Transformers 5 : The Last Knight of the Arthurian
Mythology : Suite du King Arthur de Guy Ritchie (que je n’ai toujours pas
vu) et du Transformers 4 A Micheal Bay Movie with Explosions, Transformers 5
est possiblement le pire truc que j’ai vu depuis 10 ans. Et j’ai vu Jesus The
Total Douchebag et Don’t Fuck in the Woods. Si ça peut donner une idée du
désastre qu’est ce film. Je ne pensais pas qu’on pouvait faire pire que
Transformers 2 et 3. Je ne comprends pas l’humour de Michael Bay. Je ne sais
pas ce qui fait rire ce mec tant l’humour dans ses films tombe toujours à
plat. Mais ce que je trouve pire c’est de penser que des millions de gens rient
aux simili-blagues. Chaque fois qu’un personnages surjouent pour un effet
comique où qu’une ligne de dialogue est sensée faire rire à un moment inoportun, je me dit : Mon
Dieu! Mais ce n’est pas le moment! Dans Transformers 5 il y a environ 8
personnages qui servent de comic relief et chacun est non seulement plus
embarrassant les uns que les autres mais ils ont un sens du comique différent ce
qui laisse croire que Bay essaie de faire rire à tout prix. Comme s’il essayait
d’utiliser chaque catégorie d’humour pour y faire rire chaque catégorie de fans associés à un genre d’humour. Au final, on a l’impression qu’il ne comprend rien
ni au catégorie d’humour, ni aux blagues, ni aux gens ce qui fait beaucoup de
méconnaissances pour un seul homme. Par contre, il a réussi à me faire rire
avec ses dialogues explicatifs complètement loufoques. Comme Par exemple :
-You’re my creator! (Optimus Prime qui se retrouve devant le
personnage qui l’a crée)
ou bien
-You have to protect the key. One day someone will do
anything to find it. (Merlin se fait dire ceci lorsqu’on lui remet un cadeau.
Oui, oui, Merlin! Si ce n'est pas de l'exposition gratuite!)
ou bien
-Hello Optimus, it’s me Bumblebee, I’m your best friend!
(tel un Teddy Ruxpin en manque de calin)
J’ai vu tout les films de la série au cinéma et c’est la
1ere fois où je trouvais pathétique de voir 2 ou 3 robots s’échanger des
répliques vides. Je me disais, Michael Bay a filmé un terrain vague, et à
ajouter en post-prod des robots et des dialogues. Ça m’a un peu découragé de
penser qu’on dépense 200 millions de dollars pour filmer des terrains vagues.
Josh Duhamel apparaît dans le film comme si on s’était
ennuyé de lui alors qu’on ne sait pas s’il joue le même personnage que dans les
premiers films de la série.
Je ne pense pas avoir jamais vu autant de n’importe quoi
dans un film. C’est un peu un fourre-tout qui ne va jamais nul part avec ses
idées. On a l’impression qu’il y a 4 films mal intégrer en un seul ce qui
accentue le fait que le film semble faire n’importe quoi, n’importe comment. Comme si on essayait d'utiliser le plus de trucs possible qui a fonctionné dernièrement (des enfants comme dans Stranger Things, un sous-marin comme dans Fate of the Furious, une historienne de l'art habillé beaucoup trop sexy pour ce que le travail lui demande comme dans un film de Michael Bay, un robot qui rapelle C-3PO) Micheal Bay n’a aucune idée comment crée une œuvre cinématographique scotchant
ça et là des bouts d’idées, des demi-personnages où rien ne fonctionne jamais.
Non seulement visuellement, notre rétine s’adapte mal aux images mais aussi au
niveau de l’intrigue où on nous explique beaucoup trop certains détails et
pratiquement aucunement certains autres ce qui laisse un grand vide visuel et
sonore. J’ai vu le film seul au cinéma et on était 2 dans la salle. L’autre
gars se parlait seul à voix haute j’ai donc eu droit à une version Dolby
digital surround de Transformers 5 ce qui ne la pas rendu meilleur. Mais je me
demandais bien ce que l’autre spectateur avait tant à se dire. Peut-être
faisait-il sa liste d’épicerie, car Transformers 5 est un bon moment pour se
faire des listes d’épicerie ou se demander comment faire une cabane d’oiseaux
car à 149 minutes, on a beaucoup de temps libre pendant le visionnement. Moi j’en
ai profiter pour essayer de nouveaux chapeaux et pour faire une série de push
ups à une main.
