King Arthur : The Legend of the Sword Stuck in
Some Stone : Je l’ai pas vu, désolé Jim.
Alien : Covenant : Bon, par où commencer…Ça va
être compliqué… Avec Prometheus, Ridley Scott à voulu nous donner un film sur
l’Origine de l’homme, du Paradis et de l’Enfer. Une sorte de Paradise’s Lost de
Milton mais en film. Et dans un contexte futuriste. Le 1er problème c’est qu’il a fait appel à
Damon Lindelof pour scénariser le film (l’un des 5 scénaristes). Lindelof est
considéré comme un dieu de la sci-fi fucked-up depuis qu’il a mis ses mains
dans la série Lost. Rien de bon n’est sortie de son imagination depuis mais il
n’en demeure pas moins que dès qu’une grosse production a besoin d’un concept
ou d’un script doctor pour de la sci-fi, c’est Lindelof que l’on va chercher.
Le 2e
problème c’est que Ridley Scott à voulu faire un film qui traitait des sujets
mentionnés plus haut mais dans l’environnement de son chef-d’œuvre Alien. Ce
qui n’était pas une bonne idée parce qu’il jongle avec beaucoup trop d’éléments
incohérents, qu’il essaie de répondre à des questions qui n’ont nul besoin
d’être répondu et parce qu’en revisitant son film antérieur, on n’a d’autre
choix que de jouer à la comparaison et s’apercevoir que 1)Scott fait n’importe
quoi et 2)il n’a pas compris ce qui faisait le succès de son Alien. Évidemment
le but n’est pas de refaire le même film mais il faut tout de même des
cohérences ou du moins un semblant de compréhension de ce qui avait fonctionné
la 1ere fois.
Le 3e
problème c’est qu’il ne faut jamais faire de prequel surtout 30 ans plus tard
car elles ne fonctionnent jamais surtout d’un point de vue du suspense, l’élément
de danger n’en ai pas un si l’on sait que les personages vont mourir et que la
bestiole va survivre. Si Scott s’était contenté de faire un prequel, je crois
que Prometheus aurait pu être supérieur surtout qu’il essaie de réinventer
complètement son univers mais jamais de façon intéressante. Mais comme il a tenté de
traiter de sujet plus ambitieux dans un contexte d’une prequel, Prometheus est
un ratage assez extrême. Scott aurait pu faire un prequel à Gladiator ou White
Squall que ça aurait donné le même résultat.
Revenons à
Alien : Convenant après cet intro tarabiscoté mais essentiel. Cette fois,
Ridley Scott a compris que les gens n’en n’ont rien à foutre de l’origine de l’homme
alors il se concentre à essayer de donner des réponses à des questions que
personnes ne se posent (d’où viennet les xenomorphes) tout en essayant de nous
faire oublier Prometheus. Il efface tout bonnement ce qu’il avait tenter de
créer pour ce concentrer uniquement sur ce qu’il croit être ce que le public
demande : des aliens. Mais au lien de le faire dans une histoire crédible
ou bien même dans un simili-remake d’Alien , il prend les éléments de la saga
et les intègre comme s’il faisait un film pour Roger Corman, une copie plus
moche avec des dialogues sur-explicatifs et des personnages qui multiplient
les faux pas. C’est comme une régression. Comme si Scott s’était dit qu’il
pouvait faire mieux que Alien : Resurrection alors qu’il fait pire qu’Aliens
VS Predators (pas au niveau visuel, la direction photo et artistique sont
impeccables).
Si on se
concentre uniquement sur le film, la stupidité des personnages est encore ce
qui fait le plus rouler des yeux. Parce qu’autant que l’on peut trouver qu’il y
a un flagrant manque d’imagination dans la prémisse puisqu’elle est identique à
Prometheus et Alien, autant que l’accumulation de stupidités est difficile à
accepter puisque la plupart d’entre elles ne sont qu’excuses pour faire avancer
la trame narrative de façon artificielle alors que l’autre partie des
stupidités sont mal mises en contextes. Toute l’idée de la création (création
de l’homme, création des robots, création des xenomorphes) est la partie
centrale du film mais n’a rien à voir dans un film de la saga. Elle en devient
la partie centrale que parce qu’on veut éviter de nous parler des Ingénieurs
alors on les tue en 12 secondes sans vraiment d’explication (Est-ce que David
est sur une autre planète? Où a-t-il pris le vaisseau? Pourquoi? Avec qui?
