End Of Watch : À bien y penser End Of Watch est une
version sur l’adrenaline de 19-2. Une version plus trash, une version sur le
speed. La différence est que dans la série de Podz on nous montre le quotidien
des policiers autant dangereux (fusillades dans une école) qu’anodin (aller
chercher un chat dans un arbre, sortir un saoulon d’un dépanneur) tout en nous
montrant leur émotions (larmes, pleurs, larmes, dépression, alcoolisme, larmes,
etc) End Of Watch donne la même impression mais plus comme un cliché du
policier qui doit sans cesse fusiller des crips ou crisser des volés à des
bloods tout en se moquant des prostitués et en volant la bière des sans abris.
Des policiers douchebags comme on imagine les policiers de L.A. Le métier
semble dangereux, certes, mais comme on dispose de 90 minutes pour nous le
montrer on a l’impression que chaque heure de la journée est remplie
d’anecdotes (découvertes de cadavres, d’un laboratoire de meth, d’immigré
clandestins, pousuite en voiture, à pied, fusillade, passage à tabac de dealers
de drogue) tout ça dans ce qui semble se dérouler sur environ 48 heures. David
Ayer qui avait scénarisé Training Day
semble avoir beaucoup de difficulté avec l’espace temps dans ces films puisque
Training Day avait le même problème au niveau du temps : difficile à
croire que tout se déroule en si peu de temps (environ 18 heures pour Training Day). Bref, Ayer aime bien nous
montrer le travail des policiers de L.A. mais il semble également croire qu’il
à le talent de James Ellroy (qui collabore avec lui parfois) alors il donne un
côté romanesque à ses récits et c’est toujours le maillon faible de ses films.
Surtout dans End Of Watch qui se veut un peu plus « documentaire ».
Il va falloir un jour comprendre que si on veut faire un simili-documentaire il
ne faut pas utiliser des acteurs connus. The Office n’aurait jamais fonctionné
avec Roger Moore et Megan Fox.
Le côté romancé du film nous permet de voir les policiers dans leur quotidien et tout est un peu anodin et sans grandes importances. Alors on met le paquet pour les scènes où les policiers sont au boulot.
L'autre truc qu'il va falloir un jour que les réalisateurs comprennent c'est que s'ils veulent utiliser une gammick ou procédé quelconque (dans ce cas-ci un faux documentaire) il faut non seulement que la-dite gammick fonctionne (dans ce cas-ci elle fonctionne), qu'elle serve le récit (ça marche toujours), qu'elle soit la seule façon de raconter l'histoire (plus ou moins) mais qu'elle soit utilisé du début à la fin. End of Watch à ce problème qu'il y a des caméras partout qui filment de façon subjective mais dans sa finale, il n'y en a plus alors on se demande 1) qui filme et 2)pourquoi on passe tout d'un coup d'un faux-documentaire à un jeux vidéo.
The Ambassador : The Ambassador est un film d’action
politico-machin comme on en faisait tant dans les années 1980 et dont J. Lee
Thompson en a fait sa spécialité. Probablement basé sur un roman d’espionnage
que personne n’a lu (d'Elmore Leonard, je crois), The Ambassador est probablement la seule chance de voir
Ellen Burnstyn nue dans un film. Sans être une énorme perte de temps, The
Ambassador est regardable et est un des meilleurs films
de Thompson.
The Serpent And The Rainbow : Je me rappelle étant
jeune quand The Serpent And The Rainbow est sortie sur les écrans de cinématographication, les critiques étaient
favorables et la bande annonce faisait peur. J’ai dû voir le film à la même
époque où ma fascination pour les films d’horreur à débuté voyant en rafale la
filmographie de Wes Craven (parce que quand on est jeune on pense que Craven
est une sommité) et je l’avais trouvé étrange mais pas génial juste un peu
meilleur que Shocker. En le revoyant maintenant et en ayant appris les déboires
derrière la production du film en Haïti, je dois me rendre à l’évidence, The
Serpent And The Rainbow est possiblement le meilleur de Craven puisqu’il
renferme tout les thèmes chers au réalisateur de Music Of The Heart sans avoir
à les expliquer. Sans avoir à nous raconter le comment du pourquoi ou si la
finale est un peu garoché, Craven nous présente ce qui à réussie à faire malgré
les obstacles de la production et il nous donne le plus Craven-esque de ses
films, sans s’en apercevoir. Il réussit également à semer le doute dans l’esprit
du spectateur en jouant entre le rêve et la réalité (sa spécialité) et à faire ce qu’un film de Craven ne réussit pas souvent :
donner la frousse.
