Fear X : Nicolas Winding Refn en à
fait rager plusieurs avec Fear X parce que le film n’a pas vraiment de
conclusion. Il y en a (peut-être) une mais on doit se creuser la tête pour trouver une
parcelle de quelque chose et expliquer les trous laissé ouverts par Refn. En
principe, ce n’est pas un problème d’avoir une conclusion ouverte mais ici, le
problème c’est tout simplement qu’il n’y a pas de conclusion. Refn l‘a dit en
entrevue, il n’avait pas le temps de conclure son film, alors le spectateur
doit essayer de rapiécer des morceaux et/ou s’inventer une linéarité logique
alors qu’il y en a pas. Du coup, le film laisse une impression de prétention
incroyable. Mais Fear X n’est pas dénué d’intérêt, la direction photo est
impeccable, la musique ensorcelante, les acteurs parfaits mais le scénario,
vide. L’histoire prend une tournure explicative en milieu de parcours de façon
plaqué et non convaincate. On peut pratiquement voir un blueprint pour Drive
tant les deux films se ressemblent. Il y a quelque chose de lynchéen dans Fear
X sans toutefois avoir l’air d’un lynch wanna-be, ce qui est bien.
Get Smart : Get Smart est une
adaptation moderne d’une série TV de jadis que tout le monde à oublié et que
tout le monde s’en fout mais avec un budget de 80 millions de patates. Comme
tout les bons moments du film sont dans la bande-annonce, il ne reste pas grand
chose à se mettre sous la dent en visionnant le film. On peut essayer autant
comme autant mais jamais on me fera croire qu’Anne Hathaway peut tomber en
amour avec Steve Carell. Y a quand même des limites à nous faire croire que
Carell à du sex-appeal.
Ghost Rider 2 : Spirit Of
Vengeance : Le premier film est d’une nullité incroyable. Réalisé par Mark Steven Johnson, un type sans talent, il avait réussi à bousiller un budget
de 100 millions de patates sur des effets spéciaux pas super top notch. En
plus, il s’était contenté de laissé Nic Cage à lui-même ce qui n’est jamais une
bonne idée et il n’avait aucunement dirigé Eva Mendes ce qui est pire. Par
contre, il avait réussi à filmer la poitrine de Mendes sur à peu près tout les
angles ce qui n’est aucunement un gage de réussite. Voilà que le duo de
masturbateurs filmiques Neveldine/Taylor ont décidé de donner suite aux
aventures de Johnny Blaze mais en tournant le scénario de 3 pages (il faudrait
commencer à blâmer David S. Goyer pour les mauvaises adaptation de BD qu’il
fait)en Europe de l’Est pour diminuer les coûts de production et probablement
garantir des prostitués et de la coke à l’équipe de prod. Moins epileptique que
Crank, Crank 2 et Gamer, Ghost Rider 2 est peut-être le film le plus sage de la
filmographie de nos deux bozos du kodak. Idris Elba vient perdre son temps dans
ce court métrage étiré sur 100 minutes tout comme et je ne pensais jamais
écrire ça un jour, Christophe Lambert qui se contente de sourire niaisement.
J’imagine qu’il n’a pas lu le scénario, il s’est dit : Bof, c’est juste de
3 pages. À ce stade-ci de la carrière de Nic Cage s’est à se demander si
Neveldine/Taylor lui ont demandé de jouer le plus caricaturalement possible ou
si tout ça est devenu l’idée de Cage de jouer comme s’il était un échappé de
l’asile sur le crack. Mon avis c’est que Cage pense déjà à sa retraite et tout
ce qu’il désire est de s’auto-parodier et ainsi lors de son Lifetime achievement
award, le montage vidéo des extraits de sa carrière va être rempli de scènes
méga-caricaturales et de cris et de visages déformés et de tout ce qui est
devenu Cage-esque. La blague sera à nos dépends. Bravo Nicolas!
