Quelques réflexions qui me passaient par la tête pendant l'écoute de certains films....
This Girl Is Badass : On ne peut pas
empêcher les gens de faire des films, surtout si le but est de faire de
l’argent. Dans ce cas on va toujours appliquer des formules pour plaire au plus
grand dénominateur commun et on ne peut rien y faire. Mon problème avec
l’application d’une formule c’est que le film devient une copie molle d’un ou
plusieurs films meilleurs que celui-ci et le manque flagrant de talent,
d’imagination, de vision devient tout à coup tellement évident, que le plaisir
de visionner le film disparaît également. Ça devient encore plus un problème
dans le film de genre, surtout quand peu de temps avant, des classiques du
genre sont apparut sur nos écrans. Merantau malgré sa correction de couleur un
peu trop intense est un des 5 meilleurs films d’arts martiaux des 15 dernières
années grâce entre autre à des chorégraphies impeccables et une caméra qui suit
l’action à ras-le-corps avec une steady-cam magistrale. Même chose pour Ong-Bak
qui a pris le monde entier par suprise avec ses plans-séquences et ses scènes
d’action incroyables. Il est évident que n’importe quel film d’arts martiaux
peu faire pâle figure en comparaison à ses deux classiques. Le but, selon moi
est d’essayer de faire mieux et non faire tel quel mais un peu tout croche, en
moins bon, en moins sérieux, en plus débile, en plus ridicule, en moins
compétent en plus etc…Dans un autre ordre d’idées, les CGI dans un film
d’action en général servent surtout pour éviter de payer des cascadeurs. Alors
on croit bien faire en utilisant des CGI qui même en 2013 ne peuvent encore
bien recréer un être humain. Donc, les CGI sont mal vu lors de cascades (sauf
pour effacer des fils) et lors d’explosions. This Girl Is Badass commence
plutôt très mal avec ses cascades cheaps où les CGI sont plus qu’évident et qui
servent (les cascades) à montrer à quelle genre de fille on va avoir affaire et dans quel genre d’humour l’univers du film baignera (l’humour poche). Le film est
donc rempli de blagues minables du genre un gros gangsters avec une voix
éfféminée ou un monsieur qui se fait frapper dans les couilles et qui termine
sa phrase avec une voix aigue. This Girl Is Badass souffre d’un humour
enfantin, d’une histoire terne mais surtout de chorégraphies martiales
complètement ininspirées. Autant la mise en scène peu dynamique autant la mise
en image des chorégraphies sont déficientes. Ce qui ralentit les scènes de
combats et les rend mornes. La chorégraphie est visiblement apprise par cœur et
appliquée de façon robotique ce qui nous empêche d’y croire en plus du montage
d’insert qui ralentit encore plus les scènes. This Girl Is Badass n’est
malheureusement pas digne de son titre.
Looker : Avant Andrew Niccol, il y
avait Michael Crichton pour nous donner des romans/scénarios d’anticipation où
la technologie pouvait remplacer l’homme et du même coup menacer la survie de
l’espèce. Plus souvent qu’autrement Crichton était en avance sur
son temps, une sorte de visionnaire. Alors que Niccol s’est reconvertit dans
des films adolescents pré-pubère (The Host) et que Crichton est décédé, on doit
donc se tourner vers le passé pour découvrir des films comme Looker, un petits bijou science-fictionnesques pas parfait (au contraire) mais tellement en
avance sur leur époque du point de vue de l’intrigue qu’il est probablement
plus fascinant aujourd’hui qu’il n’a dû l’être à sa sortie il y a 30 ans.
Looker est probablement un des films le plus mal monté. Ce n’est pas une
question de mauvais raccords mais simplement de scènes manquantes. Il manque
tellement de scène dans Looker que parfois on passe de la nuit au jour dans la
même scène, même que lors d’une poursuite dans un bureau, la scène se termine
par l’apparition à l’écran de Sunday pour nous dire qu’on est dimanche alors
que jamais auparavant le temps n’était réeellement important. Cette scène du
dimanche commence par une poursuite automobile dans les rues de L.A. alors que
la veille on se poursuivait à la course dans un bureau. Que s’est-il passé
entre samedi et dimanche pour justifier ce changement de moyen de transport? La
musique est ancré dans son époque ce qui fait qu’elle est risible aujourd’hui
mais elle à un côté humoristique dans le film ce qui finalement ne nous fait
pas tant friser les oreilles. Au-delà du look année 1980 et du mauvais montage,
Looker est pour moi, un excellent suspense de science-fiction avec de très
belles trouvailles autant visuelles que techniques. Le suspense fonctionne et
le film à un récit en avance sur son temps (recrer des humains en CGI pour les
garder dans une banque de données informatiques). On y parle également de
messages subliminaux dans les publicités, de pistolets hypnotisants, de
chirurgies plastiques et le méchant de service à une moustache comme s’il
voulait gagner Movember en juillet.
