2 semaines assez décevantes au niveau de la cinématographication.
Love & Other Drugs : Nayant jamais été un fan d’Edward Zwick, en fait il me laisse indifférent, je dois admettre que je ne comprends pas son Love & Other Drugs. Pas que le film soit d’une complexité incroyable ô non, loin de là, mais plutôt les raisons d’être du film sont confusantes. Habitué aux films à gros budget (The Siege, The Last Samouraï, The Glory, The Legends Of The Fall, The Blood Diamond, The etc…), Zwick revient à la comédie romantique dramatique, sa première depuis About Last Night dans le temps où Rob Lowe était un jeune premier (et James Belushi). Love & Other Drugs ne va jamais en profondeur dans son récit, toujours en surface, tellement en surface que les ruptures de ton détonnent du reste du film trop dramatique. Une blague de pénis en érection entre frères suivi d’une visite à l’hôpital avant un meeting un peu lourd de gens atteint de parkinson complique un peu ma compréhension du ton voulu. D’autant plus que le film se veut une dramatisation en 24 images secondes de l’arrivé du Viagra sur le marché phamaceutique alors que 5 minutes du film y est conssacré et les 95 autres minutes sont consacré à l’histoire d’amour entre Donnie Darko et la femme du moustachu de Brokeback Mountain (interprété par Donnie Darko). Anne Hathaway toute nue n’est pas un gage de qualité d’un film et ce même si elle possède de très jolies seins qu’elle dénude un peu trop souvent depuis un certain temps. Zwick avait tout pour faire du film quelque chose d’intéressant mais il passe à côté de son sujet pour nous donner une inième histoire d’amour entre deux acteurs cutes mais dont on se contrecrisse un peu.
Last Stop 174: C’est un peu un mélange de City Of God et Totsi. Un peu comme Sortie 67 mais basé sur une histoire vrai. Pas mauvais, pas original, pas nécéssaire mais un bon complément au 2 films mentionné plus haut.
The Wig : C’est un autre film de fantôme japonais avec une fille aux cheveux long et noir (en fait c’est une perruque parce qu’elle n’a pas de cheveux). La perruque qu’elle porte est hantée ou méchante ou possédée ou etc… en tout cas une chose est sure, elle n’est pas gentille. Pour les amateurs de Ju-on part 8 (s’il y en a).
The Devil’s Rain : Un film qui ressemble étrangement à Omega Man même si l’histoire est très différente. Ernest Borgnine est le shaman d’une secte satanique dans un village perdu où il a sous son tutelage un jeune John Travolta dans un rôle muet. On est à la recherche d’un livre satanique protégé par William Shatner et son frère Tom Skerrit. Le sang est de couleur orange et ressemble à de la peinture, les visages fondent sous la pluis acide et Borgnine/Satan est risible dans son déguisement de mouton. Un film tellement mauvais qu’il est drôle. À voir entre copains!
The Tortured : Faire un remake non avoué des 7 jours du talion de Podz, je n’ai pas de problème avec ça, par contre quand on s’y prend aussi mal pour nous faire la morale et qu’en plus on nous donne un twist final complètement à chier en plus de le mettre en scène comme si on nous dévoilait Keyser Soze jr. alors que cette finale vient à l’encontre des thèmes abordés dans le film, c’est inacceptable. Surjoué par Swimfan et John Tucker, en fait ils jouent les parents en furie dont le fils à été tué et ils jouent exactement comme il ne faut pas, de façon caricaturale. Là où Podz parvenait à dégoûter tout en nous faisant comprendre son point de vue en en montrant le moins possible, tout en retenu, ici, on s’éternise à en montrer le plus possible(ongles arrachés, pied coupé, etc tranché…) pour nous faire la morale de façon odieuse du genre : la vengeance c’est pas bô! Et puis arrive le coup de théâtre (correct) mais mis en scène de façon prétentieuse comme si on nous dévoilait la recette secrète d’une formule anti-chute de cheveux alors même qu’on a l’impression d’entendre le réalisateur crier : Ah-ha! La vengeance c’est pas bô! Maintenant vous cromprenez pourquoi parce que je vous le montre, regarder comme je suis intelligent, etc…On ne sait pas si on doit en rire ou simplement se taper la tête sur un mur de brique.
A Stranger Is Watching : Adapté d’un roman de Mary Higgins Clark, ce thriller mis en scène par Sean S Cunningham juste après le succès de son Friday The 13th est un très mauvais film. Compétement mis en scène et joué, ce film est tout simplement mortellement ennuyant. Cunningham semble plus intéressé par les meurtres redondants fait à l’arme blanche que par un semblant de rythme ou a servir des personnages attachants. 90 minutes qui semblent beaucoup plus longues.
Freeway : Ayant détesté le film à sa sortie, je le réécoute pour lui donner une 2e chance. Non, cette fois c’est pire. Freeway est une relecture trash du petit chaperon rouge avec Reese Weetherspoon en chaperon et Kiefer Sutherland en méchant loup. Le chaperon rouge est une petite trainée white-trash qui va en prison pour tentative de meurtre sur le méchant loup qui voulait la violer et qui est en réalité un tueur en série recherché par la police. Réalisation molle, dialogues pas aussi choquants que le scénario se vante de l’être, acteur mal dirigé. Dan Hedaya perd son temps (ce n’est pas la première fois), Bookem Woodbine n’aura jamais été aussi mauvais, Weetherspoon, aussi énervante avec son menton et sa petite face. Dire qu’on en a fait une suite intitulée avec originalité : Freeway 2.
