Dumb and Dumber To : Ce film entre dans la catégorie
"film dont on n'attendait aucunement la suite surtout 20 ans plus
tard". Bien sûr il y a eu un prequel que personne n'a vu ou ne se souvient
(Dumb and Dumberer : How Harry met Lloyd) avec grand bonheur. Je n'ai jamais
été un fan de l'original mais je dois admettre qu'en version française le film
se laisse écouter puisqu'il apparait encore plus stupide qu'il ne l'est. Cette
suite est pratiquement un copié-collé de l'original mais le film essaie
beaucoup trop d'être drôle ou stupide ou les deux mais en vain. Rire aux dépends des autres ne m'amuse tout
simplement pas et Dumb And Dumber To nous sert des personnages qui nous font
rire que parce qu'on se crois supérieur à eux en riant de leur stupidité. Et je
ne crois pas que des humains peuvent être aussi ridiculement stupide. Je sais
que ça fait partie de l'exercice et que c'est le but du film mais c'est là que le film essaie trop fort
d'être drôle et que les 20 années que
les personnages ont pris ne les ont pas rendu autonome. Parce que le problème
vient de là, en 1994 je crois qu'il était possible de rire d'Harry et Lloyd
mais 20 ans plus tard avec internet et les cellulaires et etc... ça devient un
peu plus pathétique de croire que des hommes de 50 ans n'ont pas l'autonomie de
comprendre les choses aussi simple que le sexe par exemple. et ce même s'il
s'agit de la seule bonne blague du film. Loin de moi l'idée de croire que les gens sont
plus intelligent depuis l'invention des Internets, mais il a tout de même
facilité une certaine rapidité quant aux solutions et réponses à nos
questions alors de voir deux tatas qui ne comprennent et ne connaissent rien à rien, c'est pas si drôle...
Cabin Fever 3 : Aussi connu sous le nom de Cabin Fever :
Patient Zero, Cabin Fever 3 est aussi connu comme étant le pire des trois films
(un remake du 1er est sortie il y a peu de temps)donc ma patience était à zéro
. Devenu une parodie de lui même ce film accumule l'humour gore déplacé et trash
(2 femmes sexy et pratiquement nues, se battent à mort avec des dildos pendant
que leur peau se détache de leur corps, un jeune homme se tire une balle dans
le visage après que son bras ait brisé sous l'impact de la 1ere balle qu'il a
tiré et que le-dit bras se retrouve dans son visage, tsé de la drôlerie
amusante). Les acteurs jouent comme s'il s'agissait d'une pièce de théâtre de
CEGEP fièrement écrite par l'un des leurs et l'intrigue n'intrigue pas trop. Le
public cible est bien sûr les ados mais pourquoi faut-il toujours les prendre comme s'ils étaient une bande de parfaits abrutis? Sean Astin joue le patient
zéro du titre avec zéro charisme, c'est à se demander s'il a déjà tout dépensé
sa richesse d'hobbit pour vouloir se retrouver dans un pareil fiasco.
Chasse au collet : Avec Columbarium, son premier film, Steve
Kerr laissait présager un savoir faire technique supérieur à ses dialogues
faibles. il avait malgré tout quelque chose a dire, même si les acteurs étaient
meilleur que le scénario. Toujours est-il qu'avec son 2e film, La chasse au
collet, on s'aperçoit assez vite que Kerr à encore quelque chose à dire mais il
ne sait trop comment s'y prendre. Comme
si son 1er film ne lui avait rien appris. Sorte de comédie pas drôle, de film
social et de drame psychologique sous fond d'adultère, d'appât du gain et de
crise existentielle, La Chasse au collet ressemble plus à un mauvais film
étudiant qu'à un long métrage digne d'une distribution en salle. Je comprends
que Kerr à dû bénéficié d'un micro-budget mais l'image est tellement fade, les
cadrages tellement approximatifs et le montage tellement mou qu'on se croirait
effectivement devant un objet étudiant.
