L’Écume des jours : Chaque fois que
Gondry sort un film, tout le monde devient un peu érectionné dans ses culottes.
Comme si on oubliais que la réussite de Eternal Sunshine Of The Spotless Mind
était en grande partie dû au scénario. Comme si on oubliait que les films
scénarisés par Gondry sont assez moches. L’écume des jours est certes, écrit
par Boris Vian et Gondry est semble-t-il l’homme de la situation mais c’est
aussi oublier que Gondry adapte lui-même le scénario et qu’il a plus de films
moches dans sa filmographie que de romans moches dans la bibliographie de Vian
(whatever that means). L’Écume des Jours est visuellement inventif, amusant et
beau. Scénaristiquement parlant, le film de Gondry est fidèle au roman, un peu
trop au point que rendre cinématographique quelque chose qui ne l’ai pas
devient lassant puisque ce qui relie cette inventivité soit l’histoire d’amour
est complètement vide. Le littéraire ne peut pas toujours devenir visuel.
L’artifice devient du tape-à-l’œil et perd de sa symbolique imagée. En rendant
visuel toute les inventions de Vian, Gondry ne fait que transposer un texte en
image, de façon vide.
Kick Ass 2 : Pas que Kick Ass soit un
grand classique mais il était plutôt amusant et passait un peu à côté de son
méssage en glorifiait un peu la violence. Kick Ass 2 est réalisé et écrit par
un dude qu’on s’en torche qui à jadis gagné un concours genre Star Académie du
cinéma. Ce qui semble être important pour lui c’est que le film soit violent et
drôle. Encore une fois, on change la BD pour en faire un film qui passe à côté
de son message et qui accumule des blagues pas drôles. Bien que tout ait un
côté bédéesque, le film ressemble plus à une peinture à numéro qu’à quelque
chose ressemblant minimalement à quelque chose de bon.
Unlucky Charms : Unlucky Charms c’est
une façon de profiter du succès de Leprechaun mais 15 ans trop tard. Alors on
adapte le film en parodie de télé-réalité mais 10 ans trop tard. On a donc un
retard de 25 ans pour un film qui va rembourser ses frais dans peut-être 25
ans. Unlucky Charms est donc un film mathématiquement peu plaisant. Beaucoup de
poitrines dénudés et de scènes de sexe tout ça fait par des actrices qui ne
savent pas jouer. Il y a une histoire mais je ne m’en rapelle plus, il y avait
trop de seins à voir alors fuck le récit! On dirait que le film a été tourné
dans l’entrée de maison du producteur avec l’éclairage disponible à portée de
main en un après-midi de juillet. Les acteurs sont embarassants et j’espère
qu’ils ont été bien payé.
Drinking Buddies : Drinking Buddies
n’est décevant que parce qu’il promet plus qu’il n’offre. Un film mumblecore
mais avec des acteurs connus détruit un peu le but recherché soit un genre de
ciné-vérité sur 2 couples sur le déclin. Olivia Wilde au naturel est toujours aussi
belle et Jake Johnson avec une barbe forment un beau couple d’amis. Par contre
Jason Sudeikis, Anna Kendrick et Ron Livingston ne sont pas crédibles en gens
du peuple. Pas qu’ils ne « soient » pas crédible mais comme ils sont
connus, il y a quelque chose qui se perd dans les intentions de faire
« vrai ». Sympathique malgré tout.
Hellbenders : Hellbenders c’est une
bonne idée mal exploitée. En fait, pas tant mal exploité que pas exploité
jusqu’au bout. Un genre de mélange entre Dogma et Bubba oh-tep et Jack Brooks : Monster
Slayer. Une comédie d’horreur vulgaire pas assez drôle et pas assez vulgaire où
des prêtres péchant à qui mieux mieux attendent la venu du diable pour le
retourner en enfer. La faute revient peut-être au scénariste-réalisateur (dont
le film est une adaptation de sa BD) qui n’a peut-être pas assez d’expérience
dans le domaine de la comédie. N’empêche que Hellbenders n’est décevant que
parce qu’il promet mieux mais il demeure toutefois divertissant et est de loin
supérieur aux essaies du genre.
Dracula 3D : Par où commencer? On sait
depuis longtemps que Dario Argento n’est plus que l’ombre de l’ombre de lui-même.
