Saturday, January 17, 2009

Jour de l'an part 1


Le 31 décembre est la dernière journée de l’année, celle où l’on fait le bilan des 365 jours qui viennent de passer. La journée où on se trouve de nouveaux défis, où on se fait croire que cette fois on va les tenir nos résolutions. C’est aussi la soirée où on se défonce à l’alcool et où on est plus ouvert à l’étranger, à l’inconnu. Comme si c’était la veille de l’apocalypse et que demain ne viendrais jamais.
Cette année, pour la veille de l’apocalypse, un souper était prévu. Une soirée poutine pour être exact. Pascal achetait le fromage, je m’occupais des frites, Marmen et sa copine apportaient les saucisses et Nancy préparait la sauce. Une poutine pour 5 personnes. Comme je travailais jusqu’à 18h, en me rendant au 1136, lieu de rencontre, je me suis aperçu que tout était fermé. Sauf le Mcdo. Super, une poutine pas de frite! Pascal et moi avont passé au plan B : Attendre l’arrivée de Marmen et partir en voiture à la recherche de frite! On arrête donc dans un restaurant italien au coin de Marquette et St-Zotique. La porte est barrée. Continuons donc notre chemin là où l’on sait qu’il y a Une Belle Province. Arrivé au coin d’Iberville, Marmen est tout excité et on roule à vive allure dans le stationement du restaurant. Je cours à l’intérieur, il ferme dans 5 minutes. Sauvé! Je prends la frite familliale ayant peur qu’il en manque. 12 dollars. 12 DOLLARS DE FRITES!!
De retour au 1136 où Nancy prépare la sauce et les saucisses. On enfile gin-tonic, rhum-and-coke ou autres breuvages alcoolisés. La cuisine est remplie du bruit que font nos estomacs. Il est temps de manger et la poutine est délicieuse. Heureusement il en reste une portion pour Josiane qui vient nous rejoindre. Josiane, tel une éffrontée, mange la poutine et nous quitte 5 minutes plus tard pour aller s’amuser dans une autre party, un endroit où il y a musique, boissons, ambiance et garçons. Le 1136 n’est pas assez cool. Le 1136 est devenu un lieu pour les has-been. Même Larry, le coloc à Pascal décide de quitter et de laisser ses amis planté-là, pour qu’on s’occupe d’eux. Larry est tellement plus cool que nous qu’il peut se permette se genre d’action, quitter pour un endroit meilleur. Laisser la racaille derrière lui. Lui aussi mérite de passer la veille de l’apocalypse en bonne compagnie.
Tanné de passer pour des ploucs, Marmen et sa copine quitte le 1136 pour aller se réfugier dans les bras l’un de l’autre, loin de nous. Il est minuit après tout. On décide, nous aussi, qu’être indésirable ne nous va pas bien, alors on part rejoindre Josiane et son party de gens riches et célèbres. On doit malgré tout apporter avec nous les rebuts de Larry. Le jeune Wolf est fort sympathique mais l’autre est dans un état avancé d’alcoolimie qui le rend des plus désagréable, d’autant plus qu’à jeun il est loin d’être un garçon sympathique.
On arrive donc quelque part sur la rue de Normanville(moins de 2 minutes à pieds). Josiane avait raison, tout les monde est gentil, un peu hippie mais gentil. Moi et Nancy on s’amusent comme des fous. On rencontre des gens, on parle écologie, météo, hockey, guitare. Pascal revoie un ami de l’université. C’est la joie! Voilà que le garçon antipathique se met à briser des verres et des assiettes, il se met à voler de l’alcool. Comme nous sommes responsable de ce jeune homme irresponsable, on décide de quitter le party avant d’être mis à la porte. Peut-être que finalement nous sommes des ploucs pas cool et fétides. On décide de se rendre, comme à chaque année dans un bar miteux où certains de nos amis travaillent.
L’irresponsable et Wolf prennent un taxi, Nancy, Pascal et moi en prenont un autre. Ils partent avant nous mais nous arrivons 30 minutes avant eux. C’est que l’antipathique à perdu sa carte de guichet et son argent tellement il est saoûl (il a bu 2 bières et un verre de mousseux après tout). Il danse et titube sur des airs de reggae et lance de gros « Fuck you » aux filles qui passent à côté de lui. J’ai un peu honte mais comme il n’est ni mon ami, ni mon invité et que je ne suis pas venu avec lui, je suis sauf.
Après avoir découvert 30$ dans ses poches qu’il nous a lancé au visage à deux reprises ainsi qu’un sac qui semblait contenir une substance poudreuse blanche, notre ami décide de quitter à notre plus grand bonheur. Je reste en compagnie de Pascal, Nancy à quitter depuis longtemps, et nous retrouvons de vieux amis avec qui nous partageons bières, gin-tonics et shooters. Ma soirée se termine quand quelqu’un de vraiment plus spécial que tout au monde décide de s’allumer un cigare qui sent les excréments de porcs. J’ai le cœur qui me lève et quittel'établissement laissant Pascal en bonne compagnie, déchiré entre deux filles qui portent le même prénom et qui aimeraient bien le ramené à la maison. Je pars donc me coucher et reprendre des forces pour notre voyage à Boston.

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