Sector 7 : Sector 7 est une tentative
de recréer The Host sur une plate-forme maritime qui extrait du gaz ou quelque
chose comme ça. On a donc droit à un monstre en CGI qui ressemble à n’importe
quoi tout droit sortie du jeu Resident Evil. Le premier. Celui sur Playstation.
La créature n’est donc pas super convaincante. En plus il y a une tentative de
3D avec des tentacules et la langue qui sort à tout bout de champs. Bref, un
film de monstre avec un monstre raté et des acteurs débiles ce n’est pas super excitant.
Sector 7 n’est donc pas super excitant. D’ailleurs à peu près tout le film est
en CGI. La finale sur la plateforme avec la moto est beaucoup trop longue.
C’est parce que de voir quelqu’un sur une moto où le décors a l'air faux fait mal
aux yeux, alors il est préférable de garder au strict minimum une telle scène
au lieu de l’étirer inutilement dans ce qui ressemble à une tentative de
suspense, alors que le spectateur à lâché prise depuis longtemps et s’affaire à
faire autre chose de plus constructif comme se couper les ongles d’orteils.
The Thompsons : Suite de The
Hamiltons, The Thompsons est le genre de suite qui a un peu plus de moyens financiers que
le film précédent. The Hamiltons utilisait le found footage à-la-Cloverfield
pour raconté une histoire vampiresque dans un film au budget très très limité.
Avec The Thompsons on se retrouve outre-atlantique où la famille de vampires
(le vampirisme de la famille n’était révélé qu’à la toute fin de The Hamiltons
alors qu’ici on nage en plein Twilight)tuent des gens dans des diners ou dans
des pubs à-la-Near Dark avant de tomber sur une autre famille de suceurs de
sang. Les Vampires européens ne sont pas tellement différents ils ont des dents
pointus et tout le tralala. Le film essaie beaucoup de croire qu’il est beaucoup
mieux qu’il ne l’est en multipliant les pivots scénaristiques mais en vain. On
aurait dû se concentrer sur un scénario linéaire, basique plutôt que d’essayer
d’être original.
Fletch : Je n’avais jamais vu Fletch.
Je ne suis pas un fan de Chevy Chase et s’en est devenu un running gag avec mon
ami Phil qui lui ne peut écouter un film qui n’a pas pour vedette Chase. Pour
lui, Transformers serait beaucoup plus crédible si on remplaçait Shia Laboeuf
par Chevy Chase. Pour donner raison à Phil, j’ai écouter Fletch et sa suite. On
a détruit un roman pour l’adapter au talent et à l’humour de Chase dans ce qui
semble être une tentative de Beverly Hills Cop. Même la musique ressemble plus
qu’étrangement au soundtrack du film de Martin Brest sortie un an plus tôt.
Chase passe la totale durée du film à se déguiser avec fausses barbes et
perruques pour coincer un millionaire qui lui à promis une riche somme d’argent
pour le tuer en coyant que Chase/Fletch est un slacker/beach bum/sans abris
alors qu’il est journaliste. Tout est caricatural et Chase se réserve le rôle
du daddy cool toujours plus intélligent que les autres et où ses répliques
souvent drôles ont très mal vieillies. Fletch est une version très très très
inférieure à Beverly Hills Cop mais j'avoue que Transformers aurait été meilleur avec Chase
au lieu de Laboeuf.
Fletch Lives : Fletch Lives est la
suite de Fletch et le film ressemble étrangement à Beverly Hills Cop 2 sortie
un an plus tôt…
Good Luck Chuck : Dane Cook n’est
certainement pas mon humoriste préféré ni mon acteur préféré. Il n’a pas non
plus ma peau de visage préféré. C’est méchant, je sais mais Cook s’arrange
toujours pour jouer des rôles de gars cools et drôles et sexy pour qu’on oublie
qu’il a une des pire peau cicatrisée par l’acné. Ça ne me dérange pas vraiment,
ce qui me dérange c’est de faire comme si de rien. Dans un film aussi sexiste
et misogyne que ne peut l’être Good Luck Chuck, c’est un peu hypocrite de
faire comme si Cook avait le visage de Justin Bieber. S’il peut se permettre de
rire de femmes obèses, laides, hystériques, stupides pourquoi ne peut-il se
permette de nous faire une blague ou deux de sosies de James Edward Olmos. Gaff
et Cook, même combat. Bref. Good Luck Chuck commence plutôt surprenement bien
outre le fait que Dan Fogler qui joue le sidekick sexiste et minable, comédie
romantique oblige, est détestable, je m’attendais à quelque chose de bien moins
pire que prévu. Jessica Alba en jeune fillette gaffeuse peut être sympathique,
une histoire loufoque qui entre bonnes mains, peut aussi être sympathique. Mais
voilà que le film change du tout au tout en milieu de parcourt et là commence
une longue suite de scènes où les femmes nues et le sexismes vont bon train.