9 mois ferme : 9 mois ferme est probablement le film le
moins amusant et le moins divertissant d’Albert Dupontel et pourtant il a gagné
des statuettes de cinématographications françaises. 9 mois ferme est, de plus,
le film le plus poli de Dupontel. On y reconnaît ses thèmes fétiches, ses
cibles préférées et ses antagonistes bureaucratico-politiques de toujours. Par
contre, on n’y reconnaît plus son humour, quelque chose a disparu, sa hargne
s’est dissipée. Même du côté de la réalisation Dupontel à évacué tout côté
bédéesque auquel il nous avait habitué dans ses films précédents. On a
l’impression qu’a force de donner dans l’anti-bourgeois, Dupontel nous a pondu
un film pour bourgeois, un film pour tous, édulcoré, à la limite, forcé
humoristiquement parlant.
Tom Yum Goong 2 : Tony Jaa est arivé comme un sauveur
dans le monde du film d’arts martiaux avec Ong Bak. Ensuite est arrivée The
Protector, un film un peu plus incohérent dans son récit mais avec plusieurs
tour de force autant au niveau de la chorégraphie martiale qu’au niveau des
prouesses techniques (le plan-séquence de l’escaliers est un moment
d’anthologie) Puis, Jaa est disparu en nous offrant Ong Bak 2 et 3, 2 films
merdiques et brouillons, pour devenir prêtre ou ministre du culte ou je ne sais
trop. Ayant fini de pleurer dans un monastère, Jaa reviens avec The Protector 2
(Tom Yum Goong 2). En 3D. L’idée peut parraître farfelue mais une fois qu’on a
vu la bande-annonce, on se dit que l’idée semble bien exécutée. SEMBLE bien
exécuté, car une fois qu’on écoute le film, on a seulement le goût de pleurer.
Quelle catastrophe. Et la 3D n’a rien à y voir. Le film est tout simplement
désolant, à la limite de la blague. Les scènes n’ont rien à voir une avec
l’autre et elles sont filmé comme si on avait eu un gros budget, de grosses
caméras sur rails pour des travellings impressionnants qui cadrent
maladroitement la scène au point de ne pas trop voir la continuité (grace a un
montage tarabiscoté) et le but d’un tel exercice. Chaque scène de combat est
plus ridicule que la précédente non pas à cause des chorégraphies
impresionnantes (qui ne le sont vraiment pas) mais à cause de tout le
reste : mise en situation, montage, mise en scène, CGI plus que
déficiants. Une scène de combat à lieu dans un endroit quelconque (peu importe)
et les murs prennent feu. On a droit a un combat complètement foireux ou du feu
en CGI longe les murs pendant que deux abrutits se tapent sur la gueule. Le
spectateur est supposé trouvé ça charmant et/ou impressionnant alors qu’il a
simplement le goût d’aller directement sur Google pour connaître la définition
de "HD" et être sûr que ça s’applique à son téléviseur pour ensuite téléphoner
aux producteurs du film pour le leur expliquer. On a le goût d’aller voir les
producteurs et de les gifler en disant :
(tape)Non!
C’est pas ça du 3D!
(Tape) Non!.
Tom Yum Goong 2 nous permet également de confirmer ce qu’on savait
déjà : RZA est un piètre acteur. Ce qui n’est jamais tellement un problème
dans ce genre de production mais ça devient un problème quand IL s’implique
dans ce genre de production. On sait tous qu’il rêve depuis qu’il est petit de
faire des arts martiaux mais ce n’est pas une raison pour se foutre le nez dans
tout les films d’actions sous prétexte que jadis il avait un groupe de hip hop
martial. RZA dans Tom Yum Goong 2 est non seulement mauvais au point de faire
friser les oreilles mais en plus il décide de réaliser son plus grand rêve en
prenant part à quelques combats dont un contre Tony Jaa. Comme si le tout était aussi iconique Bruce Lee VS
Chuck Norris ou Bruce Lee VS Karim Abdul Jabar. RZA est incapable de donner plus d’un coup de pied ou de poing sans avoir
l’air d’un piètre amateur alors le montage devient psychédélique pour nous
faire croire que RZA est un expert de la savate. Je crois que sa jambe ne lève
pas plus de 2 pieds du sol. J’oubliais qu’on a aussi droit à Jeeja Yanin dans le double rôle de jumelles karatékas. Mais comme toujours elle n’a aucune crédibilité
quand elle se bat contre un homme de 6 pieds 3. Bref, Tom Yum Goong 2 est
possiblement le pire film d’arts martiaux du 21e siècle.
