Sunday, October 17, 2010

Thralls : Mélange d’un paquet de genre sans jamais trouver le siens, ce film de vampires ressemble à Coyote Ugly, c’est vous dire. Une simili-histoire fantastique gâchée par de mauvais dialogue, de mauvais acteur (Lorenzo Lamas en chef des vampires n’est pas le pire acteurs du film) et un petit budget qui force le film à rester dans le même lieu, un bar. Les effets spéciaux sont risibles et la direction photo est déficiente,le film est tout simplement trop sombre pour qu ‘on y voit quoi que ce soit.

Road Kill : Film d’horreur australien qui veut sortir des sentiers battus et se retrouve avec une intrigue gênante, des acteurs masculins peu convaincants et des images soignées qui veulent donné un style à un film qui n’en a pas plutôt que de créer une ambiance et une intrigue prenante. Le film commence comme une relecture de Duel et continue comme un paquet de n’importe quoi.

Babysitter Wanted : Film d’horreur voulant créer une surprise à mi-parcours mais se plante royalement en utilisant des procédés de mise en scène malhonnêtes. La surprise est chouette mais pas aussi incroyable que le film veut bien se faire croire. De plus, les acteurs jouent tellement faux que la 2e partie du film apparaît plus comme une mauvaise comédie. Dommage.

Africa Addio : Documentaire sur l’Afrique banni dans plusieurs pays à sa sortie dans les années 1960 est aujourd’hui toujours aussi choquant avec ses images de tortures animales (éléphants, lions et vaches se font découper à coup de machettes ou tirer à la carabine ou la lance). Des êtres humains se font descendre par l’armée, etc…

Righting Wrongs : Classique du cinéma d’action de Hong Kong, ce film policier avec Yuen Biao et Cynthia Rothrock est rempli de cascades spectaculaires.

August Underground : Trilogie sortie de je-ne-sais-où et qui semble vouloir repousser les limites du mauvais goûts. Ces trois films qui ont en commun un point de vue subjectif et un tueur qui ramène ces victimes dans son sous-sol pour les mutiler et les humilier avec sa copine sont dégueulasse. Le genre de film où une fille attachée sur une chaise depuis plusieurs jours se fait couper les seins et l’ami du tueur en profite pour mettre les excréments de la victime sur ses seins coupéstout en riant. On se demande pourquoi les gens font de pareils films, probablement parce que des gars comme moi les écoute mais y-a-t-il des gens qui aiment ça?

Franklyn : Aussi connu sous le nom de Dark World, mais pas Dark World avec Micheal Paré, l’autre. Le film ressemble à Dark City raconté en voix off par Rorschach (Ryan Philippe avec un masque ressemblant étrangement à celui de Rorschach…). Ce qui explique peut-être le changement de titre. Film futuriste avec des sauts dans l’espace-temps, ce qui rend le tout un peu confu mais pas inintéressant. On aurait pu arriver au même résultat sans les décors, soignés, certes, et les effets spéciaux.

Aveux : Série télé québécoise joué de façon magistrale et assez prenante. Le problème, si on veut bien en trouver un, c’est que comme dans toute série télé, on étire l’intrigue inutilement en plus d’y inclure une sous-intrigue avec la belle famille dont aurait pu faire sans. La direction photo est copié inutilement sur tout ce que fait Podz et l’utilisation de flashbacks explicatifs gache plus souvent qu’autrement le récit. Il n’en demeure pas moins que pour le jeu des acteurs et pour son intrigue (qui aurait suffit de 5 épisodes), cette série vaut le détour.

Hamlet 2 : Comédie pas super drôle où Steve Coogan se retrouve à blasfémer sur Jésus et Hamlet, etc…

Puffball : Arrivant difficilement à expliquer ce film de Nicolas Roeg, force est d’admettre qu’il n’est pas aussi étrange et beau que ce à quoi il nous a habitué dans le passé. On a droit à une image étranges d’un gros plan d’un pénis qui éjacule, dans un condom, dans un vagin.

The Limits Of Control : N’étant pas un grand fan de Jim Jarmusch (Stranger Than Paradise étant mon préféré et résumant bien toute sa carrière à venir), je doit admettre que The Limitis Of Control m’a beaucoup plus. Pour ces images, ses running gags, sa musique, l’intrigue inexistante, sa parade d’acteurs connus faisant de simple apparition. Un film décontracté où Jarmush réussi à rendre intéressant le vide.

Fantastic Four : La version de Roger Corman. Celle qui n’a jamais eu de sortie cinéma et/ou VHS. Le film qui n’existe qu’en copie piratée. Cette adaptation à micro-budget de la bande dessiné est d’un ridicule à plusieurs niveau. La prestation des simili-acteurs fait mal, le scénario mal écrit et condensé est une honte à quiconque aime moindrement le cinéma, les costumes en carton donnent l’imporession de voir un sketch de SNL. Par contre les effetx spéciaux, cheaps mais efficaces et la mise en scène amateur mais minutieuse rend le film sympathique. Le réalisateur s’est appliqué pour donner plus qu’il ne pouvait avec le budget alloué. On peut sentir la volonté du réalisateur pour offrir un bon divertissement. Dommage que le film soit extrêmement nul. Pas autant que les bourde de Tim Story mais quand même.

