Après une absence d'environ 6 mois pour cause de 1)je n'avais plus accès à mon blog et 2)on m'a fortement dérouragé d'écrire dans la vie prétextant mon manque de 1)talent et 2)d'humour, me voici donc de retour. C'est possiblement le retour que vous attendiez le moins dans votre vie et je comprends, parce que si j'étais vous, je m'attendrais à tout sauf ça.
Creepozoids : Un film de David DeCoteau est synomyme de plein de jeunes hommes torse nu pour des raisons louches. Bien que
Creepozoids ait une durée de 72 minutes et un seul décors, le film parait plus long.
Beaucoup plus long. Des effets spéciaux amateurs, un costume de monstre en
caoutchouc, des éclairages approximatifs font de Creepozoids un plaisir
coupable.
Without Warning : Without Warning c'est le genre de film de
sci-fi/horreur terriblement terrible sortie au début des années 1980 et qui fut
rapidement oublié. C'est également le genre de film que j'ai vu étant plus
jeune, il y a 20 ans. Ce qui est frustrant c'est qu'il m'a fallu 87 minutes pour finalement m'en souvenir
alors que le film n'en dure que 90. C'est à se point mémorable. Tout au long du
film je me disais : Mon Dieu mais je n'ai jamais vu quelque chose d'aussi
mauvais. C'était faux puisque j'avais déjà vu le film....
The Agression Scale : Je dois admettre que The Aggression
Scale m'a divertit. Le film est loin d'être parfait et devient plus ridicule à
mesure qu'il avance mais l'énergie de la mise en scène, les cadrages ainsi que la tronche des acteurs donnent au
film un p'tit quelque chose de plus que les films du genre omettent. Sorte de
Home Alone extrêmement violent, The Aggression Scale sait doser sa violence
pour la rendre réaliste aux situations dans lesquelles se trouvent les
protagonistes plutôt que le contraire. Le film n'a rien de prétentieux ni de
"tongue-in-cheek" souvent associé à ce genre de film. Un film sérieux
fait avec sérieux, peut plus souvent qu'autrement nous faire oublier ses
lacunes.
The Beast Within : Dans ma tendre jeunesse où j'ai loué à peu près tout
les films d'horreur du club vidéo du coin, je me souviens très bien de The
Beast Within, on m'avait parlé de la scène de transformation qui rivalisait
avec celle de The Howling et An American Werewolf In London. Je n'avais par contre, jamais loué le film.
Aussi bien profiter de sa sortie Blu-Ray pour me permettre une petite écoute.
The Beast Within est basé sur un roman que je ne lirais jamais. Le film est
saccadé au point où l'histoire n'a presque pas de sens, passant du passé au
présent, d'un personnage à un autre sans qu'on ne comprenne trop qui joue quoi et
pourquoi. C'est un peu une version poche de Xtro ou la scène de transformation
perd tout de sa superbe dans un transfert HD où l'on voit tout les maquillages.
Bref, The Howling peut se tenir tranquille, on est pas près de lui enlever le
titre de la meilleure transformation en loup-garou (merci Rob Bottin (et non je
ne suis pas un fan de An American Werewolf in London))
Footsteps : Avant Merantau et The Raid et surtout The Raid 2, Gareth Evans a commis un crime sur pellicule (en fait c'est tourné dans un mini
DV tout croche) Footsteps. Parce qu'il
faut bien commencer quelque part je me dis que Footsteps est plus un essaie
scolaire/amateur/film famillial qu'un vrai film. L'idée du film n'est pas
innovatrice (un dude se filme en train de battre des sans abris dans le métro
ou quelque chose comme ça) mais dans les mains d'un réalisateur chevronné., ça
aurait pu être quelque chose de très bien. C'est à se demander comment Evans à
pu réaliser The Raid tant ce Footsteps est désolant. On ne voit en rien la
touche d'un futur metteur en scène. Les
cadrages et la mise en scène sont approximatifs et les acteurs sont tous
terribles. On ne va nul part avec l'idée si bien qu'on a souvent l'impression
qu'il s'agit d'un court métrage étiré inutilement sur 80 longues minutes. Un
rare exemple où le réalisateur à su non seulement se racheter par la suite mais
se réinventer complètement.
