Green Lantern : Contrairement à la croyance populaire, Blade n’a pas été un énorme succès. Les films de superhéros ne fonctionnent box-officement parlant que si le héros est méga-hyper-connu : Spiderman, Superman et Batman en tête(c'est pourquoi on fait et refait en film) . X-Men, Iron Man, Hulk, Captain America viennent ensuite. Daredevil? Pas un succès. Ghost-Rider? Pas un succès. Punisher? Pas un succès. Supergirl? Come on! Ces films ont rapporté de l’argent mais ne sont pas les franchise qu’ils auraient dû être. Pourquoi? Parce que ce sont des superhéros de moindre importance. Ce qui explique leur plus petit budget (moins de risque) et les réalisateurs bidons qui font ces films (sauf pour Del Toro avec les Hellboy et Blade 2). Green Lantern est un peu un entre deux. Il a le budget des 3 Blade réunis et la popularité d’un sous-Daredevil. Green Lantern n’est connu que d’une minime partie des amateurs de comic books, ceux qui l’aiment, l’adorent, ceux qui ne l’aiment pas ne le conaissent tout simplement pas. Difficile d’aller chercher un public dans ce cas-là (voir Watchmen pour un résultat similaire)On a donc décidé d’adapter son énorme univers au grand écran. On a donc décider de nous l’imposer. En 3D. Difficile de nous faire comprendre tout l’étendu de son univers en 2 heures, on a donc décidé de nous en montrer qu’un aperçu et développer le reste dans une suite filmique éventuelle. Mais voilà, il n y aura probablement aucune suite en raison de ses insuccès. Il ne nous a pas emballé, le Green Lantern. On s’en torche un peu le rectum de Green Lantern. Pour ses origines, le film aurait dû rester sur la planète Terre plutôt que d’aller et venir sur une planète en CGI-tri-dimensionnel pour nous présenter Mark Strong avec une face rouge et un gros front et Michael Clarke Duncan avec une face de gorille en CGI, mais un gorille qui va dans des 5@7 à Mos Eisley. Sur un peu plus de 2 heures, Ryan Reynolds nous montre ses abdos, Blake Lively démontre la limite des ses talents d’actrice, Peter Sarsgaard s’humilie pour la première fois, la scène du banquet est atroce et destinée à des enfants et les effets spéciaux sont lassant. Le ton n’est pas super clair, l’humour pas super drôle, l’action pas super intense, l’intérêt pas super là.
La Proie : Après le succès de Maléfique, Éric Valette s’est envollé vers Hollywood pour nous donner un train en CGI dans One Missed Call – The Remake pour ensuite retourner à ses premiers amours en France, soit le film de prison. La Proie est un gros film d’action un peu comme À bout portant. La France semble être en mesure de rivaliser avec les américains pour ce qui est du genre policier. On sent les influences d’un cinéma hong kongais. Il y a encore beaucoup de travail à faire au niveau de l’écriture mais ça s’en vient, on s’éloigne tranquillement du cinéma de Besson et son Europacorp ou on se rapproche de Nikita, c’est selon. C’est rassurant de voir que des films comme celui-ci ou Ne le Dis à personne peuvent se comparer, en mieux, à des trucs horribles comme Salt ou le remake de Pour elle. Le problème, par contre, réside dans le fait qu’on veut à tout prix en mettre plein la vue. On veut donner un bon spectacle mais aux détriments d'une intrigue qui devient abracadabrante, on veut rester réaliste mais au diable la logique! Ça donne souvent de gros trous scénaristiques ou une certaine incohérence. Sans être un grand film La Proie nous tient en haleine grâce à son rythme rapide, ses poursuites qui frisent le ridicules et l’interprétation des acteurs à commencer par Albert Dupontel, solide comme toujours, Alice Tagliani qui n’est pas la beauté fatale qu’on veut nous faire croire dans chaque film (au Québec on a Julie Lebreton, sorte de blondasse pas super belle mais qui joue toujours les objets de désirs) et Stéphane Debac qui sous ses airs de jeune papa attentionné est un pédophile méchant (y en a-t-il des bons? Sauf les prêtres, bien sûr). Si Emilio-Siri, Gans et Richet peuvent revenir au bercail et nous donner de bons films policiers français et servir une leçon aux Chris Nahon, Julien Leclercq et autres Pitof.
