The Resident : The Resident est une excuse pour remettre la compagnie Hammer sur pied après plus de 30 années dans les limbes (Christopher Lee, acteur de la Hammer par excellence y tient un rôle (environ 18 secondes à l’écran)). C’est aussi une excuse pour voir Hilary Swank en petite tenue. Donc deux bonnes raisons. Outre la performance de Swank et du toujours charmant Jeffrey Dean Morgan (le Javier Bardem des pauvres), The Resident n’est qu’une suite de clichés typiques du suspense made in USA. On ne comprend jamais trop les raisons du psychopathe, on doit se contenter du fait qu’il est psychopathe pour expliquer son comportement, ce qui est bien mince.
Surfer, Dude : Ne comprenant jamais vraiment où on veut en venir ou ce qu’on veut dire, ce film de surf n’en est pas un. Rien à voir avec Stacy Peralta ou Point Break. Surfer, Dude est le 1er film où Matthew McCaunaughey est torse nu durant l’entière totalité du film. 100% bedaine. 89 minutes de shirtless fun. Jamais un chandail ou une camisole, ou un schâle ni même une toge ou un pareo . Juste des pectauraux. Même lors d’une scène à l’aéroport McCaunaughey est cadré en plan très rapproché du visage pour ne pas que l’on puisse voir s’il porte un jersey ou un gaminet aux douanes. No way! On garde le mystère. Est-il allergique au polyester? Porte-t-il un chandail invisible? Peu importe! Il y a beaucoup de marijuana dans Surfer, Dude alors pas étonnant que l’on y retrouve de façon presque cliché Willie Nelson, Woody Harrelson et Scott Glen. Surfer, Dude n’est pas un film à la Cheech & Chong, par contre, on a l’impression que tout les personnages masculins sont des imitations de Jeff Spiccoli, ce qui devient vite irritant.
Robowar : Robowar eat aussi connu sous le titre Une imitation minable et raté de Predator. Réalisé par Vincent Dawn aussi connu sous le nom de Bruno Mattei, ce film est une copie pratiquement exacte du classique de McTiernan mais avec un robot qui fait des bruits risiblements drôles (on dirait des bruits de ventre, futuristes ou comme si R2-D2 avait besoin de ritalin) en guise d’extra-terrestre. Les one-liners bidons de Schwarzenegger et Carl Weathers de Predator sont repris, ici, exactement de la même manière mais avec beaucoup moins de convictions par des acteurs de la trempe de Reb Brown ou Romano Puppo (genre de sosie musclé de Gerard Darmon). Un philippin jouant le rôle de Billy va même jusqu’à s’arrêter, sortir un couteau, et se couper le ventre pour attirer le robot/predator/R2-D2. La grosse différence et elle est énorme, c’est qu’au lieu de se diriger vers un hélicoptère, ils se dirigent vers un bateau.
Hall Pass : La bande-annonce du dernier film des frères Farelly laisse présagé un genre de Wedding Crashers sur le crack avec plein de seins dénudés, d’humour gras et d’images de pénis en folies. Des images de pénis il y en a. C’est tout. Avec sa morale prévisible sans être chiante, Hall Pass ressemble à Shallow Hal meets There’s Something About Mary fait pour les 45-53 ans.
Prowl : Dans la lignée de tout les films du AfterDark Festival, Prowl est probablement l’un des moins chiant. La réalisation est compétente comme toujours mais les acteurs choisi pour leur beauté avant tout s’en tirent énormément bien en ne jouant aucunement des personnages d’ados écervelés. Rien de bien original, mais pas une perte de temps non plus.
Tale of Zatoichi Continues : Comme son titre l’indique, ce film raconte la continuité des aventures de Zatoichi.
Revenge of The Boogeyman : Ulli Lommel est un réalisateur détesté depuis encore plus longtemps que Uwe boll. La différence est que Boll à du talent. Lommel se met en scène dans une séquence d’entrevue où l’on peut apercevoir son micro-cravate. Le spectateur se demande tout au long s’il s’agit de paresse du directeur artistique ou si vraiment le but est de voir le mircro-cravate. Peut-être s’agit-il de placement de produit. Revenge of The Boogeyman est bien entendu la suite de Boogeyman, le film gore d’Ulli Lommel et non celui produit par Sam Raimi 25 ans plus tard. Boogeyman 2 est donc 10 minutes d’entrevue avec micro-cravate, 55 minutes de scènes du premier film qui servent de flashback et environ 15 minutes de nouveau matériel. Comment faire de l’argent en recyclant quelque chose qu’on a déjà fait. Lommel est donc avant-gardiste puisqu’il a samplé son propre matériel pour faire un hommage et une suite à son propre matériel. Ironiquement, Revenge of The Boogeyman a été banni à sa sortie à cause de sa violence alors qu’il s’agit en fait de la violence du film Boogeyman, qui lui, n’a pas été banni.
