour éviter les longs dialogues descriptifs. One Day se contente, lui, de courtes scenettes qui ne vont jamais assez loin pour qu’on apprivoise les personnages donc, du même coup de s’attacher à eux ou aux trucs plates qu’ils font. Ce qui fait que le film avance s’en qu’on en ait rien à battre. Jim Sturgess est tellement antipathique et pas super bon qu‘on ne peut que le détester. Lorsqu’il est confronté à lui-même et qu’il arrête la cocaine et devient un meilleur humain et comprend le sens de la vie et tout ce qu'il a perdu en étant un crétin, on ne peut que souhaiter que le film se termine puisqu’on s’en fout de sa rédemption. Ce n’est pas tellement que le film soit terrible, c’est que l’adaptation de ce roman est trop difficile et ne rend justice ni au bouquin ni au cinéma. Par contre les amis de Anne Hathaway vont aimer ça.
SPOILER (ce qui veut dire qu’un pivot scénaristique va être dévoilé)Les scènes de mort choquantes à-la-MeetJoe Black/Final-Destination où une voiture/autobus frappe et tue le personnage est toujours ridicule. Un véhicule fait du bruit, pas seulement lors de l’impact sur un humain mais avant aussi et les humains regardent moindrement à gauche et à droite avant de traverser une rue (pas toujours, je sais) mais au cinéma, on sait que c’est pour choquer le spectateur. L’impact est violent, sournois mais ô combien ridicule et manipulateur. Dans One Day ce qui insulte c’est qu’on nous montre Anna Hathaway en vélo, en plein milieu de la rue qui fait attention, qui fait ses signes de mains de jeune cycliste européenne responsable et qui regarde avant d’emprunter des ruelles alors pourquoi se fait-elle frapper par un camion muet?

Tower Heist : Brett Ratner gagne environ 6-7 millions de dollars par film, il est plus riche que vous et moi. Scott Gomez gagne 7 millions de dollars par saison, il est plus riche que vous et moi. Mais je peux vous garantir que sans vous connaître, vous et moi travaillons avec plus d’acharnement, de passion et de détermination que c’est deux millionaires, peux importe le travail que vous et moi faisons. Gomez joue au hockey pour gagner et il ne gagne pas, Ratner fait des films pour divertir (et coucher avec des actrices) et il ne divertit pas (par contre il couche avec des actrices pour ensuite les ridiculiser à la radio, chose que vous et moi ne ferions jamais). Gomez ridicule sont entraîneur durant les pratiques de l’équipe, Ratner ridiculise les homosexuels lors d’entrevues. Il va de soit que Tower Heist est au cinéma ce que Gomez est à la saison 2011-2012 du Canadiens de Montréal : triste, pathétique, drôle pour les mauvaises raisons, remplie de pommes pourries, n’arrivant jamais à la cheville de ses ambitions, ne respectant pas le soi-disant retour de Gomez/retour d’Eddie Murphy, mal dirigé, laissé à lui-même, sans intérêt, etc…

