Jonah Hex : Jonah Hex est le genre de film qui sort de nul part, que personne n’attendait et qui disparaitra de la surface de la terre en l’espace de 2 ou 3 semaines. Peut-être 4 semaines, gros max! Il va aller rejoindre les The Musketeer, Terminal Velocity et Domestic Disturbance de ce monde. Difficile à dire si le film est fidèle à la BD mais facile de voir que le film n’a aucun style, aucun sens de l’humour, aucun rythme. Les personnages sont plates, le héro du film est terne, l’action est molle du genou, bref, etc!
L’immortel : Un film policier français assez violent, cette pseudo-histoire vrai est joué de façon convaincante par Jean Reno. La mise en scène de Richard Berry donne un ton très américain au film. Pas grand chose à dire mis à part que L’Immortel est probablement le meilleur film a avoir été produit par Europacorp, c’est peu dire.
Bad Blood : Bad Blood est précédé d’une solide réputation du Ong Bak de l’année. Malheureusement, il n’arrive pas à la cheville de ce dernier ni même à celle de Merentau. Les combats sentent la chorégraphie apprise par cœur donc n’ont rien de naturel , tout est un peu long, l’histoire s’éparpille, etc… Beaucoup trop de bruit pour rien mais tout de même supérieur à n’importe quel film de Sheldon Lettich.
Butterfly Effect 3 : N’ayant aucun souvenir de la suite du premier ni même du premier film de cette « trilogie » mis à part que tout était trop violent pour rien. Butterfly effect 3 est le genre de suite DTV dont on reprend l’histoire de base mais dont on amplifie tout ce dont le film original n’était pas. Comme si on avait pas ou mal compris ce qui avait fait le succès du premier. L’histoire déboule de façon ultra rapide question que le spectateur ne s’emmerde jamais mais aussi pour ne pas qu’il puisse y voir les trous du scénario ou les incohérences scénaristiques. Peu importe, l’acteur principal à une belle gueule et le film est monté au quart de tour. Par contre, cette fois on enquête sur un meurtre et le film devient un slasher ultra gore et la finale est d’un ridicule tonitruant. Jusqu’à la conclusion en forme de « whodunnit » on se foutait pas mal des incohérences, mais à la toute fin on ne peut que se sentir baffouer devant tant d’inepties. Le côté « slasher » du film est tout à fait inutile, le but des producteurs est de montrer des cages thoraciques se faire trucider à-la-Haute-Tension. Le problème c’est que le meurtrier utilise une scie chirurgicale, j’imagine qu’il prend le temps de la brancher en cachette dans une prise électrique avant de poursuivre ses victimes tout en ayant assez long de fil. Le fait que le meurtier porte un sac de patate sur la tête Friday-The-13th-Part-2-style n’aide en rien la logique puisque les victimes ne sachant pas qu’un tueur rode dans les parages, sont pris de surprise lorsqu’ils voient le meurtier pour la seule et unique fois de leur courte vie. Pourquoi alors se cacher le visage? Pour une surprise finale inatendu, bien sûr.
Night Of The Demons : Remake du classique des années 1980, le réalisateur va même jusqu’à donner un caméo à Linnea Quigley, Scream Queen par excellence et personnage du film de 1987, pour nous montrer son amour de l’œuvre original et montrer du même coup qu’il ne se prend pas au sérieux. Il faut dire qu’avoir comme acteur princiapl Edward Furlong est un signe indéniable que l’on ne se prend pas au sérieux. Night Of The Demons, remake à peut-être ça comme plus grand défaut, son manque de sérieux, pas que le film soir une comédie ZAZ mais comme les effets spéciaux old school extrêmement bien réussis et les décors/ambiances sont propices à un film d’épouvante, il est dommage de constater à quel point les acteurs jouent de façon détachée. Jamais on ne les sent en danger puisqu’ils ont l’impression, eux-mêmes, que tout ça n’est qu’une grosse blague. La finale est un peu trop abrupte et laisse plusieurs mauvaises questions en suspens…Dommage de voir Diora Baird continuer à jouer dans ce genre de film, je crois qu’elle à beaucoup de talent et qu’il va au-delà de sa généreuse poitrine qu’elle exhibe trop souvent.
