Human Giant : Il semblerait que les USA regorgent de ces troupes d’humoristes qui ont la chance d’avoir une série télé à sketches (The State, Mr. Show, etc). La plupart de ses séries sont cultes, admirés par plusieurs, sont probablement remplie de références geek-esques mais sont EXTRÊMEMENT loin d’être drôle. C’est peut-être une question de culture, d’époque, de références, je ne sais trop mais sans vouloir prêcher pour ma paroisse, Les Chick N Swell demeurent hilarant même après plusieurs écoutes, même chose pour RBO ou Phylactère Cola et à la limite Un gars, une fille contrairement aux Kids in The Hall, This Hour Has 22 Minutes et autres Human Giant. Human Giant a l’avantage d’avoir de très bonnes idées mais ils ont le désavantage de n’avoir aucune blague, aucune chute, aucun punch.
Southland Tales : La version longue. Celle de Cannes. Quand notre premier film devient culte, il est bien évident que les gens attendent la suite avec impatience. Après Donnie Darko, les gens attendaient Southland Tales mais le film est passé dans le vide après une séance désastreuse à Cannes. Southland Tales est un film choral où l’intrigue politico-satirico-métaphorico-machin est complexe et extrêmement difficile à résumer. Quand Wallace Shawn ne comprend rien au scénario du film dans lequel il joue, autant dire que le public moyen (moi, par exemple)n’y pigera que dalle. Richard Kelly vient de l’école où donner des explications par les dialogues est contre ses principes, il préfère expliquer le tout dans le visuel. Alors le film est saturé visuellement. La participation d’acteurs jouant à contre courant (Cheri Oteri, Christophe Lambert, Kevin Smith (méconnaissable), Sean William Scott, Dwayne Johnson, Miranda Richardson, Sarah Michelle Gellar, Jon Lovitz, Justin Timberlake, Janeane Garofalo, et etc…) est une excellente idée. Le film est hermetiquement saturé de musique, de son ambiant, de dialogues, qui font rarement avancer l’action mais qui donne un ton apocalyptique intéressant. Kelly prouve qu’il est talentueux quoiqu’un peu prétentieux. Mais il a le talent de ses ambitions. Le gros problème c’est que Kelly est loin d’être un humoriste et la satire de son film ne fonctionne JAMAIS, JAMAIS, JAMAIS. Il est incapable de donner un brin d’humour à sa trame narrative qui en demande pourtant un peu pour ne pas sombrer dans la prétention ultra-intello-chauviniste.
Piranha 3D : Piranha le remake est un gros festival gore qui ne se prend pas au sérieux. C’est Alexandre Aja qui se défend d’être prétentieux. Le film est amusant et sanglant. C’est une version moderne du film de Dante, Aja y a conservé tout l’humour de l’original et lui a ajouté des seins en quantité industrielle. Il va même jusqu’à y ajouter un caméo de Gianna Michaels, porn-star la plus cool de la planète et un caméo de Richard Dreyfuss. De toute façon n’importe quel film avec Ving Rhames qui tient un shotgun ne peut être mauvais.
Queens Of Langkasuka : Depuis Ong Bak, on écoute les films d’action de la Thailande. Leur film policier ou d’horreur sont pour la plupart, assez bons. Mais leur film de pirates…C’est rempli de thailandais avec des queues de cheval et d’effets spéciaux assez moyens. Pourquoi faire un film de pirates si on a pas de bateau et qu’on doit le faire en CGI. Pourquoi faire un film de pirates si les scènes sous l’eau sont en CGI (l’eau est en CGI). Pourquoi faire un films de pirates…etc
Homicide : Probablement le seul film de David Mamet que je n’avais jamais vu, Homicide, film policier, est intéressant pour son étude de personnages. Comme c’est souvent le cas chez Mamet, l’intrigue n’est jamais vraiment prenante puisque le spectateur est toujours en avance sur les évènements. Dumoins la partie suspense du récit. Par contre, quelques surprises agréables rendent ce film intéressant.
