Iron Man en a surpris plus d’un à sa sortie en 2008. Le film marquait le 32e « comeback » de Downey Jr, le retour de Paltrow sur les écrans en plus de démontrer que Favreau pouvait tenir le poste de réalisateur sur un film à très grand budget n’étant pas destiné uniquement aux enfants (Elf, Zathura). Le film surprenait également grâce à son mélange d’humour pince-sans-rire et le côté désinvolte de son personnage principal.
Iron Man 2 du même Favreau est une copie conforme du premier film, l’effet de surprise en moins. Le film n’est pas un ratage loin de là, il est plutôt une pâle copie. On y retrouve donc le même humour, les même personnages, etc… Par contre le scénario est le maillon faible cette fois. Les dialogues sont toujours aussi drôles mais l’histoire sent la formule. Tout semble calculé, scénarisé. Le film est une suite d’évènements se concluant toujours 33 secondes plus tard de façon artificielle. Des scènes clichées misent ça et là pour les besoin du scénario mais sans grand impact : le meilleur ami qui se retourne contre Tony Stark pour finalement l’aider dans la finale, Tony Stark qui devient un saoûlon/slacker/ombre de lui-même comme dans Superman III où celui-ci pichenotte des cacahuètes dans le miroir d’un bar ou bien même à la Spider-man 3 où celui-ci marche dans la rue, avec sa coupe emo en zieutant sexuellement les filles.
Cette fois on s’attarde un peu plus au côté « The Avengers », Marvel sème ses graines pour l’ultime film. Encore une fois tout est un peu trop écrit et de façon banale alors le mystère se dissipe et l’intérêt aussi. D’autant plus qu’en ancrant son film dans une certaine réalité, il paraît ridicule de voir Samuel Jackson et Scartlett Johansson(pire actrice de tout les temps) en costume de superhéro.
La scène finale déçoit par sa surenchère d’effets visuels d’autant plus que l’on peine à voir ce qui se passe tellement tout va vite. Depuis Batman Begins, il semblerait qu’on ne soit plus capable de filmer des scènes d’actions visuellement compréhensibles.
Parlant de va vite, il semblerait être la norme également lors d’une scène d’action tirer par les cheveux, de tout faire trop vite, montage, exécution bâclée, etc… pour éviter aux spectateurs de voir la stupidité de la dite scène. Par exemple, la scène du Grand Prix dans Iron Man 2 qui remporte la palme du n’importe quoi et ce aussi spectaculaire que la scène puisse être.
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