Pourquoi pas?). Alors on s’acharne à nous expliquer que David (l’androide #1)
est celui qui crée les xenomorphes pour une raison aussi bidon que : Je
déteste les humains et mon papa. Il faut dire que Guy Pearce (le papa) lui
donne des ordres comme de lui verser du thé et l’instruit en lui demandant
d’écouter du Wagner (parce qu’on sait que dans 150 ans Wagner est celui qui va
défier la loi du temps en terme de culture). J’ai l’impression que Ridley Scott
nous fait du Denys Arcand en étant condescendant avec ses goûts et sa musique
classique. On a droit à du slapstick ce qui n’est pas bienvenue mais 2 fois
plutôt qu’une dans la même scène où deux personnages glissent sur une
flaque de sang, on peut se poser des questions sur l'amour de Scott pour Jacques Tati. On a aussi droit à de la comédie quand on s’aperçoit que le chef
de la mission est joué par James Franco. Ce qui dès le début nous empêche de
croire au film. D’autant plus qu’une photo de lui et l’équipe est pratiquement
identique à la fameuse peinture « Le Dernier repas » où Jésus est au
centre d’une table entouré de ses apôtres. On roule donc des yeux une fois de
plus parce que Scott essaie de nous enfoncer dans le crâne le coté
symbolico-chrétien de toute la patente. Il serait trop long énumérer toutes les
stupidités des personnages mais ça va de ne pas porter de casque d’oxygène sur
une planète inconnu à regarder dans un œuf d’alien pour se faire attaquer. Bien sûr Micheal Fassbender jour de la flûte mais quand même.
Le film
essaie tellement d’effacer les traces de Prometheus qu’il fait du révisionnisme
involontaire de sa saga et contredit tout ce qui vient après. Car c’est ce qui
est difficile lorsqu’on s’attaque à une prequel, on risque de se contredire et
Alien : Covenant ne fait que ça.
Premièrement, on nous explique d'où viennent les oeufs ce qui n'est pas une question que les gens se demandent mais on répond que David les crée alors que dans Aliens de James Cameron, on expliquait qu'ils étaient pondu par une reine. Pas de reine ici, juste les mains de David et de la potté noir. L'idée qu'une équipe réponde à un signal de détresse sur une planète éloignée dans Alien fonctionne qu'elle arrive de nouveau dans Alien : Covenant est un manque flagrant d'imagination. Le fait que les évènements d'Alien : Covenant arrivent font en sorte que les évènements d'Alien et Aliens ne peuvent avoir lieu. Parce que 1)il y aurait eu un rapport où 2000 couples en cryogénisation ont disparu 2)voyant cette mission ratée, il y aurait un rapport quelque part qui explique cette disparition 3)qui explique de ne pas aller sur cette planète ce qui 1)empêche les évènements d'Alien d'arriver puisqu'ils n'iraient pas sur la planète et 2)empêche les évènements d'Aliens d'arriver puisque la compagnie n'essaierait pas de peupler une planète qui a déjà fait disparaitre 2000 colonialistes en essayant d'être peuplé.
Deuxièmement, plus on recule dans la temporalité de la série et plus les
androides frôlent la perfection. Qui fonctionne comme ça?? Qui crée un prototype tellement parfait qu'il décide de les rendent moins bons? De plus, la technologie est supérieur dans les prequels que dans les films qui suivent que ce soit les ordinateurs ou les navettes spatiales, tout est technologiquement supérieur et rapide que 200 ans plus tard.
On essaie donc de nous faire croire que les scientifiques idiots, barbus et tattoué de Prometheus sont la crème de la crème pour ce genre de mission alors qu'ils sont tous stupides et que 200 ans plus tard, on nous montre que Harry Dean Stanton et Veronica Cartwright sont plus futés que des scientifiques alors qu'ils ne sont que de vulgaires prolétaires. Au-delà du fait que Stanton est un meilleur acteur que tout les scientifiques de Prometheus, comment ce fait-il que j'y croit à Stanton, que j'y croit à Tom Skerrit alors qu'Idris Elba et Guy Pearce et Danny McBride n'ont rien de crédible autant dans leur action que dans leur réaction.
