Left Bank : Film d’horreur belge ayant ses détracteurs ainsi que ses admirateurs, autant dire qu’il ne laisse pas indifféent. Il faut dire que les personnages ne sont pas très sympathiques, que l’histoire est lente et que le film est rempli d’une imagerie dont on ne comprend jamais vraiment s’il s’agit d’un rêve, de symbolique flamande ou de style bidon. Le film est lent si bien qu’on ne sait jamais vraiment où il se dirige et une fois arrivé à sa conclusion qui peut sembler ridicule pour certains, on en comprend beaucoup plus sur cette symbolique, ces rêves mais il est trop tard, le film est terminé. Une chose est sûr, ce film mérite une seconde écoute. En plus de faire jaser sur sa signification. Une très bonne surprise.
Kinchiku : Le leader d’un groupe de…de…d’anarchistes? Se retrouve en prison et c’est à sa copine que revient le droit de continuer les activités de ces activistes. L’histoire est simple mais il faut la lire derrière la pochette du DVD car en visionnant le film, on pige que dalle. Pas que ce soit psychédélique et tout mais plutôt que c’est foutrement mal filmé, extrêmement mal monté et particulièrement mauvais. On voit que le réalisateur cherche à créer un style mais il n’y arrive jamais autant avec son montage approximatif qu’avec sa composition du cadre mal chié. C’est gênant! Mais ce qui est encore plus gênant ce sont les scènes de sexe où l’on peut voir des couilles de japonais taper flasquement sur les fesses d’une japonaise un peu dégueu qui jouit en faisant des faciès iritant pour la pupilles. Après avoir couché avec tout les membres du groupe (sauf 1, le petit gêné à lunettes), ils partent tous en excursions dans la forêt pour… je ne sais trop… mais on fini par couper le pénis de l’un, exploser la tête de l’autre en plus de jouer dans sa matière cervicale, on tranche la tête de l’un, on mitraille les trompes de phalopes de l’autre avec un shotgun etc… comme ça jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un et même lui, gêné par sa performance, j’imagine, s’enlève la vie en se laissant glisser le cou sur son sabre.
Zapped : Moment de gloire dans la carrière de Scott Baio, Zapped est une comédie adolescente qui semble avoir de la difficulté à trouvé son public cible. Après avoir reçu un coup sur la tête et inventer une boisson bidon dans son laboratoire d’école, Baio se met à pouvoir déplacer des objets télékinétiquement. Tout ça est évidemment très stupide avec beaucoup d’humour famillial et caricatural jusqu’à ce que Baio utilise son pouvoir pour dévêtir des poitrines et dénudir des seins féminins. Ce que je croyais être un genre de Watatatatow :the movie devient tout à coup un Porky’s… pour adolescents. Une finale Carrie-esque qui avec ses seins et ses robes qui s’envolent diffère des feux et meurtres du film de De Palma tout en nous laissant espérer que jamais plus ils n’oseront refaire un film dans le genre…
Zapped Again : Ils ont oser refaire un film dans le genre et il se titre : Zapped Again. C’est un peu la suite de Zapped mais 8 années plus tard, mieux joué, moins stupide (un peu) et moins de seins.
The Wiz : The Wiz, c’est la version cinématographique de la pièce de Broadway basé sur le Wizard of Oz mais pour les afro-américains du ghetto new yorkais. Michael Jackson y joue l’épouvantail et Diana Ross, Dorothy. Les chansons sont entrainantes mais oubliables, et le film est visiblement tourné dans un studio, alors les décors sont impressionnant mais hermétiques. On aurait dû tourner dans les rues de la ville. Le budget en aurait pris un coup mais à ce que je sache, le film à coûté très cher alors…
7 Women for Satan : Aussi connu sous son titre original : Les Weekends maléfiques du Comte Zoroff, ce film français est une honte cinématographique mais un bon partie pour une programmation double avec un film de Jean Rollin. L’histoire est simple mais on semble vouloir la compliquer avec une imagerie psychédélique où plusieurs femmes se mettent nue et courent dans un champs ou une forêt ou etc… En poussant beaucoup sa chance, Michel Lemoine (scénariste, acteur et réalisateur) tente de nous faire croire qu’il s’agit d’une suite au film de 1932 The Most Dangerous Game. On y croit pas une seule seconde. Certaines scènes sont incompréhensibles, ex : une femme dont le comte Zoroff vient de faire la connaissance s’enfuit parce qu’elle a peur de lui (il l’a giflé et insulté quand même). Elle s’enfuit donc et le Comte la poursuit en cadillac, dans la forêt, accumulant les crissement de pneus sur la pelouse et les virages dangereux entre les rochers pour ensuite la happée avec sa voiture, s’excuser et lui dire qu’il l’aime alors qu’elle est morte. Les dialogues sont risibles et font de ce film une pure merveille.
Wicked Little Things : L’histoire est banale mais certaines images sont angoissantes. Des enfants mort-vivants tueurs-vengeurs, on n'en voit pas assez dans les films. Le tout est gâché par une sous-intrigue où de méchants hommes d’affaires avec des fusils surjouent leur rôle inutile ainsi qu’un hermite qui est rapide pour aviser les nouvelles venues (Lori Heuring, Scout Taylor-Compton et Chloe Moretz) d’un danger environnant tout en révélant le moins possible ce qu’il s’y passe préférant être mystérieux et ambiguë. Boring….