Delivery Man : Un remake de Starbuck écrit et réalisé
par le même scénariste/réalisateur que l’original. Bravo Ken Scott, tu fais
maintenant partie d’un groupe sélect (Ole Bornedal, Georges Sluizer, Les frères Pang, Gela Babluani pour ne nommer que ceux là) qui ont scrappé leur œuvre
pour le plaisir des américains. Bien sûr si quelqu’un doit détruire notre oeuvre autant le faire nous même. Dans le cas de Delivery Man, il n’y avait pas grand
chose à détruire puisque le film original se traduit bien et n’est pas tant un
film de genre où il est plus facile d’américanisé le tout. Delivery Man avait
pour mendat d’être aussi sympathique et de faire passer l’humour gentil mais
pas trop enfantin à un public différent. Sur ce point, Scott à réussit puisque
son film est en tout point identique à Starbuck. L’humour est un peu moins
au rendez-vous probablement parce que 1)Vince Vaughn est sur le pilote
automatique 2)les gens avaient un partie pris pour Antoine Bertrand/Patrick
Huard et 3) parce qu’on semble prendre un peu moins son temps pour mettre étaler les
ingrédients. Delivery Man souffre éagelement des comparaisons comme c'est toujours le cas pour un remake mais le
film n’est pas pour les fans de l’original mais bien pour un nouveau public, alors je crois que Ken Scott à réussi son pari et n’a pas à
avoir honte de son film
The Watch : Dans la bande-annonce on ne misait pas tant
sur le côté « extra-terrestre » du film et pourtant on aurait dû.
J’imagine que ça explique le flop du film au cinéma. On s’imagine aller voir
Zoolander faire le stuck up de service pendant qu’un des Wedding Crashers fait
des blagues de pénis pendant que le doublement nominé pour un oscar qu’il ne
gagne jamais fait aussi des piètreries alors qu’en réalité Vince Vaughn est sur
le pilote automatique, Ben Stiller se fait chier et Jonah Hill veut manger des
croustilles pendant que des extra-terrestres veulent faire exploser un Costco.
On a l’impression que le tournage fut un suite ininterrompue d’improvisations et
qu’une fois venu le temps d’y inclure une intrigue de méchants aliens il ne
restait pratiquement plus de péllicule puisqu’elle avait servit aux singeries
pas super drôles de Vaughn. Ensuite la
difficulté fut de faire le montage d’un film dont le scénario avait déjà été
évacué à 87% au tournage. On a donc multiplié les blagues de vaches qui
explosent pour ne pas se concentrer sur ce qui est important (l’histoire, l'humour et les
extra-terrestres) et ajouter le plus de placement de produits possible puisque
contrats obliges. Mais même si le marketing avait réussie son coup, The Watch ne serait pas un bon film pour autant.
12 Rounds 2 : Il y a beaucoup trop de chiffres dans le
titre de ce film. Mais pas autant que dans 19-2 2 (la 2e saison de
19-2). Pourquoi pas The Next 12 Rounds? Ou Another 12 Rounds? Parce qu’on
s’entends, ce n’est ni les mêmes acteurs, ni les mêmes lutteurs, ni les mêmes personnages alors en
principes par déduction ce ne sont pas les mêmes 12 rondes. L’histoire est
identique au premier film alors les questions qu’on s’était posé à l’époque
(comment le méchant a-t-il réunit tout les ingrédients gagnants pour réussir
son plan machiavélique, pourquoi le méchant ne s’est-il pas trouvé une autre
femme, où a-t-il trouvé l’argent, etc) sont les mêmes. Même si le film de Renny
« je suis un viking » Harlin paraissait beaucoup plus dispendieux et
se passait durant le jour, celui de Roel Reine (un pro du DTV) qui se situe
entièrement la nuit est beaucoup plus divertissant grace entre autre à une
énergie et un dynamisme (beaucoup de travellings inutiles) qui ne laisse aucun
temps mort. 12 Rounds 2 sans être meilleur que le premier est meilleur que le
premier. J’aurais jamais cru.
