Les partys de Noël peuvent être une grande réussite comme un grand flop. Revoir la famille, fêter avec les collègues du bureau parfois un ou l’autre peut nous donner des ulcères alors que souvent les deux nous font friser les orteilles dans nos souliers juste à l’idée d’y penser. 2008 fut l’année où je ne m’attendais à rien. Tout peut arriver en de pareilles circonstances me suis-je dit. Et bien non seulement rien n’est vraiment arrivé mais j’ai survécu en mode « Smooth sailing » de façon magistrale et suis revenu à la maison avec non seulement des anecdotes souvent dignent d’un épisode de Benny Hill mais en plus avec la conviction que je ne ne suis pas le raté que je croyais être et que ce n’est pas tellement impossible de ne pas ressembler aux restes de ma famille. Pas que je n’aime pas ma famille mais plutôt parce que je suis différent d’eux et que parfois j’ai l’impression que c’est en les voyant et en parlant avec eux qui fait ressortir tout ce que j’ai de bien en moi. On se console comme on peut j’imagine mais c’est en 2008 que j’aurais appris à me défaire de mes peurs pour enfin embrasser pleinement qui je suis et enfin faire la paix avec ma dite-famille qui n’a jamais été l’ombre de ce que je m’attendais d’eux. Voilà!
Party de Deluxe Digital :
Ne connaissant personne ou presque à mon nouveau travail je me suis dit que je parlerai à n’importe qui, tout le monde et personne à la fois. Il fallait être bien habillé, ça commence mal! Où son mes pantalons propres? Évidemment je les trouve, les enfile et me dirige sans tarder au super bar pour m’apercevoir là-bas qu’on pouvait porter des jeans. Je rencontre un collègue et me dit que je passe le reste de ma soirée avec lui. Rendu au bar je me rend compte que 1) les gens pouvaient apporter leur conjoint(e) et de se fait 2) je connais encore moins de gens d’autant plus que ne sachant pas qui travaille dans les bureaux je ne peux les différencié de leur conjoint(e), 3)je dis bonjour à un asiatique que j’ai vu souvent au bureau mais lui semble n’avoir jamais mis ses yeux sur autre chose que son écran d’ordinateur alors il ne me répond pas, There goes my soirée où je voulais parler au gens me dis-je, 4) un de mes patrons, celui qui ne parle à personne, ose me saluer ainsi que mon partenaire pour finalement apprendre que lorsqu’il est saoul, il est drôle, sociable et surtout il veut se ramener n’importe quelle fille du bureau et 5) je m’apperçoit également que mon partenaire aussi est prêt à se ramener n’importe quelle fille du bureau, dumoins c’est ce que j’en comprends chaque fois qu’il regarde une fille pour me dire son nom, son statut civil et s’il a des chance avec elle juste avant de lui regarder le popotin lorsqu’elle s’éloigne. Ce sera ce genre de soirée me dis-je.
Un peu plus tard, d’autres collègues se joingnent à nous. Comme la danse n’est pas notre fort, nous nous isolons quelque peu moi et mes amis techniciens dumoins les techniciens francophones car il semblerait que nous soyons les seuls de notre département à nous être présenté sauf Martin et Bob, avec leur copine, qui sont aussi à part en plus d’être à part de nous. C’est une question de linguistique me dis-je pour finalement m’apercevoir que la linguistique n’a rien à y voir mais plutôt le savoir vivre. Mes collègues anglophones sont avec leur copine alors que les francophones, sauf Dara, le petit irlandais charmant à souhait, font partie du groupe des célibataires ou dumoins c’est ce qui est écrit en gros marqueur gras sur le front de trois de mes collègues qui ne peuvent s’empêcher de dire le nom de toute les filles qui passent à côté de nous tout en leur regardant les seins et le popotin sans aucune subtitlité. Ç’en est gênant! On doit passer pour des ploucs! Mes trois collègues ne se gênent pas pour crier à plein poumon le nom des filles du bureau qu’ils trouvent jolies, « jolies » ne fait pas partie de leur vocabulaire, « hot ». Je quitte le groupe pour aller me chercher un verre de vin où je rencontre Pasha, avec un « P », fille un peu androgyne et peut-être lesbienne qui daigne converser avec moi avant de s’excuser car elle a quelque chose d’important à faire. Elle a dû me reconnaître comme étant un des ploucs. Je prends donc un verre de vin au bar, retourne voir mes collègues qui discutent avec Roxanne, ma patronne. La soirée aura donc servi à ça, m’apercevoir que derrière, le ton froid et distant de ma patronne, se cache une femme qui aime rire et s’amuser. Je suis heureux de l’apprendre et cela facilitera mes rapports avec elle à l’avenir. Mon premier collègue, trop saoûl, doit quitter et mes amis les ploucs commencent à crier le nom de Karen, la réceptionniste, en loop. Karen fini par craquer et comme le party tire à sa fin et qu’elle a faim, justement, elle décide de venir manger une pointe de pizza avec nous. Pas si plouc me dis-je, à moins qu’elle les aimes un peu colon et poilu. La soirée se termine donc autour d’une pointe de pizza où mes collègue regarde Karen se délecter avant que tout le monde quitte chacun de son côté pour rentrer à la maison. Un premier party « low profile » me dis-je, et c’est tant mieux.
