The Great
Wall : The Great Wall c’est la co-production Américano-chinoise de 150
millions de patates où possiblement 130 millions du budget sont allé dans
les poches de Matt Damon et le 20 millions restant à servie pour les nombreux
costumes et les très mauvais effets spéciaux. C’est le film où Matt Damon se
bat contre des monstres verts en CGI pas réussis.
Deadpool
2 : 3 blagues pour un budget de 110 millions de patates, ça fait environ
36 millions de dollars la blague. Les milléniaux me diront : Fuck you! Tu
connais rien à Deadpool! Ce à quoi je ne peux que répondre : C’est vrai!
Mais je connais quand même les chiffres et 3 blagues pour 110 millions, j’ai
pas tant besoin de connaître Deadpool pour savoir que c’est cher payé.
Solo : A Checklist Story : Avec son budget de (je sais je parle encore de chiffres), son budget donc, d’au
moins 550 millions de patates, Solo est possiblement le film le plus cher du
cinéma. Mais on est surpris que ce soit un flop… Je peux comprendre qu’on
s’attends à beaucoup d’un film qui nous explique qu’Han Solo à toujours tirer
le premier mais en même temps, pourquoi y investir autant? Le problème avec ce
genre de films c’est que c’est un gros check list de 550 millions de patates
(environ 110 fois le budget de Get Out). Chaque événements connus
de la vie d’Han Solo raconté dans la 1ere trilogie est ici checklisté de façon
assez banale. Je comprends qu’on ait voulu faire un gros divertissement
famillial et ça marche environ à 47 % (les 50 dernières minutes du film). On
parle beaucoup des déboires du film derrières la caméra mais pourquoi vouloir à
tout prix avoir le film le plus adequoit pour le public alors qu’on se retrouve
ici avec un bide financier dont les producteurs n’ont aucune idées des raisons
de ce bide. Aucune idée! Ils peuvent
accuser qui ils veulent mais au final la raison pour laquelle le film à coûté
aussi cher est totalement de leur faute. Le film aurait coûté au moins 300
millions de moins (environ 60 fois le film Get Out)si on avait
garder les réalisateurs originaux.
Early
Winter : Early Winter c’est le film qui commence avec une scène de sexe
torride entre Suzanne Clément et Paul Doucet. Pour les voyeurs, c’est cool de
voir la Clément nue pour les autres, c’est le torse de Doucet qui nous rend
confus. Y a comme du bien et du mal dans la même image. Ce n’est pas facile à
analyser. La rétine capote. Toujours est-il qu’au milieu de ce film où les plans
séquences nous montrant ce couple s’entredéchirer sont légions on finit par
comprendre pourquoi la Clément parle en anglais. C’est que co-production
québéco-australienne oblige, on nous fait croire que Suzanne est australienne.
Je n’ai jamais entendu un si mauvais accent australien. On comprend l’emploie
des plans séquences mais il manque quelque chose pour nous faire voir autre
chose que de la paresse visuelle. Comme s’il n’y avait pas de crescendo dans le
film pour justifier la paranoia de Doucet ou comme si le film stagnait en
milieu de parcours et que le réalisateur avait un peu perdu l’idée de sa mise
en scène.
Mechanic :
le deux : Suite tant attendu de The Mechanic, remake d’un film avec
Charles Bronson et Jan-Michael Vincent, Mechanic : Le Deux est vraiment
aussi excitant que la fois où le dentiste m’a dit, Monsieur Mancini, il va
falloir faire un traitement de canal. Je
n’ai jamais eu le traitement de canal et je me croise les doigts chaque fois
que je retourne au Centre dentaire Hochelaga pour qu’il n’arrive jamais. Un peu
comme je me croise les doigts chaque fois que je vais sur la page IMDB de Jason
Statham pour que Mechanic : le trois, n’arrive jamais.