Parce qu’on sait tous que ce que les femmes veulent c’est se marier et
faire des bébés et qu’elles sont prêtes à tout pour arriver à leur fin et ce rapidement. Car
voyez-vous, Dane Cook, dans le film, est comme un porte-chance, chaque fois
qu’il couche avec une fille, celle-ci trouve « le bon » tout de suite
après. Ce qui fait que les femmes font la file, se dévêtissent et deviennent
très agressives car elles sont prêtes à se faire ramoner par Cook de façon
bestiale (parce que c’est drôle, tsé) pour trouver l’homme de leur vie. Mais ce
n’est pas tout, puisque Cook croit être amoureux d’Alba, il ne veut coucher
avec elle et la perdre par la suite dans les bras d’un autre alors pour
« briser le sort » il décide de coucher avec la seule femme au monde
qui ne pourra jamais jamais jamais rencontrer l’homme de sa vie : c’est à
dire une femme obèse-poilu-verrue-qui rote et pète. Parce qu’évidemment, si on
ne ressemble pas à Alba, on ne peut rencontrer l’amour et si on est
moindrement obèse, on est obligatoirement dégueulasse quand on mange, boit,
parle et etc.. Mais ce n’est pas tout, au moment où le film est complètement
condescendant, il prend une autre tournure puisque, je sais c’est hilarant, la
femme obèse trouve l’amour de sa vie en un milliardaire rien de moins, Cook
croit qu’il va perdre Alba et se transforme tout à coup en espèce d’obssédé
complètement caricatural, en dehors de son personnage et le film devient tout à
coup irritant pour l’âme. Il se
met donc à harceler Alba, parce que c’est le femme de sa vie, lui qui à dû
coucher avec 368 femmes dans un montage pratiquement pornographique un peu plus
tôt dans le film, ce qui nous fait rudement douter de ses intentions avec la
Alba. Alba le repousse par ce qu’elle le trouve un peu trop excessif mais
peut-être que c’est à cause de sa mauvaise peau.
MILF : 4 trous du cul, dans la fin
vingtaine jouant des collégiens incapables de parler aux filles de leur âge,
décident d’aller rencontrer des MILF (on est en 2013, on dit cougars) pour
fourrer. Alors que 2 d’entre eux se perdent dans l’enfer de « satisfaire
ses femmes insatiables » les deux autres se perdent dans un intrigue où
l’un couche avec la mère de l’autre sans trop se poser de questions ou remettre
sa morale en question. On a même droit à une scène hilarante où la mère et le
dude baisent en se filmant avec une webcam et lorsque le fils/meilleur ami
arrive, le couple se cache sous le lit pendant que le fils/ meilleur ami
regarde la vidéo en se masturbant. Hahaha, c’est vraiment drôle! Parce que
voyez-vous la mère qui est une salope, couche avec le meilleur ami de son fils
en cachette et là, hahahaha, elle est obligée de se cacher et doit être témoin
de son….hahahahaha…de son… hahahaha de son fils qui se masturbe en la regardant
baiser avec son meilleur ami sans qu’il sache que c’est sa mère. Oh mon dieu, que
c’est d’une drôlerie incroyable. Parce que c’est vraiment très drôle la
masturbation quand on a environ 4 ans d’âge mental. D’ailleurs quand on a 4 ans
d’âge mental, le mot pénis fait rire. Et le mot poil aussi est très drôle.
D’ailleurs le rôle du meilleur ami/fils semble avoir 4 ans d’âge mental. C’est
aussi très drôle de penser que toutes les cougars du monde se réunissent dans
un seul bar et qu’elles ressemblent tous à Lisa Ann ou Sofia Vergara.