Expulsion of The Devil : L’écoute de ce film n’est pour moi qu’un vague souvenir….
Philosophy Of A Knife : Ce documentaire de 4h30 sur les tortures du Unit 731 est assez mauvais. Unit 731 était une unité japonaise qui torturait de façon expérimentale les humains durant les années 1930, 1940. Ils avaient un côté scientifique à savoir par exemple, combien de temps un homme nu peut-il resté prisonnier dans un lac glacé en hiver avant que ces membres ne deviennent tellement frigorifiés, qu’ils peuvent briser en donnant un simple coup de crayon dessus, ce genre de questionnement était fréquent dans l’unité 731, alors ils s’éfforcaient à trouver les réponses. Le film Man Behind The Sun traite du même sujet de façon efficace et beaucoup plus courte. Philosophy Of A Knife est une merde où le cinéaste à tourné un entretien de 30 minutes avec un expert dans le domaine et ensuite il a tourné 4h d’images dégueulasses et de scènes de tortures. Par exemple, une scène nous montre une femme se faisant arracher les dents par un japonais avec une paire de pince. L’idée du réalisateur est de nous montrer que ça fait mal se faire arracher les dents alors on voit les dents se faire arracher une à une. La scène se termine que lorsqu’il n’y a plus de dents dans la bouche de la victime. Ça prend du courage pour montrer une scène où l’on met des coquerelles dans un vagin, mais combien de coquerelles faut-il pour qu’on comprenne. Selon le réalisateur, au moins 20. Le film montre donc en 4h30 se qu’il aurait pu montrer en 70 minutes. En plus, les scènes de tortures sont évidemment mise en scène, mais de façon tellement maladroite et les effets spéciaux sont excécrables, de la plasticine, des yeux en plastiques, du sang trop liquide qui change de texture dépendement de la scène. Le but est de choquer plutôt que d’instruire et les images chocs sont déplorables.
The Vindicator : Après sa période fructueuse dans les années 1970, Jean-Claude Lord s’est tourné vers le film de genre canadien-anglais. Avant Yves Simoneau et Christian Duguay, Lord à voulu faire du gros cinéma musclé. Visiting Hours est aujourd’hui un mini-classique mais The Vindicator n’est pas le genre de film dont il doit se vanter d’avoir fait. Pas surprenant qu’il soit revenue dans sa langue maternelle pour tourner La Grenouille et la Baleine. The Vindicator est un genre de Terminator meets Robocop meets The Phantom Of The Opera meets Cyrano de Bergerac (les influences et la culture de Lord sont ÉNORMES) il est donc un film avant-gardiste. Les dialogues remplis de clichés sont hilarants mais pas autant que les effets spéciaux et les effets pyrotechniques, c’est comme s’il n’y avait eu aucun professionnels sur le plateau pour expliquer comment fonctionnent les explosions. Certaines scènes sont assez embarrassantes au point de vue de la mise en scène. Pam Grier semble se demander pourquoi elle a accepté de séjourner à Montréal pour tourner un film aussi bas de gamme. Il faut la voir tuer une fille en lui brisant le cou mis en scène exactement de la même façon que si vous et moi nous nous amusions dans le sous-sol de ma grand-mère et qu’on se fendait la gueule en imitant Steven Seagal, c’est aussi réaliste que ça. On a l'impression qu'elle va dire : CRACK! lorsqu'elle brise le cou de sa victime. La musique est ancré dans son époque alors les rythmes de synthétiseurs et de batteries électroniques nous bercent les oreilles pendant que le robot (le vindicateur?) se promène dans les rues désertes et les égoûts pour protéger la femme qu’il aime et se venger de ses tortionnaires.