Identités :
Identités est le nouvel objet audio-visuel écrit, produit, réalisé et joué par le stoïque
Samuel Thivierge, celui qui semble avoir une bonne poignée de patates dans la
bouche lorsqu’il parle. Produit par
environ 18 membres de sa famille, le nom Thivierge revient beaucoup trop
souvent pendant le générique d’ouverture. Je comprends que le film est
pseudo-basé sur une histoire familiale rendu célèbre par J.E. mais ce n’est pas
une raison pour montrer que la famille à encore beaucoup d’argent malgré le
fait qu’elle pleure d’avoir tout perdu dans la vente de leur pourvoirie. (le
père fait même une apparition en policier qui procède à l’arrestation du
méchant, un fantasme j’imagine). Le film commence avec un narration de notre Samuel préféré, une narration du genre : (avec patate dans le bouche) Mmmmnn javvvvis puuuuuus tthrkek faque je sssssooohnm mmmnn. Thivierge a la chance de jouer aux côtés
d’acteurs français qui lui servent une leçon d’acteur ainsi qu’aux côtés de
Gilbert Sicotte dans le rôle de l’alter égo du papa de Thivierge. Le film ou
dumoins sont réalisateur croit qu’un film se compose de plans tournés avec un
drône même que parfois il croit qu’un mouvement doit absolument se couper en
plein milieu de son élan comme si le montage avait été fait à l’aveugle. On
comprend Thivierge de vouloir traiter d’un sujet comme les fraudeurs mais
l’histoire d’un hôtel de luxe semble plaqué là en plein milieu du film de façon
maladroite. Il est difficile de voir où le réseau de fraudeurs qui
s’occupaient de cartes de crédit jusque là peuvent bien vouloir faire d’un
hôtel. Le coup n’a rien à voir avec leurs combines habituelles au point où le
film qui jusque là était remplie de mauvais dialogue mais plein de bonnes intentions au point de nous faire oublier le film précédent de Thivierge, devient en chute libre.
Laissé sur les épaules de son réalisateur/scénariste/producteurs/acteur. C’est
que Thivierge articule comme quelqu’un qui revient de chez le dentiste et à le
charisme d’un gars qui vient de se faire passer dessus par une charrue et 8
bœufs. Autrement dit, il se prend pour Leonardo DiCaprio mais malheureusement
il semble tout droit sortie de la distribution de Die Hard Dracula. Et c’est ce
qui tue le film parce qu’au delà des mauvais dialogues, au-delà du fait que
j’aurais aimé détester encore plus le film, Identités se regarde, s’oublie très
vite, mais se regarde. Dommage que Thivierge y tienne le rôle principal car il
n’a aucunement le talent pour nous faire croire qu’il est un jeune millionnaire
charismatique qui pourrait vendre un frigidaire à un eskimo. En fait, il faut
être dupe pour croire que ce mec qui articule comme Rocky après un match contre
Clubber Lang, peut réussir comme il le fait. Un peu comme si Thivierge à force de jouer method acting a fini par croire qu'il pouvait leurrer le spectateur et lui faire croire qu'il est bon.
The
Darkness : Je n’avais aucune idée que ce film existait. Greg McLean à
toujours fait dans le film d’horreur mais un genre de film d’horreur pas tant
d’horreur. Au point où on se demande s’il aime réellement le genre où s’il en
est prisonnier après son Wolf Creek. En tout cas, The Darkness nous donne
l’impression qu’il s’en torche solide.
I Am Wrath : John Travolta se prend pour John Wick mais avec une moumoute!
Die Hard
Dracula : Dracula doit se défendre lorsque des terroristes prennent
d’assaut un gratte-ciel…. Not. Pour un film tourné en 1998 on à l’impression
qu’il a été fait pas un jour plus tard que 1971. Les acteurs jouent comme s’ils
étaient dans un sketch de SNL et le scénario semble avoir été écrit par
quelqu’un qui n’a jamais eu un objet quelconque du 7e Art sur la
rétine. La plupart des scènes extérieures ont été tourné sans éclairage
artificiel et sans l’aide d’un DOP ce qui fait qu’il est souvent très difficile
de savoir s’il fait jour ou nuit ou les deux ou ni un ni l’autre. À la toute
fin, lorsque Van Helsing tue Dracula, on ne peut que rigoler très fort quand on
voit que Van Helsing enrobe avec du gaz le bout pointu d’une flèche, puis
l’allume avant de lancer la flèche avec l’aide d’un arc sur Dracula qui la
reçoit en plein thorax mais où le feu est maintenant à l’autre extrémité de la
flèche (le bout qui touche à la corde de l’arc donc le bout qui s’il est allumé
brule la corde de l’arc!!). Bref, peu importe puisque Dracula explose, du moins
c’est ce que je pense, j’avais du trouble à voir puisque les éclairages
n’étaient pas adequoits.