New Kids Turbo : New Kids Turbo est un
peu l’équivalent cinématographique de Brice de Nice, un long métrage basé sur
une série Web. C’est un peu comme si on faisait un film sur Contrat d’gars, ce
serait anecdotique, vulgaire et parfois drôle. New Kids Turbo est donc
anecdotique, vulgaire et parfois drôle. Venant du pays qui nous à donné Les
Lavigueurs déménagent (1, 2 et 3) New Kids Turbo est un peu le même genre, une
grosse comédie grotesque où les personnages mal habillés, coiffés et élevés
enfilent leur bière tout en se rebellant contre le gouvernement. Une version
trash des Bougons. Le film est meilleur que ne le sont les sketches sur le Web.
Ce qui est déjà pas si mal.
New Kids Nitro : Suite de New Kids Turbo, Nitro est
évidemment moins amusant que l’original et les blagues déjà redondantes dans le
premier film sont ici étirés jusqu’à plus soif. Combien de fois peut-on voir
quelqu’un se faire renverser par une voiture avant que l’effet ne soit plus
drôle. En 70 minutes, le film est court et on voit que la série à épuisé tout
son répertoire de blagues trashs. D’ailleurs la partie avec les zombie semble
inutile mais sans celle-ci, le film aurait une durée de 40 minutes. Mais bon,
on ne va pas bouder son plaisir, c’est trash et c’est drôle malgré tout.
Robot Holocaust : L’affiche du film
est incroyable mais il n’y a rien sur cette affiche qui apparaît dans le film.
Je sens qu’on m’a menti. Mais je ne vous mentirais pas en vous disant qu’il
s’agit d’un film complètement exécrable. Jamais des robots n’ont paru aussi
insignifiants, on a l’impression de gens qui se seraient déguisé pour une fête
costumée. C’est à se point réussi comme costume. Robot Holocaust n’est pas bon
tant il est mauvais, il est seulement mauvais, mais à l‘extrême. Aucun acteur
ne semble comprendre ses répliques et la façon de les livrer et si cela affecte
ou non le récit dans lequel ils n'ont pas tellement l'impression de prendre part.
Whisper : Whisper c’est un peu ce que
ça donne quand Sawyer décide de quitter le plateau de Lost entre deux épisodes
pour tourner un film sérieux question de prouver qu’il est un acteur
talentueux.(même cheveux, même barbe, même torse nu) Au final, le film est
médiocre et les fans de Josh Holloway (entre 7 et 12 fillettes)sont du même
avis. La fin de Lost à dû être mortelle pour la carrière de Holloway.
Bones Brigade : An
Autobiography : Dans ma tendre enfance, Stacy Peralta et sa compagnie
Powell-Peralta étaient le nec plus ultra de mes amis skateurs. Tout le monde
voulaient faire partie du Bones Brigade mise sur pied par Peralta. Vingt ans
plus tard, Peralta est devenu documentariste et chaque fois qu’il braque sa
caméra sur un sujet qui lui tient à cœur, il en résulte de très bon films
(Dogtown & Z-Boys, Riding Giants). Bones Brigade : An Autobiography
est, vous l’aurez deviner, un autobiographie filmée d’une partie de sa vie et
des jeunes qui ont transformé à jamais le monde du skateboard. C’est avec Bones
Brigade que des gens comme Steve Caballero, Mike McGill et Tony Hawk sont
devenues les icônes qu’ils sont aujourd’hui. Mais en plus c’est grâce à Bones Brigade si ces jeunes ont pu
devenir des millionaires. Ils ont prouvé ce que le skate pouvait devenir d’un
point de vue sportif et d’un point de vue mercantile et ils ont défini les
nouvelles règles de ce sport tout en y inventant les termes et les techniques
encore utilisés aujourd’hui. Quand le film se concentre sur la vie de Rodney
Mullen, Bones Brigade devient très touchant. Mullen est à la limite de
l’autisme et il est d’une émotivité palpable lorsqu’il parle. Sensé et
intélligent, Mullen donne au film une humanité. Mullen a vraiment fait évoluer