The Hottie And The Nottie : C’est un
peu un croisement de There’s something About Mary et She’s All That qui étaient
eux aussi des remakes/croisements de d’autres choses (The Taming Of The Shrew
entre autre). The Hottie & The Nottie est connu surtout parce que Paris
Hilton y joue la fille la plus « hot » du monde. Tous les garçons se
l’arrachent et en bavent en la voyant faire son jogging matinal. Le personnage
principal n’est pas plus fûté ou sympathique puisque lui aussi essaie de mettre
ses mains dans la culotte de la Hilton. Mais pour qu’elle accepte, il faut que
quelqu’un puisse vouloir sortir avec sa meilleure amie qui est évidemment la
fille la plus laide du monde. Il n’y a pas tout genre confondue, une femme plus
laide que l’amie de Hilton. C’est supposé être drôle alors que ce ne l’est
aucunement. Aucun être humain accepterait de ressembler à cette fille sans
essayer quoique ce soit pour 1)avoir des cheveux soyeux 2)avoir moins de
boutons/accrocordons/vérues 3)épiller ses poils sous les bras/sous le nez/sur
les jambes 4)enlever tout ongle incarné 4)brosser ses dents 5) etc… Il est
impossible qu’un humain qui ressemble à ça ait des amis. Bref, on ne réinvente
rien ici, on veut juste faire rire et on rate notre coup. Évidemment la fille
laide va finir par devenir belle du jour au lendemain suite à une opération
dentaire. Elle aurait pu avoir une jeunesse beaucoup moins éprouvante que ce
qu’elle à vécu si elle était passé chez le dentiste 27-28 ans plus tôt. Le
personnage principal deviendra donc amoureux d’elle lorsqu’il découvrira
qu’elle à un beau body, ce qui me laisse perplexe sur le message du film.
D’autant plus que le scénario est signé par une femme.
The Garbage Pail Kids Movie :
Difficile à croire que ce film s’adresse à un public de 4 à 10 ans…Le film est
basé sur les séries de cartes Topps et non sur les poupées Cabbage Patch
Kids…Si pour vous, des marionettes qui urinent, jouent avec leur morve et
pètent leurs boutons semble être une bonne dose de divertissement familiale…et
bien ce film est pour vous.
Hit And Run : Je n’ai jamais vu Brothers
Justice, la bande-annonce m’apparaissait un peu amateur (mon genre, quoi!). je
me suis donc dit que je ne raterais pas Hit And Run, le second film de Dex
Shepard derrière la caméra. Pour une comédie, Hit And Run n’est pas drôle, pour
un film d’action, Hit And Run n’en a pas vraiment, pour un thriller, Hit And
Run, thrille peu. Le film ne peut garder une ligne directrice qui nous
permettrais de comprendre son humour. Il n’en demeure pas moins que le film est
surprenement divertissant grace aux acteurs qui semblent s’amuser et qui jouent
des personnages pas trop chiant ou détestable. Le film est un peu moralisateur,
ce qui finit par lasser. Pour une raison que j’ignore, je pensais à Bellflower
pendant le visionnement de Hit And Run et j’ai préféré le film de Shepard
plutôt que le ridiculement beau mais stupide Bellflower.
Can I Do It ‘till I Need Glasses : Ce
film à sketches est un peu l’équivalant d’une suite de mauvaise blagues salées
fait par votre grand-papa préféré durant un party de Noël en 1984. Et même en
1984, ses blagues étaient dépassé depuis au moins 58 ans. C’est donc un peu
l’équivalant d’une suite de blagues salées fait par le grand-papa préféré de
votre grand-papa préféré. Le niveau d’humour est sensiblement le même que celui
du Petit Blagueur Vol 4 (celui avec la pochette rose). Chaque sketche a une
durée d’environ 30 secondes et le niveau de blague est assez insultant. Mais si
François Massicotte à fait 5 one-man show et que 450 Chemin du golf
à eu 6 saisons, il y a forcément un public pour ce film.