Sexcula : Avec un titre comme celui-ci
je m’attendais à une version pseudo-sexy de Dracula. Un peu comme Blacula. Une
version où un Dracula moustachu déchirerait plusieurs brassières tout en
mordillants avec ses dents de jolies (ou pas si jolies, on est dans les années
1970) poitrines. Mais non. À ma grande surprise, la première scène du film voit
une femme mettre un pénis dans sa bouche pour ensuite se faire pénétrer par ce
même pénis en gros plan. Sexcula est un film XXX. Je l’ai écouté jusqu’à la fin
en croyant naivement y voir apparaître un Dracula moustachu, en vain.
The Lord’s of Flatbush : Il y a une
faute ortographique dans le titre et c’est voulu parce que les 4 personnages
principaux ne sont pas nécéssairement des lumières. Ils forment un gang de
greaser un peu cheap qui au début de leur vie de jeunes adultes, vivent des
troubles de jeunes adultes. L’unique raison pour laquelle ce film existe encore
aujourd’hui c’est qu’il s’agit du premier film de Sylvester Stallone (après le
simili-porno Italian Stallion)et le film pré-Arthur Fonzarelli d’Henry Winkler.
Autrement ce film au budget risible est une tentative raté de cinéma vérité
avec ses dialogues faussements improvisés et sa caméra épaulé mauvaisement
utilisée. Certaines scènes comme celle de l’achat de la bague de fiancailles,
est étirée inutilement au point de devenir malaisante puisqu’on y cherche en
vain, le talent d’improvisateur de Stallone.
Maniac : C’était une question de temps
avant que l’on fasse le remake du film culte Maniac. Et comme à chaque annonce
d’un futur remake, les fans vont aux barricades. Alexandre Aja et son amant
Grégory Levasseur nous ont donné certainement les meilleurs remakes des
dernières années avec The Hills Have Eyes et Pirahnna 3D particulièrement parce
qu’ils sont des fans du genre et des films originaux et cela paraît. Avec leur
chien de poche Frank Khalfoun, ils ont concocté à partir du scénraio original
de Joe Spinnell, un remake digne de l’original au point de vue de la violence
(fuck!! l’original est dur à battre) tout en croyant y avoir apporté une
nouvelle dimension (je ne parle pas de 3D). Selon plusieurs Joe Spinell n’avait
pas le physique de l’emploi, oui il avait l’air d’un psychopathe (Spinell était
loin d’être le plus bel homme sur la planète Terre)mais il compensait dans son
rôle de tueur en étant incroyablement sympathique et cultivé. Mais bon, selon
certains, il était tout de même trop laid pour que Caroline Munroe en tombe
amoureux. Alors la première bonne idée de Aja et compagnie est de changer le
physique du personnage passant d’un grand gaillard de 6 pieds au physique frêle
de Frodo (Elijah Wood). Dans un élan de
je-n’ai-jamais-vu-un-film-de-Robert-Morin, Aja et ses petits amis ont décidé de
tourner le film en caméra subjective, le POV du tueur. Une idée bonne sur
papier mais pas super réussie parce que
1)le but étant que le spectateur se
retrouve à la place du tueur et se sente malpropre en ayant l’impression de
tuer les femmes du film. La gammick ne fonctionne pas parce qu’on ne s’attache
pas à Frodo comme on le faisait avec Spinell
2)à quelques reprises le film sort de son
canevas du POV pour nous faire voir le meurtre ce qui n’a pas de justification
artistique valable sauf l’idée de ne pas être redondant pour les spectateurs de
toujours voir les meurtres du même point de vue. Ce qui n’est pas plus valable,
que l’idée de sortir du POV est pour montrer l’état mental du protagoniste,
montrer qu’il perd petit à petit la carte alors qu’il n’a fait que tuer des
femmes depuis le début du film, indice qu’il ne va pas super bien dans sa tête.