The Hamiltons : The Hamiltons est le genre de film à micro-budget où tout à été tourné avec une caméra cheap (on est loin du Nadja de Michael Almereyda quand même). On justifie la mauvaise qualité de l’image en faisant du film un faux-documentaire. Dans ce cas-ci, un faux-film-familial. Le problème c’est qu’on ne voit pratiquement aucune différence entre ce qui constitue le document familial, le film et le POV des victimes de la familles Hamilton, mis à part un faux 4:3 pour ce qui est filmé par la caméra familiale. Tout est extrêmement foireux et prend plusieurs dizaines de minutes avant de comprendre la structure formelle du film. À mon avis, ce n’est pas réussi. Le jeu des acteurs non plus n’est pas réussi et c’est ce qui semble bizarre dans ce film. Tous les acteurs donnent l’impression qu’ils sont bons. Ils sont extrêmement mal dirigé et déblatèrent des clichés de façon cliché, ce qui enlève beaucoup de réalisme à l’ensemble. On a parfois l’impression qu’on a pas laissé les acteurs jouer comme ils l’auraient souhaité. C’est vraiment dommage car la conclusion du film est intéressante. The Hamiltons gache une bonne finale intriguante avec un visuel de marde ne servant pas le récit et une pluie de clichés embarassants.
The Gravedancers : Il y a quelque chose de très ridicule dans ce film où deux rednecks dansent sur une tombe ou deux dans un cimetière pour ensuite être hantés par les spectres des tombeaux profannés par la danse. Il n’y a rien de sérieux dans cette intrigue où on y mêle deux recherchistes en phénomènes paranormaux qui radotent tout plein de niaiseries. Tout y est ridicule, surtout les effets spéciaux. Le gros problème c’est que le film se prend très au sérieux et c’est ce qui empêche le spectateur d’apprécier ou bien même de rire du film à ses dépends. Une pure perte de temps.
Zatoichi’s Pilgrimage : Aussi connu sous le titre Zatoichi’s Ocean Voyage, ce film ne se passe jamais sur un bateau ou en bordure d’un lac ou rivière. Un peu plus grand guignolesque que les précédents opus (une main se fait couper, beaucoup de sang rouge-peinture), cette quatorzième aventure du samourai aveugle est divertissante.
Zatoichi’s Cane Sword : Même si le titre semble vouloir se concentrer sur l’épée de Zatoichi, on n'en fait jamais vraiment un cas dans le film. Même si celle-ci sert à couper à travers des barils en bois et des murs en bamboo. Peut-être est-ce une métaphore pour parler du pénis de Zatoichi car pour la première fois en 15 films, il masse une femme. Il est peut-être aveugle mais il n’est pas fait en bois.
Zatoichi the Outlaw : Un autre des films de la série où je n’ai pu avoir accès aux sous-titres. Les dialogues éaient très difficiles à comprendre car je ne parle pas japonais. Depuis les 2 derniers films de la série, il semblerait que Zatochi prend une tengente un peu plus gore. Il y a donc du sang qui coule dans Zatoichi the Outlaw mais il y a également une tête tranchée à coup de sabre ainsi qu’une femme se faisant torturer à la cire de chandelle avant d’aller se suicider au bout d’une falaise.
Zatoichi’s Challenge : La bataille finale se passe sous la neige pour une 2e fois dans cette série de films mettant en scène un samourai aveugle. La neige tombe en gros flocons, c’est presqu’une tempête et le lendemain, Zatoichi quitte le village où la neige à entièrement disparue. Il verse une larme (ce n’est pas à cause de la neige mais à cause d’un gamin) Zatoichi est donc un homme sensible même s’il a tué environ 300 hommes depuis le début de la série.
Flash Point : Donnie Yen continue, à 48 ans, d’enfiler les films d’action dans son Hong Kong natal à un rythme d’enfer. Il a su se renouveller au moins 3 fois depuis le départ de Jackie Chan et Jet Li vers Hollywood. Flash Point n’est rien de moins qu’une imitation d’hybride entre John Woo et les meilleurs Jackie Chan (ceux mis en scène par Sammo Hung) mais une très bonne imitation. L’aspect John Woo-esque ne se fait sentir qu’au tout début, en surface seulement mais le film fini par prendre son envol et on a affaire à une solide série B où les combats, surtout la finale, pourraient presque faire rougir ceux de Drunken Master 2.
Alien VS Ninja : Il y a certainement un « Alien » dans ce film, mais il y a environ 40 ninjas alors le titre est quelque peu trompeur, je dirais. Le alien est un homme dans un habit en caoutchouc et les effets spéciaux sont une gracieuseté de Cheapo-CGI. L’histoire est simple (voir le titre) et est remplie de personnages-dont-on-s’en-bat-les-couilles, en plus d’un humour bon enfant et des centilitres de fluide corporel étrange. Sans être gore à souhait, le film accumule les scènes foubraques en essayant le plus possible de divertir. Je dirais que malgré le choix douteux de certains passages et la qualité caoutchouteuse de plusieurs effets, ce film est supérieur au niveau du divertissement à Alien VS Predator, et Alien VS Predator 2.
Biozombie : Comédie zombie-esque hongkongaise pas drôle, pas gore et pas amusante. Le premier zombie apparaît après 30 minutes. On a donc droit à 30 minutes de comédie pathétique, rien de trop embarassant. Le film ne se prend jamais au sérieux ce qui lui donne un côté très amateur, très caricatural et très oubliable. On a l’impression qu’il est tout droit sortit des années 1980 alors qu’il date de 1998. Si le spectateur est habitué aux comédies peu subtiles de Hong Kong, Biozombie passe le test. La finale se prend pour un jeu vidéo de façon peu convaincante. Un sous-Shaun Of The Dead (même si le film de Wright est sorti 6 années plus tard).
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