Masks : Masks est un espèce d'hommage aux giallos plus
particulièrement ceux d'Argento mais dans un film qui rapelle Stage Fright de
Soavi et sans aucun style particulier. Les meurtres rapellent ceux des films
d'Argento sauf que les personnages réagissent comme des imbéciles soit en
criant ou en ne réagissant pas du tout en fait, ce qui donne un côté un peu
raté et fait de Masks un slasher bidon comme tant d'autres. Loin de moi l'idée de
dire que Masks est terrible en fait il est plutôt écoutable et possiblement un
des moins pire que j'ai vu depuis longtemps
mais pour un hommage au giallo je préfère Amer.
We Jam Econo : De tout les documentaires musicaux que j'ai
écouté dernièrement, We Jam Econo est sans l'ombre d'un doute le meilleur. Le film tournée dans les années 2000 contient plusieurs
images d'archives des Minutemen en spectacle en plus d'une tonne d'entretiens
filmés durant les années 1980 quand D. boon était encore vivant. Mike Watt retourne sur les lieux où lui sa
bande ont joué, enregistré et/ou habité. Le documentaire laisse la place à plusieurs intervenants (les mêmes que
d'habitude (Ian Mackaye, Henry Rollins, etc) mais cette fois ils ne radotent
pas les mêmes trucs). Sans en apprendre des tonnes sur le mouvement DIY ou sur
les Minutement ou le courant punk des année 1980, la grosse force de We Jam
Econo est son côté nostalgique très touchant même pour un inculte dans le
domaine. Le gros bémol c'est que la réalisation est assez amateur (des zooms in
sur les intervenants pendant qu'ils parlent = non!).
American Hardcore : American Hardcore est un documentaire
assez moche sur la musique punk aggressive des années 1980. Le problème c'est
que la réalisation molle et le mixe sonore déficient donne un côté amateur
cheap au film. Ce n'est pas tellement un problème dans un documentaire surtout
quand le sujet est intéressant. Mais voilà, bien que le sujet soit intéressant, le film est complètement inintéressant et comme on traite d'un sujet très vaste le film se perd en cours de
route. C'est que plusieurs joueurs clés de la scène n'ont pas voulu y participer parce qu'ils avaient un problème avec le réalisateur alors celui-ci à du faire avec ce qu'il avait sous la main sans jamais mentionner les pièces manquantes rendant le tout un peu foireux et créant
ainsi du révisionisme musical.
Scarce : Scarce c'est un peu comme Wrong turn 9 ou Motel
Hell 4, un film qu'on a vu plusieurs, plusieurs fois avant sans jamais être
tomber véritablement sur une bonne version du genre. Scarce est un peu plus
gore que la moyenne mais pas moins con. En plus, c'est canadien!
Scalene : Scalène est, on le sait tous, un triangle à trois
côtés différents mais scalène en japonais se traduit probablement par Rashomon car
Scalène raconte une histoire en 3 points de vue différents. Le sujet est
délicat : un ado handicappé est accusé du viol d'une fille du voisinage. Les
personnages sont détestables non pas qu'ils soient dignes de Jersey Shore mais
plutôt parce qu'ils viennent d'une classe sociale pauvre, une classe sociale qui tente de survivre
et etc... Évidemment il y a quelque chose de caricatural mais le réalisateur ne
traite jamais ses personnages de haut et c'est sa plus grande qualité. Le problème outre le budget
modeste est que la réalisation est prétentieuse. Tout est extrêmement approximatif non pas par manque de budget mais
tout simplement parce qu'elle tente d'imiter quelque chose de mieux. On
comprend ce que le réalisateur à voulu faire mais c'est souvent 1)inutile et
2)trop imparfait pour vouloir finalement dire quelque chose. Il s'agit plus d'un manque de vision et de talent(c'est son premier film) que d'un manque de moyen.
Raté.
Pawn Shop Chronicles : Dans un monde idéal Wayne Kramer
tournerait ce genre de film un peu cartoonesque et inutile et Paul Walker (RIP)
y jouerait ses meilleurs rôles. Mais voilà, nous ne sommes pas dans un monde
idéal, Paul Walker(RIP) est décédé et Wayne Kramer devra faire mieux. Bien que
Pawn shop Chronicles soit plus amusant et réussie que Smokin' Aces (film avec
lequel il partage un goût pour la violence cartoonesque et les personnages
caricaturaux) il n'en demeure pas moins qu'on a plus l'impression d'un
sous-Tarantino, réussi certes, mais 15 ans trop tard. C'est qu'on en a vu des
Things To Do In Denver When You're Dead pour rééellement croire que Pawn Shop
Chronicles est plus original. Mais comme j'ai mentionné plus haut Wayne Kramer a
du talent, il n'a pas l'égo de Joe Carnahan et il a beaucoup plus de style.
dommage qu'il s'adonne à faire des films qui ne font pas rire beaucoup de gens
à part peut-être Paul Walker (RIP).