le sport et le film de Peralta lui rend hommage. J’aurais pu me passer des
interventions de Fred Durst et Ben Harper mais bon…
The Woods : The Woods est, je pense,
le seul film de Lucky Mckee qu’il n’a pas écrit ou du moins en collaboration
avec Jack Ketchum. En fait, The Woods est son 2e film et je crois
que l’expérience l’a un peu rendu amer face à une production hollywoodienne et
ce même si le budget est minime. Probablement ce qui se rapproche le plus d’un
film d’horreur original dans la filmographie de Mckee, The Woods n’est pas
l’ultime chef-d’œuvre que l’on a attendu à l’époque mais il est éfficace en
plus d’être un hommage réussi au Suspiria de Argento. L’histoire est un peu
bâclé surtout en fin de parcours à cause des producteurs qui voulaient du gore
aux détriments de Mckee qui voulait du suspense mais la réalisation est
impeccable. Ce qui est un peu triste puisque Mckee s’est par la suite concentré
sur des micro-productions d’adaptations de Ketchum avec toujours la même fougue
mais pas toujours le même résultat.
The Great Texas Dynamite Chase : Un
peu comme un Bonnie And Clyde mais avec deux filles qui volent des banques à la
dynamite et beaucoup comme Thelma & Louise mais 15 ans plus tôt, The Great Texas Dynamite Chase est quelque
peu divertissant. Pour les pervers qui veulent voir deux filles ramasser des
cowboys ou des valets d’hotel et en faire leur boytoy en s’érotisant dans des
liasses de dollars tout en buvant du champagne, ce film est pour vous. Pour les
autres qui aiment leur divertissement sans prétention, ce film est pour vous et
pour tout les autres qui aiment les films de Goddard, rester loin de The Great
Texas Dynamite Chase.
French Kiss : À me pas confondre avec
le film French Kiss où Kevin Kline joue un parisien convaincant et drôle même
si un peu caricatural. French Kiss est une comédie romantique québécoise
complètement détestable. Ce n’est pas en choisissant des acteurs compétants et
admiré de la population qui va nous permettre d’oublier que les personnages
sont des crisses de sans-dessins complètement dénué d’humanité, de bon sens et
de réalisme. Les comédie-romantiques sont toutes faites sur le même modèle et
parfois c’est redondant, parfois c’est cute mais parfois c’est insultant.
French Kiss essaie fort fort fort d’être cute mais n’est qu’une suite
d’insultes inconscientes de la part du scénariste et du réalisateur et
probablement des acteurs principaux qui se sont probablement tous dit : ça
va être cute. Je crois qu’il y a une façon de faire cute dans une comédie-romantique
mais il faut d’abord avoir des personnages qui ont un sens de l’humour envers
eux-même et non des êtres humains minables comme dans ce film de Sylvain
Archambaut qui devrait peut-être écouter quelques rom-com avant de penser qu’il
peut en réaliser une. Le ton du film n’est pas clair ce qui insulte encore
plus. Si on veut faire des blagues sur des restaurants prétentieux il faut
aller au bout de sa blague ou s’arranger pour que les blagues fonctionnent dans
le ton et la réalité des personnages. Il faudrait qu’on m’explique ce qu’il y a
de drôle dans le fait de nous montrer des femmes un peu connes qui s’accrochent
à des hommes qui ne les respectent pas mais qui finissent par coucher avec le
meilleur ami de ces hommes irrespectueux. Pourquoi dénigrer les femmes de la
sorte? En quoi cette blague est hilarante? En quoi ça sert le récit? En quoi
c’est cute? Le meilleur ami, lui, pourquoi il décide de coucher avec cette
femme que l’on dit hystérique? N’y a-t-il pas un bro code entre hommes et ce
même si les mœurs et la classe de ses dits hommes sont douteuses (des womanisers)? Est-ce qu’on