Trailer Park Of Terror : Film d’horreur ne sachant pas trop s’il est une comédie d’horreur, une comédie gore, une comédie redneck white trash ou les 3 en même temps. On a alors droit à un épilogue stupido-white trash pour ensuite donner une 2e partie très générique où adolescents libidineux et craques de seins se multiplient pour ensuite terminer avec un dernier tier gore aux effets réussi Dommage que le spectateur dort depuis longtemps déjà.
The King Is Alive : Dogme #5. Sans vouloir entrer dans les détails et mes opinions sur le Dogme 95, ce mouvement a donner certainement les pires films des 15 dernières années puisqu’il permettait à des gens sans talent de croire qu’ils faisaient de l’art. Il a aussi insuflé une volonté de vouloir créér à tout prix un film sans attendre de gros budget. Les résultats étaient plus souvent qu’autrement désastreux. Bref. The King Is Alive fait partie des films moins connu du Dogme pourtant réalisé par un cinéaste Danois fort reconnu. Évidement puisque le film fait partie du Dogme, le film ne respecte pas les règles que ces petits prétentieux se sont donné. Le film raconte l’histoire de touristes pris en plein désert lorsque leur bus tombe en panne. L’un deux décide de monter King Lear en attendant les secours. Le théâtre fait partie du Dogme 95 alors il n’est pas surprenant que le film prenne cette tournure. Employant des acteurs réputés (Jennifer Jason Leigh (qui fera son propre film du Dogme avec The Anniverssary Party) Bruce Davison, Brion James(qui ressemblait à Pierre Elliot Trudeau à la fin de sa vie), Romane Bohringer) ce qui va à l’encontre du Dogme. Le film n’est pas terrible, les images sont belles, les acteurs sont solides mais le montage est un peu arty-fartsy pour rien et le film va nul part.
The Idiots : Dogme #1 : N’ayant jamais compris ce film ni le Dogme d’ailleurs. The Idiots n’est qu’un film pour choquer. Filmer comme un simili-documentaire, ce procédé ne va nul part et ce, assez rapidement. Certaines scènes veulent donner un malaise mais le montage du film souvent saccadé ne nous permet jamais ce malaise puisqu’on ne sait jamais si le film est un pseudo-Jackass ou une fiction. Je comprends Von Trier de vouloir faire ce genre de film, question d’avoir un contrôle absolu sur son œuvre mais après Europa et Breaking The Waves, ce virage est surprenant.
It’s All About Love : Avec Festen, Thomas Vinterberg est devenu la coqueluche du cinéma danois, du cinéma international et le poster boy du Dogme 95. Avec It’s All About Love, et même Dear, Wendy, on s’aperçoit que Vinterberg en a rien à foutre du Dogme, il veut faire des films américains. It’s all about Love est un film d’amour futuriste sur fond de catastrophe naturelle. Sean Penn y fait un apparition de 18 secondes pour prouver qu’il est prêt à travailler pour Vinterberg peu importe le rôle. Son apparition ne sert pas vraiment le film. Jamais on a l’impression que le film est aboutit, on y voit des idées par-ci par-là, mais des idées qui ne prennent jamais forme, ou qui ne sont jamais entièrement développé. Le côté mystérieux est par contre intéressant.
Mister Lonely : Le film le plus accessible de Harmony Korine. On a toujours l’impression qu’il rit des gens, de ses personnages et de leur métier. Cette fois, son film suit un sosie de Michael Jackson qui se retrouve dans une troupe avec d’autres sosies de célébrités (Marilyn Monroe, Chaplin, Shirley Temple, Buckwheat, etc…) Korine s’intéresse encore une fois à des êtres marginaux que parce qu’ils sont hors norme, jamais il ne s’intéresse à leur métier ou aux raisons de ce choix de vie. Alors on perd intérêt assez rapidement tout comme Korine qui une fois passé l’idée que ses personnages sont excentriques, ne s’est plus quoi en faire.