The Purge : Election Year : La série The Purge est
loin de faire partie de mon Top 1000 des meilleures séries du monde. Par contre,
avec le second volet et celui-là, James DeMonaco à su crée une imagerie qui
sied bien à l’univers qu’il dépeint (contrairement au 1er film où
tout se passait dans une maison). Il a su crée un univers chaotique et
anarchique surtout dans ce 3e volet où les masque d’anciens Présidents
viennent hanter les rues de la ville. C’est juste dommage que son concept est
complètement con. Dumoins sur l’écran car sur papier, ça semble fonctionner.
Probablement que le concept est foireux car DeMonaco n’est jamais en mesure de
bien l’exprimer et qu’il laisse tellement de questions autant au niveau du
fonctionnement de cette purge qu'au niveau des actions des personnages. Autant
les méchants sont toujours des minables qui au niveau acting surjouent comme
c’est pas permis (il faut voir la petite ado dans le film, elle est tellement
caricaturale que ça fait mal aux yeux d’être aussi off) autant que les bons
sont complètement stupides dans leur réaction. Comme s’ils ne comprenaient
jamais comment réagir à un événement annuel qui existe depuis 20 ans. C’est un
peu comme si le 23 juin vous vous retrouviez chaque année depuis 20 ans au
Plaines d’Abraham pour pique-niquer en famille avec grand-maman et que tout à
coup surgit des milliers de fêtards qui viennent écouter Garou et Julie Daraîche et que vous ne savez pas comment réagir. Après 20 ans. Le 23 juin.
Plaines D’Abraham. 1+1 = 2. Bref, les personnages sont toujours prisonniers
d’un manque flagrant d’organisation et le film découle de leur mauvaises
actions. Après 3 films, ça devient embêtant, d’autant plus que ce l’était la
1ere fois. Je crois que DeMonaco à beaucoup d’idée mais à de la difficulté à
bien les exprimer. Qu’il prenne une tournure très politique avec ce 3e
volet est tout en son honneur mais encore une fois, il mélange les chose sans
que l’on ne sache trop où il veut en venir. On se retrouve devant un mélange
politico-religieux où on aurait préféré qu’il nous épargne le religieux de la
patente et qu’il se concentre sur une intrigue plus solide et qui s’éparpille
moins. Cela étant dit The Purge : Election Year est loin d’être un
désastre même que si on met son cerveau à off et que l’on essaie pas trop de
comprendre (et il est là le problème du concept), on peut en sortir divertit.
Un peu.
The Mind’s Eye : La ligne est mince entre hommage, parodie et plagiat éhonté. The Mind's Eye n'a de l'hommage que la musique synthé 1980 et une lumière néonée bleu et rouge sinon.... C'est que on a l'impression que soit le réalisateur n'a jamais vu le film Scanners de Cronenberg (ou The Fury de De Palma) ou soit il l'a vu n'a retenu que les grandes lignes et en a fait un film identique. Je ne veux vraiment pas chier sur ce film car le (jeune) réalisateur s'est forcé pour donner un style au film mais il dirige ses acteurs comme s'il faisait un film étudiant et parfois c'est le seul élément positif que l'on peut trouver au film, le fait qu'il ressemble à un film étudiant! Les acteurs sont à la limite du mauvais ce qui est dérangeant surtout quand 90 % du film se concentre entre 2 personnages qui se regardent avec force comme s'ils étaient constipés jusqu'à ce qu'un des deux explose. Les effets gore sont efficaces, il y a plus d'explosion corporelle que dans Scanners mais le scénario est désastreux. Comme par exemple, le protagoniste s'enfuit avec sa copine et décide d'aller se cacher chez son père (comme si les poursuivants n'allaient pas fouiller là à la première occasion)s'en suit une scène vraiment très longue où l'on l'un des poursuivant est pris en grippe environ 17 fois avant de finalement mourir. La scène est tellement longue (il tient le père en otage, mange une volée, tient le père en otage, mange une volée, tue le père, mange une volée, se bat un peu, mange une volée, se bat encore, mange une volée, mange une volée, puis il meurt enfin) et mal amené que les 2 poursuivant auraient pu mourir dans la 1ere minute mais on étire de façon illogique au point où s'en n'est plus drôle. De plus, le protagoniste aurait pu sauver son père. Mais bon, fuck la logique! On passe environ les 25 dernière minute à se regarder de façon intense et c'est un peu long mais on a droit à des haches tellement affûtés qu'elles coupent des têtes comme si elles étaient fait en beurre.
The Last Witch Hunter : Sérieusement, Hollywood, arrête de faire des films comme ça! Tout le monde s'en bat les couilles. Hollywood, si Vin Diesel ne joue pas dans un Fast & Furious, personne ne va voir ses films. Il y a des mystères comme ça, Vin pas de voiture = on s'en torche!
