Tuesday, June 22, 2010

2 semaines de recherches intensives dans le cinéma maison pour trouver une perle

Sukiyaki Western Django : 327e films et premier en langue anglaise (ne comptant pas Imprint) de Takashi Miike, ce western japonais en terre américaine n’est pas très divertissant. Sorte de mauvais hommage au western, le film est un croisement ininspiré entre Yojimbo, Django, Once Upon A Time In The West, etc...…

Six String Samourai : Western surf rock divertissant et original. Sorte de croisement entre El Topo, Road Warrior, Warriors et un vidéoclip, Six string samourai souffre d’un petit budget et d’un acteur principal charismatique mais sans talent. Un nouveau film culte (même s’il date de 1998).

Redbelt : Dernier film de David Mamet, ce film sur l’honneur, le respect de ses convictions et l’éthique dans un environnement de judo (ou karaté , bref un art martial) est intéressant en particulier grâce à la prestation du toujours plus qu’excellent Chewitel Ejiofor. Encore une fois manipulation et faux semblants sont à l’honneur et encore une fois Mamet offre un rôle à sa femme (Rebecca Pidgeon) sans qu’on arrive à comprendre si elle à du talent. Avec sa finale abrupte, certains croiront qu’il manque 5 minutes au film, il n’en demeure pas moins que Redbelt est efficace.

Dread : Film d’horreurqui sort des sentiers battus par son histoire (basé sur un roman de Clive Barker) qui lorgne plus du côté de la recherche du mal genre L’homme qui voulait savoir que du côté slasher. Par contre la forme est très actuelle et stylisé a un parti pris pour le gore plutot que pour les thèmes ou les questions qu’il met en scène. Aurait pu être très bien mais ce contente d’être correct.

The Rebel : Depuis Ong Bak, il semblerait que les films d’arts martiaux Thai ont la cote. Ce sous-Born to fight thailandais est redondant mais bien meilleur que Brave.

Brave : Depuis Ong Bak, il sem….. film d’action mettant en vedette ce qui semblerait être un acteur populaire, genre Jackie Chan thailandais mais en plus fatiguant et irritant. On a droit, ici, à une suite de blagues vraiment poches et des scènes d’actions peu spectaculaires car 1)tous copiés sur la filmographie de Jackie Chan et 2) un manque d’originalité de la part de toute l’équipe du film.

Slaughter : Film d’horreur où il se passe des choses pas vraiment intéressantes avec des actrices pas vraiment bonnes qui font des choses genre : crier, tuer, etc… un semblant d’histoire existe pour créer une suite de fausses pistes où les enjeux ne sont pas véritablement prenant. Bref, c’est ça…c’est plate!

The Secret In Their Eyes : Film argentin ayant reçu le soldat en or (Oscar du meilleur film étranger) lors du dernier gala des trophés. Cette récompense fut une surprise et un énigme pour tout le monde puisque The White Ribbon et Le Prophète sont des œuvres non seulement extrêmement supérieur mais en plus, des œuvres qui vont passer le test du temps. The Secret… raconte l’histoire d’un policier qui recherche le meurtrier d’une histoire vieille de 30 années. Flashback et romance sur fond de politico-historico-argentino-machin sont au rendez-vous. Il s’agit d’un thriller efficace sans plus qui sera vite oublié. Les acteurs sont excellent et le fameux plan-séquence dans le stade (avec l’aide de CGI) vaut le détour.

Don’t Look In The Basement : Film à petit budget pour les drive-ins tourné dans les années 1970 avec une ambiance très redneck à-la The Worm Eaters ou I Drink Your Blood qui a pour décor un asile où les docteurs sont bizarres. Pour amateurs seulement.

Last House On Dead End Street : Pensant voir un film genre Last House On The Left ou Last House At The Edge Of The Park avec ambiance 70’s et mettant en vedette David Hess, la bouche m’est resté grande ouverte en voyant ce film soft-porn déguisé en snuff movie où rien ne semble avoir de sens. Film tourné dans un chalet sans argent, sans style, sans scénario. Le résultat est navrant, mes rétines sont souillées.

La Horde : Film de zombies français où tout le monde habitant une cité semble avoir des fusils, des mitraillettes et des grenades. Tout le monde est raciste et vend de la drogue. Film gore et énergique genre Mulburry Street mais en moins bon. Se prenant un peu trop au sérieux, La Horde n’est pas dénué d’intérêt ne serais-ce que pour voir la trop peu surexposée Claude Perron dans un rôle musclé mais il est rempli de clichés, tellement qu’on se demande à quoi servent certains clichés utilisés.

Book Of Blood : Basé sur un roman de Clive Barker, ce film…..dont je ne me rappelle plus rien… est oubliable sauf pour ce souvenir que Barker est toujours mieux servi par lui-même (Hellraiser, Lord Of Illusions).