Best Worst Movie : Un objet étrange que ce Best Worst Movie. Documentaire sur le culte qu’est devenu le film Troll 2, film assez mauvais, 20 ans après sa sortie. Étrange parce qu’il contient énormément de malaises. Étrange parce que le film change de direction en milieu de parcours. Étrange parce que le film traite d’un sujet actuel sans trop le savoir. Best Worst Movie couvre très bien son sujet malgré tout. Tout commence lorsque Michael Stephenson, ayant joué dans Troll 2 à l’age de 12 ans, décide de tourner un documentaire sur l’objet de culte qu’est devenu ce film qui a mis fin à ce qui aurait pu être une bonne carrière hollywoodienne. Il décide de retrouver les acteurs du film. Et c’est là que le malaise commence. George Hardy, dentiste de métier dans un patelin et ayant joué le père de Stephenson dans le film, décide de partir en tournée à travers l’amérique du Nord pour voir les représentation du film dans plusieurs villes. Hardy semble croire que le documentaire porte sur lui. Malaise. Arrive Claudio Fragasso, le réalisateur de Troll 2 et sa femme, la scénariste. Fragasso est convaincu qu’il a fait un film avant-gardiste et sensationel. Malaise. Un peu comme n’importe quel réalisateur de film de genre italien, il est convaincu qu’il est un génie (voir les entrevues de Dario Argento post-Phenomena ou celle de Umberto Lenzi sur le DVD de Nightmare City) Il arrive en amérique pour voir la réaction des gens. Malaise. Il s’aperçoit que tout les gens rit du film. Malaise. Lorsque Stephenson part à la recherche de Margot Prey, qui jouait sa mère, on peut difficilement croire ce que l’on voit à l’écran. Des malaises que seul la beauté d’un documentire peuvent créer. On en rit mais c’est touchant en même temps, un peu comme dans American Movie. Le film traite également d’un sujet sans trop s’en rendre compte et dont je ne veux trop élaborer: les hipsters ou le phénomène de culture éphémère. Loin de moi l’idée de faire un discours sur les hipsters en 2010 puisque chaque génération a les hipsters qu’elle mérite, peu importe comment on les appelle (on les nommait Hippies il y a 40 ans). Best Worst Movie prouve que faire partie d'un mouvement de mode est plus important que les raisons pour lesquelles on y adhère.
Style Wars : Documentaire sur le « street art ». Le film se concentre uniquement sur la ville de New York durant les années 1980-1983. Intéressant même si on ne comprend jamais trop les raisons qui poussent les gens à vouloir écrire leur nom sur des trains ou des murs. La faute va au fait que le film est un peu daté et le phénomène était un peu trop nouveau et underground à l’époque. Un très bon compagnon au Exit Throught The Gift Shop.
Never Sleep Again : Documentaire de 4 heures sur la saga A Nightmare On Elm Street. Un peu comme His Name Was Jason, le documentaire sur Friday The 13th, Never Sleep Again passe à travers la saga un film à la fois et une bonne cinquantaine d’intervenants de toutes sortent viennent donner leur grain de sel. Beaucoup plus intéressant dans sa première heure, du premier au troisième film, Never Sleep Again devient un peu moins intéressant lorsqu’il couvre la période plus fructueuse et plus médiocre de la série. Un bon trente minutes est passé sur le sous-texte homosexuel du second film. Le film est fascinant pour ceux qui ont grandi avec la série et on y apprend que Peter Jackson avait écrit un scénario pour le 6e film qu’il voulait réaliser mais qui fut remplacé à la dernière minute par un Freddy’s Dead en 3D, possiblement le pire de la saga. On a droit à des interventions de pas mal tout les artisans ayant bossé sur la série sauf, bien sûr, ceux qui sont devenu des vedettes (Johnny Depp, Frank Darabont, Patricia Arquette, Larry Fishburne). Mieux vaut écouter Never Sleep Again que le remake de Nightmare On Elm Street.