Je sais que tout ça peut sembler n'avoir aucun sens ou être difficile à suivre ou même être extrêmement irritant mais c'est exactement comme ça que je me sentais en écoutant Alien : Covenant : Plein d'idées mal rassemblées.
Baywatch : La bande-annonce donne l’impression qu’on
aura à faire à un remake de la série télé, mais qui ne se prend pas au sérieux
et qui n’a pas peur d’utiliser un langage vulgaire et des blagues de pénis. En
voyant le film on a justement à faire à une bande-annonce étirée sur 120
minutes avec un langage grossier et des blagues de pénis. Il est là le
problème, quand on a seulement les 3 bonnes blagues de la bande-annonce dans
notre film et que ce sont les seuls 3
blagues que les 5 scénaristes ont réussi à insérer on a pas le choix de se
taper 117 minutes de remplissage entre ces blagues parsemées ça et là. C’est un
peu long. On croyait tous à tord que le film allait prendre le même chemin que
21 Jump Street, mais c’est comme si les scénaristes croyaient qu’ils
devaient absolument ancrer le film dans une certaine réalité qui n’intéresse
pas du tout le public cible plutôt que d’y aller avec le plus de cabotinage,
d’immaturité, de vulgarité et d’humour possible. On a décidé de donner un arc narratif aux
personnages mais de façon simili-sérieuse. C’est qu’on s’en fout si Zac Efron
va retrouver le droit chemin et arrêter sa vie de débauche qui le rend si
égocentrique. Du moins, on s’en fout car ce n’est pas fait avec humour mais
avec le sérieux le plus cliché. Pourquoi ne pas avoir amené le film
automatiquement dans le sens de la comédie où Efron et Johnson deviennent amis
et n’ont rien à se prouver. Évidemment ça ouvre la porte à un film beaucoup plus
conventionnel mais ça ouvre également la porte à des situations cocasses ou des
scènes comiques qui ne se retrouvent pas du tout dans le film tant on force une
histoire sérieuse de méchants et de gardes du corps qui terrorisent le
développement immobilier d’une baie californienne. Il n’y a pratiquement pas
d’humour dans le film mais en plus les quelques scènes humoristiques sont
insérer dans des scènes dangereuses ce qui leur enlève beaucoup de leur côté
comique. La faute va évidemment au 5 scénaristes (Lennon et Ben Garant sont
loin d’être mes script doctors préférés(j’ai lu leur livre, ça me les a rendu
encore moins sympathiques)) qui n’ont pas été en mesure d’être inventifs (en
copiant leurs blagues sur les comédies à succès des 8 ou 9 dernières années) ou
au moins un peu drôles. Mais je crois que la faute va surtout au réalisateur
qui s’est contenté de filmer platement sans trop diriger ses acteurs. The Rock
à un bon sens du timing, Efron un peu moins sauf s’il est bien dirigé et ici
sans être le maillon faible du film, n’est pas aidé par une réalisation molle
et que dire du reste de la distribution qui ne font que dire leur texte comme
s’ils étaient en répétition. On cache beaucoup la poitrine d’Alexandra Daddario
parce que le but n’est pas tant de voir de la poitrine en bikini mais surtout car elle à une plus grosse poitrine que Kelly Rohrbach qui joue la Pamela Andersson du film. Je ne parlerai pas des effets
spéciaux car je crois que la version projetée au cinéma près de chez moi était
une version non terminée tant les effets étaient de mardes.