Soft For Digging : Soft For Digging vaut vraiment une
écoute. Il se peut que vous détestiez le film mais il aura au moins réussi à ne
pas vous rendre indifférent. Un film sans dialogue où un vieillard en robe de
chambre part à la recherche de son chat dans la forêt derrière chez lui est plutôt intrigant. Soft
For Digging est un film au micro-budget où le réalisateur à soigné sa mise en
scène, sa direction photo et son ambiance. Loin d'être prétentieux, le film est
un objet étrange et intéressant comme il s'en fait peu.
Stitches : Stitches est une comédie d'horreur très gore qui
malheureusement n'a pas le bon ton. Les acteurs ne sont pas bons et l'humour ne
fonctionne pas. On comprend que le réalisateur ne se prend pas au sérieux mais
Stitches aurait pu être possiblement un classique s'il s'était contenté d'être
sérieux. On a raté une bonne occasion en ne soignant pas la mise en
scène. Évidemment le budget risible du
film n'aide en rien mais comme les effets spéciaux sont extrêmement réussis et
les meurtres très sanglants, la défaite du manque de budget n'est même pas une
option pour excuser la paresse de la mise en scène et le manque de direction
des acteurs. Dommage on aurait pu avoir un excellent slasher avec Stitches.
Summer Scars : Summer Scars est une tentative de Stand By Me
mais avec un côté violent beaucoup plus développé. En fait le film veut
tellement être actuel (l'intimidation des jeunes et etc...) qu'il se perd et ne
va nul part assez rapidement. Comme si traiter un sujet en surface était
suffisant pour ne pas avoir à expliquer quoique ce soit.
Tougher Than Leather : Possiblement le premier film Hip hop,
Tougher Than Leather est par moment navrant mais demeure divertissant malgré
tout. Écrit et réalisé par Rick Rubin avec l'argent qu'il a dû faire avec la
popularité de son label Def Jam, Rubin se donne en plus un rôle de mafieux où
le talent du producteur est plus que limité. Heureusement que Run DMC et les
Beastie Boys ont plus de charisme que Rubin et rendent le film amusant. Le
budget ultra-limité n'aide en rien mais les valeurs de production pour un si
petit budget sont surprenante et les cadrages biscornus et les travellings
donnent l'impression qu'ils ont pu influencer le travail de Hype Willians sur
un film comme Belly par exemple.
The Incident : The Incident est un thriller d'horreur bien
fait mais dont l'hstoire est complètement foireuse. Non pas que d'être
prisonnier d'un asyle durant la nuit soit la pire des idée mais le fait que
chacune des personnes qui y est internées soient des tueurs assoiffés de sang est quelque peu tiré par les cheveux. Les personnages sont loin d'être mémorable mais le
suspense fonctionne bien pour un film du genre. Dommage encore une fois, que
l'histoire soit tellement ridicule.
Dracula Untold : Je n'ai aucun souvenir du film sauf le fait
d'y avoir aperçu Dominic Cooper prisonnier de CGI mur à mur qui y perdait son
temps. On y raconte l'histoire du gars qui va devenir Dracula un jour et les
raisons qui l'on poussées à accepter de commencer à sucer du sang et se transformer en chauve-souris et etc...
Found : Found est un film qui se veut troublant, l'histoire
d'un gamin victime d'intimidation (on
s'en fout) et qui se réfugit dans les films d'horreur (en VHS) pour
s'apercevoir que son frère est un tueur en série ne va nul par. La morale est
surligner au gros marqueur gras mais la réalisation mollassonne ainsi que des
acteurs moins que convaincants finissent par nous achever assez vite. D'autant
plus, que le côté moralisateur est agaçant. La scène de torture est gore mais
réalisé de façon amateur et sans passion.
Les 10 dernières minutes se veulent choquantes mais comme le film est
mal joué, les enjeux et le suspense nous passent 10 pieds par dessus l'occiput.
The Battery : Je crois bien avoir vu 99% des films de
zombies existant et comme il y en a 3 nouveaux par semaine ça en fait beaucoup. Beaucoup trop. Beaucoup trop parce que environ 1% d'entres eux sont dignes de mention.