Hell Up In East Harlem : Documentaire sur l’apparition du crack dans Harlem. Le quartier s’est transformé en énorme marché de la drogue et ses habitants ont vu se détériorer en peu de temps la vie (presque) paisible qu’ils vivaient jusque là. Le documentaire semble produit par un des « street gangs » de Harlem, alors on ne comprend jamais trop le point de vue et les témoignages de revendeurs, de crackheads et de DJ quelconques nous apparaissent comme n’étant que des amis du produteurs. Une narration en début de film disparaît assez rapidement pour laisser la place à des intervenants dont on ignore la pertinences. Par exemple Poo Do ou Craig qui sont-ils? En quoi leur intervention est justifié? Pertinante? Valable? Probablement qu’ils sont des amis des producteurs. Tout est un peu amateur. On a donc droit à un montage approximatif fait par des débutants (des fade out sonore en plein milieu d’une phrase) et un nombre records du mots « nigger »
Convoy : Un western avec des semi-remorques, voilà ce qu’est Convoy, l’un des derniers films de Sam Peckinpah. Kris Kristopherson déborde de charisme et Ali MacGraw avec une coupe de cheveux à la garçone est incroyablement sexy. La poursuite est filmée, montée et mise en scène avec expertise. Peckinpah utilise les figurants à son avantage dans chaque patelin dans lequel arrête son convoit. La baguarre du restaurant est Peckinpah-esque avec ralentis et montage serré. Un autre classique oublié.
Fortress : Survival australien scénarisé par Everett De Roche. Des méchants portant des masques de Père Noël, de kangourous et de lutin prennent en otage une petite école de village. Ce qui commence comme un simili-Toy Soldier meets BMX Bandits se transforme subitement en quelque chose de beaucoup plus violent. Un genre de Eden Lake bien avant son temps. La maitresse d’école tente à plusieurs reprises de s’enfuir avec les élèves, les implicants dans un nombre de situations risquées et violentes. Avec une sensibilité que des films comme Eden Lake, Storm Warning et Wolf Creek n’ont pas, Fortress est une agréable surprise.
The Big Red One : Film de (anti)guerre à l’ambiance onirique, à l’humour noir rappelant Catch-22 en moins absurde et sarcastique. The Big Red One est un film tombé aux oubliettes et c’est dommage. Lee Marvin toujours excellent est secondé par Mark Hamill qui nous prouve qu’il aurait eu une carrière au-delà de Luke Skywalker.
Mutant : Gros rip-off the Alien, Star Wars et The Thing (version Carpenter) ce film de série B est bien joué par des acteurs inconnus. La direction artistique en donne beaucoup plus que ce que le budget peut se permettre. Les effets gore sont réussis. Le montage laisse parfois à désiré mais il se veut souvent inventif pour un film de la sorte.
Invisible Target : Jaycee Chan, le fils de Jackie, joue dans Invisible Target, film policier hong kongais fort bien mis en scène et palpitant. Contrairement à Kentaro Seagal, Jaycee fait du bon boulot. Il faut dire que Benny Chan derrière la caméra y est pour beaucoup. Même si le film est un peu tiré par les cheveux, force est d’admettre qu’il se fait très peu de film de la sorte à Hong Kong de nos jours. Les scènes d’action sont, sans être révolutionnaires, fort bien misent en scène, les explosions les poursuites que ce soit à pied ou en voiture et les cascades sont tous excitantes. Seul bémol est l’humour très Jackie Chan-esque à l’accent homosexuel, heureusement ce n’est qu’une scène ou deux.