Dell Arte :
Un party chez Dell arte est quelque chose d’un peu plus délicat car non seulement la liste d’invitées est inférieur à 30 mais en plus les 5/6 n’ont rien à dire. Je m’acharne donc sur le menu, gracieuseté de Motta, c’est vous dire à quel point on s’est cassé la tête, avant d’aller parler avec Émilie, la française, celle qui travaille à la billeterie. Elle me parle de son autre boulot où elle assiste son patron dans une compagnie de distribution de DVD. Chouette métier! Elle en pense la même chose. N’ayant plus très faim je vais donc m’asseoir avec Jenny et sa copine Sasheli. Elles s’enguelent(un peu) sur le fait que Sacheli en a marre de travvailler dans un bar de danseuses à St-Jérôme. C’est simple, quitte, lui dis-je. Elle y avait déjà pensé. La soirée va être courte! On ouvre la salle pour laisser place au Karaoké. Le genre de chose qui peut complètement détruire une soirée. À partir de la première chanson de Johnny Hollyday, gueulé par un Rick Allison au sommet de sa forme jusqu’à la dernière chanson chanté par une Isabel en tout aussi grande forme, le karaoké n’a jamais arrêté. Il n’y a jamais eu de temps mort, aucun temps d’arrêt de 22h à 4h. Six heures de chansons en continue où certains avaient quelque chose à prouver et où d’autres voulaient simplement s’amuser. Difficile à croire mais la soirée fut amusante. J’enfilais mes double Gin-Tonic à la vitesse de l’éclair et juste avant mon départ pour la maison, j’ai eu la surprise de ma vie. On m’a volé mon Ipod. Merci Espace Dell Arte! Je n’oublierais jamais à quel point mes collègues m’ont aidé dans mes recherches pour retrouver mon petit joujou et la vitesse à laquelle ils m’ont dit que c’était impossible qu’un vol se produise. Ils sont si adorables. Ils ont aussi la mémoire courte puisque la baraque compte pas moins de trois vols de laptop en pus d’une fraude de 500 000$ dans les 10 derniers mois.
Party de famille :
Le party de famille a eu lieu le 23 cette année. On a fêté, mon frère, mon père, ma mère et son amie Louise dans l’immeuble de retraités où mes parents habitent depuis 5 mois. Ma mère ne s’y habitue toujours pas alors que mon père est heureux comme un poisson dans l’eau. Le souper à lieu au 2e étage de l’immeuble où une cinquante d’octogénaires sont assie et attendent qu’on leur servent de la dinde, des légumes et des patates. Sur le lot, mes parents son les plus jeunes de l’immeuble, mon frère, moi et une jeune fille sommes les seuls invitées externes de ce réveillon qui s’annoncent merveilleusement oubliable. Arrivé à notre table, la table numéro 12, on a assis 3 dames, 3 étrangères qui n’avaient pas de numéro de table alors moi et mon frère les acceuillont gentiment, tout en nous occupant d’elles pour une expérience ultime et pour ne pas qu’elles se sentent négligées ou encore plus étrangères qu’elles ne l’étaient. Le souper fut agréablement et surprenement délicieux. Nos trois nouvelles amies n’ont pas tout mangé, jugeant les portions énormes alors que mon père au bout de la table aurait bien voulu une 2e ou bien même une 3e portion. Si mon père m’a appris une chose c’est bien de manger comme un porc. Tout ça vient de son père qui sous-nourissait ses enfants, j’imagine que mon père s’est dit que lui ne ferait jamais la même chose à sa progéniture, au point de mettre l’embonpoint de ses enfants en jeux en plus du péril du cholestérol ou du diabète qui sont légion dans la famille. Alors voilà, en voulant éviter les erreurs de son père, mon père en a créé d’autre chez moi et mon frère en plus de lacunes incroyables, mais comme nous sommes tous un peu maitre de notre destin et qu’on a le pouvoir de se remettre en question, il ne faut pas se laisser abattre par ce genre de détails, après tous je suis dans un party de noël incroyable. Étant assis à côté de mon frère je me suis dis : Tiens essayons de créer des liens! Je lui ai poser une multitude de questions sur sa vie, sa maison (il a acheté la maison de papa et maman après y avoir habité pendant 28 ans), son travail, ses amis, sa jolie et sympathique copine des 5 dernières années, Josée. Mon frère m’a raconté de long en large tout les détails de sa vie n’épargnant jamais d’égratigner quelques amis au passage ou bien même sa copine avec laquelle la communication semble existante mais où tout le reste est sur le pilote automatique, sur la loi de la faillite sans que personne n’y fasse quoi que ce soit. Ce fut donc une joie d’entendre mon frère me répondre. Jamais lui ne m’a posé de question ou n’a voulu savoir quoi que ce soit sur ma vie. C’est un peu comme ça dans ma famille, tout le monde pète plus haut que le trou, tout le monde veut dire aux autres ce qu’ils ont, ce qu’ils sont, alors qu’ils en n’ont rien à foutre des autres. Voilà un autre trait famillial que j’essaie de me débarasser, de me dissocier. Après le souper j’ai visité la bibliothèque de l’immeuble où les livres de Danielle Steel, Robert Ludlum et autre John Grisham s’empillent et s’entassent dans un décors kitsch. Fascinant! Mon frère m’a finalement ramené à la maison où j’ai pu lui exposer mes inquiétudes à propos de mon père qui semble perdre un peu la carte. Des inquiétudes qui semblent fondées puisque mon frère et ma mère partagent les mêmes inquiétudes. Joyeux Noël!