Pelt, sa contribution au Masters of Horror lui avait redonné des ailes mais il
nous avait pondu un Giallo complètement plus qu'exécrable. Peut-être que les problèmes
de production ont eu raison du film alors c’est pourquoi son Dracula 3D est
donc attendu. Pour voir s’il s’est vraiment refait la main avec Pelt. Pour être
gentil, Dracula 3D est un film minable. C’est comme si Argento depuis Two Evil
Eyes ne comprennait pas ce qui avait fait de lui le cinéaste culte qu’il a été
et qu’il est toujours pour autant qu'on ne s’aventure pas plus loin qu’Opera
(1988) dans sa filmographie. Les scénarios un peu trop explicatifs et les
dialogues mal traduits ont toujours été problématique dans le cinéma d’Argento
mais on s’en foutait un peu puisque la caméra, l’ambiance, la musique et les
meurtres inventifs et bien chorégraphiés nous faisait apprécier ses films. Ce
n’est donc pas de ce côté que les films récents d’Argento décoivent mais du côté
cinématographique. Comme s’il ne comprenait pas ou plus comment fonctionne une
caméra, des éclairages, des cadrages. Comme s’il ne comprenait pas la fonction
d’acteur. Il a toujours eu du mal avec les CGI alors imaginez maintenant il
doit utiliser le 3D. Dracula 3D est un hommage aux films de la Hammer et c’est
louable mais encore faut-il comprendre ce qui faisait de la Hammer un studio
favori des fans du genre. Pour Argento, un bon film de Dracula se tourne en
décors cheaps de studio ultra éclairé, trop éclairé. On dirait du mauvais
télé-théâtre. Même Les Belles Histoires des pays d’en-haut semble plus
réaliste d’un point de vue historique. Encore une fois l’inceste nous guette
puisque Dario dénude sa fille Asia pour la 5 ou 6e fois. On ne s’habitue
jamais à ce genre de scène, non pas parce qu’Asia Argento n’est pas superbe nue
mais parce qu’on sait que c’est son père derrière la caméra. Parlant de nue, l‘actrice principale se dévetie dans les 5 premières minutes de façon
non-érotique et accèssoire. C’est assez étrange de voir une fille se dénudé pour
rien dans un décors en carton ultra-éclairé où l’on peut apprécier à notre plus
grand désarroi, les imperfections de la-dite dame, à cause du HD. Non pas que la
midinette soit imparfaite physiquement mais on a pas pris en considération
qu’une scène aussi mal foutu allait à l’encontre du côté érotique recherché.
Thomas Kretcshmann est probablement le Dracula le moins impressionnant jusqu’à ce
jour délogeant ainsi Gérard Butler et Richard Roxburgh qui ont jouer le rôle dans des bides
cinématographiques. Les acteurs sont tous exécrables et jouent phonétiquement
avec une patate dans la bouche alors les scènes de tensions ressemble à
ceci :
Fille #1 : Poublas babou nono rectrif,
Dracula!
Fille #2 : Nassa issa mda ectrapur.
Fille #1 : Bablo pas bi !
Fille #2 : Don’t be scared!
On a l’impression que tout le monde parle
français comme Joey dans Friends. Les effets CGI sont d’une médiocrité extrême.
Dracula se transforme en mante religieuse pour une raison obscure mais
complètement loufoque et une scène de gare en CGI m’a fait vomir jusqu’à ce que
je me rapelle que le film est en 3D. J’ai donc compris pourquoi le train, la
fumée, la gare et les mouches étaient aussi réussi : pour compétitionner avec
Avatar. Rutger Hauer apparaît le temps d’une scène ou deux dans le rôle de Van
Helsing et joue avec un air torve, comme s’il n’en revenait tout simplement
pas que le décors en carton dans lequel il se trouve représente le studio du
film et que les acteurs à qui il s’adresse ne semble pas comprendre l’anglais.
Un film sans âme, sans suspense, sans tension, sans érotisme mais Dracula en
mante religieuse, ça vaut le visionnement.