C'est très peu. C'est une très mauvaise moyenne, même. C'est à se demander pourquoi
on continue d'en faire. Probablement parce qu'il y a des gens comme moi qui les
écoutes. Malgré les imperfections, The Battery est possiblement le meilleur film de zombies depuis 28 Days Later, un film qui amène le genre ailleurs. Sans trop en faire et sans rien révolutionner, The Battery réussie à rendre la trame de l'apocalypse zombie originale. Et pourtant rien de particulier ne s'y passe. 30 minutes du films se situe à l'intérieur d'une voiture, les zombies sont quasi-absent. Bref, The Battery m'a éblouie par ces plans-séquences, sa musique, sa tension. Un bon p'tit film.
Le Vrai du Faux : Je ne suis pas quelqu'un de très intelligent ou de particulièrement futé mais je dois dire que ce Le Vrai du Faux m'a laissé complètement perplexe. Pourtant ça avait l'air si simple comme film : une comédie du gars qui a fait De Père en flic. Jamais une comédie n'aura été si peu drôle, jamais une drame n'aura si peu ému. Pourtant il s'agit d'un film d'Émile Gaudreault le gars s'y connais un peu en comédie(Le Sens de l'humour, Mambo Italiano, des films que je n'affectionne pas particulièrement). Des films qui ne nous oblige jamais à réfléchir ou a activer notre cerveau. Et là, Gaudreault nous arrive avec un semblant de simili-quelque chose de profond sur... quoi exactement? Le syndrome post-traumatique des soldats? L'état du cinéma québécois? Un compromis entre film d'art et film commercial? Toujours est-il que le canevas de base ne fonctionne aucunement. je ne sais pas dans quelle réalité habite Gaudreault mais il campe son film dans un Québec qui ressemble à Hollywood où les petites gens trippent fort sur les vedettes locales du grands écrans et où les réalisateurs de films populaires (comme Gaudreault) sont idolâtré par ces mêmes gens. Stéphane Rousseau autographie des DVD de ses films pendant un lancement d'un nouveau film, dans la scène d'ouverture. Je ne sais pas pour vous, peut-être que je suis trop casanier et n'a jamais été en mesure de me rendre sur un tapis rouge du genre mais je crois sincèrement qu'Érik Canuel ne signe pas d'autographes sur des DVD de Nez Rouge ou du Survenant pendant la première médiatique de ses films. Je suis même convaincu que 98% des québécois ne connaissent que Denis Villeneuve, Denys Arcand et Denis Héroux comme cinéastes d'ici. Gaudreault fait de la projection, je crois qu'il aimerait secrètement que les gens lui apportent des DVD de Surviving my mother pour qu'il puisse les autographier, il aimerait secrètement que les gens le reconnaissent dans la rue, que les policiers ne lui donnent pas de contravention sous prétexte qu'il a réalisé Nuit de noces et qu'il a fait partie du Groupe Sanguin. Il faut être crétin pour croire qu'un réalisateur de films à gros budget se promène en filmant avec son iphone sous prétexte de prendre des notes pour son prochain tournage. Ce genre de réalisateur a des recherchistes, des meetings de productions, des spécialistes du domaine que l'on veut explorer (ici, les soldats et le stress post-traumatique). Je ne crois pas que Michael Mann a suivi Ali pendant des semaines pour pouvoir faire Ali. Je ne crois pas que Spielberg est allé à la guerre pour tourner Saing Private Ryan. Ils ont fait leur recherche. Bref, si le film de Gaudreault représente le faux, alors le Vrai du faux est très vrai.
Live Nude Girls : Avec un titre comme Live Nude Girls on
s'entend que le public cible est les hommes qui aiment la pornographie parce
que Tera Patrick et Bree Olsen y jouent des danseuses et qu'à part
les amateurs de porno, personne ne connait Tera Patrick et Bree Olsen. Bien sûr
les amateur de Har Mar Superstar peuvent aussi être curieux puisqu'il y tient un
second rôle mais au-delà des fans, Live Nude Girls est un film qui ne devrait
en aucun cas être vu (sauf pour ceux qui croient que les porn stars ne peuvent
être de bonnes actrices, ils seront surpris puisque Tera Patrick s'en sort très
bien). Le film se situant en 1985 pour une raison que l'on ignore est filmé
tout croche et sans l'aide d'un soundman compétant donc la bande audio est
plutôt déficiente. Mais, dude, il y a des seins!
Fresh Meat : En tout cas, c'est pas mon film préféré...
Fresh Meat : En tout cas, c'est pas mon film préféré...