The Great Happiness Space : Ce
documentaire est d’une tristesse incroyable face aux relations amoureuses et au
vide intérieur d’une certaine jeunesse japonaise. Je suis toujours un peu
cynique lorsque j’écoute un documentaire car la plupart du temps tout est un
peu scénarisé et filmé en fonction d’avoir des images pas tout à fait prises
sur le vif pour accentuer le point que le documentariste veut apporter. Et
c’est correct aussi. Dans The Great Happiness Space là où j’avais un problème
c’est dans la facilité à laquelle les garçons « escortes » racontent
leur façon de travailler et leurs trucs du métier à la caméra. J’avais un doute
quant à la dose énorme d’informations sur leur métier qu’ils livrent sans
pudeurs parce que je me disais que si leur clients voient le film, ses
« escortes » perdent toute crédibilité. Mais en milieu de parcours,
ce qui s’avèrait être un documentaire sur un aspect étrange de l’intimité
japonaise, le film prend une autre tournure et se concentre sur les clientes de
ses établissements où elles peuvent « acheter » des garçons et le
tout devient fascinant. Sans vouloir entrer dans les détails, courez au club
vidéo le plus près (c’est à dire votre site Torrent préféré) et écoutez The
Great Happiness Space.
Bad Ass : Bad Ass est basé sur une
histoire vraie, vous pouvez aller sur Youtube et voir le vidéo original (Epic
beard man). On a donc basé un film sur si peu pour en faire un espèce de Gran
Torino mais sans la voiture. Et Avec Danny Trejo. On y a ajouter un épilogue
pour développer le personnage principal alors que cet épilogue ne sert à rien
sauf d’y voir un acteur avec un fausse barbe encore plus fausse que les
moustaches des Beaties Boys dans le vidéo Sabotage. Ensuite on y ajoute une
intrigue mafieuse plate. Trejo passe d’un dude qui s’est fait justice dans un
autobus en espèce de justicier qui sauve la veuve et l’orphelin à coup de
savates et de tapes sur la gueule de façon redondante mais surtout inutile. Un
genre de Deathwish pas bon. Puis le film se termine sur une poursuite en
autobus insatisfaisante où on a droit à la scène cliché du méchant qui regarde
derrière lui en disant quelque chose du genre : Die motherfucker! Et se
fait rentrer dedans par un train sortie de nul part que personne n’a vu venir.
Tsé le genre de train silencieux qu’on entend seulement lorsqu’il est à 20
centimètre de nous et qui n’a pas allumé ses phares.
Apollo 18 : Je n’ai pas vu les 4 films
entre Apollo 13 et Apollo 18 mais je dirais que la qualité à vraiment pris le bord
depuis le film de Ron Howard. Je voulais voir Kevin Bacon et j’ai eu droit à du
mauvais found footage où l’on a ajouté des faux effets de pellicules
égratignées et autres effets faciles tout droit sortie de Magic Bullet. Il me
semble que Tom Hank ne se battait pas contre des roches-araignées, mais bon…
Bucky Larson Born To Be A Star : J’ai
toujours eu l’impression que les films mettant en vedette Will Ferrell sont
complètement et entièrement crées en post-production. Un énorme travail de
montage est fait dans les nombreuses prises et improvisations pour avoir une
ligne directrice qui se tient tout en ayant le plus de blagues éfficaces comme
dans le récent The Campaign, par exemple. Pas un grand film mais une suite de
blagues qui fonctionnent. Dans une production Happy Madison, j’ai l’impression
que tous les scénaristes rient beaucoup en pré-production, que les acteurs
s’amusent en production et que le monteur s’arrache les cheveux en
post-production quand il essaie de mettre un peu de cohérence et garder les
meilleurs blagues. J’imagine qu’il n’a pas grand chose à se mettre sous la
dent. Il s’arrache les cheveux car il ne comprend pas pourquoi autant de
brainstorming hilarant en pré-prod et autant de blagues sur le plateau de
production ne lui donne que 4 blagues sur pelliculle qu’il doit insérer dans 90
minutes de remplissage honteux. Bucky Larson, scénarisé par entre autre Adam
Sandler, est le pire film auquel Sandler à participé et on parle du gars qui à
fait Little Nicky et Jack And Jill. Bucky Larson est tellement anti-comique que
le film se concentre sur le côté comédie-romantique plutôt que sur son canevas
de base puisqu’on a oublié d’y inclure des blagues.