Catfish : Au 21e siècle, il semblerait qu’on a le documentaire facile. N’importe qui peut faire un documentaire sur n’importe quel sujet, intéressant ou non. Catfish à le désavantage de ne pas être intéressant. Suivre la relation amoureuse cybernétique entre un tata et une fille qu’il n’a jamais vu est loin d’être époustouflant. Le film est loin d’être le thriller hitchcokien qu’il prétend prétentieusement être. Par contre, Catfish renferme énormément de malaises et traite d’un sujet hyper actuel. Les malaises qu’il renferme sont la raison d’être du film. Le film se cache par contre derrière son sujet pour faire croire qu’il est nécéssaire alors que le ou les réalisateurs (ainsi que l’acteur et « la bonne femme ») se servent justement de cette « actualité » de façon malhonnête. Sous ses airs de « cautionary tale », Catfish n’est que la vache à lait de deux cinéastes, un photographe et une peintre.
Faster : Faster c’est un gros film d’action au scénario beaucoup trop explicatif pour rien et réalisé comme un vidéoclip. Des images léchées, une caméra toujours placée dans des endroits impossibles, un montage frénétique, des images assez violentes. Le film est une grosse dose de testostérone. À la fin de la projection on se sent vraiment viril et les imberbes ont du poil au menton. Le film n’est, par contre, rien d’autre qu’un exercice de style vide. Le personnage de Carla Gugino n’est là que pour donner des explications de façons artificielles. Plusieurs éléments intéressants sont relégués en arrière plan tandis que d’autres sont traités comme s’ils étaient des pivots scénaristiques incroyables. L’exemple parfait d’un réalisateur qui veut soigner ses images au dépend d’un scénario qu’il n’a pas compris même si celui-ci ne fait que 4 pages.
The Last Exorcism : Le gros problème avec The Last Exorcism, mis à part qu’il fut produit par l’amant de Quentin Tarantino, Eli Roth, c’est qu’il ne convaint jamais en tant que faux-documentaire. Je n’ai rien contre le style mais il faut savoir l’utiliser. Robert Morin à bati une excellente carrière avec le style de la caméra subjective et ou faux-documentaire(Requiem pour un beau sans-coeur, Quiconque meurt, meurt à douleur, Windingo, Opération cobra). Le film est bien joué, presque épeurant mais comme la mise en scène est bâclé, on y croit jamais. Ce qui aurait pu être l’ultime Blair Witch n’est qu’une inième version du faux-documentaire-avec-une-finale-la-caméra-tombe-par-terre. Une finale qui avait fonctionné dans C’est arrivé près de chez vous et qui fut copier, plagier, imiter avec aucun intérêt par la suite. On ne peut prétendre faire un faux-documentaire s’il y a montage. Le caméraman ne peut capter les évènements avec une seule caméra et capter au même moment les réactions des personnages avec cette même caméra.
The Switch : The Switch c’est une comédie-romantique sans comédie et sans romance, donc, The Switch, n’est rien.
Rogue Cop : Vieux film policier surprenement violent (on s’entend, violent pour 1954). Il y a dans ce film des baguarres assez bien orchestré. Un film noir qui a dû être précurseur de quelque chose à l’époque. L’histoire est excitante et les acteurs se débrouillent bien. Un bon film noir.
Galaxy Of Terror : Galaxy of Terror est un inième rip-off cheap de Alien gracieuseté de Roger Corman. Les décors impressionants sont probablement recyclés d’un autre film. Le film regorge de sang, et de liquide libidineux de toute sorte. La bête est visiblement en plastique mais toutes sortes de trucs dégoulinent de sa bouche. Au fur et à mesure que le film avance, la bête passe aux oubliettes et le récit se concentre sur un autre genre de menace, une menace qui coûte moins cher et qui demande moins d’effet spéciaux. Robert Englund pré-V et pré-Freddy Krueger ainsi qu’un Sid Haig pré-Rob Zombie font leur possible pour rendre le tout crédible (c’est parce que les costumes futuriste sont assez risibles). On a même droit à une scène de viol intergallactique et inter-bestiale. Une scène assez horrible puisqu’on ne peut y croire mais comme on y voit des seins….