Au-delà de la facture visuelle pauvre, le film a tout de même quelques
qualités ne serait-ce que la prestation des acteurs qui encore une fois sont
meilleurs que les dialogues proposés. Des phrases pas tout à fait creuses mais
explicatives dans la façon la plus paresseuse et clichée qui soit. Ce qui
s'annonce comme quelque chose d'approximatif où l'humour tombe à plat, mais où
l'on louange les ambitions du réalisateur fini par être extrêmement gênant et
embarrassant pour les acteurs parce que le film semble se perdre en cours de
route. Comme si en voulant boucler une boucle de façon pseudo-intelligente, on
se retrouvait devant une finale bâclé où la surprise finale ne semble pas du
tout avoir été réfléchi. Comme si le film, tout d'un coup, se croyait plus
intelligent qu'il ne l'était alors qu'en réalité, cette conclusion m'apparait
plus bâclé que réellement prenante. Les
acteurs semblent convaincu qu'il y a quelque chose de plus gros au film, comme
s'ils étaient convaincu d'un 2e degré que Kerr à beaucoup de difficulté à nous
rendre. Il faut arrêter de croire que
Paul Doucet est bon, oui il a la gueule de l'emploi pour jouer les maris mous
ou les pères indignes mais il n'a ni le charisme ni le physique pour nous faire
croire qu'il est un séducteur et un Don Juan. Juste le voir tenter de charmer
Juliette Côté, une fille 25 ans plus jeune que lui est embarrassant. Même chose pour Eve
Duranceau qui le traite comme un boytoy alors qu'elle est beaucoup plus apte à
jouer de sa sexualité que lui qui se contente de dire de façon non-crédible
et non-sexy des phrases qui sont supposées nous faire comprendre qu'il est une
machine de sexe, comme : T'aimes ça quand je te baise.
Battletruck : Battletruck c'est un peu The Road Warrior si
on enlevait tout ce qui rend The Road
Warrior excitant ou tout ce qui fait de The Road Warrior un classique. C'est
comme une version plate sans la critique sociale, sans les personnages et sans
grand intérêt. Pourtant Battletruck est loin d'être le pire film
post-apocalyptique. La réalisation est molle, les acteurs n'ont aucun charisme
et pourtant, j'ai vu tellement pire dans le genre.
I Am Omega : Copie ridiculement cheap de I am Legend qui lui
est une copie dispendieuse d'Omega Man qui est une copie en couleur de The Last
Man On Earth qui est une adaptation du roman de Richard Matheson, I Am Omega est d'une tristesse absolue. Il n'y a pas grand chose à dire sur le film mis à part que son
micro-budget (environ 150 000$) aurait été mieux investit dans un REER ou un
CELI. Marc Dacascos est laissé à lui-même (paraîtrait-il qu'il a joué dans le
film pour rendre service au réalisateur) jusqu'à ce que des gens pas gentils
viennent le déranger pour partir à la recherche d'une madame qui joue comme si
elle croyait que le film allait lui ouvrir les portes d'Hollywood. Effets
spéciaux risibles, éclairages déficients,
filmé en mini-DV, I Am Omega à un look de marde. Les explosions sont
toujours hors champs où on laisse
échapper de la fumée fait dans photoshop pour nous faire comprendre la cause à effet.
The Guyver : Quand j'était jeune, je me rapelle de la
bande-annonce qui jouait sans cesse à la télé: Mutronics, le film. J'avais
envie de voir ce film remplie de monstres. Possiblement le seul film à l'époque
où j'avais pu apercevoir Mark Hamill (sauf pour une apparition dans un
Hitchcock Presents) en dehors de l'univers de Star Wars (dont j'étais un grand
fan). J'avais même une copie d'un Mad Movies où l'on racontait les secrets de
tournage du film. Quel ne fût pas ma déception quand j'ai pu enfin le louer
dans un club vidéo près de chez moi. Les
monstres en caoutchouc étaient ridicules , les chorégraphies d'arts martiaux
très pauvres tout comme la réalisation mais ce qui tuait c'était cet humour bon
enfant comme si le film avait été pensé pour des jeunes enfants attardés. Je revois le films 22 ans plus tard et mon
appréciation n'a pas changé. Seul film réalisé par Screaming Mad Georges, un
spécialiste des effets spéciaux, The Guyver était son rêve ultime : adapter le
manga pour en faire un film d'action où l'utilisation de ses connaissances en
effets spéciaux allait lui servir. Aider par Steve Wang qui à récidiver
derrière la caméra avec le très amusant Drive (celui avec Marc Dacascos pas
celui avec Ryan Gosling). The Guyver est en fait un film de compromis. Georges voulait un film bon enfant très poche, Wang voulait quelque chose de plus
sanglant remplie d'action. Le résultat est navrant. Les monstre en caoutchouc
sont bien fait mais leurs costumes plient dans le vent alors quand ils se
battent c'est un peu triste de voir la soi-disant lame sur le bras du Guyver
plier lorsqu'il essaie de trancher une
jugulaire. Les acteurs dans les costumes ne semblent pas trop voir où ils vont
puisqu'ils marchent un peu croche, un peu n'importe comment. Le film à
clairement été tourné dans un seul studio (mis à part un appartement) alors
tout est cadré très serré pour 1)éviter aux acteurs de trop se déplacer puisqu'ils ne voient rien et
2) éviter au chorégraphe d'élaborer des combats trop compliqués. Comme tout bon
spécialiste en effet spéciaux qui se respecte et qui passe derrière la caméra, Screaming Mad George n'a que de mauvais mots à dire sur son expérience et sur
les producteurs du film.