Straw Dogs : Je n’ai jamais été un
grand fan du film original et j’ai lu le livre(je suis donc très cool!) il y a
longtemps sans grand souvenir sauf celui où le film de Peckinpah y était assez
fidèle. Un remake n’était pas nécéssaire sauf si on adapte la société de
l’époque à celle plus contemporaine ou si le réalisateur à quelque chose de plus
à dire sur la nature de l’homme ou la société qui l’entoure. Rod Lurie n’étant
aucunement un scénariste incompétent, je me suis dit que le film ne pouvait pas
être si terrible. Lurie a un peu mieux développé le côté rural/redneck avec un
James Woods en très grande forme et il a ancré son film aux US of A plutôt
qu’en Angleterre. Mais au-delà de ces quelques changements le film est plutôt
mal écrit et surtout mal raconté. On s’aperçoit beaucoup trop tard que ce que
Lurie veut démontrer est le manque de colonne vertébrale de l’homme urbain moderne qui se
contente d’être bien et heureux avec une femme-trophée tandis que les vrais
hommes sont les rednecks qui agissent comme des brutes. Évidemment ce n’est aucunement ce que
Lurie veut nous dire mais c’est comme ça qu’il le raconte. James Marsden est
parfait dans le rôle du scénariste/homme urbain qui croit être cool avec sa
décapotable. Le reste de la distribution est à la limite de la caricature. On
nous sert une sous-intrigue de pédophilie/viol/autisme qui sert à montré
l’escalade de violence de la finale mais qui est complètement hors-contexte et
dont la conséquence est beaucoup trop grosse. D’ailleurs l’intensité qui mène à cette finale brutale est complètement hors de contrôle et beaucou trop mal raconté
pour qu’on y croit, on se croirait en plein mauvais thriller du genre Single
White Female-meets-The Good Son. Le but du film est cette finale où Marsden se fait justice mais elle semble plaqué de façon artificielle que parce que l'original faisait la même chose (même dans le film de Peckinpah on était à la limite de l'artificiel). De plus, la portion redneck est d’un racisme
malaisant. La scène de viol est supposé être discutable dans la mesure où
peut-être que la fille le voulait réélement (c’est son ancien copain qui la
viole) ou peut-être que l’ancien copain s’est retrouvé dans ce genre de jeu
sexuel où les deux avait l’habitude de s’éprendre dans de tels ébats, jadis. Ce n’est
pas clair et ça aurait pu être intéressant mais non seulement Lurie n’en fait
rien mais il oublie aussitôt cette histoire de viol et le personnage se
transforme tout à coup en machine à tuer assoifé de vengeance comme tout bon
redneck qui se respecte. J’ai la
forte impression que le film à été modifié par les producteurs pour être un
suspense/revenge plutôt qu’être un film qui veut nous dire quelque chose sur la
masculinité et la place de la femme dans le couple ou etc… Les réactions des personnages vont tellement à l'encontre de qui ils sont ou semblent être que les revirements ont aussi l'air d'aller à l'encontre de ce que le réalisateur veut vraiment nous dire. Sur une note
complètement hors contexte et peut-être même un peu sexiste de ma part, je
ne crois aucunement que Kate Bosworth soit une belle fille. Je n’ait aucun
problème à ce qu’elle soit belle aux yeux de son mari (dans le film)mais je ne
crois aucunement qu’elle soit l’objet de désir qui fait saliver tout les hommes
du film. J’ai eu beaucoup de difficulté avec cette partie du film. Ce n’est pas
tellement une question de goût personnel, comme je disais, je n’ai rien contre l’idée qu’elle soit belle aux yeux de son mari mais c’est impossible qu’elle
soit un objet de désir au point où tout les personnages masculins poussent des
répliques du genre : Wouldn’t you tap that ass! En montrant Bostworth et ses
47 livres. Je ne crois pas que Bostworth soit une fille laide ou un pichou mais je ne crois pas que les hommes se tourneraient sur son passage s'ils la croisaient dans la rue comme on nous la montre dans Straw Dogs.
Cirque Du Freak : The Vampire’s
Assistant : Le film est basé sur une série de livres pour jeunes ados
pré-pubère que je n’ai pas lu et que je ne lirais jamais. En voulant créer une
autre franchise à-la-Harry Potter/Hunger Games/Chronicles Of Narnia, Hollywood
a adapté un autre truc bidon qui ira rejoindre les films du même genre qui
n’ont pas rencontré le succès escompté (The Golden Compass, The Spiderwick
Chronicles, Lemony Snicket’s Unfortunate Events, Eragon, The
Seeker, Inkheart, Jumper) Cirque Du Freak est assez platement mise en scène
avec des effets spéciaux presque risibles, des acteurs pas convaincant (Salma
Hayek laissé à elle-même n’est jamais une bonne idée) un John C Reilly pas
comfortable dans un rôle principal, une intrigue vampiresque qui semble
beaucoup plus complexe dans les livres qu’à l’écran, des personnages qu’on ne
voit pratiquement jamais et qui nous laissent perplexe sur leur rôle dans
l’intrigue, des coins tournés rondements, une finale plus parodique que
convaincante et j’en passe. C’est comme s’ils avaient fait un film pour les
gens qui ont lu les livres, sans rien expliquer aux néophytes mais en y
changeant presque tout du livre pour insulter les fans de la série. C’est un
peu n’importe quoi.