I Miss You Hugs and Kisses : Ne serait-ce que pour voir Donald Pilon jouer un polonais en anglais, ce film canadien est un must. Mais soyez prévenue, I Miss You Hugs and Kisses est une pure marde cinématographique.
We Are The Night : Film allemand avec des femmes-vampires, We Are The Night est un croisement entre Sex In The City et whatever mais avec des vampires féminins super poches. Sorte de pseudo-blockbuster, ce film a donc un look dispendieux et des effets spéciaux efficaces. On dirait un film de Renny Harlin avec des vampires sexy (y-a-t-il des vampires non sexy? Même Nosferatu est hyper-phaliquement beau). Donc, des vampires font les boutiques et soupent dans de grands restaurants et c’est super intéressant! À la toute fin, elles se battent de façon vampiresque et le réalisateur en profite pour multiplier les plans de caméra cools qui donne un look visuel un peu incohérent pour la rétine humaines, on voit où il veut en venir (être cool) mais pas sûr que le rendu soit clair ou aussi impréssionnant qu’il ne l’avait prévu ou promis aux producteurs lors des brainstormings en pré-production. Pour les fans de vampires et autres trucs vampiresques, We Are The Night va vous renverser, vous donner fois en l’humanité et vous donner le goût de lire du Anne Rice dans un parc avec une rodingote de cuirette, pour les autres, disont que c’est meilleur que Les Morsures de l’aube.
H.O.T.S. : Un peu comme une version féminine de Animal House. H.O.T.S. est remplie de poitrines nues, de concours de T-shirt mouillés, de seins, d’hommes un peu stupide qui perdent leurs moyens lorsqu’ils voient des seins, de seins nues, d’humour pas super drôle mais toujours en lien avec de la poitrine féminine, de jolies demoiselles (tous des anciennes playmates), de seins, et SEINtera…difficile de faire un choix entre H.O.T.S. ou Animal House, je dirais que les deux films sont de valeur égale, si vous avez aimé l’un vous aimerez l’autre.
Mega Pirahna : On écoute pas un film comme Mega Pirahna en s’imaginant que ce sera incroyable et que notre vie va changer. Sauf bien sûr si un rien vous émerveille et que vous n’avez pas beaucoup d’ambitions, dans ce cas, Mega Pirahna pourrait vraiment devenir un état d’esprit. The Tao of Mega Pirahna. Avec l’avancement de la technologie, n’importe qui peut faire un film de genre et lui donner un look cool pour des peanuts. La série B et Z ont beaucoup appris des « flatulences d’AVID » de Requiem For A Dream, de la « shaky-cam » de Paul Greengrass et des CGI d’After Effect. Il y a 15 ans un film comme Mega Pirahna aurait, pour le même budget, un look de marde, des effets visuels de cul et une mise en scène scrotomale. Mais voilà, la technologie est ce quelle est, Mega Pirahna à beau être mal écrit, très mal joué, pas super bien mis en scène, il demeure que son look un peu délavé, ses effets spéciaux pas si mal, ses effets visuels acceptables et son montage pseudo-stylé assez mauvais en font un plaisir coupable pas aussi risible qu’il n’y paraît. Merci technologie!
The Burrowers : Western horrifique un peu gore mais bien foutu, ce film de série B à un look respectable, des acteurs solides, de très bons effets spéciaux et une intrigue intéressante. C’est à se demander pourquoi il n’a jamais joué au cinéma, il l’aurait mérité puisqu’il n’y a rien de cheap ou d'embarassant dans The Burrowers.
Fuhrer Ex : La première fois que j’ai lu l’autobiographie de Ingo Hasselbach, j’ai été sidéré de voir que son entrée dans le monde des néo-nazi s’est fait au début des années 1990. J’étais bien naïf de penser que ses « exploits » s’étaient déroulés dans les années 1970, avant ma naissance. J’étais bien naïf de penser que le racisme avait cessé d’exister dans les pays civilisés. J’étais encore plus naïf de croire que de son excellente autobiographie, il en tirerait un grand film. Fuhrer Ex semble vouloir raconté l’entrée d’Hasselbach chez les nazis, il se donne des raisons bidons comme s'il voulait mettre en garde les jeunes d'aujourd'hui face à de tel regroupement tout en n'expliquant jamais ce que ces regroupements font. Comme si la seule mention du mot nazi était sufisante pour faire fuir la jeunesse d'aujourd'hui face au recrutement de cette "secte". Comme si Hasselbach (qui a écrit le film) voulait être le moins précis possible, en ne mouchardant jamais ses anciens collègues, question de plusieurs années de fraternités avec des assassins, pour ne pas mettre sa vie en danger ou je ne sais trop. Ce qui a pour résultat que le film est incroyablement faible au niveau scénaristique. Pourtant la biographie est remplie de passages spectaculairements horribles. L’acteur principal n’a aucun charisme et les raisons de sa désertion du mouvement n’a strictement rien à voir avec la réalité mais avec une réalité cinématographique. Fuhrer Ex ressemble à un mauvais téléfilm prévisible et ne prend jamais aucun risque. À éviter.
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