Phantasm V : Phantasm est un de mes films d'horreur préféré,
sa musique et son ambiance efface tout le côté petit budget de son ensemble. Sa
suite est plus dans la lignée d'un film d'horreur-action-comédie à-la-Evil Dead
2 tout comme Phantasm 3 où le côté série B est mis de l'avant. Tandis que Phantasm IV est une excuse pour
utiliser des images non utilisées du premier film vieilles de 25 ans pour les
intégrer dans un navrant moyen métrage sans budget et sans histoire étiré en un
long métrage dont personne ne se souvient. 18 ans plus tard, Don Coscarelli, le créateur de la série donne les rennes à quelqu'un d'autres tout en supervisant
le métrage pour s'assurer d'avoir les qualités requises pour les fans. Phantasm
V devient donc encore une fois une excuse pour boucler une boucle qui ne
m'a jamais semblé être aussi complexe que Coscarelli et sa bande ne semblent le
croire. Filmé avec une caméra bas de gamme en utilisant des effets spéciaux bas
de gamme mais très efficaces, on étire la sauce pour nous donner une finale
explosive qui n'arrive jamais. On semble
avoir oublié ce qui faisait le charme de l'original en surexploitant l'idée des
sphères tueuses, en multipliant le sang qui gicle et en essayant de repousser
l'origine du Tall man, ce croque mitaine joué par Angus Scrimm (mort peu après
le tournage du film) sans que l'on ai jamais demandé à connaitre son
origine. Il en résulte un film pour fans
seulement où chaque acteur de la série (sauf James Legros) viennent y faire une
apparition. On utilise encore les acteurs originaux et ce même s'ils ne
devraient jamais plus se retrouver devant la caméra tant ils n'ont pas le
talent qu'ils croient posséder. On étire également sur 85 minute (78 sans le
générique) un film qui aurait pu durer 33 minutes. C'est donc une énorme
déception que ce Phantasm V et ce même si personne ne s'attendait à ce que le
film voit le jour.
Pays : Après avoir vu toute l'oeuvre de Chloé Robichaud, ce
qui me frappe c'est à quel point elle n'est pas drôle, que son humour très subtil
ne fonctionne aucunement. En fait j'ai l'impression qu'elle est la seule à rire
et qu'elle se trouve très comique. Ce n'est pas tant que ce n'est pas drôle, je
crois seulement que sa façon de s'y prendre ne fonctionne pas. Pas que Pays soit
une comédie mais ses quelques touches d'humours sont artificielles et mal
intégrées. On peut y voir les intentions
comiques, mais ceux-ci ne fonctionnent pas. comme si Robichaud essayait très
fort d'avoir un humour subtil à-la-Wes Anderson ou Aki Kaurismaki (ce sont les 2 cinéastes qui me sont venu en
tête lors du visionnement)mais sans jamais le rendre de façon fluide.
Arrival : Avec les années, je suis devenu un expert pour
trouver Lorne Brass en arrière plan de productions hollywoodiennes tournées à
Montréal. Arrival est le film où Lorne Brass joue un scientifique. Amy Adams
passe souvent devant lui sans jamais lui adresser la parole.