Robogeisha : Dans la lignée de Vampire Girl vs Frankenstein Girl, Tokyo Gore Police et autres Hard Revenge Milly, ce film japonais ultra gore est une déception. Bien sûr les films mentionnés plus haut sont loin d’être des chef-d’œuvre, mais ils sont divertissant et inventif. Ici, l’esprit foubraque et déjanté est au rendez-vous mais le problème c’est que le film à été tourné dans une ou deux pièces et les effets ont tous été ajouté en post-prod sur le laptop de mon oncle André. Des effets cheaps, bas de gamme. Le film nous donne l’impression d’avoir été bâclé et ce même si le découpage et le montage sont ultra précis.
I Hope They Serve Beer In Hell : Tucker Max est un pur produit de l’Amerique. Que son égo lui demande de faire un film basé sur ses aventures sexuelles n’est pas surprenant. Que le film soit aussi ininspiré, asexué et pseudo moralisateur étant donné le matériel de base (un site Web, 2 livres) est plutôt surprenant. Les répliques cultes de son livre sont traité de façon quelconque et Max en profite pour se donner le rôle du gars qui admet ses défauts malgré tout. Le public cible demeure ses fans qui peuvent tout lui pardonner alors peu importe comment il se dépeint dans un film, les filles de 16-26 vont toujours vouloir se faire défleurir par Max et les gars boutonneux, un peu gros, un peu stupide et les douchebags vont toujours l’admirer pour ses prouesses et ses statistiques sexuelles.
ReGOREgitated Sacrifice : Parfois je ne sais pas dans quoi je m’aventure en écoutant des films obscurs. J’essais d’en savoir le moins possible pour écouter le film avec une conscience vierge et ainsi avoir plus souvent qu’autrement de belles surprises. Ça, c’est ce que je me dis. La réalité est tout autre. ReGOREgitated Sacrifice est la pire erreur de ma vie. Comme son nom ne l’indique pas ce film amateur tourné par un fan de Heavy Metal cache ses tendances grossières derrière un semblant de film expérimental dans sa forme. Le problème avec ce genre de film c’est qu’ils se ressemblent tous. En essayant de cacher leur côté amateur, leur côté pervers, ces films sont interchangeables. Barricade, Nicko The Impaler, Slaughtered Vomit Dolls, etc Ce genre de films méprisables n’a qu’un public cible : des gens que vous ne voulez pas avoir comme amis. J’ignore qui peut aimer ce genre de film. Le but est bien sûr de choquer coûte que coûte mais jusqu’où est-on prêt à aller? C’est en voyant ReGOREgitated Sacrifices que j’ai compris qu’on pouvait et voulait aller loin. Avec une bande sonore Heavy Metal/trashcore/grindcore (qui donne du feedback tout au long du film) et un montage simili-sublimo-saccado-expérimental on peut voir, par exemple, une fille s’écarter le vagin pour uriner dans un verre et boire son urine avant de vomir sur le visage de son ami. Alors les deux filles s’entrevomissent l’une sur l’autre en entrant de force leur main dans la bouche. On est loin de Jackass ici, on est sérieux et rien n’est drôle. Parfois un homme apparaît(le réalisateur???) et décide d’aller soit vomir sur une fille ou soit lui trancher la tête avant de lui enlever les yeux avec un tournevis.
Disco Godfather : Film anti-drogue vraiment pas subtil, Disco Godfather est hilarant. Il (Disco Godfather) se promène dans les rues de Harlem pour arrêter l’épidémie de Angel Dust. La musique funk et disco et les costumes sont parfait. Le film souffre d’un manque de budget flagrant et d’un manque de chorégraphes pour les batailles (les coups passent visiblement 13-14 pouces à côté du visage). Les séquences de rêves allucinatoires sont embarassantes mais dans le bon sens du terme, elles m’ont donné le goût d’arrêter ma consommation d’Angel Dust, après tout.