Chez mon oncle :
Il semblerait que mon oncle fait un party de noël chaque années depuis 3 ou 4 ans et c’est la première fois que l on m’invite. Revoir mes oncles et mes tantes et mes cousins après 5 ans est quelque chose que j’appréhende avec beaucoup de pessimisme. Je suis le seul de la famille qui habite Montréal, mis à part un oncle dont tout le monde se fout. Je suis donc le « fucké », le « weird », le seul qui a su bravé le pont Jacques-Cartier pour aller habiter dans un endroit où se côtoient, pour utiliser les termes de ma famille, « les nègres, les putes, les tapettes et les osties d’arabes ». « Je connaissais un gars qui est tapette, y sont ben fin » me dit mon cousin après avoir enfiler sa 14e bière et avoir traité sa copine «d’innocente » comme si elle était un porte-manteau. J’ai pu recréer des liens avec mon oncle Daniel qui a gardé son cynisme légendaire, un trait de famille je suppose, de loin le plus gentil de mes oncles d’autant plus que tout le monde avait pratiquement quitté vers minuit après s’être époumoné au karaoké où ma mère essayait de voler la vedette et où mon oncle Noël (devinez quel est sa date d’anniverssaire) est arrivé près de la détrôner. Un autre party karaoké! Super! En famille en plus! 15 personnes dans le salon qui chantent du Beattles ou du Elvis alors que 6 personnes dans le sous-sol écoutaient le match de hockey. L’esprit familliale à son apogée! Après le karaoké quoi de mieux que Rock band! Wow, on a plus les partys d’antant! Après le départ de presque tout le monde, on a pu échanger des banalités mon frère, mes cousins Kevin et Danny et sa copine, mon oncle Daniel pendant que Tina, ma tante et Josée, la copine à mon frère s’emmerdaient solide sur le sofa et pendant que moi j’écoutais les autres s’engueuler sur la puissance du moteur de leur voiture. Mon cousin Danny qui enfilait sa 16e bière racontait , avec fierté, le fait qu’il ne boit plus de bière la semaine, seulement du vendredi soir au dimanche soir. Trois caisses de 24. « Ça à l’air beaucoup comme ça mais je commence à boire à midi, et j’arrête à minuit alors… » me dit-il. C’est quand même une bière au trente minutes mais ça j’imagine qu’il a pas dû compter, il était trop occupé à raconté la fois ou les fois où il conduit saoûl. J’ai déjà hâte à l’année prochaine.
Party annuel du 25 décembre
Cette année le « Party annuel du 25 décembre » a eu lieu le 28 décembre. Tout mes amis sont en couple alors ils ont une belle-famille à visiter maintenant. Un « Potluck » à eu lieu sur la rue Addington à NDG. Philipe à fait une apparition, Tony est venu nous raconter ses histoires plates et Nancy à voulu se donner un semblant d’importance en arrivant en retard avec son copain Olivier. Tout le monde était réuni autour d’un bon repas, Pascal et Medz ainsi qu’un certain Denis, personnage impoli et malotru se sont régalé de salades de pâtes et de verdures, de riz épicé et de soupe maison. Marmen et sa copine Nadia ont eu la gentilesse de venir me chercher et me ramener à la maison. Parties d’échec, histoires sans punch (gracieuseté de Tony), conversations choquantes et coonversations loufoques furent au menu du reste de la soirée, une soirée pas aussi sympa qu’on l’aurait bien voulu mais une soirée entre nous. C'est quand même ça!
Sunday, January 11, 2009
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