Deadly Prey : Deadly Prey c'est une version moderne (1988)
de The Most Dangerous Game mais ça je ne crois pas que le réalisateur du film
soit au courant. C'est un peu une
version cheap de Rambo et ça, je crois qu'il le sait, peut-être pas pour
version cheap, mais le côté Rambo, il l'embrasse goulument dans son film. Deadly Prey c'est l'histoire de Micheal Danton
qui se fait enlever par des malfrats dans une camionnette blanche un matin où il sort ses vidanges pour servir de
proie dans une chasse à l'homme financée par un richissime homme d'affaire qui
veut créer un armée de soldats pour je ne sais quelle raison. Toujours est-il que les mlafrats s'aperçoivent assez
rapidement que Micheal Danton n'est pas le meilleur sujet pour servir de proie
dans une chasse à l'homme. Oh. Que. Non. Alors dans ce qui semble être 33m carré de forêt
derrière chez Danton, il se met à tuer les soldats un à un avec des javelots
fait dans des branches d'arbre, en se cachant dans le sol ou derrière des
fougères ou en se cachant dans les
arbres pour espionner les soldats pour ensuite se téléporter ailleurs dans un
lac où il passe inaperçu avant de tuer un autre soldat. Il est comme ça,
Micheal Danton, très rancunier.
Vice : Vice c'est un peu une copie de Westworld qui
rencontre Total Recall avec Bruce Willis en méchant. Sur papier, ça sonne champion mais pour vrai,
c'est à chier. Il semblerait que si on
avait la chance de pouvoir aller dans un monde virtuel pour y faire ce dont on
a envie, les hommes passeraient leur temps à violer et frapper des femmes
tandis qu'elles, passerait leur temps à se laisser faire. Bravo humanité! Dans
Vice, le monde pseudo-virtuel qui y existe est extrêmement mal expliqué au
point où tout semble être une excuse pour inventer des règles pour aider le
scénario à avancer. en réalité, je crois, que le scénariste n'avait aucune idée
de ce qu'il faisait et la production s'en est aperçu sur le plateau alors ils
ont improvisé ce qui donne toute cette confusion. On a donné à Thomas Jane le
rôle du Snake Plissken de service et il joue comme s'il croyait vraiment que sa
carrière allair redécoller. Johnathon
Schaech, lui, se contente de jouer comme si Billy Crudup lui avait volé toute
sa dignité depuis 1996. Les dialogues sont tellement embarrassants que la
plupart du temps même s'ils ont été copié de d'autres productions du genre, ils
n'ont rien à voir avec la situation dans laquelle les protagonistes se
retrouvent. Alors les personnages surexpliquent le film ou disent des trucs
qu'ils ne devraient pas ou dumoins pas exactement dans les mots qu'ils le
disent. Tout devient donc une suite de scènes clichés emboitées les unes dans
les autres pour donner un semblant de film. je pourrais continuer longtemps à décrire tout
ce qui clochent avec ce film mais je crois que j'ai déjà passé beaucoup plus de
temps là-dessus que les gens qui ont fait le film en ont passé sur le scénario.
Cherry 2000 : Film futuriste se situant en 2017 (bof, c'est
dans 1 mois, c'est pas si futuriste que ça) Cherry 2000 est le genre de film qui jouait tout les samedis à
Télé-Métropole quand j'étais gamin. À ma grande surprise, j'ai constaté que
toute ces années de jeunesse mal investis m'ont servi à faire autre chose
quand Cherry 2000 jouait sur le petit écran puisque je ne l'ai jamais vu. Il faut dire que j'ai toujours mélangé le
film avec Spacehunter un autre film dans le même genre. J'ai mélanger Mélanie
Griffith et Molly Ringwald, et ce même si j'ai toujours su que Griffith jouait
dans Cherry 2000. Il n'y a rien de
mémorable dans Cherry 2000, il se peut donc, que j'ai simplement oublié l'avoir
vu plusieurs fois.
Demon Wind : Je n'avais jamais vu Demon Wind, j'ai dû voir
la pochette des centaines de fois dans un club vidéo (version française :
Hurlevent, comme si ça voulait dire quelque chose me disais-je dans ma tendre
jeunesse...(maintenant je comprends qu'il s'agit d'une traduction amusante du
titre original)) Bref, cette pochette où un démon dessiné défonce une fenêtre
ne m'a jamais vraiment intéressée. Il y
a quelque chose dans ce dessin qui me semblait mal chié : des couleurs trops
extravagantes, un dessin pas fait à l'échelle humaine, une perspective rétinienne
déficiente. J'avais toute cette haine contre un film que je n'avais jamais vu,
contre une pochette somme toute amusante mais dont j'avais une hargne profonde
contre sont créateur me disant qu'il n,était pas allé à l'école de dessins. J'ai donc décidé
de pirater le film me donnant la liberté de ne pas dealer avec la pochette.