Silent Night : Silent Night est un
remake d’un film (et ses 4 suites) que je n’ai jamais vu (mais ça ne devrait
pas tarder). Je n’ai jamais été attiré par ces films où un père Noël tue des
gens. Pas que je n’aime pas le Père Noël ou les gens morts mais ces films m’ont
toujours semblés assez mauvais. Mais pas assez mauvais pour que je m’y
intéresse. Bref, j’ai commencé par le remake. Encore une fois on essaie de
raconter une histoire un peu plus complexe qui n’en demande pas tant. On s’en
fout que le père de la fille ait
été tué par un méchant, que la fille à peur du père Noël etc… C’est un film où
un dude déguisé en Père Noël tue des gens pourquoi vouloir nous complexifier ce
qui est simple? Silent Night est assez gore, mais un bon vieux gore avec latex
et sang liquide. Il n’empêche en rien que les personnages sont idiots et
servent seulement à mourir de façon cruelle. On a droit, film d’horreur moderne
oblige, à des Suicide Girls qui courent nue dans la rue mais on a droit aussi à des éclairages aux néons très 80’s qui créer un atmosphère parfait pour un film
du genre. Silent Night The Remake peut rappeler Halloween A Shameless Remake By
Rob Zombie au point de vue de la photographie et de la brutalité, ce qui n’est
tout de même pas négligeable.
Storage 24 : Un film qui ressemble à
Skyline mais dans un hangar ou à Split Second mais sans Rutger Hauer, remplie
de gore, de personnages déficients et de dialogues embarassants ne peut être
super bon. Mais après avoir vu Sector 7, Storage 24 (tous des films avec des
chiffres!!!) est passable et beaucoup mieux construit.
The Factory : Je ne pensais pas qu’on
faisait encore des films de tueurs en série. Surtout sans âme comme The Factory
qui nous montre un tueur tellement inintéressant. Ce n’est pas un crime de
développer un personnage même si celui-ci est un kidnappeur/violeur. Pas que je
veux absolument sympathiser avec lui mais un minimum de compréhension outre le
fait qu’il « est fou » m’aide à apprécier. On ne peut pas toujours
refaire Seven mais justement, si Seven existe, la moindre des choses est d’élever
un peu notre écriture scénaristique. À part le fait que John Cusack ne semble
pas vouloir participer au film, le gros problème de The Factory est la
prestation minable de Jennifer Carpenter, le manque de développement des
personnages, les coincidences un peu trop exagérées mais surtout la finale.
Avec un pivot scénaristique surprise, The Factory semble être apprécié par les
gens qui ont justement été surpris par cette finale et détesté par tout les
autres. Le problème au cinéma post-Usual Suspects est d’avoir un twist final
dans les films de genre peu importe si cette finale surprise ait du sens ou
non, si elle change quoi que ce soit au film ou non. L’important c’est de
surprendre et il semblerait que si le spectateur est surpris, le film est donc
un chef-d’œuvre sans vraiment chercher à savoir si ça fonctionne. The Factory
ne fonctionne pas. Je pense comprendre où le réalisateur à essayé d’amener le
spectateur en le faisant suivre une fausse piste alors qu’il croise le tueur à
quelques reprises sans s’en rendre compte mais comme tout est mal raconté on ne
comprend pas les subtilité du suspense d’autant plus que le tueur n’est pas
tellement celui que l’on croit. De nous faire un montage de certaines scènes
flashbacks pour mieux nous faire comprendre les indices qui nous sont passé
sous le nez est non seulement un lieu commun mais est insultant dans un
contexte où l’identité du tueur n’a aucun sens. Et que dire de cette scène
finale avec le message sur le répondeur qui semble vouloir nous dire que ce
n’est pas terminé, sans vraiment que le spectateur comprenne ce qui peut bien
arriver de plus.