Curse of Chucky : Curse Of Chucky est
le 6e film de la série. Il jongle avec beaucoup de chose en même
temps :il est une sorte de remake, une suite immédiate au premier film de
la série, il essaie de faire oublier le ton humoristique des deux précédents et
il essaie de bouclé la boucle avec les 5 films pour repartir à neuf. Un pari
réussit.Un film beaucoup moins drôle que ne l’était les dernier films de la
série, beaucoup plus sérieux, donc. Le film en profite pour créer un suspense
efficace et réussit l’exploit de faire un film d’horreur qui rapelle les années
1980 sans être con. Curse Of Chucky est un Direct-to-DVD mais le
profesionnalisme et le talent mis de l'avant donne l’impression d’un film au budget
énorme et qui aurait définitivement sa place sur un écran de cinéma. Une bonne
surprise.
Curandero : Curandero est un film
écrit et produit par Robert Rodriguez mais réalisé par Edouardo Rodriguez
(aucun lien de parenté). Curandero est un film que Miramax à laissé sur les
tablettes pendant 5 ans avant de le sortir en DVD dans l’indifférence la plus
totale. Pas que le film soit très bon mais il est visuellement soigné et très
sanglant. En plus, il nous permet de voir Carlos Gallardo, le mariachi
original. Tourné au Mexique et se déroulant dans le milieu de la magie noire, Curandero montre
le savoir faire de Rodriguez (Edouardo). Le film ne va pas au bout de ses idées
mais il est plus intéressant que bien des trucs américains tournés au Mexique dans les
dernières années.
Hatchet 3 : Hatchet 3 commence où
Hatchet 2 s’était terminé, dans le bayou avec une tête qui explose. On étire un
peu (beaucoup trop) la sauce pour trouver tout ça encore amusant. C’est gore et
les effets spéciaux old school sont excellents mais le plaisir n’y ai plus.
Cette fois c’est vraiment le dernier de la série puisqu’à la fin, sa tête
explose (encore).
Last Exorcism part 2 : Non mais quel
film de marde! On oublie le côté faux-documentaire qui faisait le charme en
plus d’être la raison de vivre du premier film et on se concentre de façon
classique sur « l’après » des évènements du premier. Mais de façon
complètement poche. Sans suspense, horreur, humour, amour, drame, sport, dessin
animé, sous-titre, science-fiction, religion, guerre, bataille navale,
poursuite dans un champs de pissenlits, explosion, nain, pirate, etc…Juste le
film le plus plate jamais crée. Je ne demande même pas de ravoir les 90 minutes
de vie que ce film m’a fait perdre, je ne veux pas qu’il me doive quoi que ce
soit.
The Collection : Il y a quelques
années le scénario d’une suite à la série Saw à été refusé, le scénariste à
donc utilisé le-dit scénario pour tourner un film original: The Collector, film
d’horreur surprenant quoique quel que peu ridicule. The Collector est de loin
meilleur que toute les suites à Saw sortie à ce jour (je n’ai pas vu le Saw
3D). Alors pourquoi ne pas en faire une suite avec The Collection? Qui dit suite, dit film inférieur, The
Collection est donc un film inférieur au précédent. Bien que tout soit
divertissant, remplie d’action et de gore que tout soit monté de façon rapide
(au point où les ellipses passent pour des mauvais raccords)malgré tout ça, le
film est complètement stupide. Du début à la fin. Rien n’est cohérent avec la
réalité. Tout est extrêmement con. Tout les personnages agissent de façon
idiote à chaque instant pour les services du scénario. Rien n’est logique dans
les actions des protagonistes. Comme le
film bouge très rapidement, le spectateur n’a pas tout à fait le temps d’y
réfléchir puisqu’il n’y aucun répit dans le film. il se passe toujours quelques
chose pour surprendre le spectateur. Des félicitations sont de mise pour
l’inventivité à laquelle le scénariste à pu trouver tout ces moyens de
piéger/torturer/massacrer ces gens mais des tapes sur la gueule se sont perdu
quand est venu le temps au scénaristes de tout raccorder ça ensemble.
Pat Garret & The Kid : C’est le
film avec Bob Dylan qui joue un cow boy. Il est plus crédible comme cow boy que
Mick Jagger ne pouvait l’être en Ned Kelly. Mais il est moins crédible en
acteur que ne pouvait l’être Mick Jagger (Freejack rules!). Peckinpah filme les
paysages de façon magistrale et ces acteurs (Kris Kristofferson/Jason Robards)
sont crédible. On a par contre l’impression qu’il était saoul lors du montage.