Les Aventures tumultueuses de Jack Carter : Croyant que cette série télé avait eu un succès jadis et étant sûr que j’allais détester, voilà qu’à ma grande surprise Jack Carter est encore pire que j’aurais pu l’imaginer. L’idée est amusante (un détective privé montréalais aux accents James Bond-esque), mais tout tombe à plat à commencer par le scénario qui en plus d’être sur-explicatif, n’est jamais drôle ou amusant. Les intrigues ne sont jamais prenantes sinon peut-être au 6e épisode (sur 8) mais quand on y voit Nicolas Canuel et son gage de qualité en tant qu’acteur de soutien, on perd vite intérêts. Tout ressemble à de bonnes idées mal exploitées ou misent entre les mains d’une bande d’abrutits. À commencer par les jeux de mot avec les noms des personnages qui ne va jamais plus loin que le côté humoristique maternelle-B et que dire des personnages, pour la plupart inintéressants (le cuisinier il vient faire quoi là dedans?) défendues par des acteurs qui ont tous été meilleurs et de loin, ailleurs, au moins une fois dans leur vie (sauf pour Sophie Prégent qui nous rejoue Sophie Prégent). Mention spéciale à Christian Bégin qui est de loin le meilleur acteur du lot mais qui doit défendre un personnage tellement chiant et détestable qu’on ne comprends jamais quels étaient les intentions des auteurs et du réalisateurs. D'autant plus qu'au niveau crédibilité, c'est pas loin de -15 sur 10. Anick Lemay est radieuse dans un des épisodes et Patrick Hivon dans un mini-simili-rôle est bien. La mise en scène se veut baba-cool-bédéesque-machin mais ne parvient jamais à cacher le manque de budget et/ou l’amateurisme et/ou manque d’expérience et/ou de vision du metteur en scène (Louis Choquette dans sa 1ere série lourde après le très navrant Secret de Banlieu (que j’ai vu au cinéma et dont j’attends toujours le remboursement de mon billet de la part des producteurs)). La musique est amusante et est ce qui se rapproche de plus des intentions des auteurs. La série devient de mieux en mieux comme si Choquette commencait a comprendre où il veut aller mais comme il n'y a que 8 épisodes, il manque de temps et nous d'intérêts.
Razorback : Ayant toujours mélangé Razorback et RawHead Rex (allez savoir pourquoi), j’ai ré-écouté Razorback un dimanche pluvieux et à ma grande surprise… il est de loin supérieur à RawHead Rex. L’histoire est bidon, certes, et l’acteur Gregory Harrison (qu’on a pu voir dans une annonce de shampoing il y a quelques années) est assez mauvais. Par contre, les images et la direction photo sont incroyables. Même si Russell Mulcahy (dans son premier grand film) abuse un peu trop de la machine à fumée, ses images donnent au film sa valeur. Il est facile de voir que Razorback à influencé Richard Stanley pour Hardware et Michael Bay (qui a réussi à faire du Mulcahy sur le speed autant dans ses vidéos que ses films). Razorback est loin d’être un bon film mais il est très très loin de la mauvaise réputation qu’il traine depuis longtemps.
Death Note : Après les 28 épisodes mangas de Death Note je me suis dit pourquoi pas les 3 films live. À ma grande surprise les films sont fidèles aux mangas. En fait, les 2 premier films. La mise en scène et les scénarios sont parfaits, l’intrigue, intriguante et les acteurs quoiqu’inégauxs, jouent dans le bon ton. Le seul bémol et il est énorme, les effets spéciaux pour créer Kira sont un peu décevants au point où on a parfois du mal à y croire puisqu’il apparaît clairement comme un personnage animé. Le 3e film n'a rien à voir avec le manga si ce n'est que l'on reprend un des personnages pour lui faire faire de sconneries dans un film assez merdique, Je m'explique mal aussi la musique de Red Hot Chili Peppers. Comme tout le monde j'adore Blood Sugar Sex Magic mais Stadium Arcadium? Vraiment? Reste que les 2 premiers films sont intéressants et donne le goût de relire Lullaby de Chuck Palahniuk.
A Better Tomorrow 2 : Visionnant le film pour la première fois depuis la première édition de Fantasia en 1996, je dois admettre qu’il était beaucoup supérieur dans mes souvenirs. Il faut dire que la traduction anglaise plutôt que les sous-titres m’a déstabilisé par sa simplicité. Préférant de loin les sous-titres qui ne laisse pas de confusion quant aux intentions du réalisateurs, la traduction à fait en sorte que les scènes de loyautés amicales ressemblent à des scènes érotico-homosexuo-placardo-sexuels. Tout un contraste!! Comme si John Woo voulait compétitionner avec la tension sexuelle palpable d’un film comme Top Gun. La fusillade finale est toujours aussi absurde mais tellement jouissive et l’image finale, trois dudes ensanglantés sur un sofa qui attendent patiement la police, tellement cool. L’histoire ne tient pas la route mais pour une fois qu’il n’y a pas de colombes dans un film de John Woo, on va pas s’en plaindre.
Dale & Tucker VS Evil : Ayant visionné une copie de travail sans les effets spéciaux, il me sera donc impossible de commenter ceux-ci et c’est vraiment bien dommage, moi qui me spécialise dans ce genre de chose. D&TVE est une comédie d’horreur white trash qui fonctionne dumoins la partie comédie grâce aux acteurs mais aussi grâce à l’humour. Sans être de la trempe de Brain Dead (AKA Dead Alive) ou autres Re-Animator, D&TVE réussie là où beaucoup ont mordu la poussière.
En espèrant que mes 2 prochaines semaines soient melleures.
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