C’est dans un Métropolis au tier remplie que Band de Garage est monté sur scène pour célébrer les 10 ans de C4. Après une demi-chanson Les Dales Hawerchuk sont également monté sur scène pour la partager avec Band de Garage mais aussi pour créer un super groupe rock (Band Hawerchuk? Les Dales de garage?) et faire monter les décibels pour un public qui en redemandait. Ils ont pu ainsi puiser dans la discographie de l’un (Corpo-Trash-Vidange et Cassette II) comme de l’autre (Les Dales Hawerchuk et Les Dales Hawerchuks 2).
Ils ont livré un court condensé de rock garage intense. Tellement condensé que les 30 minutes en ont paru 22 de moins. De « Mais où est donc Carnior? » à « Le Reel du pt’tit minou » en passant par « Chasseur à l’affût », le super groupe à profité de chaque seconde à sa disposition pour nous montrer que le gros rock sale n’existe pas seulement à Detroit. Les Dales en ont profité pour nous jouer une nouvelle composition qui donne un avant-goût du prochain album qui sera encore plus puissant tout en ayant l’air d’être plus étoffé.
Ensuite est arrivé Gatineau avec son hip hop pseudo-engagé et pas très dansant. C’est que après une dose de rock, les cris et la prose de Gatineau gachaient un peu le plaisir que Les Dales Hawerchuk et Band de garage avaient sû créer. Seba, le chanteur avait beau s’époumonner et la musique avait beau être forte, le rythme était absent, les « grooves », inexistantes. Gatineau faisait touriste dans cette soirée consacré à C4, le label de Gatineau, certe, mais consacré surtout au rock. Même sa choriste n’assumait pas son rôle et avait l’air éffacé. Il faut dire que Seba faisait tout pour lui voler la vedette, même jusqu’à enlever son chandail comme s’il était le frère jumeau de Ryan Reynolds.
Gatineau n’avait pas sa place dans cette soirée, d’autant plus que Galaxie est venu tout de suite après pour donner un leçon de rock à coups de gros « riffs » gras et sales.
En ouvrant avec « Entre la lumière et le bruit » à plein volume, Olivier Langevin et ses comparses ont pratiquement détruient les murs du Métropolis en crachant une décharge de décibels. Ils ont défoncer le décors comme le chante si bien Langevin sur « Piste 01 » premier extrait du nouveal album Tigre et diesel. Bien qu’il soit la tête dirigeante du projet, Langevin ne prend pas toute la place, on avait l’impression de voir un groupe rock homogène où chaque musicien a son mot à dire. Pierre Fortin martelais sa batteire de façon magistrale et Langevin avait le charisme d’un jeune Jon Spencer. Ses « riffs » de guitares pesants n’ont rien à envier aux Queens Of The Stone Age de ce monde. D’autant plus que Langevin donne l’impression que jouer de la guitare est facile.
Les deux choristes ont aussi pris d’assaut la scène avec autant de présence et de charisme que leur collègues.
Galaxie ont joué des chansons de tout leurs albums mais surtout du plus récent. Même « jusqu’à la fin », chanson plus lente, nous a été servit avec distortion et intensité.
Un grand Spectacle!
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