A Serbian Film : A Serbian Film à la réputation du film le plus dégueulasse depuis fort longtemps. Pour un garçon comme moi qui a survécu à August Underground et Slaughtered Vomit Dolls, je dois dire que A Serbian Film n’est… pas si mal. Le film lorgne plus du côté de Hostel ou n’importe quel autre marde de Eli Roth que du film subversif affreusement méchant que sa réputation laisse présager(une descente policière a quand même eu lieu pour confisquer les bobines du film dans la maison du président du Festival du films d’horreur de Sydney (Sydney, Australie, à ne pas confondre avec la ville du même nom en Nouvelle-Écosse)). A Serbian Film est un peu comme Hostel, on écoute le film pour les scènes de tortures et elle tardent à arriver. Alors on attend patienment en regardant des personnages antipathiques faire des conneries. A Serbian Film à l’avantage d’avoir un protagoniste un peu plus sympathique que les connards du film de Roth. Le gros défaut du film est bien sur le fait qu’il se cache derrière une métaphore politico-socio-machin. C’est que une fois que le protagoniste s’aperçoit qu’il a sodomisé son fils, la métaphore, sérieuse, devient tellement énorme qu’on ne peut qu’en rire, qu’on ne voit que ça plutôt que la dégueulasserie de la scène. Alors tout le côté intello-politico-truc prend le bord et le spectateur perd tous ses arguments pour défendre le film qui jusque-là était défendable. De plus, pour un film qui veut nous déstabiliser par son côté sombre et son extrêmiste, les images sont léchées et la mise en scène fluide, loin d’être dégueuse. On a l’impression de voir un vidéoclip de Bush X ou de Nine Inch Nails ou quelque chose que Mark Romanek aurait fait dans sa tendre jeunesse. A Serbian Film peut par contre se vanter d’être le seul film où un personnage tue un vilain en lui rentrant son érection dans l’œil.
A Tale Of Zatoichi : Dans un élan de temps perdu j’ai décidé d’écouter les 26 films de la série des Zatoichi en excluant celui de Kitano et l’autre avec Rutger Hauer (Blind Fury, bonne série B de Philip Noyce). Les 26 films originaux. On ne pourra jamais dire que je ne suis pas généreux de mon temps. A Tale Of Zatoichi(1962) est le premier d’une longue lignée de films où le samourai aveugle pète des gueules. Un film lent qui rappelle Yojimbo et autres Kurosawa de l’époque. On est loin du gore-fest de Kitano.
Human Target : Human Target est une série policière pour la télé. On ne sait jamais trop si le tout est américain ou canadien. Certaines scènes semblent tourné à Toronto alors qu’un épisode complet se passe à Valcartier en anglais. Ce n’est jamais vraiment bon, ou prenant ou excitant ou amusant. Par contre, Jackie Earle Haley est probablement l’acteur le plus cool des 5 dernières années, il est la seule raison d’écouter cette série policière peu captivante. Ce rôle (jumelé avec celui de Rorschach ainsi que le pédophile de Little Children) nous fait oublié qu’il a pondu une version moderne pas terrible de Freddy Krueger. Chi McBride semble perde sont temps et l’acteur principal ressemble à Howie Long en moins sympathique. Pas terrible.
The Devil Hunter : Film de Jess Franco, The Devil Hunter, n’a rien à voir avec son titre. Le film est d’une incohérence psychotronique. Comme si tous les artisans ayant oeuvré sur le film étaient sous l’effet du LSD. Le montage est incompréhensible et à la limite hyper-amateur lors des scènes d’action. L’histoire est difficile à comprendre, il faut dire que les dialogues n’aident en rien. Par contre, les sous-titres sont hilarants, non pas qu’ils soient remplie de blagues mais plutôt parce qu’ils ne correspondent en rien au dialogue du film. Comme par exemple :
Homme : I’m tired of this fucking place. It gives me the creeps.
Sous-titre : Let’s go!
Happythankyoumoreplease : Josh Radnor est connu pour son rôle de Ted Mosby dans How I Met Your Mother. Ted Mosby est gentil, cute, amusant. Pour sa première réalisation Radnor essaie de nous faire oublier Ted Mosby en personnifiant… Ted Mosby avec une barbe. Happythankyoumoreplease est une comédie romantique moderne qui essaie gentiment d’être différente. Un petit film indépendant sympathique qui a l’avantage d’être bien écrit en évitant les clichés. Les acteurs sont tous bons quoique leurs personnages soient un peu trop précieux. Pas aussi réussie que Garden State par exemple mais Radnor n’a pas la tête enflée de Zach Braff et nous donnera probablement un 2e film plus tôt que Braff qui lui, ne cesse de reporter sa 2e œuvre par peur de décevoir.
