Sunday, August 2, 2009

Future of the Left


Il est de plus en plus rare d’être excité à la venue d’une sortie d’album. À moins que l’on soit un fan finit de Hannah Montana ou de Jonas, il est plutôt rare d’attendre une sortie avec impatience mais il est encore plus rare que nos attentes soient satisfaites.

Rien depuis la sortie de l’album éponyme de The New Year en septembre dernier ne m’avait rendu si impatient au point de téléphoner dans toutes les succursales d’Archambault et autre HMV pour être sûr de mettre ma main sur une copie du nouveau Future of The Left.


Il faut dire que je fais partie des gens qui ont pleuré lorsque McLusky s’est dissout en 2004. Shooting At Unarmed Man, le nouveau/ancien projet de Jonathan Chapple n’a jamais été aussi excitant, rentre dedans et jouissif que McLucky Do Dallas, par exemple. C’est du côté d’Andrew Falkous, chanteur, tête pensente de la défunte formation et sosie de Scott Lucas quand il a les cheveux long ou de Robbie Williams quand il porte les cheveux court qu’il fallait élever nos attentes si celui-ci osait se remontrer le bout du nez avec un nouveau groupe.

En 2007, Future of the Left, formé de Falkous de Jack Egglestone et Kelson Mathias de Jarcrew, sort Curses! Un bon album rock où Falkous troque parfois la guitare pour le clavier donnant des résultants intéressants mais un peu brouillon pas aussi éfficace que lorsqu’il joue de sa guitare et qu’il use de sa voix, que dis-je, son cri pour nous rocker les tympans comme sur le classique Small Bones, Small Body ou Manchasm. Falkous n’a pas perdu son penchant pour l’ironie.

Voilà, Future of the Left nous arrive avec Travels with Myself and Another et ils nous assoment avec une brique sur la gueule. Il s’agit sans aucun doute du meilleur album de l’année dont les gens ne parleront pas. 12 chansons drôles, ironiques, décapentes qui torchent. L’ensemble est beaucup plus cohérent que sur l’album précédent et le groupe semble avoir trouvé sa voie et réussi à nous faire oublier les comparaisons inévitables avec McLusky. On peut désormais prendre Future of the Left pour se qu’ils sont, une continuation dans la carrière de Falkous et compagnie



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