3)les jump cuts détruisent le film. que
l’on passe d’une scène à une autre, il n’y a pas de problème mais que l’on
passe d’une voiture à une porte à un escaliers à une autre porte en jump cut de
POV est un manque de calcul de la part du réalisateur. C’est comme s’il voulait
accélérer les scènes en jump cut car son procédé ralentit le film.
4)Ce ne serait pas la première fois que Aja
semble avoir de la difficulté à comprendre ce qu’est un POV qu’il soit filmé ou
non. Haute Tension (qui a une scène hommage à Maniac) a le twist le plus raté
de l’histoire du cinéma parce qu’Aja ne sait pas ce qu’est un point de vue.
5)les dialogues tout en intériorités de
Frodo sont souvent risibles.
6)il est difficile de recréer le côté sale
de New York des années 1980 en 2012 à L.A.
Maniac 2012 n’est pas sans intérêt pour les
amateurs de gore, il est en plus très fidèle à l’original en lui donnant un
très grand hommage lors d’une scène tout droit sortie de l’affiche du film
original (un grand moment pour n’importe quel fan).
The Lords Of Salem : Le problème de
Rob Zombie est de toujours utiliser sa femme dans ses films. Sheri Moon Zombie
est une mauvaise actrice pas assez pour détruire le film mais assez pour se
demander pourquoi ne pas utiliser quelqu’un d’autre. De plus, la voir nue,
est-ce nécéssaire? Ce n’est pas un jugement, je crois sincèrement que ce
n’était pas nécéssaire. Les dialogues au début du film sont assez
faibles………………………………………Bon, je vais aller droit au but au lieu de trouver des
excuses bidons à Lords Of Salem. J’ai adoré le film! Voilà! C’est dit! Le chat
est sortie du sac! Je n’ai aucunement l’intention de le revoir pour ne pas
effacer la perfection de la première écoute. Zombie m’a donné l’impression de
voir un truc du genre Rosemary’s Baby-meets-The Wicker Man, un genre de film
culte où le crescendo de terreur du début à la fin ne fait qu’augmenter.
L’atmosphère sublime et les cadrages grandioses font de Lords Of Salem un
des films d’horreur les plus mémorables de la décénnie. Et ce, sans presqu’une
goutte de sang.
Pusher : Pusher 2012 est un remake du
film de Nicolas Winding Refn, c’est pour cela que son nom est écrit en très
grosses lettres en haut de l’affiche du film même s’il n’a rien à voir avec.
Pusher 2012 est une version britannique du film danois donc sans les
sous-titres. C’est une transposition tel quel du film de Refn au point où l’on
se demande quel est le but. Pas que l’original soit un très grand film (j’ai
préféré le 2 et le 3) mais à quoi sert cette relecture du film qui finalement
n’est pas une relecture, juste un film complètement pareil mais avec un peu
plus de musique techno et une finale gâchée par un manque de compréhension du
réalisateur pour la finale originale ou un manque flagrant d’intérêt pour le
développement des personnages au point de plaquer une finale qui n’a pas tant
de sens d’un point de vue où les personnages sont unidimentionelles.
Upside Down : Dans un monde remplie de
CGI, de green screens pas super convaincants et de flares aveuglants, des gens
pauvres côtoient des gens plus riches qui habitent sur une planète parallèlle
mais à la gravité complètement différente (ils sont à l’envers mais à environ 3
mètres de distance). Ce film de science-fiction tourné dans un hangar
montréalais (si ça a marché pour 300 pourquoi pas pour The Immortals ou ce
Upside Down) n’a rien de science-fictionnesque puisque toute logique
scientifique est remplacé au fur et à mesure que le film avance pour convenir
parfaitement au scénario. Les acteurs ne sont aucunement responsable du ratage
de ce beau film complètement vide. On croit y raconter une version futuriste de
Roméo et Juliette alors que l’on explique plus ou moins bien les enjeux d’un
tel amour interdit dans une société telle que ce qu’on nous montre, une société
qui change les règles de la gavité, une société pseudo-parfaite sans que l’on
comprenne trop sa perfection. Evidement, tout ça est une métaphore mais elle
est tellement mal exploitée que l’on ne peut faire autre chose que de froncer
les sourcils devant autant d’incohérence. Le problème avec Upside Down c’est
que les illogismes prennent le dessus sur tout les aspects du film ne laissant
aucunement au spectateur le temps d’apprécier quoi que ce soit et l’histoire
d’amour semble donc plaquée artificiellement pour les besoins d’images de
synthèses et de poursuites gratuites qui arrivent à brûle pourpoint. Si je me
fie à la finale d’Upside Down, le remède contre la gravité est une bonne dose
de sperme dans le vagin de Kirsten Dunst pour qu’elle tombe enceinte d’un bébé
à la gravité opposée à la sienne…. Ou quelque chose comme ça.
