Lola Versus : Lola se fait largué par
son fiancé 3 semaines avant le marriage et on la suit dans sa période de dénie.
Pour tout les gens qui se sont fait larguer, le sentiment où on à l’impression
qu’il y a un vide sous nos pieds, comme si le sol se dérobait et que notre vie
se faisait aspirer de notre propre corps comprendront et se retrouveront dans
les élucubrations de Lola. Sa peine et ses remises en question ainsi que toutes
les mauvaises décisions qu’une situation comme celle-là peut nous faire prendre
en délirant à fleur de peau et que l’on finit par accepter comme étant de
l’expérience ou un travail sur soi peuvent nous être famillières. Lola accumule
les mauvaises « dates » avec des imbéciles et se lance dans des
histoires un peu voué à l’échec car elle n’est pas tout à fait consciente de
son état d’esprit et pas tout à fait prête à se lancer dans une autre aventure. Comme Greta Gerwig tient le rôle de Lola, les critiques ont
eu de la difficulté à avoir de l’empathie pour son personnage puisqu’elle est
beaucoup trop cute, porte de trop belles robes et habite un trop bel
appartement pour se permettre d’être aussi déconnectée de ses émotions. La
beauté de Gerwig n’a rien avoir avec les décisions aléatoires de son
personnage. Sa situation amoureuse et émotive à tout à voir avec ses décisions
non-réfléchies et Gerwig nous joue Lola de façon réaliste et sympathique, donc,
le spectateur peut se reconnaître et ses mésaventures n’ont absolument rien
d’exagérées ou rididules. Elles ne sont pas non plus des excuses pour nous
faire rire. Lola Versus resemble aux films indépendants du genre des années
1990 comme The Tao of Steve ou Walking And Talking.
Stoic : Stoic est un film de prison
cheap, basé sur un supposé fait véridique de trois tauleurs qui tuent et
violent un 4e prisonnier dans leur cellule. Tout le film à lieu dans
la-dite cellule mais il n’y a rien de trop théâtrale. Il faut dire que la
caméra nerveuse et les entrevues avec les détenues racontant les évènements
donnent un dynamisme compétant. Ce qui est étonnant puisqu’il n’y a rien
d’autre de compétant dans ce film tourné avec une mauvaise caméra et metant en
vedette des acteurs has been genre John Connor.
My Super Psycho Sweet 16 Part 2 : Film
tourné pour la télévision et produit, à ce que j’ai compris, par MTV, MSPS16
part 2 est la suite d’un film que je n’ai jamais vu. Un genre de I Know What
You Did Last Summer avec un tueur qui a pour victimes des ados sur un campus
dans une petite ville. Les acteurs sont plus beaux que bons et encore… et il
s’en dégage une ambiance très télévisuelle genre afterschool special. On essaie
de multiplier les pistes et les surprises alors que le spectateur essaie très
fort de ne pas s’endormir.
Push : Visuellement, Push se démarque
grâce entre autre aux couleurs et éclairages utilisés. Il faut dire que Hong
Kong n’est pas la ville la plus utilisé dans un film d’action américain. Ce qui
lui donne un côté recherché et différent des films du genre. Mais le récit est
assez confu, non pas une confusion voulue pour surprendre le spectateur ou
compliquer les choses mais plutôt une confusion où l’on ne comprend pas
vraiment les enjeux et où tout semble un peu mal foutu. On ne comprend pas qui
sont les bons qui sont les méchants et pourquoi ils le sont ou non. Les
personnages se battent entre eux sans qu’on ne comprenne les enjeux. Même les
acteurs ne semblent pas comprendre qui ils sont. C’est le genre de film où il y
a beaucoup de fenêtres et vitrines qui explosent au ralentit pendant que les
protagonistes s’enfuient en cachant leur visage.
Neighbour : Film d’horreur assez trash
où une fille, joué par la pire actrice ever (une des bimbos de Bitch Slap)
séquestre ses voisins ou en tout cas, des gars qu’elle connaît, dans son
sous-sol. Des rotules se font arracher, des urètres se font massacrer à coup de
tige de métal, des crânes se font marteler, etc…Il n’y a aucune raison valable
pour qu’elle massacre ces garçons comme il n’y a aucune raison pour que la mise
en scène, assez pauvre, nous donne des soi-disant flash backs pour nous mener
en bateau du genre : est-ce un rêve? Hein? Peut-être? Peut-être pas? Mais
peut-être que oui? Le film a un aura amateur du type : j’ai un oncle pas
mal blood qui nous prêterais son sous-sol pour tourner un film. Les acteurs
essaient fort mais ils sont terribles et jamais convaincants (c’est peut-etre
moi qui trouve que le gars ne crie pas assez quand on lui entre une tige dans
l’urètre)mais les effets spéciaux sont crades et fonctionnels. Il y a de
l’humour mais le genre d’humour pas drôle ou comique ou loufoque ou etc…Le nom
du réalisateur inconnu apparaît en très grosses lettres prétentiseuses au début
et à la fin comme s’il s’agissait d’un film de Lars Von Trier.