Enemies Closer : Enemies Closer est la réunion tant
attendu entre Jean-Claude Van Damme et le réalisateur Peter Hyams qui nous
avait donné Timecop (le film où Van Damme fait une split sur un comptoir de
cuisine parce qu’il évite de se faire électrocuté les gosses), le plus grand succès de Van
Damme. Dans ce qui semble être le scénario le moins crédible depuis longtemps,
Van Damme joue le méchant de service avec beaucoup d’humour (sa scène de mort est complètement hilarante). L’histoire est un peu trop abracadabrante pour
être raconté en quelques lignes pas que ce soit complexe simplement que la
suite des évènements est trop abracadabrante pour être cohérente. Sur papier,
j’imagine que tout s’explique, mais visuellement on n’a pas trop insisté pour
que la cohérence soit la priorité. Enemies Closer a deux intrigues qui
s’entrecroisent mais dont les enjeux de l’une est complètement oublié aux
profits de l’autre et c’est dommage parce que c’est la meilleure intrigue qui
écope. Autant dire tout de suite, il n’y pas beaucoup d’action dans Enemies
Closer mais plutôt beaucoup de poursuites dans le bois la nuit pour ceux que ça
excite. On a aussi droit à ce qu’on pourrait qualifier de racisme ou d’idiotie
par manque de culture. Le film se passe à la frontière Canado-américaine
alors vous aurez devinez que la police montée fait une apparition fringué comme si on
était encore en 1876 et les franco-canadiens sont joués par des acteurs
français (ou belge pour Van Damme) qui n’ont aucunement l’accent québécois.
C’est dans des moments comme ceux-là qu’on préfère voir Yvan Ponton joué les
bandits plutôt qu’un acteur français quelconque.
Red 2 : Si Red 2 était un album de musique, il serait
un album de B-Sides. Comme une suite de scènes qui sont de trop sur un album ou
une suites de scènes sans l’âme de l’album. Un peu comme si des musiciens se
réchauffaient mollement en studio avant de donner une vraie bonne performance.
Red 2 c’est une peu ça, une déception pour tout le monde sauf pour les fans de
l’original qui cherchent à avoir dans leur collection tout les enregistrements
de leur groupe préféré même s’il savent qu’ils doivent se forcer un peu pour
trouver un ou deux arguments en faveur de ces chansons qui ne sont rien
d’autres que des rejets de studio.
Taken 2 : Dans un monde utopique, jamais Taken n’aurait
eu le succès qu’il a eu. Pas tant un mauvais film qu‘un film quelconque, Taken
fut une réussite interplanétaire peut-être lié au fait que la femme de Liam
Neeson à trouvé la mort dans un accident de ski au Mont-Tremblant peu de temps
avant que celui-ci se mette à enfiler tour à tour les rôles des scénarios qui
arrivaient dans sa boite aux lettres. Est-ce que j’essaie de dire que les gens
ont eu pitié de sa tragédie et sont allé voir Taken en voulant encourager un
acteur qu’ils avaient oublié depuis Rob Roy? Oui, c’est un peu ce que je veux
dire. C’est pas gentil mais c’est ce que je crois. Taken 2 est un peu du pareil
au même sans l’effet surprise de voir Neeson casser la gueule de méchants
anonymes pas gentils. Mais cette fois, la réalisation est de mauvaise qualité
et on cache difficilement l’âge de Neeson dans un montage chaotique où une
simple savate est découpé en environ 18 plans de 18 frames pour 1)donner un peu
de dynamisme à une scène de combat mal chorégraphiée et 2)montrer que Neeson
est « su’ à coche » et aussi rapide que Bruce Lee. Un mauvais montage
+ une mise en scène molle + une chorégraphie déficiente ne donne aucunement une
excitation pour la rétine. Un gros problème scénaristique (à moins que ce ne
soit au niveau du casting) est le lien qui unit Neeson à sa fille joué par
Maggie Grace. Comme dans tout film qui se respecte, Grace, une femme
d’environ 30 ans joue une fille de 17 ans. Grace à la chance de ne pas
faire son âge mais de nous faire croire qu’elle à 17 ans c’est un peu tiré par
le poil du scrotum. Alors on a droit à une fille (disons qu’elle à au pire 21
ans) qui doit passer son permit de conduire, donc un peu trop vieille (il n’y a pas d’âge pour passer son permit de
conduire mais dans la logique du film où Taken 2 est la suite de Taken et où Grace
se devait de passer son permit, on en conclu que Taken 2 se passe exactement 2
semaines après le premier film ce qui n'a aucun sens ou que Taken 2 se passe
exactement 4 ans plus tard, exactement le temps qui s’est écoulé entre les deux
productions alors Grace se doit d'avoir au moins 20 ans dans ce film ce qui
serait aussi ridicule puisqu’elle n’a toujours pas son permit et qu'elle devait l'avoir après le premier film). On a aussi
droit à Neeson qui y va du cliché du père américain conservateur qui n’est pas
trop content que sa fille sorte avec un garçon. Évidemment si Grace à 17 ans je
peux comprendre que Neeson surprotège sa fille, lui qui en a la garde partagée
et doit la voir une fois par mois mais si Grace à 20-21 ans on doit admettre
qu’elle doit avoir déjà perdu son hymen quelque part à Acapulco pendant un
spring break et de ce fait, Neeson passe pour un abrutit qui semble
vouloir controler la vie sexuelle de sa fille ce qui est extrêmement gênant. Parlant de permit de
conduire, comme Maggie Grace passe ses cours de conduite et qu’elle se retrouve
quelque part en Europe de l’Est, on en profite pour faire une scène de
poursuite automobile alors que c'est elle qui manoeuvre le véhicule de façon aussi dangereuse que spectaculaire. Comme si d'un coup, elle devenait Jacques Villeneuve le temps d'une poursuite. On essaie bien sûr de rendre le tout comico-familial-amusant
un mélange d’humour à la Stop Or My Mom Will Shoot-meets-Adventure in
Babysitting mais comme c'est une production Luc Besson on y ajoute l’humour de Jingle all The Way. Bravo Luc Besson!