Don’t Open ‘till Christmas : Inième film de Père Noël assassin, Don’t Open ‘till Christmas est jusqu’à maintenant le plus gore que j’ai vu et le plus britannique (je ne savais pas qu’ils fêtaient Noël là-bas. Je croyais que le 25 décembre, ils buvaient du thé). Ressemblant étrangement à tout les autres films de Père Noël tueur où étant enfant, l’assassin à surpris son oncle(ou est-ce son père? Son voisin?) déguisé en Saint-Nicolas, violé (ou était-elle consentante?) sa mère. Évidemment tout le monde est mort, un Noël sanglant pour cette bonne famille tranquille qui a eu la brillante idée de donner un canif comme cadeau à l’enfant. Il ne faut pas se demander pourquoi il est devenur un tueur psychopathe. D’autant plus que lorsqu’il déballe le cadeau/couteau, il est tellement heureux qu’il fait de grands gestes de dépessage et d’écorchage avec l’arme blanche (du air-knife, comme disait Marcel Marceau). Vous l’aurez deviné, notre jeune homme devenu grand se met à tuer tout les Père Noël du voisinage et etc… Assez sanglant, assez sombre(pas dans le sens d’ambiance ou d’humour mais dans le sens de pas super bien éclairé) avec des acteurs qu’on aimerait ne plus revoir jouant des personnages détestables, misogynes ou tout simplement des saoulons de tavernes, le film est assez crade. On peut presque sentir un arôme de crasse ou de malpropreté tellement tout est sale et particulièrement infeste.
And Soon the Darkness : Ce film est un wet dream pour les ados pré-pubère ou les hommes malheureux dans leur couple puisqu’il met en scène Amber Heard et Odette Yustman(la Megan Fox des pauvres)…dans le même film…ensemble…en bikini…
Thriller dans la lignée des film du genre : jeunes-filles-en-vacances-dans-un-village-où-le-kidnapping-de-jeunes-filles-sexys-est-une-coutume-amusante, And Soon The Darkness est également un remake. Le thriller ne fonctionne jamais puisque le film est une peinture à numéros assez prévisible et que toutes les indices voulant créer le suspense ne semble rien changer à l‘histoire. La mise en scène un peu molle est fautive et le casting n’aide en rien. Yustman et Heard sont bonnes, les habitants du villages aussi mais le rôle du policier est joué par un acteur aux traits machiavéliques et au jeu caricaturale qui nous empêche de croire qu’il n’est pas corrompu alors que le suspect numéro uno est joué par Karl Urban qui avec son jeu sobre et ses traits de gentils garçon nous empêche de croire qu’il peut être le méchant. Sinon, rien de vraiment chiant mais rien de vraiment amusant…sauf Heard et Yustman en bikini.
I’m Over Here Now : Longtemps lapidé par les féministes du monde entier pour son humour extrêmement grossier, macho, vulgaire et misogyne, Andrew Dice Clay fait son retour sur scène (le film date de 2000). Il est difficile de voir autre chose qu’une énorme caricature quand Clay ouvre la bouche (ce qu’il s’est toujours justifié être) alors les féministes sont dans le champs. Par contre, une caricature n’est pas non plus une façon de se cacher quand notre humour est aussi grossier, alors les féministes ont raison. C’est que Clay n’est pas particulièrement drôle, il pousse très loin son personnage de macho au point où il n’y plus d’humour, juste une suite de vulgarité sans véritable but que de dire, en gros: suçe moi, avale et fais moi un sandwich. Clay à un certain talent d’improvisateur et s’amuse avec son public mais en 1998 (date de son retour sur scène), son personnage est anachronique, ne choque plus et n’a su se réinventer. Le public embarque dans son délire, on a donc droit à une femme qui montre ses seins comme si elle était à un concert de Mötley Crüe en 1987, tandis que certaines femmes se laissent humilier à propos de leur cock-sucking lips et autre blagues qui visent leurs huge fucking boobs. Pour fans seulement.
Pearl Jam Twenty : Cameron Crowe est un fan de musique, un mélomane et il ne le répétera jamais assez. C’est probablement pour ça que son Pearl Jam Twenty est une déception. Documentaire sur le groupe de Seattle, Pearl Jam Twenty se concentre minimalement sur leurs débuts suite à la dissolution de Mother Love Bone pour ne jamais vraiment explorer la suite des choses et se concentrer sur où ils en sont rendu. N’étant aucunement et n’ayant jamais été un fan de Pearl Jam, le film de Crowe ne m’a rien appris et autant dire que les fans du groupe n’apprendront surement rien de plus qu’ils ne savaient déjà. Alors à qui s’adresse le film?
When Will I Be Loved : James Toback est un drôle d’oiseau et ce n’est pas un compliment. When Will I Be Loved est un film qui ne sait absolument pas ce qu’il veut être ou ce qu’il veut dire. Pas un thriller érotique, pas un drame non plus et surtout pas une comédie, le film de Toback est une défaite pour voir Neve Campbell nue et comme Toback se donne un rôle dans le film… on a l’impression de voir une version américaine d’un film de Jean-Claude Brisseau.
Guru, the Mad Monk : Cousin de Red Bull the Bad Priest, Oncle de Full Throttle the Gay Friar et frère de Rockstar the Crazy Pope, Guru the Mad Monk n’est en rien « Mad ». Il se contente de se promener dans les couloirs d’une Église et de crier des choses à des gens. Parfois, mais pas toujours, il étrangle des gens hors champs. Les costumes sont à la limite de la caricature et les raccords ne fonctionnent pas toujours comme dans un film normal. Ce qui est parfois une malédiction pour les yeux est aussi souvent un plaisir pour la rate. Je pense entre autre à la scène où une femme rit à gorge déployée en sortant de la pièce pour ensuite couper au montage à l’autre pièce où elle continue son rire mais sur un autre octave. Le titre du film est écrit avec des lettres magnétiques (jouet pour enfant).