essaie vraiment de me faire croire que Céline Bonnier est un espèce de pichou,
de vieille fille misérable dans la quarantaine alors qu’on nous montre (au
ralenti, rien de moins) ses incroyables jambes et son délicieux popotin? Est-ce
qu’on essaie aussi de me faire croire que Claude Legault aussi trou du cul
qu’il puisse être dans ce film, va aller jusqu’à rouler en voiture pendant 45
minutes pour aller diner avec une fille qu’il ne connaît pas en espèrant
qu’elle ne pose pas trop de question pour qu’il puisse enfin mettre sa main
dans ses petites culottes? C’est lui le personnage principal? Un womanizer au
sourire d’enfant? Un homme qui ment à une femme après avoir vu (au ralenti, rien
de moins)ses incroyables jambes et son délicieux popotin pour coucher avec mais
dès qu’elle lui dit qu’elle savait tout depuis le début, il est insulté qu’on
lui ait menti et se sent utilisé? C’est lui le personnage principal? Un trou du
cul qui pleure? L’arroseur arrosé? Grow the fuck up, dude! Il serait temps que
l’on change le modèle des comédie romantique si on est rendu là. D'autant plus que celle-ci est écrite par une femme et est remplie de sexismes.
The Grandmaster : Environ 4 années
après l’énorme succès de Ip Man (et ses deux suites)qui est probablement le
meilleur film d’art martiaux hong kongais depuis Iron Monkey et qui a réssucité
la carrière de Donnie Yen, voilà que Wong Kar Wai nous arrive avec un film sur
le même sujet. Ce n’est pas la première fois que cela arrive, hollywood est
rempli de films qui se ressemblent et qui sortent environ au même moment, le
meilleur exemple est Olympus Has Fallen sorti un peu plus tôt cette année et
White House Down qui sort le mois prochain sur nos écrans. Deux films, la même
histoire. La différence ici est que le succès d’Ip Man à engendré deux suite
sorti en 2010 et 2012. Mais la grosse différence c’est qu’il s’agit d’un film
de Wong Kar-Wai, rarement de grands réalisateurs s’attaquent à des sujets vu et
revu récement. Il faut dire que The Grandmaster est un projet que Wong Kar-Wai
mijote depuis 10 ans. Il faut dire aussi que la vie ou le personnage de Ip Man
à été porté à l’écran mainte et mainte fois ce qui n’en fait pas un sujet chaud
ou actuel. Bref. The Grandmaster est un film d’une beauté incroyable, jamais
des combats ont-ils paru aussi fluide et réaliste dans leur exécution et ce
même si Wong Kar-Wai souffre de la maladie de Michael Bay période The Rock où
les plans ne durent pas plus de 3 secondes. Ça ne rend pas le film incohérent
visuellement ou epileptique, c’est seulement dommage de ne pas pouvoir mieux
apprécié en plans d’ensemble les chorégraphies. Tony Leung va toujours être
plus cool et charismatique que Donnie Yen et ce même si Leung n’est pas un
champion d’arts artiaux et Zhang Ziyi est particulièrement surprenante dans son
rôle. Mais au-delà de la beauté des chorégraphies, The Grandmaster est un gâchi
d’incohérence et de manque de direction. Surtout dans la deuxième moitié du
film où on se concentre un peu mais pas trop sur différents personnages tout en
bouchant les trous par des textes explicatifs à l’écran. Un impression que le
film à été saboté au montage ou lors de la production plane durant la seconde
partie du film. Une déception.
Marianne : Après avoir vu sa graine
dans Le Polygraphe de Robert Lepage et son tour de force dans Fargo des frères
Coen, Peter Stormare s’est mis à jouer dans n’importe quel films de marde
(Armageddon, Mercury Rising, 8MM, Constantine) jouant souvent des méchants de
service un peu caricatural. Mais avec Marianne, c’est la première fois que je
vois Stormare jouer dans sa langue natale. C’est peu impressionant (sauf pour
la scène de décapitation cauchemardesque).