Laurence Anyways : Dolan, Dolan, Dolan, on associe son nom un peu trop facilement avec « génie ». On utilise le mot génie un peu trop facilement de toute façon. Mais dans son cas, ça lui monte un peu à la tête. Je n’ai rien contre les gens qui ont de l’ambition surtout ceux qui foncent pour réaliser leur rêve, j’ai donc beaucoup de respect pour Dolan. Jean-Claude Lauzon aussi avait beaucoup d’ambition et il était furax de ne pas avoir gagné à Cannes. Je crois que c’est bien d’être déçu et fâché, ça prouve que ce que l’on fait, on le prend au sérieux. Loin de moi l’idée de vouloir comparer Léolo et Laurence Anyways mais Lauzon était un cinéaste beaucoup plus mature qui maitrisait son art alors que Dolan à encore un du chemin à faire avant d’accoucher de son chef-d’œuvre (ça s’en vient, j’ai confiance). Dolan à un peu le problème de Tarantino, il est en amour avec ses dialogues au point où il n’est pas capable de prendre du recul et déterminer ce qui est inutile de ce qui est utile. C’est dans ce sens que le mot « génie » lui monte à la tête. Ce n’est pas parce qu’on écrit un film en 4 jours que ce que l’on chie sur une page est automatiquement intéressant et épique. Laurence Anyways s’apprécie par scène, comme si Dolan avait réfléchi une scène à la fois au point qu’elles n’ont pas toutes les mêmes qualités, la même utilitée. Le film semble donc décousu et sans rythme, ce qui rend les 159 minutes assez longues. D’autant plus que jamais on ne ressent ce qui unit Laurence et Fred, les principaux protagonistes, sauf le fait qu'ils crient, jamais on ne sent cette « amour fou », cette histoire d’amour épique qui est la raison d’être du film. Tout semble arriver de nul part comme lorsque Laurence déclare haut et très fort qu’il veut être une femme. Jamais on ne l’a senti prisonnier de son corps masculin (sauf si on compte le fait qu’il sue de la nuque et qu’il porte des trombones en guises d’ongles), mais comme son désir d’être femme est la raison d’être du film, ce n’est pas aussi dérangeant que la scène où Fred engueule Denise Filiatrault. Il n’y a rien qui nous prépare à cette scène non pas parqu’elle nous prend par surprise mais parce que rien nous permet d’y croire. Un peu comme la scène où Anne Dorval pète sa coche dans J’ai tué ma mère, Suzanne Clément pète la sienne alors que rien d’autre que le scénario ne le demande. Elle est supposée en avoir ras-le-bol de toute cette histoire alors qu'elle nous donne l'impression de n'avoir aucune patience puisque le film vient à peine de commencer. Ce qui nous laisse perplexe sur son amour pour Laurence. Le film est remplie de ce genre de scène où tout semble arriver de nul part pour ensuite nous donner de sublimes images métaphorico-symboliques qui alourdissent un peu le propos. Sans oublier les inombrables personnages inutiles et des costumes très 1980's qui clochent lors des scènes en 1999. C'est comme si Dolan, dans ses élans de génie, avait magistralement réalisé des scènes et les avait emboité une à l'autre en oubliant de paufiner son scénario pour créer un fil narratif tout en espèrant que le spectateur allait y croire autant que lui. C'est d'un manque de recul face à son oeuvre ou d'un manque de maitrise du langage cinématographique qu'il s'agit. Le problème que j'ai c'est que Laurence Anyways ne m'apparait aucunement personnel pour Dolan, simplement un objet cinématographique, comme si après 3 films, il n'avait plus rien à dire. Je sais j'ai l'air dûr envers le jeune Xavier mais c'est parce que je m'attends à tellement de lui que je ne veuz pas le voir s'enlisser dans la médiocrité. Jusqu'ici tout va bien, tout va très bien, même! 

Captain America : Captain America est, à ce que le titre nous indique, le premier Avenger. Félicitations Capitaine! Voulant à tout prix nous montrer que le flop de The Rocketeer il y a 20 ans n’avait rien à voir avec le talent de Joe Johnston, ce dernier nous concocte une histoire de super héros très élliptique. Pourtant la durée du film va au-delà du 120 minutes. Les premières 60 minutes sont intéressantes et amusantes par la suite, on ne peut que trouver le métrage un peu fade. La reconstitution d’époque est chouette et Chris Evans est bien dans le rôle titre et si j’étais une petite fillette de 12 ans, je serais contente d’être heureuse à chaque visionnement d’un film mettant en vedette Dominic Cooper. Mais comme j’aime les femmes en bikini et qu’il n’y en a pas dans Captain America, j’étais plutôt blâsé devant ce film qui visuellement à l’air artificiel. Rien ne semble vrai dans Captain America, tout semble CGI-esque. On dirait la suite de Sky Captain and The World Of Tomorrow. Peut-être que Sky Captain est le vrai premier Avenger?

The Devil's Rock : Il y a une fille rouge avec des cornes sur la pochettes, je me suis dit : Wow! Malade! La soeur du méchant de Legend dans son propre film!!! Avec des nazis!!  Ben non, c'est plate!









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