Demon wind est une comédie d'horreur dans la lignée de Rabid Grannies avec le
même genre d'effets spéciaux, d'humour et d'éclairages (de mardes). Donc tout est un peu trop sombre, pas
tellement rigolo mais bien gore dans ses maquillages de démons. L'histoire
rapelle un croisement entre Evil Dead et Demons mais sans le savoir faire
technique et visuel. Au finale ce n'est
pas terrible mais le montage aurait gagné à être resserré parce que tout est un
peu mou, comme si un certain je m'enfoutisme s'en dégageait alors qu'il est
évident que le film à été prit au sérieux.
Bad Dreams : J'ai toujours trouvé que Bad Dreams ressemblait
un peu trop à Nightmare on Elm Street 3, d'autant plus que le film est sortit
presqu'au même moment et que les deux films partagent la même actrice (Jennifer
Rubin). L'histoire est différente mais pas tant, mais l'environnement (un
hopital), le tueur (un homme brûlé) et les victimes (des patients) donnent un
impression de déjà vu. Même la structure narrative est semblable. Avec plusieurs années de recul, force est
d'admettre que Bad Dreams est bien réalisé, mais assez mal joué avec des
acteurs qui donnent l'impression qu'ils croyaient lancer leur carrière. La réaction finale du policier est assez
ridicule, on a l'impression qu'il s'agit d'un blooper tant elle n'a rien de
réaliste. Je m'explique : à la toute fin, le méchant pas gentil ainsi que le
duo de protagonistes sont sur le toit d'un immeuble pendu dans le vide, le duo
réussi à remonter et des policiers arrivent donnant ainsi une excuse au méchant
pas fin de substituer un revolver. La fille du duo lui lui saute dessus le
balançant en bas de l'immeuble où il meurt écrapou. Le policier chargé de
l'affaire regarde la fille pousser le méchant et fait un geste du genre : bof,
il est mort maintenant et retourne sur ses pas.
Je ne suis pas allé à l'école de polices de Nicolet, mais je suis
convaincu que ce n'est pas de cette façon qu'on montre aux recrues comment
s'occuper d'une scène de meurtre. De toute façon en visionnant comment les
docteurs se comportent dans l'hôpital du film je me dis tout que le
scénariste n'a pas fait beaucoup de recherches, il s'est contenté de patenter
du mieux qu'il pensait les agissements de métiers qu'il ne connaissait pas en
voulant seulement servir son scénario. Le film se termine avec Sweet Child 'O Mine au générique, chanson qui
sent le placement de produit et qui n'a AUCUN CRISSE DE RAPPORT AVEC LE FILM.
J'imagine que Guns 'N Roses ont commencé à être populaire avant la sortie du
film et que les producteurs ont senti que les jeunes iraient voir le film à
cause de la chanson. Un peu comme la 1ere bande-annonce de Star Wars Phantom
Menace en 1999, juste avant le film Wing Commander question de donner un petit boost aux ventes de billets.
Firewalker : Ce qui est
super débile avec Firewalker outre le fait qu'il s'agit d'une tentative indiana
Jones-esque pour Chuck Norris est le fait qu'il y a 3 scénaristes qui ont pondu
ce navet. On peut difficilement faire pire en gang. Je veux dire, y a pas de mal à essayer de copier le succès
d'un film mais quand il faut se mettre à 3 pour n'avoir que la base, c'est un
peu court jeune homme. C'est un peu
comme si je voulais faire un film "dans la lignée de" l'Exorciste et
que moi et mes 7 amis pondions le scénario d'une fille qui est possédée par le
démon et un type vient à la maison pour lui lancer de l'eau bénite au visage.
Il me semble qu'on serait, je sais pas moi, 6 amis de trop pour arriver à nos
fins. Bref, nos 3 scénaristes ont eu
l'idée de faire de Chuck Norris et Lou Gossett Jr 2 espèces d'aventuriers à la
recherche d'un trésor. Les blagues sont moches, et la réalisation est un peu
laissé à elle-même, comme si J. Lee Thompson s'était contenté de laisser
tourner la caméra et ainsi avoir le
moins de plans possible, donc le moins de montage à faire. Thompsson est capable de mieux mais là, je ne
sais pas, peut-être que c'est les 3 scénaristes qui l'empêchaient de faire du
bon travail...
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