Murder Set Pieces : Je ne me rappelle par avoir déjà traité de ma première écoute de Murder Set Pieces. Alors voici mon appréciation de la version longue. En fait, la version de travail du film qui contient 20 minutes de plus. 20 minutes de plus de femmes se faisant frapper et trucider par un tueur psychopathe à la Sean Bateman mais sans le style vestimentaire ou le goût pour le bon vin, les bons parfums, etc... Ni le talent d’acteur de Christian Bale. Nick Palumbo, le réalisateur/scénariste/producteur du film est considéré comme étant « un visionnaire » dans sa Bio sur IMDB. Si être un visionaire est simplement de tourner un film dégueu, sans vraiment prendre soin de sa direction photo et où les femmes se font baiser violement à mort par un acteur sans charisme qui personnifie un photographe professionnel (sa façon d’attirer les femmes) avec un appareil photo de marde (sans zoom, sans flash, sans éclairage, sans posemetre) et bien, Nick Palumbo est un grand visionaire des temps modernes. Sinon, il faudrait peut-être revoir la définition du mot. Murder Set Pieces est un imitation de Henry Portrait Of a Serial Killer mais qui n’arrive pas à la cheville du film de McNaughton. Ah! McNaughton, quel visionaire!
Metropia : Metropia et un film d’animation futuriste (le film se déroule dans le futur, et non pas « l’animation est futuriste ») Un truc un peu étrange entre le manga et Metropolis de Fritz Lang. Pas super excitant d’autant plus que l’animation ressemble à celle de Final Fantasy (le film) mais sans la fluidité des mouvements ou si vous préférez, celle des Têtes à claques mais avec du mouvement pas super fluide.
The Unborn : David S Goyer est probablement le scénariste le mieux payé à Hollywood. Ses scénarios sont pour la plupart bons lorsqu’il adapte un comic book (Batman Begins). Mais lorsqu'il adapte un film étranger (The Invisible)ou lorsqu’il essaie d’être original (The Unborn), Goyer ne mérite pas ses sous. D’autant plus que lorsqu’il passe derrière la caméra avec ou sans Wesley Snipes… c’est pas super non plus. The Unborn est remplie d’idées chouettes pour faire peur, la photographie est soignée et certaines images surprenent. Mais il n’y a aucun fils conducteur. Tout ça est amené un peu n’importe comment sans vrai souci de cohérence. C’est probablement ce qui arrive quand les studios veulent un film d’horreur PG-13 pour les ados, au diable la cohérence. Odette Yustman devrait pouvoir se sortir de sa réputation de « Megan Fox des pauvres », elle a du talent.
The Experiment : Das Experiment, le film allemand à l’origine de se remake n’est pas un chef-d’œuvre, n’est pas un bon film, à beaucoup plus de défauts que de qualités. Par contre, l’histoire de base est extrêmement interessante. Une étude des comportements humains et de l’abus de pouvoir. Le défaut de l’original qui est aussi le défaut du remake c’est que le chaos règne après seulement 24h. Tout est supposément basé sur une vraie expérience mais pour que quelqu’un « goes postal » après 24h c’est qu’à la base, il a un problème mental. Oui, le pouvoir absolue corrompt absoluement mais il faut qu’il y ai un lapse de temps écoulé pour que l’on puisse l’observer, pour que le pouvoir puisse avoir le temps de corrompre, de monter à la tête. 24h, voyons donc! Je ne sais pas pour vous mais le lauréat d’un Oscar, Forrest Whitaker m’a toujours semblé un peu louche, un peu simple d’esprit, pas tout à fait là. Alors de le voir choisi pour l’expérience me met la puce à l’oreille. Comme s’ils avaient fait une expérience en choisissant n’importe qui pour la faire. Si on veut observer des résultats, il faut faire un profilage des candidats et il est évident que le lauréat d’un Oscar, Forrest Whitaker ne passe pas le test. On peut dire la même chose du lauréat d’un Oscar, Adrien Brody mais seulement si c’est le Brody méchant de Predators, Oxygen ou Summer Of Sam et non celui du Pianist. De mettre ses deux hommes dans la même pièce, il est évident que « la marde va pogner » comme ils disent. Tout devient donc une excuse pour une émeute finale. Rien que l’on a pas déjà vu avant en mieux dans Natural Born Killers ou Prison on Fire par exemple. Chow yun-Fat et Tony Leung sont plus cool que les lauréats d’un Oscar Brody et Whitaker de toute façon. Il est donc évident que le film ne peut fonctionner. La version americaine à réglé quelques défauts de l’original dont la finale mais le film demeure trop explicatif tout en étant radicalement trop rapide dans son dénouement. Le réalisateur à cru bon y inclure du symbolisme archi-cliché qui va jusqu’à nous montrer un gardien tellement épris de son pouvoir qu’il décide, tout bonnement, comme ça, question de prouver qu’il est un homme, sans avertir ou crier « gare », de sodomiser un prisonnier.