The Curse of Doctor Wolfenstein : Les allemands aiment
bien faire des films ultra-gore mais la plupart du temps c’est très merdique
(Burning Moon, Barricade, etc…) Avec The Curse… on se retrouve avec une
moitié merdique et une moitié bien gore presqu’amusante tant ça fait du bien de
voir quelque chose de pas trop propre mais pas trop explicite non plus (comme
des crucifix dans des vulves, ou des filles qui s’auto-vomissent dessus). Alors
on est devant un film beaucoup trop long (115 minutes) où la moitié merdique
aurait pu être écourtée (des jeunes qui cherchent un rave! UN RAVE? Sommes nous
en 1996, bordel?) et qui tombent sur le Docteur Wolfenstein qui passe son temps
à fendre des crânes avec une machettes. Des effets old school et beaucoup
d’hémoglobine font de The Curse… un film
juste assez correct pour être recommandable. Bravo les allemands (Don’t mention
the war)!
Unfriended : Unfriended c’est un film qui se passe
entièrement sur Skype avec du Facebook, du MSN et du Google parsemé ça et là.
Alors on observe tel des voyeurs en manque de vivre, une conversation entre 5
amis qui ne nous intéresse pas à propos de l’anniversaire du suicide d’une de
leur soi-disant amie. Est-ce elle qui vient les hanter sur les réseaux sociaux
les croyant responsables de son suicide? Est-ce un jeune farceur qui s’amuse à
les manipuler en leur faisant jouer à un jeu de vérité ou consequences sans
réelle tension dramatique? Est-ce une
bonne façon de perdre 90 minutes de sa vie? Leur histoire, on s’en fout mais
derrière Unfriended y a un message anti-bullying sur les réseaux sociaux et
c’est déjà ça. Dommage qu’on n’y croit pas vraiment. On ne comprend jamais
comment les personnages finissent par croire que c’est une question de vie ou
de mort, en fait oui, on comprend c’est que le scenario n’est pas aussi
astucieux qu’il ne le croit.
Zombeavers : Le problème avec des films comme Zombeavers
c’est qu’ils mélangent ne pas se prendre au sérieux et ne pas faire le film
avec sérieux. En ne voulant pas se
prendre au sérieux le film veut à tout pris faire rire, mais il y a moyen de
faire rire sans cabotiner ou sans utiliser des clichés pour s’amuser et non pas les utiliser pour ne rien aire d’autre que les utiliser. Parce qu’il y a une
façon de rire des clichés du genre mais lorsqu’on ne fais que les accumuler en
croyant que ce sera drôle, ça donne l’effet contraire. Évidemment je ne m’attendais pas à voir un
grand film mais ça ne veut pas dire qu’il faut absolument que je l’apprécie ce
Zombeavers. C’est que, voyez-vous, il y a des attentes pour ce genre de films
et ce n’est pas parce qu’il y a des filles nues un peu cutes mais pas très
bonnes qui jouent mal, de l’humour télégraphié, des douches bags qui jouent des
douchebags et des castors zombies mal fait que le film est nécessairement
réussi ou qu’il est amusant. Au contraire, quand on a tout ses elements à porté
de mains il faut travailler encore plus fort pour que le tout soit réussie et
non pas y aller paresseusement en se disant que c’est pas grave puisque ce
n’est pas sérieux…
The Shallow : Il y a pire que de regarder Blake Lively en
bikini pendant 90 minutes mais y a aussi le fait que je pourrais écouter autre
chose de plus excitant ou amusant pendant ce 90 minutes.
Wyrmwood : Road of the Dead : Voici un très bon exemple d’un
film de genre qui ne se prend pas au sérieux mais qui est fait avec beaucoup de
sérieux. Le film de zombies est devenu une parodie de lui-même mais Wyrmwood, nous redone
confiance dans le genre, chose que les 308 derniers films de zombies n’ont pas
réussi (sauf The Battery que je considère l'un des 15 meilleurs films du genre). Le film est loin d’être parfait mais le très
petit budget est utilisé au maximum donnant une direction photo pas toujours
incroyable mais extrêmement vivante, un montage fluide qui donne un ton rapide
et efficace au film. Dommage que les acteurs ne sont pas toujours à la hauteur,
mais les costumes et les maquillages sont
très efficaces. La 2e partie du film est moins convaincante au niveau du
scenario mais l’on comprend que les frères Roach-Turner (scénariste,
producteur et réalisateur) ont tenté quelque chose de different qui laisse la
porte ouverte à plusieurs suites (ou non) donc c’est pardonable. Je dirais que si on cherche un film de zombies
avec des personnages profonds et plein de sentiments humains et toute la
patente comme The Walking Dead, vous allez être déçu, par contre un
divertissement amusant et gore, Wyrmwood est un bon choix.
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