Sicario 2
: Sans Denis : Sicario 2 :
sans Denis est la suite de Sicario : avec Denis, un film qui essaie
beaucoup de copier son prédécesseur sans trop savoir comment. On utilise un scandinave pour faire la musique et un directeur photo réputé comme si c'est ça qui faisait un film. C’est un film
violent très lent qui impressionne peu et qui parfois, fait ronfler par son
manque de rythme. Certaines scènes sont a demi réussi, on comprend les intentions
du réalisateur mais on découvre par le fait même son incompréhension
cinématographique. Je suis prêt à parier 20$ que la suite ne sera pas réalisé par ce mec. Ce sera tout de même Sicario 3 : Sans Denis, mais au moins ce ne sera pas Sicario 3 : Avec Stefano qui se prend pour Denis.
Accident
Man : Accident Man est semble-t-il basé sur une BD, et il est assez facile
d’y croire tant la narration plate et inutile est omniprésente et tant la
violence en quantité industrielle se veut bédéesque. Suite de meurtres violents, le film se croit
plus drôle qu’il ne l’est réellement mais pas autant que Precious Cargo.
Precious
Cargo : Film d’action qui se trouve
un brin hilarant mais qui ne l’est aucunement, Precious Cargo est une suite de
poursuites et de gens qui se tirent dessus sans jamais prendre le temps de
recharger leurs armes. Bruce Willis y apparait pour 7 minutes et il semble pressé
d’encaisser son chèque. Le reste de la distribution joue dans un ton qui se
veut amusant mais la réalisation molle fait honte aux acteurs qui eux essaient le plus fort du monde d'être cool. La poursuite en
bateaux du début du film est possiblement le truc le plus long et pénible que
j’ai eu la malchance devoir ces derniers temps. Un genre de Losers des
pauvres.
Hereditary :
Auréolé du film le plus effrayant depuis L’arrivée du Train à la gare de la
Ciotat des frères Lumières en 1895, Hereditary souffre des comparaisons.
D’autant plus que le réalisateur se défend d’avoir voulu faire un film
d’horreur mais plutôt un drame famillial sur le leg et l’hérédité psychologique
et/ou etc pis toute… Il est donc un film d’horreur par défaut mais dont on ne
sait pas trop où le réalisateur veut en venir. Comme s’il avait la base (une
maison en guise de métaphore familialle/fragilité psychologique, une mère qui transforme
ses drames en objets d’art pour mieux les classer, de la mortalité familliale
un peu morbide, etc et j’en passe) mais qu’il ne savait pas trop quoi en faire
ou comment les utiliser à leur juste valeur. Ari Aster, le réalisateur sait
magnifiquement jouer de sa caméra et la plupart de ses scènes sont assez
intenses mais elles s’imbriquent un peu mal dans un tout cohérent et c’est là
qu’on ne sait pas où il veut en venir. La métaphore ne fonctionne jamais et
comme il y implique Satan (en fait un de ses sbires un peu poche) sans
subtilité, le film se perd un peu puisqu’aucun personnage n’agit comme il ne
devrait. Cette famille est sous l’emprise de Satan et c’est tout, rien à voir
avec l’hérédité. Fuck that!
Kill
Switch : Il paraît que Dan Stevens est connu. En tout cas c’est la
première fois que je me rend compte qu’il a les dents croches. Kill Switch est
une excuse pour avoir Stevens pendant 5 minutes dans le film (surement entre 2
scènes de Downtown Abbey ou whatever dans quoi il joue pour être connu), le
reste n’est que POV avec la voix de Stevens pour nous faire croire que c’est
lui. Comme un gros jeu vidéo un peu plate. Il ne reste que l’excuse de regarder
Bérénice Marlohe et ses smoky eyes un peu trop intense.
Railroad
Tigers : Un peu comme After Earth où Will Smith avait produit un film pour
nous faire endurer son crisse de fils de marde, un projet de vanité donc,
Railroad Tigers en est la version asiatique un peu western avec un train, produit
par Jackie Chan pour son fils. Beaucoup moins prétentieux qu’After Earth, et ce
n’est pas un compliment, Railroad Tigers nous montre un Jackie Chan viellissant
qui fait toujours des grimaces comme s’il s’adressait à un public complètement
demeuré (dans le sens de pas trop fort du cerveau), un peu comme un Roberto
Benigni qui ne comprend toujours pas qu’à un moment donné, le slapstick, ça
suffit.
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