27 Dresses : 27 Dresses est une comédie romantique assez terrible. Il est difficile de ressentir de l’empathie pour le personnage de Katerine Heigl. Elle est visiblement atteinte d’une déficience mentale. Comment expliquer autrement qu’elle soit amoureuse de Edward Burns. Le personnage d’Edward Burns n’est pas une crapule bien au contraire mais étant donnée qu’il est joué par Edward Burns, il est antipathique par defaut. Burns est un acteurs détestable, lui et tout ses frères McMullen. Alors le film étire cette intrigue vraiment beaucoup trop longtemps (90 minutes, il faut le faire) alors qu’après 5 minutes on a envie de crier : Pauvre conne! James Marsden est tellement plus cool, il lance des rayons laser par ses yeux, (peut-être pas dans ce film, mais je l’ai déjà vu le faire ailleurs) et Heigl ne s’en rend pas compte. On a pitié pour elle. Et pour lui, puisqu’il perd son temps dans cette comédie romantique typiquement artificielle.
It’s Kind Of A Funny Story : Complètement détesté à sa sortie pour des raison obscures, cette comédie dramatique pour ados n’est pas aussi détestable que les critiques ont bien voulu nous faire croire. Pas détestable, juste un peu simple. Adapté du roman de Ned Vizzini, le film à comme principale faiblesse d’être justement adapté d’un roman de Ned Vizzini. Bien que sympathique, les romans du jeune auteur sont très simplistes, comme un livre des Éditions de la Courte Échelle. Comme le film est réalisé par Anna Boden et Ryan Fleck, on s’attend à beaucoup plus profond, beaucoup plus touchant, beaucoup plus émouvant alors que le film n’est rien d’autre qu’une comédie dramatique pour ados. Les acteurs ne sont pas à blâmer tout comme la réalisation bien au contraire, le tandem de réalisateurs font leur possible pour ne pas laisser paraître le peu de contenu du film. Sympathique malgré tout.
(Untitled) : (Untitled) est une comédie irrévérencieuse sur l’Art moderne, sur l’état de l’artiste moderne dans la société d’aujourd’hui, sur ce qui fait avancer l’Art, etc… Adam Goldberg à le rôle principal et comme on m’a souvent comparé à lui puisque nous sommes tout deux chiant, bête, méchant et barbu, j’ai toujours de la difficulté lorsque je le vois dans un film. Bien qu’il soit difficile de savoir où tout ça se dirige et en ayant la conviction que le tout est un peu pédant et snob, on s’aperçoit assez rapidement et surtout avec sa conclusion que cette comédie est sincère, franche et inspirante.
Coogan’s Bluff : Clint Eastwood avec un chapeau de cowboy (il est sheriff en Arizona, voyez-vous) se retrouve à New York pour l’enquête d’un meurtre commis chez lui. New York est remplie Cowboyophobes (la cowboyophobie, quel fléau!!). Clint est cool comme jamais et s’en bat les couilles. Bagarres, poursuite en moto et séductions de demoiselles sont au rendez-vous. Rien n’arrête Clint. C’est un peu comme Beverly Hills Cop mais avec Clint, donc c’est moins rigolo, moins irrévérencieux mais tellement meilleurs!
Bangkok Adrenaline : Ce film est une rareté pour un film d’arts martiaux thailandais puisqu’il met en scène 4 britanniques se débrouillant pas si mal en art martial plutôt que 4 thailandais se débrouillant bien.. Par contre le film est extrêmement cheap autant au niveau du budget qu’au niveau du scénario et des acteurs. Le film prend ses scènes d’action très au sérieux et elles sont pas si mal pour un film aussi stupide et insipide. C’est que l’histoire (un kidnapping) est parsemé d’humour puéril et de blagues minables joué par des acteurs donnant des malaises aux spectateurs. On a l’impression de voir un film étudiant. L’humour fait partie du film de façon maladroite au début, comme par defaut et fini par prendre toute la place. Comme si le public cible était les copains des acteurs ou les potheads qui ont adoré d’un amour chamvresque Pineapple Express.
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