Pas que tout soit incohérent, juste inamusant.
Twilight’s Last Gleaming : Aussi
surprenant que soit ce film, il n’en demeure pas moins que The Rock est une
version sur le speed et la kétamine de Twilight’s Last Gleaming (non il ne
s’agit pas d’un prequel à Twilight). L’histoire en est pratiquement la même
mais sans explosion et/ou poursuite en voiture/tramway et/ou scène de sexe
et/ou Nicholas Cage en pleine fornication. Le montage n’est pas aussi
frénétiquement psychédélique que dans le film de Michael Bay mais plutôt simple
avec quelques split-screens. La finale est surprenante.
Devil’s Pass : Un faux-docu/found
footage/imitation d’un film à-la-Troll Hunter mais réalisé par Renny Harlin, le
dude qui à fait Cutthroat Island en plus de marier et divorcer Geena Davis. On
est loin de 12 Rounds qui lui était loin de Cliffhanger. Harlin ne cesse de
tourner des films de commandes soit pour adolescents pas super intélligents ou
pour fanatiques de films d’action qui n’en demandent pas tant. Devil’s Pass
ressemble à un film tourné par un débutant qui ne comprend pas le genre, écrit
par quelqu’un qui ne connaît rien d’autre que des clichés pour télégraphier son
intrigue et jouer par des acteurs qui ont été dirigé par un finlandais fou qui
jadis était marié à Geena Davis.
J’ai sérieusement l’impression que le réalisateur de ce film s’est
désisté au montage et que Harlin a complété le travail. Il l’a fait pour
Exorcist IV alors pourquoi pas pour Devil’s Pass, aucun projet n’est assez
petit ou minable pour ce viking barbu.
Blair Witch Project : On a souvent ri
de Blair Witch Project disant qu’il s’agissait d’un film sur 3 tatas qui
s’engueulent à propos d’une map perdue en pleine forêt. En le réécoutant,
force est d’admettre que c’est plutôt vrai. Ayant toujours été un défenseur du
film voilà que celui-ci à mal vieilli et je dois admettre qu’avec tous les
founds footages sortient dernièrement Blair Witch a beau être en quelque sorte
la raison de cette mode récente, il a perdu de sa superbe. La mécanique du film
m’est apparut tout à coup beaucoup trop évidente, les dialogues, trop écrit (la
faute à un montage qui va directement à l’essentiel). La finale est toujours
aussi intense mais elle m’a aussi toujours paru un peu plaquée après autant de
minutes de dialogues vides entre 3 tatas qui s’engueulent pour une map perdue.
Longest Yard : The Longest Yard est
une bonne idée sur papier : un match de football où tout les coups sont
permis entre des prisonniers et l’équipe de gardiens de la prison. Il est donc
normal qu’on en ait fait un remake (foireux). Le remake s’est concentré sur des
blagues de pénis, d’homosexuels et de flatulences avec Adam Sandler et Chris
Rock alors que l’original s’est concentré sur sa vedette, Burt Reynolds. Les
deux films n’ont finalement pas utilisé le potentiel que le scénario leur
offrait. Ce qui rend la version de Sandler encore plus foireuse puisqu’ayant
été tourné 30 ans plus tard, il n’a pas cru bon nous donner quelque chose de décent. La version Reynolds est
problématique sur plusieurs points. Le ton du film n’est pas clair. Il s’agit
d’une comédie mais sans humour et un peu trop vulgaire (à peine mais elle rend
confus le côté humoristique de la chose). Il s’agit d’un film de bromance mais
avant-gardiste, au point où par peur de ne pas être assez viril, on effleure la
question de bromance et le film à du mal à se rattraper par la suite au moment
du match de football. On y perd l’amitié et le etc dans les relations entre
prisonniers. Le film se concentre beaucoup trop sur la partie « Burt
Reynolds est un mauvais garçon » et « Burt Reynolds est en prison et
doit donc labourer des champs de marde ». Ce qui est 1)inutile et 2)finit
par laisser moins de temps au camps d’entrainement (trop court, trop de
personnages, pas assez de temps avec eux, deviennent inutiles au final) et moins
de temps au match (un peu trop garoché). On y perd donc les enjeux et le
divertissement que le film aurait pu nous donner. Burt Reynolds sans moustache
c’est divertissant mais pas assez.
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