Liquid Sky : On pourrait qualifier Liquid Sky de film Psychédélique homosexuel, ce serait un peu réducteur. Ce serait passer à côté de certains sujets traité dans le film comme : la cocaine, les extra-terrestres, la mode, les orgasmes meurtriers, etc... Film avant-gardiste pour ce qui est devenue la mode vestimentaire des années 1980, le film en devient anthropologique. Autant pour sa musique que pour ses coupes de cheveux. Par contre il ne devient jamais risible quant à son côté démodé, il en devient même puissant. Aucun film récent (Hot Tub Time Machine, par exemple) représentant les années 1980 d’un point de vue vestimentaire ne pourra ressembler à Liquid Sky tellement il représente de façon sérieuse tout ce qui est devenu risible aujourd’hui.
Ballistic Kiss : Donnie Yen a été le Lorenzo Lamas de Hong Kong dans les années 1980 et au début des années 1990. Lorsque tout le monde a quitté pour les USA avant 1997 (Jackie Chan, John Woo, Ringo Lam, Tsui Hark, Jet Li, Ronny Yu, etc) Yen est resté à Hong Kong même s’il doit être celui qui parle le mieux anglais de la liste précédente. Petit à petit il est devenu celui qu’il est aujourd’hui : Une grande Star à Hong Kong. C’est avec des films comme Ballistic Kiss qu’il a réussi cette résurection. Ballistic Kiss est une grosse copie d’un film de John Woo sans les colombes et les ralenties. Le film est un foutoir incohérent mais les scènes d’action sont incroyables, le montage, le rythme, les idées, etc… Même s’il date de 1998, Ballistic Kiss donne l’impression d’avoir été tourné 3 semaines après Un Zoo la nuit, des néons partout qui éclairent plus ou moins bien, des gens avec des débardeurs en cuirettes, etc… Au-delà des scènes d’action, ce film n’est pas recommendable.
Vengeance : Précédé d’une réputation de grosse bourde risible, j’appréhendais Vengeance comme une visite chez le dentiste. Un mauvais Johnnie To peut tout de même être supérieur à a peu près tout me disais-je. Et j’avais raison! Malgré ses défauts, son rythme saccadé, certaines répliques embarassantes, une histoire mal foutu et certains procédés scénaristiques bidons, Vengeance n’est pas si mal. Même si tout ça commence à tourner en rond, To est le spécialiste de la « bro-mance », de la loyauté entre truands et ce avec une économie de dialogue incroyable. On y croit. Vengeance est un moins bon To, mais la scène de la fusillade dans le champs avec les piles de feuilles en guise de bouclier vaut à elle seule le film. Trois hommes fusil à la main, cigarette au bec, courant au ralenti dans un champs en se faisant fusiller est, pour moi, de l’ART.
Operation Endgame : De voir Rob Corddry en Agent Spécial laissait présager une énorme erreur de casting. Puis le film avance et on s’aperçoit que c’est une comédie alors tout à du sens. Un peu comme The Tournament mais en moins bon, ce film d’agents secrets qui doivent s’entretuer est amusant au début et manque de souffle, d’humour et d’idées après 30 minutes. Ellen Barkin, Ving Rhames, Odette Yustman, Maggie Q, Adam Scott, Emilie de Ravin, Bob Odenkirk, Zach Galifianakis et Jeffrey Tambor partagent la vedette.
Black Death : Christopher Smith laisse tomber la comédie gore pour se tourner vers le film médiéval. Black Death n’est pas Lord Of The Rings ni Braveheart il lorgne plus du côté de The Wicker Man (l’original, pas le remake). Ceci étant dit le film n’a aucune surprise, aucun vrai suspense, aucun mystère. Il n’est pas mauvais pour autant.
The Disappearance of Alice Creed : Les dix premières minutes du film sont excellentes. Le film ensuite devient un suspense en huis-clos où surprises et coups de théâtre efficaces ne gâchent en rien notre plaisir. Le fillm s’apparente un peu à Shallow Grave ou Bound en n’ayant ni le côté psychologique du premier ou le côté pince-sans-rire du second.
Big Tits Zombies : Pas le pire film de tout les temps….mais presque!
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