Lawman : La 2e saison de la
série Lawman ressemble énormément à la 1ere mais cette fois on se permet
quelques incursions dans la vie privée de Steven Seagal. On y voit son 6e
enfant peu après sa naissance ainsi que sa femme Elle Seagal qui doit avoit 30
ans de moins que lui. Sinon le reste est du pareil au même : Seagal
patrouille avec ses collègues les rues de Jefferson Parish en Nouvelle-Orleans
où il est sherrif, pour arrêter des crackheads et des alcooliques au volant. La
pluspart du temps lorsqu’il arrête un saoulon, celui-ci est heureux de se faire
arrêter par Seagal et fini par lui-dire quelque chose du genre :On my god
!! Steven Seagal!!I have all your DVD at home! I have Into the Sun, Out Of
Reach, Today You Die, Kill Switch, etc… Tous des films méconnus du grand public
mais connu des dealers de drogues et autres buveurs de liqueur de malt.
Only God Forgives : Malheureusement
Only God Forgives est comparé à Drive dans la plupart des critiques comme si
Nicolas Winding Refn était l’homme d’un seul film. Only God Forgives est loin
de Drive tout comme celui-ci n’avait rien de Valhalla Rising et que ce dernier
n’avait rien de Bronson etc… En fait, Only God Forgive est tout le contraire de
Drive. Le film se rapproche plus d’une version réussie de Fear X, le film
pseudo-raté de Refn qui se voulait un hommage à Jodorowski. Le film suit le
méchant du film plutôt que son héro et ainsi détruit les appréhension du
spectateur. Bien sûr tout est onirique, métaphorique et prétentieux mais tout
est magistralement bien mis en scène. « Le silence est cinéma » a dit
un homme célèbre dont j’oublie le nom et Only God Forgives est donc un beau
morceau de cinéma. Certains adoreront tandis que d’autres détesteront mais
personne ne sera indifférent et n’est-ce pas là la définition de ce qu’est une
œuvre d’art? Je crois que Only God Forgive peut être vu de façon littéralle
mais il est préférable de le prendre de façon symbolique, c’est beaucoup moins
frustrant. Les critiques ont dit à tort que le film est du « style et pas
de substance » alors qu’en réalité le film à de la substance mais il a
tellement de style qu’il dillue sa substance.