Mike And Dave Need Wedding Dates : On aura beau autant
comme autant me faire croire qu’Anna Kendricks est incroyablement bonne, et ça se
peut, mais pas en comédie, elle n’a aucun talent comique sauf celle de voir sa
p’tite face toujours surprise des conneries qui sortent de sa bouche. Elle n’a
jamais d'expression, en fait je crois que c’est ça son jeu
d’actrice : être la fille qui n’a pas d’expression. Mais bon tant qu’elle
est capable de vendre des chansons sur Itunes (le truc avec la tasse, là? The
Cup Song ou quelque chose comme ça)elle va continuer de faire des Pitch
Perfect. Mais justement Pitch Perfect a l’avantage d’avoir plusieurs
personnages ce qui fait que Kendricks est moins le centre d’attention. Ici,
sans être le personnage central, elle est très mal accompagnée ou dumoins elle
n’a aucune chimie avec Aubrey Plaza qui surjoue la fille de Verdun un peu
trash. Kendricks souffre du même symptôme, celui de surjouer la white trash. On
y croit aucunement tant tout est forcé mais en plus elles doivent jouer les
white trash qui joue des filles bien élevées alors c’est normal qu’avec tout
ses niveau de jeu, il y ait surjeu. Efron et Adam Devine sont les Mike and Dave du
titre et Efron est assez drôle mais Devine surjoue son personnage de Workaholics
ce qui fini par irriter surtout au dénouement où il termine évidemment avec la
fille sans qu'on ne comprenne réellement pourquoi. Et tout ça se passe tellement rapidement qu’on n’a pas d’autre choix que de s’en crisser. Les blagues ne sont pas
assez vulgaires pour être vulgaires et pas assez drôles pour être drôles alors
on est devant un film qui essaie beaucoup d’être comique en en faisant des tonnes sans qu’on ne
comprenne jamais les enjeux et les motivations de tout le monde. Au final, on ne rit pas vraiment mais on sait qu'on a perdu notre temps ce qui est la chose positive à dire sur ce film.
Neighbors 2 : Un autre film avec Zac Efron ou bien j’ai
l’air d’un fan fini de High School Musical ou bien j’ai passé la dernière
semaine à garder mes nièces pendant que ma sœurs était en vacances. Neighors 2
est drôle sans jamais forcer la note. On a l’impression que moins Efron n’est
musclé plus il est drôle. Il est dans Neighbors 2 le moins musclé des 3 films
que j’ai vu donc le plus drôle. La chimie entre les acteurs est excellente et
tout le monde jouent dans le ton voulu. On est devant une comédie vulgaire
certes mais pas sans intérêt et qui dans ces moments fausements touchants, nous
touchent.
Pootie Tang : Avant d’être un grand de l’humour, Louis
CK a réalisé ce film que j’ai toujours trouvé très mauvais. On dirait un sketch
de SNL étiré sur 80 minutes. Le revoir 15 ans plus tard ne change rien à
l’expérience. Pas aussi mauvais que Cabin Boy mais presque.
It Comes At Night : It Comes At Night semble être
critiqué par les fans de Walking Dead qui croyaient y voir des zombies ou je
ne sais trop mais surtout parce que le film n’explique jamais la provenance de
l’épidémie qui tue la population. Ces mêmes fans ne se plaignent jamais de la
même chose lorsque l’on dissèque leur série télé préféré. J’avoue que It Comes
At Night est frustrant puisque le climax n’arrive jamais. Ce n’est pas tant le
but du film de conclure sur un revirement incroyable ou sur une
explication mais le problème vient
d’ailleurs, comme si les multiples séquences de rêves devaient nous expliquer
quelque chose alors qu’elles n’en font rien. Alors on est un peu confusionné lorsque la porte de la maison dans laquelle se passe le 2/3 du film qui doit en
tout temps être fermée se retrouve ouverte à la fin. On se dit que le film est
possiblement un rêve éveillé du début à la fin mais pourquoi? Ou on se dit que
la porte est une métaphore pour quelque chose mais quoi? Ou on se dit que le
film est une métaphore mais on ne comprend jamais trop s’il s’agit d’un film sur
la peur de l’autre ou la peur de la peur de l’autre ou la peur de l'autre qui
nous fait faire des trucs idiot, etc… Peut-être aussi que It Comes At Night est
une adaptation caché de The Masque of Red Death de Poe. Le film est loin d’être
détestable c’est seulement au niveau du climax que le film à de grosses
lacunes. Au contraire, le film a plusieurs qualités (interprétations, direction photo, climat de terreur et de paranoia).
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