Good Neighbors : C’est en écrivant le
texte pour The Factory et en voyant Good Neighbors que j’en suis venu à la
conclusion que c’était facile de détruire un film sur très peu d’argument. Et
que souvent, certains flms payaient pour les autres. Et aussi que l’idée qu’on
se fait d’un film joue beaucoup sur notre appréciation de celui-ci. Good
Neighbors est le contraire de The Factory dans le sens où le pivot
scénaristique arrive 40 minutes après le début du film plutôt qu’à la toute fin.
Ce qui fait que tout les gens qui ont vu le film, ont détesté puisqu’ils
avaient soit 1)vu le punch venir avant la fin et 2)deviner qui est le meurtrier
donc le reste du film ne sert à rien. Ce que les gens ont omit de voir est que
l’identité du tueur en milieu de parcours n’est pas 1)le but du film et 2)pas
nécéssairement l’identité du tueur. J’ai compris en comparant les deux films
que les gens ont tendence à apprécier un film s’ils sont surpris et ont
tendence à le détester s’ils se croient plus intélligent en ayant vu venir
d’avance ce qu’ils savaient déjà. Mais jamais ces mêmes spectateurs ne mettent en
doute la nécéssité de cet élément surprise, ni sa crédibilité, l’important est
d’être surpris. Bref. Je n’ai pas lu le livre Chère Voisine sur lequel est basé
le film. Avant de visionner Good Neighbors, ma seul appréhension était que je
trouve Jacob Tierney un peu francophobe et je m’attendais à beaucoup de PC de
sa part entre anglo-montréalais et franco-montréalais même s’il se défend
d’être ouvert au canadiens français. Pour ce qui est de l’intrigue où un tueur
en série qui sème le trouble dans NDG pendant le Référendum de 1995 (une touche
inutile), je ne m’était pas fait d’illusion sur qui pouvait être le meurtrier
dans ce (presque)huis-clos. Au final, le film est surprenenment intéressant et
l’identité du tueur n’a rien à voir avec le trio de personnages tous
disfonctionnel à leur façon et qui finissent tous par être des tueurs également
à leur façon. Le but n’étant pas de deviner qui est qui mais plutôt où sont-ils
prêt à aller dans leur dysfonctionnement mental/social. Outre le fait
qu’Anne-Marie Cadieux y joue la pire imitation d’elle-même et du même coup la
pire imitation d’une québécoise, le film avec tout ses défauts mérite une seconde écoute.
Albino Alligator : Le seul souvenir
que j’avais gardé de ma première écoute du premier film réalisé par Kevin
Spacey était l’accident au début et le terrible accent québécois de Viggo
Mortensen. Je dois maintenant avouer que Mortensen à probablement le meilleur
accent québécois à avoir été mis sur pellicule(celui de Rosanna Arquette dans
The Whole Nine Yards est le pire). Le film est un huis-clos dans un bar
sous-terrain ce qui accentue le côté théâtrale du film. Les acteurs sont tous
très bon même si Joe Mategna nous rejoue son rôle de flic comme s’il était dans
un film de Mamet. D’ailleur il y a quelque chose de très Mametien dans Albino
Alligator. Quelque chose de wannabe-Mamet et j’imagine que c’est la raison pour
laquelle on a demandé à Mantegna d’y jouer un rôle. La mise en scène essaie
très fort de nous faire oublié le côté théâtrale et c’est partiellement réussi,
les scènes plus violentes en souffent beaucoup puisqu’elles sont moins
convaincantes. Et l’explication de ce qu’est un alligator albinos est
inévitable et beaucoup trop farfelue dans le sens où elle explique le film de façon artificielle.
The Three Stooges : Pour moi Sofia
Vergara est l’équivalant d’Eva Longaria. Oui on la trouve sexy mais c’est tout.
Quand Modern Familly (qui n’est vraiment pas si drole que ça) sera terminé,
Vergara accumulera le genre de rôle comme dans Three Stooges, une espèce de
cougar qui montre sa craque de seins et dont le manque de talent d’actrice fera
friser les oreilles. Je ne veux surtout pas détruire Vergara mais plutôt la
facilité qu’ont les gens de mélanger beauté et talent. The Three Stooges est
une relecture Farellyenne du trio experts en slapstick. Les frères Farelly
recyclent certains éléments de Dumb And Dumber, leur premier succès, pour
l’amalgamer à des blagues pas drôles (Larry David en nonne)et nous offre un
film épisodique sans vraiment aucun intérêt.
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