Macabre : Macabre est un très mauvais titre pour ce film non
pas qu'il n'y ai rien de macabre mais je l'aurais titré : Carnage. Parce qu'en
fait c'est ça : 90 minutes de gens qui s'entretuent de façon ultra violente
pour aucune raison valable. Le film n'a aucun humour, juste une suite de
tueries. Un peu comme À l'intérieur mais avec 3 fois plus de personnages donc
trois fois plus de gens qui se font trucider à coups de faux, de machetes, de
couteau, d'arbalète, de scie à chaine, bref des choses qui coupent. Réalisé par
les Mo Brothers, Macabre est bien meilleur que leur film suivant, Killers, film
qui a fait leur renommé de façon injustifié puisqu'il est assez mauvais(mais
tout aussi violent). Macabre plaira aux amateurs de film violent comme Cold
Fish ou Dream Home . Mais au-delà des meurtres ce
film n'a rien pour lui, aucun humour, aucun but, aucun suspense juste une suite
de cranes qui éclatent ou de têtes qui se font décapiter.
It Follows : Bon.... It Follows. J'ai une relation amour-haine avec lui. Les critiques dithyrambiques, le succès de sa bande sonore, etc.... Mes attentes étaient élevées. Mais ma déception ne tiens pas du faits de mes attentes mais plutôt du manque incroyable de rigueur du scénario. Le film mérite ses bonnes critiques mais il demeure extrêmement frustrant. Mais je crois que les bonnes critiques viennent surtout des "gens-qui-n'aiment-pas-les-films-d'horreur-habituellement-mais-celui-ci-fuck-my-life-c'était-différent-et-très-bon", donc le film n'est pas si horrifiant ou original ou etc qu'on le dit. Peut-être que mon appréciation ou mon respect pour le film grandira si quelqu'un peut m'expliquer ou me convaincre que le film semble dire quelque chose à propos de quelque chose, mais quoi? Parce que le sous-texte du film, bien qu'il semble évident, est difficile à décoder. On peut rattacher plein de signification au film (le SIDA, la peur de la mort, devenir un adulte) mais pour chaque analogie aussi facile soit-elle, il y a une multitude de scènes dans le film qui détruit les arguments. Un film n'est pas obligé d'être une analogie sur quelque chose mais il semble que ce soit le cas ici et elles ne fonctionnent pas. C'est facile de dire que le film est à propos du SIDA mais en quoi cela fait-il du sens dans le film (on attrape la malédiction en forniquant mais on s'en débarasse en forniquant....WTF?) Peu importe l'angle, peu importe l'analogie, ça ne fonctionne pas. Pourquoi le sexe? C'est beaucoup moins efficace de planifier une partie de jambes en l'air pour donner la malédiction qu'une morsure par exemple. Si la malédiction se passait par la morsure, ça ne changerait rien au film ou aux analogies qu'on veut bien lui donner mais ce serait plus simple. Je crois que c'est ce qui rend le sous texte si difficile à décoder, c'est que les boutons que l'intrigue pousse n'affecte en rien le récit, ce qui fait que le film est meilleur si l'on n'essaie pas d'en trouver une métaphore, mais la prémisse rend l'exercice tellement ardu. De l'autre côté, si on prend le film simplement comme un film d'horreur, comme un divertissement, il y a également pleins de lacunes. Loin de moi l'idée de vouloir voir un film parfait c'est seulement que dans ce cas-ci la logique du film n'est jamais respectée, ce qui le rend encore une fois difficile à apprécier. Parce que la réalisation est sublime, la musique également et l'ambiance fait peur, ce qui est plutôt rare pour un film du genre. La partie la plus difficile d'un film d'horreur est d'effrayé ce que 98% des films du genre omettent. Cette fois c'est réussi mais la logique ne tient pas la route au point de nous déconcentrer. Plus on y pense et moins ça fonctionne. On invente des règles que l'on ne respecte pas mais dont on ignore d'où elles viennent. Pas que ce soit absolument nécessaire de voir l'origine du mal mais dans le contexte du film où on y applique des règles, oui, l'origine à de l'importance. Ces règles changent au fur et à mesure que le film avance si bien qu'on n'a pas le choix d'y porter attention et c'est là qu'elles nous déconcentrent du film et de son appréciation. Bref, je suis frustré, voilà!
Cactus Jack : Cactus Jack est un western comique pas drôle
avec Arnold Schwarzenneger et Kirk Douglas. On a l'impression d'écouter un
épisode interminable et minable de Benny Hill dans le far-west avec ses
accélérés et sa musique débile. On a honte pour à peu près tout le monde qui
a participé de près ou de loin à ce film.
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