Raze : Raze c’est un produit merdique pour essayer de
vendre la carrière d’actrice de Zoe Bell dans ce qui est encore une fois un
film d’action. Si elle veut montrer l’étendue de son talent dramatique ce n’est
pas dans ce genre de production qu’elle réussira. C’est mon humble avis. Van Damme n’a pas
essayé d’être un acteur sérieux en jouant dans Sudden Death. Et comme le dit le
proverbe : Ce qui est bon pour Van Damme est bon pour les dames. Donc Zoe
Bell affronte d’autres madames dans des combats clandestins éclairés en rouge
pour donner un côté dispendieux à un décors cheap. Rachel Nichols est la 2e
actrice principale(et productrice) mais à ma grande surprise ne survie pas au
10 premières minutes. Doug Jones ressemble de plus en plus à John Waters sans
la moustache et la finale est complètement foireuse. Sinon, bof, les actrices
sont à la limite de la caricatures et le « fun factor » est plus que
nul.
Cheech & Chong Animated Movie : Je ne crois pas
qu’on puisse un jour faire un film d’animation aussi insipide que cette pocherie.
Sarah préfère la course : Pour une fois que le titre
n’est pas trompeur. Parce que tenez vous le pour dit, Sarah préfère la course.
Elle doit le répéter 407 fois dans le film. En fait, je ne me rappelle pas
l’avoir entendu dire autre chose que : J’aime courir!. Ce qui fait de
Sarah le personnage féminin cinématographique le plus plate au monde. En fait,
non, ce n’est pas vrai, le personnage de d'Antoine est possiblement son équivalent
masculin quoiqu’il est un peu plus allumé qu’elle. Mon problème avec le film
de Chloé Robichaud en est un d’empathie pour ses personnages. Ils sont creux,
plates, vides et inintéressants. De plus, j’ai beaucoup de difficulté à croire
leur situation pas que ce soit exagéré ou incroyablement complexe mais
simplement…scénarisé, sans trop réfléchir si les deux personnages pouvent vivre
ce « genre » de relation alors qu’il est évident que le personnage de
Sarah est complètement déconnecté de la réalité. Je veux bien croire que le
personnage masculin nous soit présenté comme « un homme comme tout les
autres qui ne pense qu’avec son pénis » mais c’est faux de croire qu’un
gars tel qu’on nous le présente dans le film, puisse ne pas comprendre que
Sarah soit un peu fêlée sinon voire renfermée au point d’être asociale. Si on
nous le montre comme dans le film, alors c’est un profiteur et un crosseur et
jamais il ne se facherait comme il le fait ou ne serait déçu de la situation.
Alors que s’il est sincère, comme je crois que Robichaud veut le présenter,
elle fait un mauvais travail de nous expliquer qu’il est réellement en amour
avec elle puisque de toute façon ce qui intéresse Robichaud c’est de nous
montrer Sarah et Sarah, elle, elle s’en fout, elle préfère la course. Il n’ a
pas que du mauvais dans Sarah Préfère la course, la réalisation est soigné et
les acteurs jouent bien mais il y a plusieurs éléments parfois inutiles, parfois
plus cute que nécéssaire (les biscuits chinois par exemple). Je crois qu’on a
fait tout un plat du film puisqu’il avait été présenté à Cannes ce qui a augmenté
les attentes envers celui-ci. Pour être franc, je m'attendais à beaucoup, j'ai été déçu.
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