Laughing To Keep From Crying : Dans un élan d’extrême générosité de la part de mon précieux temps et parce qu’on m’a mit au défi (merci Jim Chartrand) et que j’aime bien ce genre de défi, je visionnerai pour mon plus grand plaisir tous les films de Tyler Perry. Laughing From Crying est donc ma première incursion dans l’œuvre de l’homme que les afro-américains proclament être la réincarnation de Jésus, Socrates, Shakespeare et Galilée dans le corps de Lando Calrissian. Laughing To Keep From Crying est en fait du théâtre filmé…avec des chansons…du genre Help Me Lord… Tout commence avec un générique qui semble tout droit sortie d’un sitcom des années 1970 avec le nom de l’acteur, son personnage et sa face sur un fond bleu-azur-vert-jaune-vomi. Tout un travail de graphisme. Filmer le programme aurait été plus cinématographique. Sur un peu plus de 130 minutes, Perry semble nous dire que les afro-américains sont pauvres, se prostitue pour se payer des saccoches, travaille comme proxénete, homme de ménage ou sont sur le chômage, ont peur des blancs qui habitent leur quartier, que les blancs veulent être noirs et changeant leur élocution, plus gangsta' quand ils veulent chiller avec leur homies et que les femmes blanches veulent secrètement un peu de « jungle fever » dans leur vie. Filmer devant un public qui ne rie pratiquement jamais peut-être pour ne pas déranger les acteurs sur scène ou peut-être tout simplement parce que ce n’est pas drôle cette pièce de thèâtre très moralisaticre et caricaturale ressemble à quelque chose qui pourrait jouer dans un théâtre d'été, à Magog.
The Change Up : Je ne comprends pas comment ce film peut avoir un plus gros budget que Contraband par exemple ou le remake de The Mechanic. À moins bien sûr que les abdos de Reynolds coutent cher et que tenir Bateman loin de la cocaine coute aussi très cher. Peut-être les excréments de bébés ont-ils tripler de valeur depuis Baby’s Day Out ou que de voir les seins de Leslie Mann (2 fois) augmente un budget. Une chose est sûr, ce n’est pas les blagues qui ont coûté chers, à moins qu’on a payé une fortune pour les deux seules qu’on a mis dans le film et que tout le monde à travaillé bénévolement. The Change-Up est une version vulgaire de Vice Versa (oui le film avec Judge Reinhold et Fred Savage). En croyant qu’il repousse la vulgarité à un autre niveau, le film n’atteint jamais vraiment ses ambitions de départ et ne devient rien d’autre qu’une comédie oubliable du genre Tomcats ou Buying The Cow. Le film s’arrête toujours un peu avant de franchir la ligne entre la vulgarité et la drôlerie, ce qui fait en sorte qu’il n’est ni l’un ni l’autre. Il n’en demeure pas moins que The Change-Up est écoutable grâce à ses acteurs et surtout grâce à Olivia Wilde.
Purple People Eater : Avant son rôle de Barney dans How I Met Your Mother, avant Starship Troopers et bien avant Dr Doogie, Neil Patrick Harris aidait un bonhomme mauve à chanter des chansons pour sauver ses grand-parents menacés de perdre leur maison. Little Richard et Chubby Checker font des apparitions. Le film est basé sur la chanson du même titre et le monstre mauve fait toutes sortes de bruits avec sa bouche. C’est M-A-L-A-D-E!
Different For Girls : C’est l’histoire de 2 amis d’enfances qui se retrouvent par hasard, plusieurs années plus tard, dans la rue durant un accident de voiture. L’un est toujours aussi désinvolte et rebelle(on le sait car il porte une cuirasse noir et écoute The Clash en vinyle) alors que l’autre…est devenu une femme… avec un vagin… et des seins. Il n’y qu’au cinéma où les transexuels ressemblent toujours à des hommes malgré leurs opérations et les hormones et tout. Pourquoi au cinéma les personnages d’hommes devenu femmes ressemblent toujours à des hommes alors que dans un film porno de she-males, on pourrait s’y méprendre. On regarde la fille et on la trouve sexy malgré ses faux seins jusqu’à se qu’elle nous montre son pénis. C’est à ce moment qu’on se sent idiot pour ne pas s'en être aperçut plus tôt. Alors qu’au cinéma « normal », on trouve le personnage idiot de ne pas s’en rendre compte puisqu'à part l arobe et la perruque, il n'y a souvent rien d eféminin au trait de l'acteur personiffiant le transexuel. Toujours est-il qu’ils se revoient et commencent une amitié malgré les réticences de notre rebelle et des mésaventures que tout cela implique(une nuit en prison, le harcelement des policiers, machos et autres motards barbus). Le film est une comédie romantique typique mais presque sympathique. Je crois que la scène de sexe est inutile, j’ai pas envie de la(le) voir nue comme le chantait Indochine.
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