The New Daughter : The New Daughter
est un film d’horreur qui accumule le plus d’idées possibles qu’il en devient
presque intéressant (pas vraiment). Kevin Costner déménage dans une maison en
campagne avec ses deux enfants. La maison n’est pas tout à fait hantée mais
presque et elle est à deux pas d’un cimetierre indien parce qu’on sait tous
qu’un cimetierre indien c’est mal. La fille de Costner se met à gosser dans le
cimetierre et à entendre des voix et à devenir un peu étrange à l‘école, etc…
Costner n’étant pas super doué à parler hormones, puberté et menstruation à son
adolescente, il laisse les choses aller jusqu’à une finale où il doit tuer et se battre contre des espèces de
monstres intra-terrestres qui rappelle celui de Signs. Le film n’est pas
mauvais et il finit par nous surprendre.
Sex And Zen : Film érotique qui n’a
absolument rien d’érotique, Sex And Zen est une suite de scènes sensuelles avec
flute de pan comme musique et rideaux de soie comme décors.
Sex And Zen 2 : C’est un peu la suite
de l’autre avec des éclairages au néon très pub années 1990.
Sex And Zen Extreme Ecstasy 3D : Il y
a plein de scène de sexe mais pas en 3D. Par contre, il y a aussi une intrigue
d’épées et de couteaux qui eux, sont en 3D avec du sang en CGI en 3D et la
musique de Kill Bill pour donner un effet comique. C'est spécial! Tout est un peu cheap du
côté de l’animation 3D et des effets spéciaux et de l’intrigue et des acteurs
mais comme le film à battu, en Chine, le record d'Avatar au box-office, c’est peut-être
moi qui n’a rien compris.
Modern Romance : Modern Romance est
comme une version névrosée d’un film de Woody Allen ou une version film d’un
épisode de Curb Your Enthousiasm 20 ans plus tôt. Albert Brooks écrit, réalise
et joue dans ce film qui n’a rien de super sympathique. La faute entre autre au
personnage joué par Brooks qui essaie de se remettre d’une rupture amoureuse
avec sa copine qui est très patiente avec lui. On suit en fait les tribulations
de Brooks où il ne fait que des conneries qui en principe dans ce genre de film
peut s’avérer loufoque et possiblement drôle. Mais on ne peut jamais
s’identifier au personnage puisque Brooks bien qu’il se met dans des situations
qu’on comprends, est tellement antipathique, jaloux, inssistant et névrosé
qu’on comprend sa copine de ne pas vouloir le voir. C’est à la limite de
l’obsession maladive. Il y a donc toujours un malaise. Peut-être que c’est le
but aussi. Brooks et sa copine finissent par revenir ensemble mais dans une
scène qui n’a rien de très romantique.
The Son Of No One : The Son Of No One
est une autre collaboration Dito Montiel/Channing Tatum. Probablement le pire
film qu’ils ont fait ensemble, TSONO est un thriller policier qui se veut
réaliste et qui au final, ne fait pas vraiment de sens. Du point de vue de
l’intrigue, il n’y a aucun sens à ce qui arrive au personnage. On essaie de
créer des personnages de flics corrompus pour nous faire croire qu’ils ont un
lien avec les évènements et nous faire croire qu’ils ont tous quelque chose à
cacher ou à perdre alors que finalement on improvise un peu n’importe quoi pour
une conclusion un peu en queue de poisson. Katie Holmes est particulièrement
mauvaise et son rôle ne sert à rien alors qu’on met l’emphase sur le fait que
les évènements ont une portée négative sur le marriage et la vie de famille de
Tatum. C’est le genre de film où il y a fusillade sur le toit d’un édifice à New York et qu’en arrière plan,
on peut voir des passants qui regardent la scène vu d’une passerelle
piétonnière et qui s’en torchent.
Les Infidèles : Se voulant avant tout
un projet « entre chums », Les Infidèles est une film à sketches qui
traitent d’infidélité de façon humoristique la plupart du temps mais jamais
drôle. Il faut dire que Lellouche et Dujardin personifient souvent des
caricatures d’êtres humains allant jusqu’à porter des moustaches ridicules ou
des perruques innaceptables. Leur caricature ne sied pas du tout au ton
humoristique du film et les sketches sont pour la plupart assez plates parce
que Lellouche et sa bande ne prennent jamais aucun risque en filmant des lieux
communs sans essayer de dire quoi que ce soit ou d’innover. La blague finale
est probablement la meilleure du film mais comme il s’agit d’un film à
sketches, on ne peut pas vraiment comprendre se qui amène les personnages
jusque là.
Il n’y a rien de grossier ou de touchant ou
de drôle ou de moralisateur ou d’intéressant dans Les Infidèles, juste une
suite de sketches emmerdants. Reste que la distribution semble s’amuser comme
des fous mais le spectateur ronfle fort.
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