All The Days Before Tomorrow : Premier long métrage du québécois exilé à Hollywood, François Dompierre (rien à voir avec le musicien), cette comédie romantique est parsemé d’images magnifiques et de scènes oniriques. Deux amis (un gars et une fille) se rencontrent un soir avant le départ de celle-ci pour aller rejoindre son fiancé à Tokyo et se remémorent leur amitié. Raconté en flashback et mélangeant le passé et le présent ce film sincère et bien mis en scène mélange un peu trop la temporalité pour son propre bien. Alexandra Holden est un peu trop caricatural mais Joey Kern (le blondinet exécrable de Cabin Fever et Grind) est remarquable, surtout dans le non-dit où l’on peu visiblement voir son malaise à être en compagnie d’Alison puisqu’il l’aime. Entre L.A. et Montréal les deux amis/amants doivent décider de leur avenir.

Valhalla Rising : Film prétentieux pour certains mais poétiques pour d’autres. Nouveau film de Nicolas Winding Refn et changement de style pour le réalisateur de Pusher, ce film sur une légende viking est captivant. Film personnel, cette œuvre magnifique et lente est visuellement splendide. Les dialogues sont au strict ultra-minimum. Mads Mikkelsen est magistral et charismatique comme toujours et réussie à être beau malgré son énorme balafre. Une expérience saisissante qui reste en mémoire longtemps après l’écoute.

Vinyan : Autre expérience marquante que ce 2e film du belge Fabrice De Walz qui se déroule sur une île asiatique remplie d'orphelins. Une ambiance malsaine et une finale inoubliable.

A Perfect Getaway : Thriller prétentieux du tout aussi prétentieux David Twohy (écouter ses commentaires audio), bien écrit et malhabilement mis en scène déçoit par une surprise finale sur l’identité du tueur. Le suspense est bon, la poursuite est excitante les acteurs sont excellents mais… toujours ce besoin de rendre tout compliqué pour créer une surprise qui fonctionne à moitié et qui tombe à plat lors de flashbacks surexplicatifs inutilement trop longs.

The Descent 2 : Suite COMPLÈTEMENT INUTILE. Le réalisateur se la joue Aliens où la survivante du premier opus retourne sur le lieu original pour trouver des survivants. Tout ce qui faisait de l’original un film d’horreur extrêmement clostrophobique et efficace est délaissé ici pour des espaces larges (la grotte s’est élargie depuis le dernier film?) et de la lumière en grande quantité (une grotte lumineuse?). De plus, il n’y a AUCUNE RAISON SUR LA PLANÈTE TERRE pour que la survivante retourne dans la grotte pas plus que………..SPOILER………………… la « méchante » soit encore en vie. Une suite illogique qui laisse beaucoup de question en suspend dont : pourquoi?

Saw VI : Le film accumule des scènes de tueries gore qui aboutissent à une finale où l’on révèle des méchants pas gentils. La série tourne en rond depuis Saw 3. Saw 2 étant le plus pourri du lot, cette dernière suite arrive juste après sur la liste (quoique je n’ai aucun souvenir de Saw V) pour des raisons différentes. Cette fois la réalisation est terrible, amateur, les acteurs sont mauvais ou peut-être que le monteur à choisi les prises où ils paraissent vraiment plus faible. Dénué d'intérêts

Horsemen : AKA Horsemen Of The Apocalypse. Surprenant que cette mauvaise copie de Seven (ou S7v7n) n’est pas vu le jour plus tôt. Le scénario de Dave Callaham n’a aucun rythme, les dialogues sont explicatifs ou tout simplement horribles, les pivots scénaristiques n’ont pas de sens, etc… Il faut dire que la réalisation de Jonas Akerlund y est pour beaucoup dans « l’épouvantabilité » du film. Des personnages apparaissent en plein milieu pour se faire tuer aussitôt, Zhang Ziyi jouant une psychopathe est tout simplement exécrable, les scènes de tension entre Dennis Quaid (un policier)et son patron sont ridicule. Quaid joue comme si 1) on avait kidnapper ses enfants 2) il a perdu une gageure ou 3) il se défonse le cerveau avec de la cocaine et n’a plus aucun sens de la réalité. La mise en scène trop stylisé ne sied pas du tout au film et rend les trous du scénario encore plus énormes. Le pire s’est que le film défend sa minabilité derrière un message soi-disant chrétieno-biblico-Jésus-est-beau de bas étage.

Tell Tale : Adaptation d’une nouvelle de Poe par nul autre que Dave Callaham, le scénariste de Horsemen. Même si on a l’impression que Callaham n’a jamais vu Body Part d’Eric Red ou The Hand d’Oliver Stone, Tell Tale est supérieur à Horsemen. Probablement que la nouvelle de Poe et la réalisation de Michael Cuesta y est pour beaucoup. Les acteurs sont bien dirigés, le suspense est excellent, on assiste à un thriller efficace et bien maitrisé par un Cuesta qui sort un peu de son registre habituel (je suis un énorme fan de Twelve and Holding). Efficace.

The Wolfman : Bien sûr qu'on s'attendait à mieux. Joe Johnston (Jumanji), à la réalisation, Benicio del Toro en loup-garou, Anthony Hopkin en Anthony Hopkin. Mais on ne comprend pas trop où le film veut en venir. del Toro voulait quelque chose de gothique, de fantastique alors que le résultat se veut gore et à la limite du ridicule (le combat final). Emily blunt est anachronique dans ce film où le sang coule à flot.


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