Le Poil de la bête : Premier film de
loup-garou québécois, Le Poil de la bête fut un énorme désastre au box-office
et pour cause, les critiques l’ayant complètement détruit à sa sortie. Voulant
rire j’ai décidé d’écouter ce film en me disant que des effets spéciaux ratés
et de l’humour inadéquat allaient me faire passer un bon moment. Avec le même
budget que Only God Forgives (j’ai vu les 2 films la même soirée) Le Poil de la
bête n’a absolument aucune qualité visuelle. Les scènes de nuit sont en fait
tournées de jour mais avec une colorisation pas tout à fait à point pour être
belle ou crédible. Tourné dans un seul décors de château de 7 pieds carrée
ainsi que dans une cabane en bois qui sert autant d’Église que de château, de
maison familiale, de etc…Le film est ancré dans le même kilomètre carré ce qui
facilite les poursuites en forêt puisque tout est si proche. Le Poil de la bête
est un ratage complet, pas grand chose ne fonctionne dans ce film. À commencer
par le ton, on ne sait jamais où on veut en venir. Est-ce un film
historique? un film d’aventure? un film d’horreur? une comédie? Un film
d’amour? tout ça en même temps? rien de tout ça? Il est évident que le film se
veut un mélange de tout ça mais il ne réussie sur aucun plan. Du point de vue
horreur le film n’a rien d’horrifique sauf une intrigue de loup-garou que l’on
voit peu. Du point de vue historique rien n’est réellement expliqué, ce qui
laisse le spectateur dubitatif devant des mœurs d’époques peu convaincantes. Du
point de vue aventure, ce n’est pas tant le budget qui empêche le film d’être
excitant c’est dans son récit incompréhensible. Du point de vue de la comédie,
les jeux de mot ratent la cible à chaque occasion. Du point de vue romantique,
l’histoire d’amour est la seul raison d’être du film parce qu’elle est la moins
faible et ce même si elle n’est pas crédible. Les effets spéciaux de loup garou
sont surprenement corrects mais comme les plans sont rapides (moins de 20
frames) le spectateur n’a pas le temps de rire. Sauf pour le combat final qui
se passe derrière une porte close pour éviter les effets spéciaux. Aucun des
acteurs ne semblent jouer dans le même film tant le ton est changeant autant
que les accents (on passe d’un français international à un québécois
anachronique à un français de France). Martin Dubreuil disparaît en plein
milieu du film sans que l’on ne sâche trop pourquoi (manque de budget? Partie
jouer de la tambourine?). Michel Barette est laissé à lui-même et filmé
n’importe comment au point où sa scène est embarassante. Aucune logique n’est
respecté et comme rien n’est vraiment expliqué le spectateur se gratte la tête
devant autant d’âneries. En regardant les suppléments sur le DVD on s’aperçoit
que les intentions de base ne ressemblent en rien au résultat final. Le Poil de
la bête est un film assez honteux. J’oserais dire qu’il est pire que Les
Dangereux parce qu’au moins avec Les Dangereux, on en comprenait les
intentions.
Birdemic 2 : The Resurrection : Birdemic est probablement le pire film au monde,c'est un désastre visuel, sonore et olfactif. Les effets spéciaux sont tellements risibles qu'on se demande si tout ça est sérieux. Jamais un film n'aura eu autant de changement de ton et de fluctuation dans sa bande audio (la sonorisation n'a pas été fait en post-prod alors on entend le vent et le son ambiant qui coupent d'un plan à l'autre). Le film se prend énormément au sérieux. Avec Birdemic 2, on pouvait s'attendre à mieux. Visuellement la caméra utilisée est meilleure mais le film est exactement pareil et s'en est très frustrant puisqu'il est IMPOSSIBLE de ne pas avoir appris de ses erreurs. La bande audio est aussi déficiente, les effets spéciaux sont les mêmes, etc... C'est comme si cette fois on savait que c'est une grosse blague (selon les gens qui ont participé au film, il semblerait que le réalisateur est convaincu qu'il est un génie visionnaire). Le film est donc frystrant et on se lasse rapidement alors à quoi bon écrire sur Birdemic 2 quand on peu visionner cette scène : http://www.youtube.com/watch?v=ceaVvMoWMKs
Miami Connection : Croyant avoir
affaire à une parodie d’un vieux film d’arts martiaux, voilà qu’à ma grande
surprise Miami Connection est véritablement un film de 1987 dont on a sauvé les
bobines originales d’un incendie en 2004. Le film a été remonté avec 13 minutes
manquantes, ce qui est une bonne chose puisque tout est un peu long. Miami Connection raconte l’histoire de
Dragon Sound un groupe rock multi-culturel dont les membres sont des orphelins
de 35 ans adeptes de Tae Kwon Do. Ils devront faire face à un groupe rock
rival, des ninjas en moto, des dealers de drogues un peu stupides dirigé par le
frère barbu de la (seule) fille du groupe rock en plus d’essayer de retrouver
le père du claviériste (sa mère étant corééenne lui a laissé une photo de son
vrai père, afro-américain, ce qui laisse perplexe sur le côté orphelin du
claviériste). Le film est remplie de bijoux musicaux chanté par un sosie de
John Oates des combats aux
chorégraphies peu convaincantes et des dialogues parfaitements nuls. Par
contre, le film est réalisé de façon compétente et tout à fait sérieuse ce qui
le rend écoutable et fait de Miami Connection un excellent mauvais
film.
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