Nightmare In a Damaged Brain : Film d’horreur un peu gore et se voulant dérageant à-la-Maniac mais n’arrivant pas à la cheville du film de Lustig. C’est d’ailleurs pour ça que Nighmare In A Damaged Brain est un film oublié aujourd’hui et Maniac, un classique.

Hitch-hike : Aussi connu sous le nom de Naked Prey ce film de série-B où Franco Néro et Davis Hess se confronte tout en étant doublé puisqu’ils parlent un anglais approximatif est étiré inutilement sur 90 minutes. On a droit à Corrine Cléry nue, ce qui fait de ce film un chef-d’œuvre. Par contre l’intrigue rédigée sur une napkin, est affaibli par des dialogues inutiles et des revirements de situations peu convaincants.

Gator Bait : Film qui doit avoir coûté 1,50$ en 1972, tourné uniquement dans un bayou quelconque, genre le lac en arrière de chez mon oncle Richard. Un B-movie comme il s’en faisait à la tonne pour les ciné-parcs.

Klansman : Lee Marvin en sherrif d’un village doit défendre OJ Simpson contre les membres du KKK. Simpson, dans le film, à assissiné un membre du KKK et s’en sort indemme. Quand la fiction est une prémonition de la réalité…

Control : Exercice de style pour Anton Corbjin où il s’essait au long métrage pour la première fois en adaptant la vie de Ian Curtis et Joy Division. Bien que le récit soit secondaire, tout comme la reconstitution historique, Corbjin montre son savoir faire avec une mise en scène léché, une performance d’acteur intense et un très beau noir et blanc. Il est, selon moi, plus difficile d’apprécier ce biopic si on n’est pas à la base un fan de Joy Division ou un hipster.

Amytiville Horror : Le remake. Ryan Reynolds a de beaux abdos. J’en suis jaloux. Par contre, ils sont utilisés de façon énigmatique dans ce mauvais remake du film de Stuart Rosenberg. LA fameuse énigme : pourquoi ce type est-il si musclé? Un peu comme Schwarzenneger dans plusieurs films on se demande pourquoi ce type qu’on ne voit jamais en plein entrainement est-il aussi en forme. Jamais on utilise le corps sculpté de l’acteur comme accessoire pour développer le personnage. Non, il est seulement bien charpenté, c’est tout. Pourtant, il faut être acharné pour avoir un corps aussi sculpté. Amityville Horror pose une autre question puisque le film se déroule en 1974, et que le bodybuilding ou le culte du corps n’est devenu une obsession que beaucoup plus tard : Pourquoi Ryan Reynolds est-il si découpé? Il s’agit en fait de la même question, posé deux fois par le même spectateur alors que le réalisateur du film ne semble jamais avoir eu ce questionnement. De toute façon, le réalisateur ne semble pas avoir eu aucun autre questionnement puisque le film est une bourde. Basé sur la pseudo-histoire vraie, le film s’en dégage pour ainsi ne pas faire mourir ses personnages principaux. La suite logique des évènements n’a tout simplement pas de logique et les acteurs nagent dans une suite de situations clichés où au final tout ressemble à un résumé du pitch du film. L’idée d’un film d’horreur pour le réalisateur est d’utiliser une image un peu délavée autant dans la réalité que lors des passages où Reynolds allucine des trucs un peu poches du genre un chiens ou une tache de sang, etc… Les mouvements de grues et les panoramiques orchestrés de façon mécanique croient donnée un semblant de style Argento-esque à l’œuvre alors qu’on a l’impression de voir un vidéoclip de Bush X ou de My Chemical Romance.

The Lasr Horror Film : D’un côté il y a William Lustig et son film Maniac et de l’autre il y a ce film. Tout les deux sortient en 1982. Tout les deux mettant en vedette Joe Spinnell dans le rôle d’un psychopathe. Tout les deux se ressemblant étrangement. Par contre, un seul des deux a repoussé les limites du gore, un seul à repoussé les limites des effets spéciaux, un seul est bien dirigé et offre une bonne performance de Spinnell, un seul est crédible. Il s’agit de Maniac. The Last Horror Film est mal mis en scène, mal dirigé, mal éclairé souvent, mal écrit, etc…

Birth : 2e film de Jonathan Glazer qui nous donne le goût de voir son prochain le plus rapidement possible tant son style sied bien à cette histoire de réincarnation en milieu bourgeois et ses connaissances en matière de musique classique tout comme ses connaissances cinématrographique rendent ce film sublime. Ce film est loin de Sexy Beast et il est loin d’être un chef-d’œuvre. Il est tout simplement beau à regarder tout comme les vidéoclips ou les publicités que Glazer à su faire dans sa jeune carrière.Nicole Kidman offre une performance toute en finesse et rend crédible ce récit farfelu.

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