Exit Humanity : Exit Humanity est un
film de genre canadien, donc Stephen McHattie, par défaut, y tient un rôle
secondaire. Ce qui surprend c’est que Brian Cox y fait la narration. Ceci étant
dit, Exit Humanity est un film de zombies. Un autre. Un de plus dans la liste
des 150 films de zombies qui sortent chaque année sur la planète Terre. Celui-ci lorgne plus du côté de
drame-zombie-esque que du carnage gore et redondant qu’on nous sert à toutes
les 2 semaines. Exit Humanity n’a pas le budget des ses ambitions, mais il a
juste assez de talent pour venir à bout de ceux-ci. Il n’y a aucun doute que si
le budget avait été plus gros et un certain travail de ré-écriture avait été
fait, Exit Humanity aurait, peut-être pas été dans le top 10 des meilleurs
films de zombies de tout les temps, mais au moins dans le Top 20. ce qui est un
compliment. C’est que le côté sérieux et la pseudo métaphore fonctionne et ce sans
être prétentieux et sans ajouter inutilement des touches d’humour hors
contextes.
Overtime : Overtime c’est un film de
zombie (fuck, encore!!!!!!!!!!) et de tueur à gages complètement stupide et
ridiculement minable, réalisé approximativement par quelqu’un qui n’utilise pas
de DOP et qui ne soigne pas sa mise en scène (les mauvais raccords peuvent
presqu’en faire un drinking game). Mais…………Overtime est complètement
divertissant et amusant. La moitié des acteurs sont poches mais l’autre moitié
à un plaisir coupable avec les dialogues plus près de la réalité de leur
situation (contrairement à plusieurs films du genre) et l’humour fonctionne.
Loin de moi l’idée de vous dire de voir ce film absolument mais si on se laisse
aller, Overtime est ridiculement amusant dans le genre film fauché-amateur-mais-fait-avec-passion.
Stag Night Of The Dead : SNOTD est à
peu de chose près tout ce qu’il y a de détestable dans un film de zombies (et
oui, un autre) et tout ce qu’il y a de détestable dans le cinéma. Un moment donné on ne peut plus utiliser
l’excuse : "c’est un film indépendant au budget minime" parce que le budget
du film n’a rien à voir avec l’incompétence de son contenu. Évidemment quand on
n’a pas de budget, il faut automatiquement montrer que l’on ne se prend pas au
sérieux alors on ajoute des blagues et pour montrer que notre humour est
aiguisé et subtil on ajoute des blagues de pénis, de totons et flatulence parce
que ÇA, c’est drôle. En plus d’y ajouter de la poitrine féminine et des blagues
d’homosexuel. Le problème c’est que quand on n’a pas de talent autant derrière
la caméra que scénaristiquement parlant, on ne devrait pas s’aventurer dans
cette direction. À moins bien sûr que c’est tout ce qu’on a pour nous, des
blagues de pénis. SNOTD à juste ça pour lui. Au-delà des acteurs minables du
manque d’humour, des effets spéciaux ratés, d’une cinématgraphie morne, le
montage du film est à la limite de l’amateurisme. Il faut dire que la mise en
scène n’aide en rien le monteur puisque la mise en image et son montage donne
un résultat presque approximatif. C’est pas tout à fait universitaire comme
résultat c’est juste 3 ou 4 coches en-dessous. SNOTD à en plus le culot de se
vouloir un croisement entre Shaun Of The Dead et Zombieland mais un peu comme
si le scénariste n’avait pas vu ces deux films, qu'il en avait entendu parler
vaguement. De plus, le film est dédié à un certain Jeff Rudom, décédé avant,
pendant ou après le tournage. Rudom est probablement un être détestatble si on
lui dédie une merde pareille.
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